Réunion publique
L’élaboration du PLU est une démarche étroitement partagée avec les Beaucairois. La concertation publique prendra une place particulière dans l’ensemble de la démarche d’élaboration du projet. Sollicités aux temps forts de la démarche, les idées que vous nous apporterez pourront aider élus et services municipaux à construire un projet partagé pour notre ville, adaptés aux besoins de chacun.
Extrait tiré du site internet dédié à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (http://www.plu-beaucaire.org/home). C’est pourquoi La majorité municipale organise en « toute discrétion » (un simple encart dans la presse…) une réunion publique pour présenter à la population le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) lundi 4 février à 18h00 au Casino municipal. Il s’agit ni plus ni moins de définir les priorités urbanistiques et environnementales qui conditionneront le développement de notre ville pour les prochaines années.
Alors venez nombreux pour donner votre avis.
Les voeux : la vidéo
Toutes les composantes de la gauche beaucairoise et au-delà étaient réunies à l’occasion des vœux de l’association Réagir Pour Beaucaire en janvier dernier. Juan Martinez, responsable cantonal du Parti socialiste, conseiller général du canton et vice-président du Conseil général, Jean-François Milesi, responsable cantonal du Front de gauche, ont, à cette occasion, réaffirmé leur volonté de soutenir les membres de Réagir Pour Beaucaire afin d’offrir une réelle alternative après 30 ans de gestion hégémonique de la droite à Beaucaire.
La vidéo :
Dents creuses et idées creuses
Une illusion, très courante dans les municipalités de droite (mais pas seulement), est de s’imaginer rendre une ville plus vivante en multipliant les zones commerciales, ce qui revient à une équation bien illogique : plus il y a de misère, plus on met de vitrines. Croit-on que les habitants seront assez sots pour acheter deux fois plus avec trois fois moins ? Le peu d’emplois ainsi créés (et qui compensent à peine les emplois supprimés au centre ville) ne sont que des emplois précaires, sous-payés et souvent pénibles. C’est ainsi qu’à la fin des années 80, la municipalité André-Cellier a fait péricliter les commerces du centre de Beaucaire en installant un hypermarché à la périphérie. Rappelons-nous, par exemple, la rue Nationale en 1983 : elle offrait, au total, bien plus de commerces, et plus variés, que les nouvelles zones !
Autre illusion : celle que le nombre des habitants de la commune doive augmenter sans cesse. Ce qui donne un bon prétexte pour combler les moindres « dents creuses* » qui seront sacrifiées au dieu Commerce. Alors qu’il aurait été plus bénéfique aux habitants d’installer à ces endroits un espace de jeux pour les enfants ou une école. En effet, d’ici peu, le manque de structures scolaires va être problématique au vu du nombre élevé de naissances.
La dent creuse qui était à l’ordre du jour du dernier conseil municipal se situe dans la ZAC de Genestet derrière le supermarché Leader Price. Les enseignes de cette ZAC ont du mal à trouver un équilibre financiers, certains locaux sont inoccupés depuis plusieurs années. Les commerçants de la galerie de carrefour ont eux aussi des difficultés économiques. Quant au commerce du centre-ville agonisant, il attend désespérément un projet global de redynamisation qui attire enfin des enseignes de moyen-haut de gamme à même de proposer une offre et une qualité de service absente des grandes surfaces beaucairoises.
Alors quel est le projet de la municipalité dans cette dent creuse ? Sert-il une politique visant à corriger ces déséquilibres qui s’accentuent avec les années à savoir la saturation de l’offre à la périphérie et la désertification commerciale du centre. Il faut croire que non car derrière Leader Price ce sont encore des commerces qui vont voir le jour. Le centre-ville va même y perdre son dernier opticien dans la bataille. La prochaine étape sera peut-être la concrétisation du projet de maison de santé à côté de la trésorerie qui verra cette fois le départ des médecins. Heureusement pour le moment, il reste encore une boutique de pompes funèbres sur le canal.
* Note = une dent creuse, en jargon urbanistique libéral, désigne un espace non construit dans une ville. Le terme est bien choisi, car il montre avec quel appétit les bétonneurs vont s’y engouffrer pour une juteuse opération immobilière…
Au sujet du SPANC (Service public d’assainissement non collectif)
Le SPANC contrôle le bon fonctionnement du traitement des eaux usées des habitations non reliées au tout-à-l’égout.
Ce service public relève de la compétence de la CCBTA depuis sa création en 2006. Le contrôle, effectué au départ par un agent de la CCBTA, a été confié à Veolia en 2009.
Pour financer ce service, M. Bataille, président de la CCBTA à l’époque, avait créé une redevance. Celle-ci, plus quelques subventions, devait couvrir le coût du service.
Il fût alors décidé d’évaluer ce coût, de le diviser par le nombre d’habitations équipées d’un système d’assainissement autonome, le résultat serait alors le montant de la redevance.
C’est ainsi que depuis plusieurs années des habitants reçoivent une facture de 38 € émise par le Trésor public alors même qu’ils n’ont jamais été contrôlés.
Cette démarche est pourtant illégale comme l’indiquait à l’Assemblée nationale Mme Alliot Marie, ministre de l’intérieur, en mars 2008 en réponse à une question de M. Jean Glavany (J.O. du 4/03/2008, p. 1868) « Les redevances constituent la contrepartie d’un service rendu ce qui signifie : elles ne peuvent être réclamées à l’usager qu’une fois la prestation réalisée…. ».
http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/financement-r58.html
Ainsi, en toute illégalité, plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été prélevés dans la poche de nombreux habitants de la CCBTA.
Interpellé à ce sujet en conseil municipal par nos soins, M. Bourbousson, qui est aussi président de la CCBTA, a essayé d’expliquer « qu’il fallait s’estimer heureux, car à Beaucaire c’était moins cher qu’ailleurs » avant de reconnaître finalement qu’il y avait bien un problème avec le financement du service. Il entend l’examiner lors de la reconduction du contrat avec Veolia.
Certes ! Mais c’est, compte-tenu de la loi, insuffisant et surtout irresponsable : en effet, M. Bourbousson doit examiner les modalités d’une restitution des sommes indûment perçues par le SPANC depuis sa création.
« Nous entrerons dans la carrière… »
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus.
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.
Voilà un quatrain de l’hymne national qui, jeu de mots aidant, mériterait d’être repris en chœur par les joyeux lurons de la majorité municipale et certains ténors de la Fédération Départementale du Syndicat des Exploitants Agricoles (FDSEA).
En effet, par un communiqué paru le 24 Janvier dans l’Hebdomadaire « Paysan du Midi » ce syndicat professionnel rappelle avoir évoqué, lors de l’Assemblée Générale des exploitants agricoles du canton de Beaucaire, le problème de l’extension des carrières sur le plateau des Costières (29/11/2012). « Après un vote à main levée où la salle s’est majoritairement prononcée contre ce projet, le syndicat des exploitants agricoles de Beaucaire a émis un avis défavorable… » poursuit avec détermination le communiqué…Détermination, ils vont en avoir besoin nos paysans locaux, puisque la majorité municipale conduite par un ancien agriculteur, ancien président de cave coopérative, ancien syndicaliste…agricole, a décidé de lancer une révision du Plan Local d’Urbanisme pour permettre une extension de la carrière GSM, en plein cœur de vignobles de qualité ! On n’est jamais si bien trahi que par les siens !
C’est qu’il a l’expérience, l’élu en question : n’avait-il pas, alors simple membre de la Chambre d’Agriculture, cadre de… la FDSEA et président de la Cave locale, demandé à ce que la centrale thermique POWEO s’installe sur le même malheureux plateau des Costières plutôt qu’en Zone Industrielle ? La tête vous tourne ?? Ce n’est pas fini !! Voilà –t’y pas que ce fameux maire, en ce mois de Janvier 2013, se représente aux élections de la Chambre d’Agriculture sous l’étiquette….FDSEA !!! Vous le voyez bien que la quadrature du cercle, c’est possible, ça existe, bande d’incrédules ! En tout cas, si par malheur les citoyen(ne)s le renvoyaient dans ses foyers à l’occasion des Municipales 2014, le grand homme pourrait sans problème retrouver un emploi dans un grand music hall parisien : transformiste, illusionniste, voire spécialiste du grand écart dans un french cancan endiablé !
Quant à la trace de ses vertus, quand beaucairoises et beaucairois l’auront sorti de sa carrière, il est fort à parier que la poussière aura tôt fait de la couvrir !
De son côté RPB réaffirme son opposition totale au projet du Maire et défend avec force la préservation des terres agricoles et le développement d’une agriculture de proximité.