Jacques use

Une chronique d’un Conseil municipal «ordinaire»

Ce jeudi 18 juillet 2013, le Conseil municipal, entre autres sujets, prenait connaissance du rapport d’activités de la C.C.B.T.A (Communauté de Communes Beaucaire Terre d’Argence). L’opacité de son fonctionnement, l’écran de fumée autour de son budget alors que des millions d’euros sont en jeu font plus penser à une organisation clanique qu’à un service public.

Comme à l’ordinaire, l’opposition de droite, n’ayant peu ou pas étudié les dossiers traités ce soir-là, notamment le volumineux dossier du P.L.U., s’est contentée de reprendre quelques bribes de l’analyse des élus de gauche. Les Arèse, André et consorts ont du pain sur la planche s’ils veulent être crédibles sur les grands dossiers concernant l’avenir de la ville.

Monsieur le Maire affichait, encore plus que d’habitude, sa mauvaise foi et sa mauvaise volonté à répondre aux questions de l’opposition. Cette manière de conduire un Conseil illustre son mépris envers l’Opposition mais, surtout, une profonde méconnaissance des dossiers à traiter. C’est usant et pénible. Un jour, il arrive que ce comportement lasse et que la fronde éclate : entraînés par Claude Dubois, les 9 élus de l’opposition ont levé le camp au moment de voter le lamentable projet de Plan Local d’Urbanisme (P.L.U).

Le Maire, qui n’arrive plus à regrouper autour de lui sa majorité, (comment fera-t-il pour constituer une liste aux prochaines municipales ?) a dû lever la séance faute de quorum. Il faudra remettre ça dans quelques jours.

A toutes les questions posées par nos élus, aucune réponse n’est donc venue. La seule question qu’il faudrait se poser aujourd’hui est : «A quoi sert un conseil municipal à Beaucaire ? Le maire a-t-il conscience qu’il devra rendre des comptes de sa gestion tôt ou tard ?»

Supplique

« Notre maire qui êtes odieux, un conseil municipal n’est pas une sérénade donnée par la fanfare locale dans le parc de la mairie : pas besoin d’un chef d’orchestre qui joue une partition déjà écrite !

La réunion du Conseil municipal est un moment fort de la vie citoyenne où des informations doivent être données et des idées échangées. Il ne devrait pas y avoir de place pour les réflexions dignes d’une cour d’école, encore moins pour vos borborygmes ou vos silences méprisants.

Vous avez des prétentions humanistes, philanthropiques, voire philosophiques, alors, souvenez-vous que, dans une réunion ouverte au public, il y a un public qui a droit aux réponses données immédiatement et pas par écrit, plus tard (ou jamais…) au seul élu qui a posé la question !!!

Souvenez-vous que, lors d’un évènement local, d’une inauguration ou de festivités, le maire officie et invite au nom du Conseil municipal dans son entier et pas au nom de la seule majorité municipale, comme vous en avez la triste habitude : c’est nier les 27% d’élus d’opposition et les 59% de Beaucairois qui n’ont pas voté pour votre liste mais paient tout de même leurs impôts !

Attention, à force de les mépriser, ils finiront par faire des petits. »

Boudu (sauvé des eaux, là)

3 réflexions sur « Jacques use »

    • Le vote du projet du PLU qui va être soumis à l’automne à enquête publique
      n’a pas eu lieu le 18 juillet , le maire n’ayant pas le quorum à la suite
      du départ des élus d’opposition.

      Conséquence il doit à nouveau
      convoquer au plus tôt un conseil municipal en
      s’assurant qu’il aura le quorum cette fois ci .Cela peut se faire dans la
      semaine et ne change rien sur le fond ,la révision du PLU ayant été lancée
      en juin 2008,une semaine de plus ou de moins …

      Notre départ a été motivé par le fait que M le maire méprise son opposition
      , refusant le débat démocratique et proposant de répondre aux questions
      posées en conseil municipal par écrit !!!

      Drôle de conception de la démocratie ! Nous avons voulu marquer le coup et
      lui remettre les pieds sur terre .

      En fait ne connaissant pas les dossiers il fuit le débat .

      Claude Dubois

  1. LE JACQUES EST NU !
    Il était une fois un roi qui était absolument fou de pouvoir. Il ne faisait rien d’autre que d’essayer de le garder. Toute la journée il menait campagne, se pavanant et s’admirant. Et tous les jours il suspendait à sa porte une pancarte avec ces mots :  » Pour cause campagne électorale, aucune affaire ne pourra être réglée aujourd’hui dans le Royaume » .
    Un jour, arrivèrent à la porte du palais, des maîtres fripons qui cherchaient leur vie de par le monde. Ayant lu la pancarte du roi, ils eurent une idée et firent savoir au roi qu’ils offraient les services les plus magnifiques, les plus parfaits, les moins chers du monde et qui, de plus, possédaient un charme magique :  » les services qu’on rend, dirent-ils, sont invisibles pour ceux qui ne sont pas à la hauteur de leur tâche ou qui sont des sots avérés « .
    On apporta à ces fripons tous les pouvoirs, tout l’or, tout l’argent, tous les avantages qu’ils demandèrent. Les Ministres, les uns après les autres, vinrent voir le travail des coquins, mais ils ne virent rien et s’en allèrent tout déconfits en se disant : « Suis-je un sot avéré ? Ne suis-je donc pas à la hauteur de ma tâche ? « , ce qui ne les empêcha pas de dire au roi que le travail qu’ils avaient vu était d’une qualité, d’une finesse, d’une perfection … ! !
    Les fripons firent semblant de remettre au roi ses réseaux, ses avenues, ses usines et ses immeubles, son écluse et son parc photovoltaïque. Et les ministres, les conseillers, les courtisans, les serviteurs, les laquais, les dames de la cour et tout le peuple de s’extasier sur la splendeur des réalisations du roi, jusqu’à ce qu’un enfant innocent se mette à crier : « Papa, Maman, le roi est tout nu…! »

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