Lettre d’information de février 2014

PLU : avis défavorable du commissaire-enquêteur

M. le commissaire-enquêteur a donné un avis défavorable à la quatrième révision générale du Plan local d’urbanisme.
C’est un échec cinglant pour les élus de la majorité qui se sont révélés incapables de faire aboutir un projet crucial pour la ville.
Nos multiples observations et mises en garde tout au long de la procédure se sont heurtées à l’indifférence et au mépris de M. Bourbousson.

Nous le regrettons car ce sont six années perdues pour Beaucaire et les Beaucairois.

Notre parfaite connaissance du terrain, notre maîtrise des dossiers acquise depuis plus de 20 ans dans les multiples causes que nous avons défendues (Cante-Perdrix, Caunelles, Poweo…) nous  permettent de nous engager à mener à terme en moins d’un an la prochaine révision du PLU en y associant étroitement les Beaucairois et à initier la révision du plan du secteur sauvegardé qui a plus de dix ans.

Notre démarche permettra notamment d’intégrer les composantes suivantes dans le document :

  • évaluation des besoins en services publics (écoles, maison de santé, foyer-logement pour personnes âgées, aires de jeux, terrain de sport etc.)
  • élaboration d’un plan de déplacement urbain qui permette de favoriser les circulations dites « douces » (vélos, piétons etc.) et les transports en commun
  • mise en place d’un véritable processus de concertation avec la population.

Ces composantes, particulièrement absentes du document actuel, sont la principale cause de l’échec de la procédure portée par l’actuel mairie.

A remarquer aussi l’absence totale de vision et d’implication de M. Sanchez, candidat du Front National sur ce sujet. Le PLU, clé de voûte de l’aménagement du territoire communal, n’a ainsi fait l’objet d’aucune observation de sa part dans le registre du commissaire-enquêteur. Un peu chiche pour quelqu’un qui prétend avoir un projet pour la ville. A moins que la consistance de son projet ne se limite à son slogan de campagne : « Beaucaire ville française »…

Comptes à rendre

Lors de la réunion du conseil municipal du 7 février dernier, était à l’ordre du jour le vote du dernier compte administratif (bilan comptable annuel) de la mandature Bourbousson. La publication de ces chiffres nous donne l’occasion d’une mise en perspective sur les six ans de gestion financière du maire sortant et de son équipe

  • charges de personnel : augmentation des effectifs de 15% sans amélioration ni de leurs qualifications ni du service rendu à la population
  • travaux : 71 millions d’euros affichés pour seulement 26 millions d’euros réalisés
  • travaux non réalisés ou finalisés restant à la charge de la prochaine équipe : rue Nationale, Maison gothique, réfection du réseau d’eau potable du fait du déficit d’entretien pendant des années par VEOLIA, 232km de voirie rurale en très mauvais état -seulement 4km réalisés en 6 ans-, rénovation des écoles du centre-ville -aucun investissement depuis 2008 et même avant-, etc.
  • financement des travaux : taux de subvention moyen obtenu de 14%, soit un très faible recours aux possibilités d’aides financières dans la conduite des projets
  • fiscalité : les recettes générées par les taxes locales ont augmenté de 30% entre 2008 et 2013 du fait notamment de l’augmentation de la taxe foncière et de la taxe d’habitation de 11% en 2009
  • subventions à la culture : baisse de 35% avec seulement 3 associations bénéficiaires, ce qui en dit long sur la recherche de diversité culturelle de la municipalité.

Comme pour son programme de campagne 2014, M. BOURBOUSSON n’a qu’une seule arme pour justifier ce bilan déplorable : le mensonge.

Débat télévisé de France 3 Languedoc-Roussillon du 15 février

RETOUR SUR L’INTERVENTION DU MAIRE SORTANT

Le 15 février les candidats ont tous répondu présents à la demande de France 3 de participer à un débat télévisé sur les municipales de Beaucaire. Tous, enfin presque, car le maire sortant, M. Bourbousson, avait décliné l’invitation. Peur de devoir répondre de son mandat ? Le journaliste, obnubilé par le thème de la sécurité, n’a laissé que peu de latitude aux candidats pour développer leur programme. Quel bonheur pour M. Sanchez qui n’a ainsi pas eu à échanger, avec ses compétiteurs, sur d’autres thèmes où il aurait pu être mis en difficulté !

On a noté une belle unanimité des candidats des droites sur la nécessité d’investir encore et toujours dans la vidéosurveillance alors que Claude Dubois a souligné l’inefficacité de ce système et a développé un programme, à coût constant, basé sur un plan local d’action et de prévention de la délinquance, la formation des policiers et des éducateurs de rue à la tranquillité publique, la présence accrue des policiers sur le terrain, le transfert des images de la vidéosurveillance vers le Commissariat de Tarascon et la création d’un Conseil des droits et des devoirs des familles. Il a rappelé aussi que la gauche, en matière de sécurité, ferait le choix de la fermeté.

Nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager les élucubrations de M. Bourbousson. Sa prestation avait été pré-enregistrée et diffusée au cours du débat. Quand on entend ce qu’il peut dire, bien à l’abri derrière son bureau à la Mairie, on comprend mieux la raison de sa défection.

Question du journaliste : « Il y a aussi la liste de Jacques Bourbousson qui est très large elle aussi, puisqu’elle rassemble des militants du centre, mais aussi des militants socialistes. Alors nous lui avons demandé, au maire de Beaucaire, s’il n’avait pas l’impression de faire un peu le grand écart et par ailleurs ce qu’il pensait de votre double candidature au sein de l’UMP Mme Arèse et M. André« .

Voici sa réponse : 

« Ils étaient ensemble sur la même liste. Alors le grand écart, qui est-ce qui le fait ? Ce sont eux qui le font pour des raisons électoralistes. Ils veulent chacun la tête de liste pour être maire, mais où où est le concitoyen, où est le Beaucairois et la Beaucairoise là-dedans ? Moi ce qui m’importe, vous le savez, et bien, c’est de savoir gérer cette ville en fonction de tous les éléments, de tous les critères qui sont là, les bons comme les mauvais, mais surtout que les Beaucairoises et les Beaucairois s’y retrouvent. Si vous êtes qu’à droite, vous êtes pas élu, si vous êtes qu’à gauche, vous êtes pas élu, et moi je dis qu’il y a des gens qui sont bons à droite et qui sont bons à gauche en dehors de la partie partisane des partis politiques. Donc ce que j’ai fait moi de mon côté, je me suis écarté des partis politiques et ce que font bon nombre donc de gens qui étaient à l’époque au parti socialiste et donc on a monté une large liste donc de cohésion pour pouvoir donc rendre le service au plus près de nos concitoyens. »

Question du journaliste sur la sécurité : « On va entendre le maire de Beaucaire qui lui n’est pas d’accord sur le constat avec vous, évidemment. Il rappelle des chiffres, la baisse des vols avec violence moins 30%, de la violence urbaine moins 20% et des violences sur les personnes moins 29% et cela grâce à la politique qu’il a menée depuis 2008. Ecoutez » :

Voici sa réponse :

Quand je suis arrivé, 19 h, on ne rentrait plus dans cette ville. C’est la raison pour laquelle je suis venu parce que moi je suis de Beaucaire. C’est peut-être une tare, mais je la supporte largement et je ne pouvais plus le supporter. Donc nous avons fait, quoi, ben, au bout de trois ou quatre jours on a rétabli un dialogue. C’est peut-être ma fonction d’agriculteur qui me le permet, j’ai travaillé avec beaucoup donc de ces gens-là et donc j’ai été largement écouté. Alors on a apaisé cette situation. On fait beaucoup de choses gratuites pour que il y ait pas un frein à l’argent pour aller voir quelque chose, faire sortir les gens de chez eux, les mettre les mettre en rapport et maintenant les gens de Beaucaire quelle que soit donc la nationalité, je vais dire comme ça, mais n’oubliez pas que ça fait trois générations qu’ils sont ici et je m’excuse ils sont français. Alors quand j’entends dire certains « on va les mettre dehors », d’abord c’est pas le maire qui peut les mettre dehors, et puis il faut il faut gérer avec tout le monde. Donc c’est que je fais moi aujourd’hui. On a trouvé une ville aujourd’hui apaisée sur lequel honnêtement il ne se passe pas grand-chose ».

L’intégralité du débat est visible en « replay » à l’adresse suivante (émission du 15/02) :

http://languedoc-roussillon.france3.fr/emissions/la-voix-est-libre-languedoc-roussillon

Débat sur France Bleu Gard Lozère

Mercredi 5 mars 2014, un débat en direct entre Claude Dubois, Julien Sanchez, FN, et Jacques Bourbousson, le maire sortant, aura lieu sur Radio France Bleu Gard Lozère à 18 h. Retour sur le débat jeudi 6 mars à 18 h.

France_Bleu_Gard_Lozere

Annonce de la réunion publique à la Moulinelle

M. le Maire a décidé d’écarter du débat démocratique les habitants de la ZUP et tous les habitants à l’Ouest de la Ville ; les réunions publiques des différentes listes ne pourraient avoir lieu qu’en salle Saint-Pierre de Rives ou au Casino municipal, dans le centre ancien.

M. le Maire craint-il, à ce point, la confrontation et la discussion, lui qui n’est pas allé au débat organisé par France 3 et qui ne semble pas disposé à participer à celui de France Bleu du 5 mars ? Peur du débat et de son propre bilan ? Un terrible aveu…

Lettre d’information de décembre 2013

Rappel

Mardi 31 décembre sera le dernier jour pour s’inscrire ou faire inscrire vos proches sur les listes électorales.

Le Plan local d’urbanisme (PLU)

Face à l’ampleur de la tâche et aux multiples visites qu’il a reçues, M. le commissaire-enquêteur a obtenu la prolongation de l’enquête publique sur le PLU jusqu’au 7 janvier 2014.

Le 18 décembre dernier, notre réunion publique sur ce thème a rassemblé une cinquantaine de personnes à l’école de Garrigues Planes.

Luc Perrin, Francis Foussard et Claude Dubois, après avoir expliqué les enjeux et les contraintes de ce dossier majeur, ont mis en avant les nombreuses incohérences du projet municipal :

  • En termes de création de logements, le projet du PLU dépasse les objectifs du SCOT Sud Gard (Schéma de cohérence territoriale) qui envisage, lui, 2000 logements supplémentaires à l’horizon 2025.
  • Le projet va à l’encontre de ses propres préconisations. Alors que la lutte contre l’étalement urbain et la protection des terres agricoles sont affichées comme ambition dans ce PLU, 125 ha de terres agricoles et 60 d’espaces naturels seraient sacrifiés si le projet présenté était accepté en l’état.
  • Alors que la population attendue dans les 2000 logements envisagés représente au moins 4000 habitants supplémentaires -dont de nombreux enfants- aucun emplacement réservé pour des écoles n’est prévu.
  • Le projet de PLU prône, comme ceux, antérieurs, la redynamisation du centre ancien. Pourtant, aucune révision du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du patrimoine n’a eu lieu depuis 1998. L’actualisation du PSVM aurait du être un préalable évident à la révision du PLU.
  • Alors que la Mairie actuelle a annoncé la création d’une « fondation de la tauromachie » avec de nouvelles arènes, une section sport-étude avec internat, une chapelle…, aucun emplacement réservé n’est prévu pour ce projet.
  • Bien qu’il soit prévu que la moitié des 2000 nouveaux logements envisagés ne soient pas raccordés au tout-à-l’égout, aucune étude d’aptitude des sols à recevoir l’assainissement autonome n’a été présentée dans le dossier.
  • Dans le secteur de La Tapie Sud, le projet « d’équipement structurant » sur 45 ha avec 500 logements nous semble être un projet purement spéculatif ne tenant aucun compte des intérêts de l’ensemble des Beaucairois.
  • Le projet prévoit une extension de la zone industrielle Domitia vers l’ouest, donc en zone agricole, alors que seulement 50 % de la surface de la zone industrielle actuelle est utilisée.

Notre point de vue

Force est de constater l’inadaptation flagrante entre le type de logements prévus dans le cadre de ce projet de PLU et les besoins en logements de la population de Beaucaire. En effet, les foyers beaucairois, conformément à la tendance qui touche la France depuis des décennies, sont majoritairement composés de ménages de 1 à 2 personnes. Or le projet de PLU prévoit principalement le développement d’un habitat pavillonnaire, inadapté à la réalité démographique de la ville.

Avec de nouvelles extensions vers l’ouest, le PLU n’a qu’une seule ambition : augmenter la population beaucairoise. Les réponses aux besoins en services publics des habitants actuels et futurs ne sont pas abordées, pas plus que le surcoût engendré par l’étalement urbain. Les Personnes publiques consultées (Préfet, Conseil général, SCOT…) ne s’y sont d’ailleurs pas trompées en émettant de fortes réserves, rejoignant très largement nos points de vue.

Il est évident que les concepteurs de ce projet de PLU ont éludé la question du coût de la construction de plusieurs écoles, de l’extension des réseaux d’assainissement et de toutes les autres infrastructures nécessaires à la création de ces nouveaux quartiers, sans parler de la nouvelle route nécessitant deux ponts sur le canal et de la Fondation de la tauromachie. Comment la municipalité financerait-t-elle ces travaux à l’heure où les ressources fiscales se tarissent au même rythme que les dotations de l’Etat ?

Vu le contexte économique actuel et les contraintes territoriales existantes, nous sommes opposés aux objectifs d’accroissement de la population qui fondent les orientations de ce PLU. Il nous semble préférable, en tout cas dans un premier temps, de satisfaire les besoins en logements et en services publics de la population actuelle, qu’elle réside dans le secteur sauvegardé ou dans le reste du territoire communal. C’est ainsi que nous sommes contre l’étalement urbain au-delà de la rocade à l’exception de la densification raisonnée de Garrigues Planes ouest, quartier fortement construit qui a perdu sa vocation agricole ; la restitution à Saint-Joseph de 25 ha à l’agriculture compensera cette exception.

Nous souhaitons vivement que le projet de PLU fasse l’objet de sérieuses modifications à l’issue de la transmission du rapport du commissaire-enquêteur avant de pouvoir être approuvé définitivement par l’assemblée municipale.

Ces amendements pourraient prévoir un phasage en deux temps : avant et après le renforcement des digues entre Beaucaire et Fourques.

Il nous semble raisonnable de ne tenir compte dans la révision du PLU que de la situation actuelle en termes de protection des populations face aux risques d’inondations.

La première phase, tout en autorisant une urbanisation réfléchie à l’échelle d’un quartier dans un secteur où la pertinence de la densification apparaît d’ores et déjà évidente, permettrait de pallier les carences de l’actuel document (révision du PSMV, évaluation des besoins en écoles, schéma des circulations douces etc.).

Une future révision du PLU à l’horizon 2023 tiendrait compte de la situation créée par les nouveaux aménagements sur les digues du Rhône.

Les déchetteries intercommunales privatisées

Dans la plus grande discrétion, la décision de déléguer la gestion des déchetteries des communes de la CCBTA à Veolia a été votée en Conseil communautaire le mercredi 18 décembre 2013.

Ce choix est loin de faire l’unanimité : à Beaucaire, à Vallabrègues, à Jonquières Saint-Vincent, des citoyens s’interrogent sur l’utilité et les conséquences d’une telle décision connaissant le manque de transparence de Veolia quant à la justification du prix du service rendu aux usagers (voir nos interventions sur le prix de l’eau à Beaucaire).

Cependant, en mars 2014, les élus communautaires seront élus directement par les citoyens : dès lors, une vraie opposition siégera, demandera des comptes à l’exécutif en place qui sera enfin tenu à une réelle transparence.

Le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif)

Créé en 2006 sous la présidence d’Elie Bataille et confié -une fois de plus- à Veolia en 2010 sous la présidence de Jacques BOURBOUSSON, le SPANC doit contrôler les 1400 installations d’assainissement autonome présentes sur la communauté de communes.

En 7 ans, moins de 900 installations ont été contrôlées soit 0,7 installation par jour ouvrable !

En revanche les services du SPANC et en l’occurrence son délégataire Veolia, ont été bien plus efficients pour envoyer des factures aux personnes concernées, des lettres de relance via les services fiscaux, alors même que les visites n’étaient pas ou ne sont toujours pas effectuées à ce jour. Ce procédé est contraire à la loi : une facture ne peut être émise que pour un service rendu.

Face à ce fiasco, il serait souhaitable que la nouvelle équipe sortie des urnes permette aux agents de la collectivité de reprendre véritablement le contrôle de cette mission afin d’opérer une refonte complète du fonctionnement, du financement et du service rendu aux citoyens. Un personnel aux qualifications accrues, indépendant des entreprises d’assainissement, et aux objectifs définis devrait permettre d’augmenter sensiblement le nombre de visites par an, de faire bénéficier les usagers d’une aide à la décision, de conseils techniques et d’informations sur les aides au financement des travaux de mise en conformité.

Voeux

Claude Dubois et les membres du collectif Réagir Pour Beaucaire 2014 vous souhaitent une belle année 2014 !

Réunion publique PLU – SPANC

Mercredi 18 décembre 2013, Réagir Pour Beaucaire 2014 organise une réunion publique sur le thème du SPANC (assainissement individuel – fosses septiques) et du PLU (plan local d’urbanisme).

Le rendez-vous est fixé à 18h à l’Ecole Garrigues-Planes, salle du réfectoire.

Venez nombreux !

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Lettre d’information de novembre 2013

Moncigale

Nous partageons la détresse des salariés : nous connaissons tous des salariés travaillant dans cette entreprise et nous comprenons l’angoisse que peut générer la fragilité actuelle de Moncigale.
De leur côté, tous les candidats de droite ont montré de l’empathie à l’égard des salariés de Moncigale menacés par un plan de licenciement. On cherche en vain dans leurs déclarations un début d’explication, une dénonciation de la cupidité des actionnaires, une critique d’un système auquel ils adhèrent.
La gauche a identifié depuis longtemps l’origine du mal : l’ultra-libéralisme, le capitalisme sauvage où l’homme doit se mettre au service de la finance et non l’inverse.

Cérémonies du 11 novembre : patriotisme ou exhibition ?

Comme chaque année, les Beaucairois étaient nombreux à honorer la mémoire des 225 enfants de Beaucaire morts au front, à la fleur de l’âge.
La sincérité de leur démarche ne peut être remise en cause, dans chaque ville et village de France il en est ainsi depuis la fin de la guerre, à l’exception de la période d’occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale.
Peut-on évoquer la même sincérité à propos de la présence à cette cérémonie du candidat parisien à la mairie de Beaucaire lequel enchaînait ce jour-là les commémorations comme d’autres enchaînent les tournées au bistrot ?
A 10 h il était à la commémoration nîmoise, à 11 h à Beaucaire : patriotisme exacerbé ou exhibition cynique ?

GSM : virage sur l’aile

Après avoir fait des pieds et des mains pendant des mois pour obtenir l’avis favorable de la Chambre d’agriculture, usant et abusant de son  « réseau » pour faire pencher la balance du côté des carriers, M. le maire a compris que les agriculteurs beaucairois ne lâcheraient pas le morceau.
Avis défavorable de la section cantonale de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles), avis défavorable de l’INAO (Institut national des appellations d’origine contrôlée), avis défavorable de l’appellation Costières de Nîmes, avis défavorable de la Chambre d’agriculture : il fallait se rendre à l’évidence, l’affaire était mal engagée.

Ne voulant pas fâcher les agriculteurs à la veille des élections municipales, M. le maire se résolut à donner lui aussi un avis défavorable.
Ainsi aperçut-on, après le conseil municipal, M. le maire rejoindre les agriculteurs locaux alors en réunion pour leur annoncer la bonne nouvelle : « C’est bon, on a voté contre ! ». Il fallait oser, il l’a fait !

Dès le départ, les élus de Réagir pour Beaucaire 2014 sont allés à la rencontre des riverains du site, des agriculteurs, pour évoquer cette création de carrière.

Lors du conseil municipal du 3 juillet 2012, seuls les élus de Réagir pour Beaucaire 2014 se sont opposés à ce projet néfaste pour l’environnement beaucairois et l’appellation Costières de Nîmes, seuls les élus de Réagir pour Beaucaire 2014 étaient en mesure d’argumenter lors du débat comme l’atteste le PV du conseil municipal du 3 juillet 2012 page 35.
Lire ici : http://www.beaucaire.fr/IMG/pdf/03_juillet_2012.pdf

L’opposition de droite, quant à elle, n’ayant pas mesuré l’impact de ce projet de carrière, n’avait rien à dire si ce n’est de reprendre mollement nos arguments. Comme d’habitude !

PLU (Plan local d’urbanisme)

Dès 2003, lors de l’enquête publique de la troisième révision du PLU, nous proposions d’ouvrir à l’urbanisation Garrigues Planes ouest. Ce quartier, qui a depuis longtemps perdu sa vocation agricole, est très mité.
Christophe André et Valérie Arèse, alors élus, n’ont pas retenu cette proposition, lui préférant le massacre de la colline des Caunelles.
En 2008, l’actuelle majorité lançait la quatrième révision du PLU, six ans plus tard elle n’est toujours pas achevée (trois ans en moyenne suffisent pour mener à bien une révision). Ainsi, 10 ans se sont écoulés et les résidents de ce quartier sont toujours dans l’attente.
Une fois élu, Réagir pour Beaucaire 2014 s’engage à faire aboutir cette ouverture à l’urbanisation dès 2014.

Lettre d’information d’octobre 2013

La bourboussole s’affole

bourboussoleQuels sont les enjeux du premier tour des élections municipales de mars 2014 ?

Affaibli par son bilan catastrophique (la ville n’est plus « tenue »), M. le Maire, espérant ainsi sauver sa tête, abat son ultime carte, quitte à ouvrir un boulevard au FN qui n’en demandait pas tant : tenter de jeter la confusion au sein de l’électorat socialiste beaucairois.

Sans attendre le vote de la section locale du PS qui ne leur était pas favorable, trois encartés socialistes et quatre sympathisants ont négocié leur place sur la future liste du maire sortant, élu grâce au soutien officiel du FN en 2008 (voir courrier joint).

MM. Doljac, Ouhdouch, Reboul confortent le concept UMPS, sempiternel élément de langage du FN.

Nous les invitons à rencontrer Antoine Boyer, responsable historique local de ce parti, pour connaître la valeur des promesses du maire sortant.

Voir Roger Doljac, Saïd Ouhdouch et Michel Reboul prendre le relais d’Antoine Boyer pour tenir la buvette du candidat Bourbousson lors de ses réunions publiques ne manque pas de sel !

Les périodes pré-électorales sont génératrices de ces mesquineries et autre retournement de veste où la défense de sa boutique tient lieu d’idéal politique, rien de nouveau jusque-là.

La nouveauté serait pour les électeurs de Gauche d’avoir à choisir au deuxième tour entre les deux derniers candidats soutenus par le FN à Beaucaire : J. Bourbousson, son poulain de 2008, J. Sanchez en 2014.

Pour éviter ce scénario nauséabond, le vote pour notre liste dès le premier tour s’impose.

Réagir pour Beaucaire 2014, liste citoyenne, a par ailleurs le soutien officiel du Front de gauche, du PS et de Juan Martinez, conseiller général du canton.

Retrouvez en cliquant sur le lien suivant la lettre de soutien du FN à Jacques Bourbousson lors des élections municipales de 2008 : lire la lettre.

Le coeur de ville une fois encore oublié

En finir avec l’absence d’une politique d’urbanisme d’ensemble, […] engager la reconquête qualitative du centre-ville, […] un village de marques rue Nationale.

Voici quelques promesses du maire sortant durant la campagne de 2008 auxquelles on ne peut que souscrire. Presque un mandat plus tard, la municipalité accouche enfin de son projet de révision générale du Plan Local d’urbanisme (PLU) qui n’ambitionne que d’étendre l’urbanisation à l’ouest pour augmenter la population de la ville. S’agissant du centre-ville, on se limitera aux « incantations standard » : un patrimoine exceptionnel et une redynamisation nécessaire réalisée grâce au « poussiéreux » Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Patrimoine (PSMV) vieux de 15 ans.

Pourtant, cette révision eut été l’occasion, en créant les conditions de la concertation avec les résidents, de dresser un vrai bilan partagé du PSMV, et d’en engager la révision en même temps que celle du PLU. Cette dynamique aurait pu permettre d’aboutir à des propositions concrètes comme par exemple la délimitation d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité.

Au lieu de cela, l’hémorragie des commerces se poursuit, bientôt suivie par celle des médecins qui délaisseront prochainement le centre-ville pour la future maison de santé prévue sur un ancien terrain communal à côté de la trésorerie. Il ne manquera plus que la pharmacie dont le départ ne sera effectif qu’à la suite des élections municipales afin de ne pas trop ternir le bilan du Maire sortant.

La population du centre-ville représente près du tiers de la commune. Or une enquête de l’agence d’urbanisme de Nîmes concernant la satisfaction de l’espace de vie du quartier révèle que : 47,2% des personnes interrogées n’aiment pas vivre dans le centre ancien, 44% ont une opinion positive sur le sujet et 8,8% ne se prononcent pas.

Un tel niveau de malaise est insupportable. Aussi, remettre le centre-ville au coeur de la géographie communale doit être considéré comme une priorité et cela ne pourra se faire que par une mobilisation de la population résidente qui fort heureusement est largement représentée à RPB.

Fin des permanences MSA à Beaucaire ?

La Mutualité Sociale Agricole parait décidée à mettre un terme à ses permanences administratives et sociales à Beaucaire, rue Pasteur. Le bail, qui s’achève en décembre, n’a pas été renouvelé. Histoire de faire des économies sur la location du local et les remboursements des déplacements de ses agents. Des dizaines d’exploitants agricoles, des centaines de salariés, actifs ou retraités, de Beaucaire ou du canton vont ainsi être durement pénalisés. D’autres villes pourraient être affectées et les syndicats de la Fédération MSA du Languedoc sont en alerte.

RPB n’ose imaginer que Monsieur le Maire, ancien exploitant agricole, ex-président de Cave Coopérative, ex-dirigeant de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles, ex-vice-président de la Chambre d’Agriculture du Gard et, comme chacun le sait, grand défenseur de la Ruralité, se tienne coi face à une telle atteinte aux droits des assurés sociaux agricoles.

Conseil municipal

Jeudi 14 novembre se tiendra le prochain Conseil Municipal. Venez y assister ! Rendez-vous à la Mairie, salle du Conseil à 18h00.

Lettre d’information de juillet 2013

Au nom des 6 000 foyers beaucairois oubliés par le PLU de M. Bourbousson

La révision du PLU, lancée le 27 juin 2008, n’avance pas et deux semaines de plus ou de moins après cinq ans d’attente ne changent rien à l’affaire.

Contrairement à ce qu’affirme M. le maire, le report de 13 jours du vote du projet de PLU ne va pas pénaliser les Beaucairois, mais plutôt mettre en lumière l’extrême fragilité de la majorité municipale et son manque d’implication dans ce dossier.

En effet, le 18 juillet 2013, M. Bourbousson a été incapable de réunir sa majorité pour voter son projet de Plan Local d’Urbanisme, acte majeur de la vie d’une commune et d’une mandature.

M. le Maire perd son sang-froid et fait de la politique, de la mauvaise politique, de la politique politicienne et de l’électoralisme en nous accusant de «lâcheté, de prise d’otage, de fins bassement électoralistes».

Avec ses élus de la majorité qui ne sont jamais venus au conseil municipal, ceux qui ne viennent plus et ne donnent pas leur procuration, ceux qui ne peuvent pas voter car intéressés financièrement par la révision du PLU, M. le maire est bien mal placé pour donner des leçons de civisme et de citoyenneté à l’opposition (article ‘Riposte’ du 21/07/2013 dans la presse locale).

M. Bourbousson croit que gérer l’urbanisme d’une ville se limite à définir les nouveaux terrains constructibles. Pourtant, réviser un Plan Local d’Urbanisme consiste aussi à prévoir les emplacements réservés aux ouvrages publics, aux installations d’intérêt général. Comment peut-on prévoir d’ajouter de futurs logements sans prévoir les écoles (voire un lycée d’Enseignement Général), les salles de réunion, les équipements sportifs et de loisirs,… nécessaires ?

Ainsi, il est tout à fait possible de densifier l’urbanisation du quartier de Garrigues Planes-ouest, encore faut-il aussi prévoir comment les habitants vont pouvoir vivre dans ce quartier (accès, services de proximité, commerces et bureaux… ).

En évaluant à quelques centaines le nombre de Beaucairois concernés par le report de vote de 13 jours, M. Bourbousson révèle son ignorance sur l’impact réel d’un PLU : en effet, ce sont les 6200 foyers beaucairois qui sont impactés par la révision du PLU et non les seuls Beaucairois qui vont voir leur terrain passer en zone constructible.

Nous avons une pensée particulière pour les professionnels du tourisme : dans les POS et PLU précédents, cette activité était qualifiée de pilier de l’économie beaucairoise avec l’agriculture et l’industrie, ce qui vaut à Beaucaire le titre de station touristique et pour M. le Maire une indemnité annuelle de 7295,46 € et de 3086,55 € pour chacun de ses adjoints (CM du 02/04/2008 page 17).

Or, à aucun moment dans le document de synthèse, le mot tourisme n’apparaît, ce qui donne la mesure du manque d’investissement des élus dans ce projet de PLU.

En déclarant que le report du vote du PLU concernait «plusieurs centaines de familles», M. le Maire se tire une balle dans le pied, sabordant son Plan local d’urbanisme. Au lieu de défendre les intérêts de l’ensemble des Beaucairois (plus de 6 000 foyers donc), ce plan a été conçu pour servir les seuls intérêts de ceux qui espèrent voir leur terrain devenir constructible.

Nous rappelons ici, sans la développer, l’incapacité de M. le Maire à faire appliquer les dispositions de l’actuel PLU sur sa commune : la cabanisation de la campagne beaucairoise et les propositions «dans l’air du temps écologique» (lutte contre l’étalement urbain, création de voies douces, arrêt de la bétonisation des terres agricoles et de l’imperméabilisation des sols,… ) qui ne sont pas suivies par la municipalité actuelle.

C’est pourquoi, au nom des 6000 foyers beaucairois oubliés par ce projet, nous nous abstenons et attendons avec impatience le retour de la consultation des services publics associés.

Sécurité : des commerçants témoignent

Pourquoi tant d’obstination à dépenser de l’argent pour étendre le réseau de caméras de vidéo-surveillance ? 30 000 € supplémentaires débloqués au dernier conseil, pour quels résultats ? Car «le coeur du problème est l’installation dans tous les quartiers du centre-ville de guetteurs et de dealers qui vendent toutes sortes de drogues à toute heure de la journée et de la nuit sous les caméras de vidéo-surveillance». Non, ce n’est pas une déclaration politique, mais l’appel à l’aide lancé par 11 commerçants du centre-ville en 2011 aux députés Lachaud et Mourrut après «avoir essayé d’alerter les autorités locales».

Ils constatent avec amertume que les «commerces ferment les uns après les autres» et expriment leur désespoir face à une situation qu’ils jugent dramatique. Le sentiment d’insécurité contre lequel M. Bourbousson prétend lutter avec ardeur, ne cesse de gagner les esprits. Et dans la population progresse l’idée qu’une solution radicale, un grand coup de «kärcher» suffira à résoudre le problème.

L’article consacré à la sécurité dans notre dernier journal (cliquer pour ouvrir le journal dans un nouvel onglet) pointe les difficultés et la complexité du dossier de la sécurité. Reconquérir le terrain abandonné aux trafiquants dans le centre ancien relève avant tout d’une volonté politique. Il ne suffit pas d’ouvrir aux heures de bureau une annexe de la Police municipale sur la place Vieille si celle-ci est désertée par les forces de l’ordre dès le rideau fermé. Le soir de la proclamation de l’ouverture des fêtes de la Madeleine, vers 20 h, sur cette même place, de jeunes gens se sont affrontés à coups de marteau et de barre de fer sous les caméras de vidéo-surveillance, obligeant un cafetier à fermer.

Volonté de redéployer sur le terrain la Police municipale (aujourd’hui 12 agents sont affectés à la surveillance des images filmées par les caméras), soutenue par des élus investis et présents. Volonté de prévenir très en amont la délinquance en renforçant les mesures visant à lutter contre l’échec scolaire, en travaillant très étroitement avec les directeurs d’écoles, chefs d’établissements des collèges et lycée.

Voilà pourquoi les élus de gauche ont voté contre cette délibération. Quant aux élus de droite, demandez-leur ce qu’ils en pensent…

Encore et toujours de la politique M. le Maire.

Entretien des routes communales

Le maire de Beaucaire, Jacques Bourbousson, bien connu pour ses projets pharaoniques d’e centre de la tauromachie pour quelques 10 millions d’’euros, est incapable d’assurer la sécurité de ses administrés. Après la crue du Rhône où il a failli en ne prévenant pas les propriétaires des véhicules stationnés au pré, il n’a toujours pas fait nettoyer le bord des routes communales malgré la sécheresse et les risques d’’incendie. Nous sommes pourtant fin juillet. Est-ce qu’il attend qu’il y ait un drame ?

Etat des routes communales à Beaucaire

route-communale-2

Fête nationale

Quel sens donner à la dépose d’une gerbe au pied du Monument aux Morts par notre Maire le 14 juillet dernier ? Que voulait-il commémorer ? Ce geste prend tout son sens le 8 mai ou le 11 novembre lorsqu’il s’agit de commémorer la fin d’une guerre mais aucune bataille historique n’est répertoriée à la date du 14 juillet.

Sommes-nous témoins de l’instauration d’une nouvelle Tradition ? Connaîtrons-nous, un jour, les arcanes de la Pensée bourboussonienne ?

En attendant de les déchiffrer, RPB 2014 vous propose un rappel historique de cette journée de mémoire républicaine : lire la suite de l’article.

Mise au point suite à l’ajournement du dernier Conseil municipal

L’article paru dans le Midi-Libre ce 23 juillet 2013, « La révision du Plan Local d’Urbanisme fait encore couler de l’encre chez les élus de l’opposition municipale », fait suite au dernier Conseil municipal qui a été ajourné.

En cause, le comportement de notre Maire : arrogance et méconnaissance des dossiers ont provoqué le départ des 9 élus de l’opposition. En conséquence le Maire a dû lever la séance faute de quorum*.

Voilà donc les réactions de Claude Dubois et Stéphane Linossier :

Réaction de Claude Dubois, élu d’opposition au Conseil municipal, membre de Réagir pour Beaucaire 2014

« Le vote du projet du PLU qui va être soumis à l’automne à enquête publique n’a pas eu lieu le 18 juillet, le maire n’ayant pas le quorum à la suite du départ des élus d’opposition.
Conséquence il doit reconvoquer au plus tôt un conseil municipal en s’assurant qu’il aura le quorum cette fois ci. Cela peut se faire dans la semaine et ne change rien sur le fond, la révision du PLU ayant été lancée en juin 2008, une semaine de plus ou de moins…
Notre départ a été motivé par le fait que M le maire méprise son opposition, refusant le débat démocratique et proposant de répondre aux questions posées en conseil municipal par écrit !!!
Drôle de conception de la démocratie ! Nous avons voulu marquer le coup et lui remettre les pieds sur terre.
En fait ne connaissant pas les dossiers il fuit le débat. »

Réaction de Stéphane Linossier, président de notre Collectif Réagir pour Beaucaire 2014

« La riposte est-elle politique ?
M. Bourbousson est un grand démocrate qui ne fait pas de politique. Jamais.
Ce n’est pas une farce, c’est une tragédie.
Il voit de la politique partout, du déni de démocratie souvent.
Mais il constate chaque jour l’étroitesse de sa majorité et sa grande fragilité… politique. »

*Quorum : nombre des membres d’une réunion qui est nécessaire pour que les décisions que cette réunion doit prendre soient valables.

Jacques use

Une chronique d’un Conseil municipal «ordinaire»

Ce jeudi 18 juillet 2013, le Conseil municipal, entre autres sujets, prenait connaissance du rapport d’activités de la C.C.B.T.A (Communauté de Communes Beaucaire Terre d’Argence). L’opacité de son fonctionnement, l’écran de fumée autour de son budget alors que des millions d’euros sont en jeu font plus penser à une organisation clanique qu’à un service public.

Comme à l’ordinaire, l’opposition de droite, n’ayant peu ou pas étudié les dossiers traités ce soir-là, notamment le volumineux dossier du P.L.U., s’est contentée de reprendre quelques bribes de l’analyse des élus de gauche. Les Arèse, André et consorts ont du pain sur la planche s’ils veulent être crédibles sur les grands dossiers concernant l’avenir de la ville.

Monsieur le Maire affichait, encore plus que d’habitude, sa mauvaise foi et sa mauvaise volonté à répondre aux questions de l’opposition. Cette manière de conduire un Conseil illustre son mépris envers l’Opposition mais, surtout, une profonde méconnaissance des dossiers à traiter. C’est usant et pénible. Un jour, il arrive que ce comportement lasse et que la fronde éclate : entraînés par Claude Dubois, les 9 élus de l’opposition ont levé le camp au moment de voter le lamentable projet de Plan Local d’Urbanisme (P.L.U).

Le Maire, qui n’arrive plus à regrouper autour de lui sa majorité, (comment fera-t-il pour constituer une liste aux prochaines municipales ?) a dû lever la séance faute de quorum. Il faudra remettre ça dans quelques jours.

A toutes les questions posées par nos élus, aucune réponse n’est donc venue. La seule question qu’il faudrait se poser aujourd’hui est : «A quoi sert un conseil municipal à Beaucaire ? Le maire a-t-il conscience qu’il devra rendre des comptes de sa gestion tôt ou tard ?»

Supplique

« Notre maire qui êtes odieux, un conseil municipal n’est pas une sérénade donnée par la fanfare locale dans le parc de la mairie : pas besoin d’un chef d’orchestre qui joue une partition déjà écrite !

La réunion du Conseil municipal est un moment fort de la vie citoyenne où des informations doivent être données et des idées échangées. Il ne devrait pas y avoir de place pour les réflexions dignes d’une cour d’école, encore moins pour vos borborygmes ou vos silences méprisants.

Vous avez des prétentions humanistes, philanthropiques, voire philosophiques, alors, souvenez-vous que, dans une réunion ouverte au public, il y a un public qui a droit aux réponses données immédiatement et pas par écrit, plus tard (ou jamais…) au seul élu qui a posé la question !!!

Souvenez-vous que, lors d’un évènement local, d’une inauguration ou de festivités, le maire officie et invite au nom du Conseil municipal dans son entier et pas au nom de la seule majorité municipale, comme vous en avez la triste habitude : c’est nier les 27% d’élus d’opposition et les 59% de Beaucairois qui n’ont pas voté pour votre liste mais paient tout de même leurs impôts !

Attention, à force de les mépriser, ils finiront par faire des petits. »

Boudu (sauvé des eaux, là)

La tribune de RPB dans le bulletin municipal (mars/avril 2013)

Après les “rois fainéants” (sic), voici les “rois arrogants”

Ils se targuent de leur participation aux salons de tourisme en Europe : le Château de Beaucaire est l’unique monument de la région fermé les jours fériés et durant les vacances de Noël.

Ils plastronnent “Nouvelle signalétique urbaine, pour mieux circuler dans votre ville” : deux larges boulevards rénovés sans pistes cyclables, pourtant obligatoires depuis la loi LAURE de 1996.

Ils prétendent “donner un nouvel élan à la ville, en associant son potentiel patrimonial et commercial” : les voilà qui bradent des terrains mitoyens de la zone commerciale route de Nîmes pour y créer encore des locaux commerciaux, alors que de nombreuses surfaces restent vacantes au Forum et au cœur de la ville !
Conséquence concrète : l’opticien de la rue Nationale quitte le centre-ville.

Ils pérorent du haut de leur estrade et jugent accessoire l’avis des Beaucairois : la réunion publique du 4 février sur le Plan local d’urbanisme, enjeu majeur pour l’avenir de la ville, n’a fait l’objet que d’une maigre publicité dans la presse.

Les élus de gauche : Rose-Marie CARDONA, Claude DUBOIS et Christiane ROTT

Lettre d’information de février 2013

Puis viendra le déluge…

Perché sur une estrade dominant le public, M. le maire tentait de prendre de la hauteur pour présenter à un maigre public ce lundi 4 février 2013 le plan d’aménagement durable de la commune de Beaucaire (PADD).

Il introduisit la réunion ainsi :

Aujourd’hui c’est le PADD, puis viendra le PLU.

C’est la première approximation de la soirée, car tout élu impliqué dans les affaires de sa commune est censé savoir que le PADD est l’une des composantes majeures du plan local d’urbanisme (PLU).

Cela commençait bien !

Il avait pris soin de s’entourer de son premier adjoint, du responsable de l’urbanisme à la mairie -qui ne pipèrent mot-, et surtout de la représentante du bureau d’étude qui a planché sur le dossier.

Elle présenta donc le projet où l’on découvrit tout et son contraire. Jugez-en vous-mêmes : « Limiter l’étalement urbain, protéger des terres agricoles » tout en urbanisant au-delà de la rocade, dans le secteur de la Tapie, tout en projetant d’étendre la carrière GSM, sur 45 ha de terres agricoles. Les objectifs du SCOT (schéma de cohérence territoriale) sont aveuglément suivis quand il s’agit d’augmentation de la population : il prévoit une agglomération de 20 000 habitants à l’horizon 2020-2025. Ils le sont beaucoup moins quand ce dernier préconise la limitation de la consommation des terres agricoles.

« Où caser ces nouveaux arrivants » semble être la seule thématique abordée par le PADD. Ainsi 2000 logements devraient sortir de terre dans les 15 ans qui viennent, quelques-uns entre le canal et la voie ferrée, d’autres à Gaudon ou à Saint-Joseph, à Garrigues Planes Est, enfin 500 constructions seraient projetées au-delà de la rocade dans le cadre d’une densification justifiée à nos yeux à Garrigues Planes Ouest, mais totalement injustifiée à La Tapie.

Le gisement que constitue le parc de logements vacants, estimé à 10 % du parc total, soit 700 sur la commune, a été occulté. Celui-ci ne nécessite aucun investissement communal, les réseaux et la voirie étant déjà en place.

Les programmes structurants furent à peine évoqués avec le projet mal engagé de parc photovoltaïque. Les équipements publics (écoles, centre social, petite enfance, lycée, équipements sportifs, …), les modes de déplacements, les liens entre les différents quartiers, … furent tout simplement oubliés.

Les nombreuses confusions sur les lieux-dits et la toponymie n’ont pas sorti le maire et son adjoint de leur léthargie, rien de bien passionnant, la ville est au point mort, Jacques Bourbousson élude les questions et donne rendez-vous aux calendes grecques pour la prochaine étape.

Si dans le public, Réagir pour Beaucaire s’est largement exprimée, contestant l’urbanisation de la Tapie, l’extension de la carrière GSM, l’absence de réflexion sur les liens inter-quartiers, la non prise en compte du parc de logements vacants, le peu d’intérêt pour la voie verte, l’absence de véritable projet de mixité sociale en centre-ville…, l’opposition de droite ne s’est pas manifestée ou était absente.

Il est certes plus facile de gesticuler sur le thème de la sécurité que d’opposer des arguments justifiés sur un projet majeur pour l’avenir de la commune.

L’expert, l’élu et le lampiste

La commission consultative des services publics locaux, qui s’est déroulée le 25 janvier 2013, avait pour objet la renégociation du contrat liant la commune à Veolia. L’enjeu est d’importance pour les Beaucairois puisqu’il s’agit, comme le précise le contrat, de réviser les tarifs à travers une modification de la formule du calcul du prix de l’eau.

Etaient réunis autour d’une table MM. Alain Ledur, premier adjoint, Jérôme Nouzaret responsable des services techniques, Christian Ferrand, auditeur en charge de l’expertise du rapport, Mme Nadine Braud, présidente du club de handball, et Claude Dubois, conseiller municipal.

La confiance aveugle accordée à Veolia par l’ancienne municipalité, dirigée par le couple Cellier/André qui a reconduit le contrat en 2007 pour 15 ans, est toujours de mise : aucun représentant de l’opposition de droite ne s’est déplacé pour assister aux débats qui ont animé cette commission.

Les diverses révélations des élus de gauche portées sur la place publique n’ont ébranlé ni M. Ledur, ni l’expert mandaté par la commune dans leurs certitudes. Ils s’accordent tous deux pour convenir des efforts de Veolia depuis quelques années dans la recherche des fuites : depuis cinq ans, précisément, et les premiers articles de Réagir Pour Beaucaire qui démontraient clairement les carences de Veolia et des élus de l’époque qui se satisfaisaient d’un rendement de réseau dépassant péniblement 50 % pour un nombre de fuites réparées ridiculement bas compte-tenu de l’importance du réseau.

Plus grave encore, les incohérences du dernier rapport 2011 d’activité du délégataire (cf. lettre d’information juillet 2012) ont échappé à notre expert. Il justifie aujourd’hui la surconsommation électrique par une panne de l’une des pompes de la station. Or, celle-ci n’est jamais mentionnée dans le rapport d’activité comme le prévoient les articles 51, 52 et 53 du contrat liant la commune à Veolia.

Un expert qui aligne en réunion les poncifs lui permettant de justifier ses émoluments payés par nos impôts, un premier adjoint qui botte en touche en reportant la responsabilité des nombreuses zones d’ombre de ce dossier sur le chef de secteur de Veolia qui devrait se préparer à endosser le costume du parfait lampiste : vous l’aurez compris, il n’y a rien à espérer de la majorité municipale.

Nous répéterons inlassablement que la commune est en position de force pour imposer une baisse conséquente du prix de l’eau. Rien n’explique la complaisance M. Ledur face à une entreprise qui produit des faux documents et se moque de lui, rien ne justifie les propos approximatifs et lacunaires de M. Ferrand qui doit rédiger un audit qui servira de base de discussion pour la renégociation.

Bienvenue chez Cro-Magnon

Assister à un conseil communautaire est une expérience singulière, elle pourrait intéresser un ethno-paléontologue ou un sociologue.

Dans cette assemblée de mâles, le mâle dominant, Alpha, doit désigner un(e) secrétaire de séance.

Après avoir cherché autour de lui un(e) élu(e), pour assurer ce rôle subalterne qui ne peut échoir dans son esprit qu’à une représentante du sexe dit communément «faible», il désigne avec un peu de gêne la seule femme présente.

Celle-ci accepte, sans y voir malice, sans percevoir que, ce faisant, elle contribue à perpétuer la dévalorisation du rôle de la femme dans la société.

La pire ennemie de la femme, c’est la femme,

me glisse souvent une amie féministe.

Bien entendu, aucun des autres mâles n’y trouve à redire et pour cause : si l’un d’entre eux venait à être désigné secrétaire de séance par le mâle Alpha, il y perdrait un peu de sa masculinité aux yeux des autres et se retrouverait dans la position de la femme soumise visée plus haut. Ouf, l’honneur est sauf : il y avait une femme dans l’assemblée !

La réunion se poursuit, le débat démocratique est totalement absent, les élus présents, censés être de tout bord politique, entérinent les délibérations les unes après les autres.

La chambre d’enregistrement fonctionne à plein régime, les décisions sont prises dans les alcôves, dans la plus totale opacité pour le public et la presse dont on se demande ce qu’elle vient encore faire là : il lui suffit de lire l’ordre du jour et de téléphoner au directeur général des services le lendemain pour savoir si l’encéphalogramme de la démocratie est toujours aussi plat.

Face à l’archaïsme de ce mode de fonctionnement, le législateur envisage de faire désigner les élu(e)s communautaires au suffrage universel direct.

La démocratie et le féminisme y gagneront certainement.

Note : pour le mâle dominant, Bêta eut été plus approprié, mais l’usage veut que ce soit Alpha.

Lettre d’information de janvier 2013

Réunion publique

L’élaboration du PLU est une démarche étroitement partagée avec les Beaucairois. La concertation publique prendra une place particulière dans l’ensemble de la démarche d’élaboration du projet. Sollicités aux temps forts de la démarche, les idées que vous nous apporterez pourront aider élus et services municipaux à construire un projet partagé pour notre ville, adaptés aux besoins de chacun.

Extrait tiré du site internet dédié à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (http://www.plu-beaucaire.org/home). C’est pourquoi La majorité municipale organise en « toute discrétion » (un simple encart dans la presse…) une réunion publique pour présenter à la population le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) lundi 4 février à 18h00 au Casino municipal. Il s’agit ni plus ni moins de définir les priorités urbanistiques et environnementales qui conditionneront le développement de notre ville pour les prochaines années.
Alors venez nombreux pour donner votre avis.

Les voeux : la vidéo

Toutes les composantes de la gauche beaucairoise et au-delà étaient réunies à l’occasion des vœux de l’association Réagir Pour Beaucaire en janvier dernier. Juan Martinez, responsable cantonal du Parti socialiste, conseiller général du canton et vice-président du Conseil général, Jean-François Milesi, responsable cantonal du Front de gauche, ont, à cette occasion, réaffirmé leur volonté de soutenir les membres de Réagir Pour Beaucaire afin d’offrir une réelle alternative après 30 ans de gestion hégémonique de la droite à Beaucaire.

La vidéo :

Dents creuses et idées creuses

Une illusion, très courante dans les municipalités de droite (mais pas seulement), est de s’imaginer rendre une ville plus vivante en multipliant les zones commerciales, ce qui revient à une équation bien illogique : plus il y a de misère, plus on met de vitrines. Croit-on que les habitants seront assez sots pour acheter deux fois plus avec trois fois moins ? Le peu d’emplois ainsi créés (et qui compensent à peine les emplois supprimés au centre ville) ne sont que des emplois précaires, sous-payés et souvent pénibles. C’est ainsi qu’à la fin des années 80, la municipalité André-Cellier a fait péricliter les commerces du centre de Beaucaire en installant un hypermarché à la périphérie. Rappelons-nous, par exemple, la rue Nationale en 1983 : elle offrait, au total, bien plus de commerces, et plus variés, que les nouvelles zones !

Autre illusion : celle que le nombre des habitants de la commune doive augmenter sans cesse. Ce qui donne un bon prétexte pour combler les moindres « dents creuses* » qui seront sacrifiées au dieu Commerce. Alors qu’il aurait été plus bénéfique aux habitants d’installer à ces endroits un espace de jeux pour les enfants ou une école. En effet, d’ici peu, le manque de structures scolaires va être problématique au vu du nombre élevé de naissances.

La dent creuse qui était à l’ordre du jour du dernier conseil municipal se situe dans la ZAC de Genestet derrière le supermarché Leader Price. Les enseignes de cette ZAC ont du mal à trouver un équilibre financiers, certains locaux sont inoccupés depuis plusieurs années. Les commerçants de la galerie de carrefour ont eux aussi des difficultés économiques. Quant au commerce du centre-ville agonisant, il attend désespérément un projet global de redynamisation qui attire enfin des enseignes de moyen-haut de gamme à même de proposer une offre et une qualité de service absente des grandes surfaces beaucairoises.

Alors quel est le projet de la municipalité dans cette dent creuse ? Sert-il une politique visant à corriger ces déséquilibres qui s’accentuent avec les années à savoir la saturation de l’offre à la périphérie et la désertification commerciale du centre. Il faut croire que non car derrière Leader Price ce sont encore des commerces qui vont voir le jour. Le centre-ville va même y perdre son dernier opticien dans la bataille. La prochaine étape sera peut-être la concrétisation du projet de maison de santé à côté de la trésorerie qui verra cette fois le départ des médecins. Heureusement pour le moment, il reste encore une boutique de pompes funèbres sur le canal.

* Note = une dent creuse, en jargon urbanistique libéral, désigne un espace non construit dans une ville. Le terme est bien choisi, car il montre avec quel appétit les bétonneurs vont s’y engouffrer pour une juteuse opération immobilière…

Au sujet du SPANC (Service public d’assainissement non collectif)

Le SPANC contrôle le bon fonctionnement du traitement des eaux usées des habitations non reliées au tout-à-l’égout.

Ce service public relève de la compétence de la CCBTA depuis sa création en 2006. Le contrôle, effectué au départ par un agent de la CCBTA, a été confié à Veolia en 2009.

Pour financer ce service, M. Bataille, président de la CCBTA à l’époque, avait créé une redevance. Celle-ci, plus quelques subventions, devait couvrir le coût du service.

Il fût alors décidé d’évaluer ce coût, de le diviser par le nombre d’habitations équipées d’un système d’assainissement autonome, le résultat serait alors le montant de la redevance.

C’est ainsi que depuis plusieurs années des habitants reçoivent une facture de 38 € émise par le Trésor public alors même qu’ils n’ont jamais été contrôlés.

Cette démarche est pourtant illégale comme l’indiquait à l’Assemblée nationale Mme Alliot Marie, ministre de l’intérieur, en mars 2008 en réponse à une question de M. Jean Glavany (J.O. du 4/03/2008, p. 1868) « Les redevances constituent la contrepartie d’un service rendu ce qui signifie : elles ne peuvent être réclamées à l’usager qu’une fois la prestation réalisée…. ».

http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/financement-r58.html

Ainsi, en toute illégalité, plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été prélevés dans la poche de nombreux habitants de la CCBTA.

Interpellé à ce sujet en conseil municipal par nos soins, M. Bourbousson, qui est aussi président de la CCBTA, a essayé d’expliquer « qu’il fallait s’estimer heureux, car à Beaucaire c’était moins cher qu’ailleurs » avant de reconnaître finalement qu’il y avait bien un problème avec le financement du service. Il entend l’examiner lors de la reconduction du contrat avec Veolia.

Certes ! Mais c’est, compte-tenu de la loi, insuffisant et surtout irresponsable : en effet, M. Bourbousson doit examiner les modalités d’une restitution des sommes indûment perçues par le SPANC depuis sa création.
« Nous entrerons dans la carrière… »

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus.
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.

Voilà un quatrain de l’hymne national qui, jeu de mots aidant, mériterait d’être repris en chœur par les joyeux lurons de la majorité municipale et certains ténors de la Fédération Départementale du Syndicat des Exploitants Agricoles (FDSEA).

En effet, par un communiqué paru le 24 Janvier dans l’Hebdomadaire « Paysan du Midi » ce syndicat professionnel rappelle avoir évoqué, lors de l’Assemblée Générale des exploitants agricoles du canton de Beaucaire, le problème de l’extension des carrières sur le plateau des Costières (29/11/2012). « Après un vote à main levée où la salle s’est majoritairement prononcée contre ce projet, le syndicat des exploitants agricoles de Beaucaire a émis un avis défavorable… » poursuit avec détermination le communiqué…Détermination, ils vont en avoir besoin nos paysans locaux, puisque la majorité municipale conduite par un ancien agriculteur, ancien président de cave coopérative, ancien syndicaliste…agricole, a décidé de lancer une révision du Plan Local d’Urbanisme pour permettre une extension de la carrière GSM, en plein cœur de vignobles de qualité ! On n’est jamais si bien trahi que par les siens !

C’est qu’il a l’expérience, l’élu en question : n’avait-il pas, alors simple membre de la Chambre d’Agriculture, cadre de… la FDSEA et président de la Cave locale, demandé à ce que la centrale thermique POWEO s’installe sur le même malheureux plateau des Costières plutôt qu’en Zone Industrielle ? La tête vous tourne ?? Ce n’est pas fini !! Voilà –t’y pas que ce fameux maire, en ce mois de Janvier 2013, se représente aux élections de la Chambre d’Agriculture sous l’étiquette….FDSEA !!! Vous le voyez bien que la quadrature du cercle, c’est possible, ça existe, bande d’incrédules ! En tout cas, si par malheur les citoyen(ne)s le renvoyaient dans ses foyers à l’occasion des Municipales 2014, le grand homme pourrait sans problème retrouver un emploi dans un grand music hall parisien : transformiste, illusionniste, voire spécialiste du grand écart dans un french cancan endiablé !

Quant à la trace de ses vertus, quand beaucairoises et beaucairois l’auront sorti de sa carrière, il est fort à parier que la poussière aura tôt fait de la couvrir !

De son côté RPB réaffirme son opposition totale au projet du Maire et défend avec force la préservation des terres agricoles et le développement d’une agriculture de proximité.

Diviser pour mieux manger !

En Ille et Vilaine, une commune a profité de son passage en PLU (Plan local d’urbanisme) pour regrouper son foncier à proximité du bourg et inciter un maraîcher à s’y installer afin de fournir la cantine, d’ores et déjà entièrement approvisionnée en produits bio et -dans la mesure du possible- issus de l’agriculture locale.

Quand il y a une réelle volonté d’améliorer la qualité des repas, il est conseillé dans le Guide de la restauration collective responsable édité par le Centre d’initiative pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (CIVAM) «de diviser un marché de fournitures alimentaires en plusieurs lots auxquels pourront répondre des fournisseurs de proximité» avec, par exemple, un lot pour l’épicerie, un lot pour les produits laitiers, un lot pour la boulangerie, etc…

A Beaucaire, la mairie vient d’attribuer le marché à une seule et même entreprise du Vaucluse pour la fourniture de toutes les denrées alimentaires de la cuisine centrale. Ce n’est donc pas ce que l’on aurait pu espérer de mieux pour tendre vers le 100 % bio et local. Toutefois, soyons positifs : nous venons d’apprendre que nos petits convives vont passer à un repas bio hebdomadaire alors qu’ils bénéficiaient jusque-là d’un repas mensuel.

Et puis, pour encore plus d’ambition, à coût similaire, comptez sur RPB en 2014…