VISITE DES EMPLACEMENTS PRÉVUS A L’EXTENSION DES CARRIÈRES GSM

EXTENSION DES CARRIERES

NE SACRIFIONS PAS NOS TERRES !!!

Les carrières sur le plateau entre Beaucaire (où elles sont entièrement cantonnées pour l’instant) et Jonquières St Vincent (où des extensions sont envisageables dans un avenir plus ou moins proche) veulent s’imposer encore une fois, en envisageant une extension de 46 hectares,

– mettant en péril notre agriculture en saccageant des terres agricoles classées et performantes, alimentées en eau par le Bas-Rhône,

– enlaidissant nos paysages,

– défigurant les abords de la via Domitia et ses bornes milliaires,

– créant des nuisances sonores, olfactives…

– mettant en échec le projet d’agro-tourisme mené par des associations départementale et régionale et soutenu par de nombreux citoyens locaux.

Comment rester insensibles à ce projet destructeur de notre environnement ?

Nous considérons que ce quartier a été trop « malmené » et mérite un arrêt de ces projets. La zone a suffisamment donné aux industriels : 214 ha ont été alloués au fil du temps à l’exploitation des carrières et Calcia peut, sans problème, continuer l’activité de sa cimenterie démarrée en 1925. En effet, en 1993, les réserves de calcaire étaient estimées suffisantes pour 60 ans (soit jusqu’en 2053 !). Il s’agit en fait de fournir de la matière première (graviers et granulats) à GSM, société membre du même groupe que Calcia.

Par ailleurs, les zones « réhabilitées » dans le secteur d’exploitation actuellement autorisé offrent un spectacle pitoyable après l’exploitation des granulats et sont définitivement perdues pour l’agriculture.

Ces terres sacrifiées par la collectivité se situent à

  • Moins d’1km500 des quartiers ouest de Beaucaire (mais certaines habitations isolées sont beaucoup plus proches)
  • 2km 700 du centre du village de Jonquières.

Nous savons que les agriculteurs sont bien sûr hostiles à ce projet qui viendrait anéantir leur outil de travail et leurs efforts d’aménagement sur la Costière et priver d’emploi de nombreux ouvriers agricoles.

L’Institution de la Chambre d’Agriculture a d’ailleurs émis un avis défavorable.

Nous remercions les riverains beaucairois qui ont organisé une visite ce samedi 21 octobre 2023.

Notre ami et camarade, membre de RPB, Jean-François Sirven, est décédé. Les mots suivants ont été prononcés en hommage, lors de ses obsèques, le 6 juin 2023. »

Jean-François,

Te rendre hommage lorsque tu étais parmi nous allait de soi pour toutes celles et tous ceux qui avaient la chance de te côtoyer.

En effet, depuis Chamborigaud où plongent tes racines, tu avais ramené sur les bords du Rhône toutes les qualités qui caractérisent les Cévenols bâtisseurs de « faïsses » : la ténacité, le goût du travail bien fait, la modestie, la discrétion derrière lesquels s’abritaient une générosité, une humanité sans faille. S’il est un mot qui fait l’unanimité parmi tous ceux qui t’approchèrent, c’est « gentillesse ».

Ce sont ces valeurs que tu mis au service des autres, notamment des enfants, dans l’exercice de ta profession d’instituteur, en particulier à l’École de la Poste où tu fis valoir ta bienveillante autorité et ton sens de la transmission. Beaucoup d’adultes d’aujourd’hui, qui hier furent tes élèves, s’en souviennent avec émotion.

Mais c’est un autre dévouement aux autres qu’il faut aussi évoquer et qui est constitutif de qui tu fus, profondément : ton engagement politique, ton militantisme.

C’est en 1965, tu avais 23 ans, lorsque tu adhéras au Parti Communiste où beaucoup de celles et ceux qui sont ici te rencontrèrent ; certains n’en sont plus, qui depuis ont fait des choix différents et c’est leur droit. Toi, tu choisis la fidélité mais une fidélité qui n’était ni aveuglement ni dogmatisme ni sectarisme. Tu n’étais pas l’adorateur d’une idéologie ni le courtisan de quelques dirigeants. Tes seuls guides étaient ton sens de la Fraternité, ton exigence de Justice, ton besoin d’être aux côtés des plus fragiles, des plus faibles, de nos frères et sœurs en Humanité. Il y eut, au cours de ces longues années, des aléas, des tragédies de l’Histoire, des évènements désespérants qui bousculèrent nos certitudes et mirent à l’épreuve nos convictions. Mais tu gardas l’essentiel, chevillé au cœur et au corps, sachant à l’occasion faire preuve de l’esprit rébroussier des cévenols qui n’acceptent pas les vérités toutes faites ni les certitudes dictées d’en haut.

Affichage, tractage, porte à porte, tenue des bureaux de vote : rien ne te rebutait et tu ne comptais pas ton temps. Surtout, durant une quarantaine d’années, tu fus le trésorier de la Section de Beaucaire, avec une compétence jamais démentie et un sérieux souriant, avec patience et disponibilité. Jusqu’au bout tu as tenu à assumer cette difficile responsabilité et nous ne t’en serons jamais assez reconnaissants. Et c’est aussi pour toi et grâce à toi que nous continuerons… même si, sans toi, les choses seront différentes et plus difficiles.

Vincent Bouget, secrétaire fédéral et l’ensemble des amis et camarades de la Fédération partagent notre émotion et s’associent à la peine des tiens.

Permets enfin à tes camarades de faire appel à ces quelques vers d’Aragon pour cet adieu :

Il y aura toujours l’eau le vent la lumière

Rien ne passe après tout si ce n’est le passant

C’est une chose au fond que je ne puis comprendre

Cette peur de mourir que les gens ont chez eux

Comme si ce n’était pas assez merveilleux

Que le ciel un moment nous ait paru si tendre…

Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle

Qu’à qui voudra m’entendre à qui je parle ici

N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle.

MACRON….SANCHEZ ….Même combat ??? ou même nullité ?

Au Mont-Saint-Michel, le confusionnisme d’Emmanuel Macron

Historiquement absurdes, grossièrement cocardiers, les propos du Président dans la Manche flattent une France réac qui n’a toujours pas digéré la Révolution.

par Thomas Legrand

publié le 6 juin 2023 à 20h23

Décidément, il ne faut pas lâcher Emmanuel Macron et l’histoire ! Le voilà qui vient encore de procéder, sur l’universalisme, à un amalgame conceptuel qui mériterait un zéro pointé en philosophie s’il s’agissait d’une copie du bac. Il ne s’agit pas d’un devoir de lycéen, mais plutôt d’une carte postale à un vieil oncle bien réac qu’on décide de câliner pour une sombre histoire d’héritage. Visez un peu cette phrase prononcée au Mont-Saint-Michel lundi et postée sur le compte Twitter du Président : «En mille ans, sa silhouette est devenue un emblème de l’universalisme français. Son abbaye, le symbole de ce que nous sommes : un peuple de bâtisseurs.»

Fait-il exprès ?

Au-delà de l’aspect cocardier de bon aloi (qui c’est qui bâtit dans le monde d’aussi belles abbayes, hein ? qui ?), le début du propos est d’une abyssale absurdité. Comment lier l’universalisme et le Mont Saint-Michel ? Emmanuel Marcon confond-il universalisme philosophique et universellement connu, ou fait-il exprès ? La réponse est dans la question. L’universalisme français n’a pas 1 000 ans, tout au plus 300. Il date du siècle des Lumières, de Rousseau puis Voltaire. Il fonde, plus tard, avec la république et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, notre identité politique depuis 1789. Il est décliné en 1905 par la grande loi de séparation des Eglises et de l’Etat. L’universalisme français ne s’est donc absolument pas construit avec les cathédrales mais, au contraire, dans l’idée de l’émancipation vis-à-vis de la religion. D’ailleurs en anglais, le terme French universalism est lié à la Révolution, au triptyque «Liberté, égalité, fraternité» et aujourd’hui à la laïcité.

Voilà ce qu’inspirent les propos d’Emmanuel Macron au spécialiste des Lumières et de l’universalisme, à Antoine Lilti, professeur au collège de France, auteur de l’Héritage des Lumières (Seuil) : «Alors que l’universalisme français, dans le discours politique, est habituellement associé à la République, à l’héritage des droits de l’homme et à la laïcité, Emmanuel Macron semble l’identifier au christianisme médiéval. Derrière le brouillage politique, il y a le fantasme d’une unification des mémoires et des imaginaires historiques, mais les mots finissent par perdre toute signification».

Sous-texte fluo

Donc soit Emmanuel Macron est nul en philosophie soit, plus sûrement, il mène une campagne de relativisation de l’héritage républicain. Sa prétention à briser les clivages irait-elle jusqu’à vouloir rétablir la notion de France des cathédrales, France éternelle, en effaçant l’acte de rupture fondamentale que furent la Révolution et sa vision de l’homme ? La France n’est certes pas née de 1789, et son Etat centralisateur, le rapport troublé de son pouvoir avec les papes est, c’est vrai, millénaire. Mais si les mots ont un sens, l’universalisme n’a rien à voir avec ça. Emmanuel Macron se prendrait-il, non pas pour le président de la République mais pour le président de la France ? Louis XVI, roi de France ou Louis-Philippe, roi des Français après la Révolution, c’est un vieux débat, et le Président fait le chemin inverse. Ça serait comique s’il n’y avait pas, via un sous-texte fluo, une intention politique. Emmanuel Macron s’adresse à la France réac, celle qui, au fond, n’a toujours pas digéré la Révolution, n’osait plus le dire depuis Vichy mais qui réapparaît. Il pense peut-être couper l’herbe sous les pieds de Marine Le Pen avec ce confusionnisme conceptuel sur l’universalisme. En fait, il lui tond la pelouse de l’Elysée. Gratuitement en plus.

EHPAD TARACON/BEAUCAIRE

Le Maire vient de présenter ses projets pour la ville. Pratiquement tous sont sous la maîtrise d’ouvrage du Conseil Régional, du Conseil Départemental ou de la Communauté de Communes. La Ville y participe financièrement, mais seulement pour une petite part ! Monsieur Sanchez n’a donc aucun mérite particulier, malgré ce qu’il voudrait faire croire.

Par exemple, pour les Écoles, les travaux annoncés se résument à des travaux d’entretien ou d’extension ; le projet de l’école de la Rue Nationale semble être tombé à l’eau, alors que la création d’un nouvel établissement est absolument indispensable pour répondre aux besoins d’une ville de plus de 16000 habitants ! On voudrait favoriser le développement des établissements privés que l’on ne s’y prendrait pas autrement ! De même, en ce qui concerne la revitalisation et la restructuration du Centre Ancien : Rien ! Nada ! Niente ! On attend que des immeubles s’effondrent (voir l’arceau de la Rue Camille Desmoulin) et, bien évidemment, on se défaussera sur « les autres » de toute responsabilité !

Les renseignements et documents cités par Midi Libre, tout comme ceux figurant dans le tract de RPB n’étaient pas « du pipeau ».

En effet, l’emplacement choisi est bien « le Petit Bois » et le terrain attenant qui appartient à la commune : l’actuelle trésorerie, de taille modeste, n’est qu’une toute petite partie du projet.

On peut déplorer que le futur établissement ne soit pas implanté sur l’emplacement choisi primitivement : les terrains de l’ancienne gare de marchandises, face au cimetière. La Municipalité préfère y bâtir son « palais » des congrès et, ainsi sacrifier « le Petit Bois ».

D’autres possibilités pourraient être recherchées. Ainsi, après la révision prochaine du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI), un terrain pourrait être réservé sur une zone désormais non inondable, à proximité de la ville : Saint Joseph, les Arves ou la Croix Couverte.

Alors que les besoins sont criants, il n’est pas du tout certain que le futur EHPAD ait une capacité équivalente aux deux appelés à disparaitre.

Il serait également indispensable d’envisager dans notre ville la création d’un foyer-logement pour personnes âgées autonomes, du type de La Margarido à Tarascon.

Paul Jallat

BONNE ANNÉE 2023

Réagir Pour Beaucaire qui contribue depuis plus de 10 ans à tisser le lien social, à cultiver le vivre ensemble, à lutter pour un monde meilleur et plus juste, souhaite une excellente année à toutes les Beaucairoises et Beaucairois !! Bonheur, santé et meilleures conditions de vie dans notre belle ville de Beaucaire!

Y’a pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre

MONSIEUR LE MAIRE N’ÉCOUTE QUE SES AVOCATS


Après avoir reçu une délégation des personnels hier pendant plus de trois heures dans le cadre du préavis de grève M. le Maire a finalement dénoncé ce mardi après-midi l’irrégularité du préavis. 
En effet, sa batterie d’avocats a trouvé un vice de forme dans notre préavis de grève : il comportait bien les motifs, les collectivités concernées, la date de la grève, mais il aurait dû être précisé : de 0 à 24 heure.
Il a donc écrit à tous les agents, les menaçant de sanction et de retenues sur salaire si ils participaient à la grève.  
Nous avons donc demandé aux agents de ne pas faire grève mercredi 26 janvier. En revanche nous avons appelé ceux qui ne sont pas en service ou qui ont une interruption entre midi et deux à rejoindre le syndicat  pour le pique nique de lutte devant la mairie qui reste maintenu entre de 11h à 14h.
S’agissant de jeudi l’appel à la grève est maintenu car les personnels sont couverts par le préavis de grève nationale déposé par la fédération des services publics pour les salaires et les retraites.
Les personnels seront donc d’autant plus motivé jeudi et auront lieu comme prévu une action place Jean Jaurès de 8h à 10h et un rassemblement de 11h à 14h devant la mairie.

La vidéosurveillance ne sert presque à rien

La vidéosurveillance ne sert presque à rien

10 mai 2018 Par Michel Deléan – Mediapart.fr

Le sociologue Laurent Mucchielli vient de publier une étude qui ramène l’efficacité de la vidéosurveillance à des proportions très modestes. L’apport de cette technologie, par ailleurs extrêmement coûteuse, est assez négligeable dans les enquêtes judiciaires.

Chaque jour ou presque, des petites villes, voire des villages, cèdent à la mode de la vidéosurveillance, censée leur amener un “plus” indiscutable en termes de sécurité. Les élus font campagne sur ce thème, les pouvoirs publics encouragent les communes à s’équiper et un lobby industriel très actif en tire des confortables bénéfices.

À la suite de la Grande-Bretagne (qui en est depuis largement revenue), et surtout à partir de l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, la France s’est progressivement entichée de cette technologie coûteuse, qui devait à la fois prévenir la délinquance, faciliter sa répression et lutter contre le terrorisme. Mais qu’en est-il dans les faits ?

 

Le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’université d’Aix-Marseille, vient de publier une étude qui ramène l’efficacité de la vidéosurveillance à des proportions très modestes (Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance, Armand Colin). L’apport de cette technologie dans les enquêtes judiciaires ne serait en effet que de 1 % à 3 %, démontre l’auteur, chiffres à l’appui. Jusqu’ici, pourtant, seules les chambres régionales des comptes ont épinglé le coût excessif de ces équipements (à Saint-Étienne, Lyon et Nice notamment).

 

Pour cet ouvrage, Laurent Mucchielli a conduit trois enquêtes de terrain sur plusieurs mois, dans le cadre de « diagnostics locaux de sécurité ». Trois villes totalement différentes ont été auscultées : une petite, une moyenne et une grande, dont les noms ne sont pas rendus publics.

Dans la petite ville, un gros village devenu une petite ville-dortoir de 8 000 habitants, l’essentiel des actes de délinquance est constitué de cambriolages, de vols de voiture et sur les voitures. En 2008, le sous-préfet a écrit aux élus pour les encourager à s’équiper en vidéosurveillance et la commune a fini par le faire, en se dotant de 24 caméras. Une fois décomptées les aides de l’État et du département, l’installation a coûté 67 000 € à la commune, pour des frais de maintenance annuels estimés à 3 000 €.Sur deux ans, 470 infractions de délinquance de voie publique y ont été constatées, mais seulement 22 recherches d’images des caméras ont été fructueuses, soit un taux d’efficacité de 4,5 %. Encore s’agit-il pour une bonne partie de vols de voiture, l’efficacité dans les cambriolages n’étant que de 1,3 %. Malgré cela, les petites incivilités et le fameux « sentiment d’insécurité » amènent la commune à développer la vidéosurveillance.

La ville moyenne, elle, compte 18 500 habitants (70 000 pour l’agglomération). Pauvreté et problèmes sociaux sont assez élevés, et la délinquance une réalité : cambriolages, vols de voiture (et sur les voitures), vols de deux-roues et dégradations pour l’essentiel. 22 caméras dernier cri (rotatives à 360 degrés et dotées d’un zoom) ont été installées dans la commune, avec en outre un centre de supervision urbaine (CSU) qui emploie quatre personnes à temps plein six jours sur sept et un chef de service à mi-temps.

Le dispositif coûte plus de 300 000 € par an à la commune (investissement et fonctionnement). Mais les opérateurs s’ennuient devant leurs écrans. En moyenne, sur une semaine de six jours, un agent traitera quatre petits incidents (problèmes de circulation, de stationnement, d’encombrants…). Et seuls 6 % des 800 incidents constatés dans l’année relèvent de la délinquance. La vidéosurveillance n’a contribué à l’élucidation d’enquêtes policières que dans 2 % des cas. Seul effet notable des caméras : la délinquance s’est déplacée ailleurs.

La grande ville, enfin, est facile à identifier. 860 000 habitants, plus grand port français, ville commerçante et cosmopolite, sur la Méditerranée, elle « fait l’objet d’un imaginaire puissant et de constructions politico-médiatiques intenses, notamment en matière de criminalité », écrit l’auteur. En 2011, la médiatisation des règlements de comptes à la kalachnikov ont amené la mairie à doubler les effectifs de la police municipale en deux ans, et à lancer un plan d’équipement de 1 000 caméras de surveillance.

Un centre de supervision urbaine (CSU) a été créé, qui emploie 47 policiers municipaux et deux techniciens sept jours sur sept. Dans les faits, les images du CSU servent surtout à la vidéoverbalisation des véhicules. Elles n’ont permis d’élucider que de 1 % à 5,5 % des enquêtes policières. L’auteur estime le coût annuel total de la vidéoprotection à 7 millions d’euros pour la ville.

« Au regard des énormes problèmes socio-économiques de la ville, mais aussi de toutes les lacunes en matière de prévention de la délinquance (…) et même des lacunes en termes policiers (absence d’une police municipale de proximité capable de couvrir l’ensemble de la ville par ses patrouilles) ne devrait-on pas plutôt y voir un exemple assez édifiant de gaspillage d’argent public ? », demande l’auteur.

Selon lui, la « démagogie politique pollue gravement le débat sur la sécurité ». Il en veut notamment pour preuve les exemples de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et Nice (Alpes-Maritimes), villes pionnières en matière de vidéosurveillance, où les rodomontades de Patrick Balkany et Christian Estrosi n’ont pas empêché que des attentats soient commis, le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais et le 9 août 2017 devant le siège de la DGSI et de la SDAT. Localement et nationalement, le thème de l’insécurité reste une « ressource électorale pour certains élus », déplore Laurent Mucchielli. Selon le mot d’un de ses collègues sociologues (Luc Van Campenhoudt), « l’insécurité est moins un problème qu’une solution ».

 

Compte administratif 2017: Julien Macron-Sanchez

Intervention RPB au sujet du compte administratif 2017 de la Ville de Beaucaire lors de la séance du Conseil Municipal  du 19 février 2018

Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux, Julien Sanchez, qui nous présente fièrement son compte administratif pour l’année 2017 en mettant en avant sa capacité à faire des économies et à baisser les dépenses de la ville marche ouvertement dans les traces du président Macron.

Les dépenses et les charges de la ville baissent, et cela nous est présenté comme une bonne nouvelle pour les contribuables.  C’est lui qui le dit car depuis quand faire des économies est une garantie de la qualité du service rendu aux usagers?

Demandez au personnel hospitalier, au personnel pénitentiaire, aux juges, aux greffiers… je vous passe toute la liste de professions et des services mis à mal par cette logique, demandez-leur quels sont les effets de la politique de rigueur menée par Monsieur Macron et ses prédécesseurs?

Et bien, à Beaucaire, il se passe la même chose. Une vision purement comptable de la gestion (Je n’ai rien contre les comptables) amène à désorganiser, à rendre impossible le fonctionnement des services ou dégrade fortement leur qualité.

L’état de délabrement de nombreuses écoles de Beaucaire, de la voirie rurale ou urbaine, des réseaux d’adduction ou d’assainissement sont le résultat de cette vision. Je ne dis bien sûr pas que le Maire actuel est entièrement responsable de l’état déplorable dans lequel se trouvent de nombreux équipements mais en refusant d’investir de façon conséquente et déterminée dans le maintien en état des équipements et services  existants il prolonge et aggrave cet état.

Il va bien sur  répondre qu’il investit énormément pour la ville mais il suffit, au quotidien, d’ouvrir les yeux pour voir que ces investissements ne vont pas ou il faudrait. Les écoles miteuses, les rues défoncées, certains services au bord de la rupture et n’arrivant plus à fournir le travail nécessaire sont là pour nous rappeler tous les jours que des sommes  énormes, au lieu de servir à améliorer le quotidien des Beaucairois, passent dans des projets hasardeux qui, peut-être car on en est même pas certains, amélioreront un jour lointain le quotidien des Beaucairois.

En attendant, Mr le Maire nous présente un compte administratif soit disant impeccable qui fera bon effet lors des nombreux meetings politiques qu’il anime un peu partout en France tout au long de l’année mais ne satisfera en aucun cas les Beaucairois qui voient leur ville et leurs services se dégrader chaque jour un peu plus.

Pour conclure, Mesdames et messieurs les conseillers municipaux, et clouer le bec à ceux qui voudraient déformer mes propos, et Monsieur Sanchez serait très mal placé  pour le faire,  lui qui a fait exploser la dette de la Ville pour satisfaire sa folie des grandeurs, notre vision de la gestion d’une ville ne consiste pas à  laisser filer les dépenses mais à mettre réellement les ressources de la ville au service de ses habitants plutôt que de les mettre au service d’ambitions personnelles et d’un parti politique.

Luc Perrin pour RPB