Lettre ouverte à Monsieur Julien Sanchez, maire de Beaucaire
Monsieur le Maire,
Votre page Facebook du 16 décembre 2016 commençant par : « Mais ils vont m‘emmerder longtemps ceux-là aussi ? » et les commentaires qui l’accompagnent m’ont fortement interpellée.
1- En effet vous savez pertinemment que La Libre Pensée et la Ligue des Droits de l’Homme ne font que rappeler la loi, valable pour tous : la mairie de Beaucaire est un lieu public qui doit rester laïque. En y plaçant une crèche vous faites de la provocation. (suite…)

Depuis les années 30, l’extrême droite utilise toujours les mêmes ficelles xénophobes en visant l’ « étranger » quel qu’il soit
La charte « Ma commune sans migrants » que le Maire de Beaucaire veut imposer à ses habitants n’y fait pas exception!
Les « considérant » d’aujourd’hui acquièrent une signification inquiétante quand on les met en écho avec les enseignements du passé.
Dans les années 30, la xénophobie se durcit. Les métèques d’alors sont les migrants italiens, polonais, juifs allemands, espagnols.
« Les extrémistes encourageaient tous ceux qui se sentaient concurrencés par les étrangers,…, à clamer leur indignations, à dénoncer l’incompétence et la malhonnêteté des immigrés, à critiquer les dépenses qu’ils imposaient à la collectivité, à presser les pouvoirs publics de prendre des mesures de protection nationales » (Ralph Schor 1996 – Revue européenne des migrations internationales) (suite…)
Sanchez : LE DÉSASTRE
Certains d’entre vous ont certainement encore en mémoire le programme municipal de Julien Sanchez? Tout en bleu et blanc, sauf un encart rouge vif racoleur et dans lequel on pouvait lire :
L’électeur trop naïf et peu informé sera certainement tombé dans le panneau d’une vérité tronquée et caricaturale mais l’implacable réalité des chiffres rattrape le petit maire dont les réquisitoires passés s’appliquent si bien à sa gestion actuelle.
Deux ans ont passé et Julien Sanchez est devenu Maire. Soumis à la pression de son parti qui compte sur les communes FN pour présenter aux électeurs de 2017 des bilans flatteurs, il voudrait aujourdhui montrer qu’il peut faire mieux, bien mieux, que ses prédécesseurs.
Ayant rapidement épuisé les réserves financières accumulées par ses prédécesseurs et n’arrivant pas à réduire les dépenses de fonctionnement Julien Sanchez choisit alors de recourir massivement à l’emprunt pour financer ses investissements
et
décide d’augmenter la dette de la ville de +38% en un an, faisant ainsi passer l’endettement des Beaucairois à 1002€ par habitant.
Ne sachant comment justifier devant les élus de l’opposition et les Beaucairois un tel dérapage, Julien Sanchez présente alors un pauvre numéro d’illusionniste. (suite…)

Après deux ans de mandat FN, où en est la sécurité à Beaucaire ?
Davantage de caméras et de policiers municipaux. Mais les mêmes incivilités (voitures brûlées, rues envahies de poubelles …) et les mêmes délinquances : dealers vendant au vu et au su de tout le monde,
et récemment tir sur des jeunes dans la rue.
Le maire lance son anathème sur certains commerçants, mais, rappelant ses anciens arrêtés municipaux, il confond sciemment les rues et les lieux. En effet , seules les rues Nationale et Ledru Rollin situées à l’ouest de la ville étaient visées par les arrêtés de juin 2015. La rue Eugène Vigne, située à l’est, n’était pas alors concernée. (suite…)

Projet immobilier « Sud Canal » : le Maire FN de Beaucaire se prend les pieds dans le tapis avant même le premier coup de pioche.
Coût supplémentaire pour les Beaucairois:
environ 200 000 € (mis à jour le 26 février 2017)
Ce devait être la réalisation phare du premier mandat de Julien Sanchez, une vitrine destinée à prouver à tous que le FN sait gérer une ville et cela commence par un retentissant fiasco sur fond de graves atteintes au code du travail, au code de l’environnement et la mise en danger d’employés municipaux lors du chantier de démolition des cabanons des anciens jardins familiaux de la ville.
Un cabanon épargné sur parcelle AH 65
Lorsque le 12 février 2016, la ville résilie les contrats qui la lient aux utilisateurs des jardins familiaux situés au lieu-dit « La ville », il s’agit de reprendre la main sur les terrains qui doivent accueillir son grand projet immobilier « Sud Canal » et faire place nette avant le démarrage du projet de construction de nouveaux logements de « qualité » destinés à attirer une population plus aisée à Beaucaire.
Sur le terrain se dresse une trentaine de cabanons, faits de bric et de broc, construits au fil du temps par les usagers des jardins.
Détruire ces cabanons, souvent recouverts par des tôles d’amiante-ciment, ne devait pas poser de problèmes particuliers mais la ville décide de se passer des services, normalement obligatoires, d’une société spécialisée dans le désamiantage et lance, le 24 mars 2016, les engins de chantiers à l’assaut des cabanons de la parcelle AH 12… et de leurs tôles d’amiante-ciment.

Beaucaire outragée, Beaucaire brisée, Beaucaire martyrisée…
Donc Beaucaire libérée ? Non !
Libérée de quoi ? Mais de la communication frontiste sur les réseaux sociaux, relayée par la presse de plus en plus complaisante.
Tout d’abord, il y a overdose en terme de quantité, au point que l’on pense que cette municipalité ne fait que surveiller ces réseaux et répondre dans l’instant, ce qui fait qu’ils n’ont plus de temps pour la gestion de la ville.
Et leur projet serait que tous les administrés soient joignables par internet. Bonjour l’intox ! Le seul point positif à cela est que l’on évite de ravager des hectares de forêts pour le papier pour faire ces tracts quoiqu’on pouvait toujours parcourir ces derniers d’un derrière distrait, ce qui pouvait avoir un petit avantage.
Faute de ne faire confiance à aucun membre de leur administration, les dossiers en attente de signatures s’accumulent et prennent des retards importants.
De même, d’autres n’ont pas eu le temps de lire le projet de la déplorable nouvelle carte scolaire du collège de Bellegarde mais le votent quand même, à l’insu de leur plein gré. Pourtant, ils ont quand même eu le temps de poser sur la photo à côté des parents d’élèves en colère !
En outre, le contenu de ces messages n’est ni de qualité ni indispensable !
Le maire a mis des mois pour signer le contrat de ville. Alors, exiger de Mme Delga de régler en moins d’un mois une demande du maire, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Que veulent ces élus ? Que Mme Delga vienne à Beaucaire comme à Canossa et s’aplatisse aux pieds du trône municipal ?
Quant au contenu plein de jérémiades du genre « allo maman, bobo et je veux un bonbon » tout en dénonçant un éventuel refus, nous sommes dans un délire quasi parano.
Autre délire : en appeler aux différents ministres, au président… ! Et à qui encore ? A l’ONU ? Obama ? Le pape ?
En fait, le seul qui peut l’aider, c’est le père Noël car, après le Lycée, le Palais des Congrès, l’écluse, il faudra bientôt un aéroport international, un métro et, s’il te plaît, père Noël, dans ta hotte, n’oublie pas des tonnes de prozac ou un hôpital psychiatrique. Les Beaucairois en auront bien besoin pour tenir le coup (le coût ?) car dans quel état retrouveront-ils leur ville en 2020, une fois dissipés les fumées et les flonflons de la fête permanente et virtuelle que nous infligent les municipalités FN ?
Toutes ces gesticulations sentent la campagne électorale de 2017 un an à l’avance.
Alors que la ville a besoin d’un maire qui s’occupe de ses problèmes quotidiens et non d’un bateleur de foire qui se balade partout pour être sur les photos, dans les journaux, au point de faire exploser le budget communication et déplacements-représentations de la commune.

Des enfants et des chevaux : à propos des Rencontres Equestres de Beaucaire.
Monsieur le maire ne murmure pas aux oreilles des chevaux, mais à celles des enfants de Beaucaire, surtout ceux des quartiers prioritaires de la ville : « je vous aime, je suis le seul à vous aimer ». Pour cela il est prêt à payer 80 000 € afin de voir briller leurs yeux pendant trois jours devant les aristocratiques chevaux lusitaniens.
Mais il fait payer 59 000 € aux 563 enfants inscrits pour l’année 201-2016 aux TAP (1031 étaient inscrits en 2014-2015 sur 1610). Il refuse dès son arrivée 53 000 € de subvention pour l’ouverture d’un centre socioculturel prêt à fonctionner qui serait si utile tout au long de l’année.
Et si Monsieur Sanchez a promis en conseil municipal de donner un bilan demandé par Rose-Marie Cardona, nul ne sait les retombées réelles des Rencontres Equestres.
Quel est le taux de fréquentation des habitants ?
Quelles retombées financières sur les hôtels, les restaurants, les commerçants ?
Quels touristes ?
Monsieur le Maire se sert des enfants pour mendier une subvention dédiée à une manifestation élitiste par excellence, compréhensible par les seuls initiés. Et, si nous admirons la beauté des chevauxs, nous déplorons le manque d’élégance du premier magistrat de la ville qui ne signe pas le Contrat de Ville en temps voulu, qui ne réunit pas les Conseils Citoyens et se permet de donner des leçons d’amour.

Quand Julien Sanchez, qui en septembre a craché tout son venin sur le contrat de ville et a mis plusieurs mois pour le signer, nous fait maintenant son numéro de Caliméro en plaignant les jeunes Beaucairois des quartiers prioritaires, cela donne :
Quand le Boloss rencontre les Bogos !
JuJu- Bonjour les ptis n’enfants des quartiers prioritaires, comment ça va ?
Qu’est ce qui veut l’bouffon ?
JuJu- Vous savez que je vous aime beaucoup beaucoup et que je suis là pour vous défendre contre la vilaine présidente de Région.
De quoi y s’mèle ce cassos ? On s’en carre de cette meuf !
JuJu- Elle est très méssante, elle veut pas signer le contrat de ville !
Il est relou ce keum ! C’est pas lui qui bavait dessus en disant que les contrats de ville c’est bidon et qu’il faut d’abord: « … que la Justice condamne très fermement, dans le respect des textes existants, ceux qui, dans ces quartiers prioritaires comme ailleurs, commettent des crimes et délits, d’autant plus lorsqu’ils sont récidivistes » ?
JuJu- C’est très grave pour vous mes chers petits n’enfants des quartiers prioritaires.
Pourquoi il s’excite comme ça ? Y a pas 6 mois il disait du machin : « ce contrat qui ne comporte quasiment rien de concret à ce jour mais qui n’est pour l’heure qu’une grosse opération de propagande politique pour zozos en pleine campagne électorale des élections régionales« … et maintenant, il vient nous gonfler avec ce truc, j’y crois pas !
JuJu- Et pis comme la vilaine présidente elle vous aime pas vous allez être tentés « …de faire le choix de la délinquance qui rapporte gros plutôt que celui du travail qui rapporte le SMIC« .
C’batard, il nous traite lascars. Comment c’est abusé !
JuJu- Je suis sûr, mes pauvres petits amis des quartiers prioritaires, que ça vous révolte d’être laissés pour compte.
Sa race, ça m’ vénère c’qu’il dit ! C‘est lui qui a supprimé les médiateurs, fermé le relais jeunes et supprimé le service de politique de la ville ainsi que le Conseil Local de Sécurité et Prévention de la Délinquance quand il est arrivé.
JuJu- Et pis la présidente de région, comme elle est très méchante, elle voudra pas agrandir la gare de Beaucaire. A cause d’elle je pourrais pas avoir une gare aussi grande que celle de Tarascon. C’est pas zuste !
D’abord cousin, cette meuf elle est pas cheum comme toi et puis on s’en branle d’avoir une gare comme Tarascon.
JuJu- Et pis ze suis très triste. La Delga comme elle m’aime pas, elle voudra sûrement pas me construire un beau lycée tout neuf. J’voudrais l’appeler : « Lycée du putsch d’Alger du 21 avril 1961 ».
Allez, casse-toi boloss, vas faire ton mytho ailleurs !

Le Maire l’a annoncé le 24 mars 2016 : le projet Sud Canal est lancé avec pour objectif de réaliser 500 nouveaux logements en habitat collectif, accompagnés d’aménagements publics et éventuellement de commerces dans les 4 ans. De toute évidence, Sud Canal est la grande pensée du règne. Le Projet avec un grand P, le seul véritable d’ailleurs, qui accapare moyens et efforts, quitte à négliger le reste, tout le reste !
Les précédentes municipalités avaient déjà acquis plusieurs parcelles dans ce secteur. Le maire a maintenant décidé d’acquérir deux nouvelles parcelles pour 1.000.000 €. (suite…)

Trahissant la promesse qu’il avait faite aux anciens combattants d’Algérie, le maire Julien Sanchez n’a pas participé à la commémoration du 19 mars 1962.
Il a préféré déposer à la va-vite et en catimini une gerbe au pied du monument aux morts plus tôt dans l’après-midi, il a ainsi choisi délibérément d’éviter les anciens combattants d’Algérie et leurs associations afin de ne pas avoir à assumer publiquement devant eux et les Beaucairois venus nombreux à la commémoration sa honteuse décision de débaptiser la rue du 19 mars 1962.
Les associations des anciens d’Algérie et leurs 22 portes drapeaux
Le porte-parole cantonal de la FNACA a rappelé en termes justes et forts l’importance de cette date et a réitéré au nom de son association sa condamnation du changement de nom.
Le maire et sa « cérémonie » en catimini
Cette dérobade du maire est une marque de mépris vis-à-vis des anciens combattants et elle a été ressentie comme telle si on en juge par la vigoureuse mise en cause, très directe, du maire par le maître de cérémonie à l’issue de la manifestation.
Réagir pour Beaucaire dénonce une fois encore l’entreprise de réécriture partisane de l’histoire du maire, de nature à raviver haines et rancœurs, et juge sa conduite indigne d’un élu républicain dont la tache première, à l’occasion d’une cérémonie officielle commémorant un moment particulièrement tragique et douloureux de notre histoire, est de rassembler et d’unir les citoyens de sa ville et non de chercher à les dresser les uns contre les autres en rallumant les vieilles passions.

Il ne s’agit pas d’une quelconque manifestation d‘admiration pour l’animateur de Sacrées soirées qui a tenu le crachoir pendant le conseil municipal d’hier durant cinq heures.
C’est que M. Sanchez, déjà stakhanoviste du serrage de paluches, inaugurateur compulsif, grand faceur de book devant l’Eternel, tayloriste du tweet, joue maintenant à l’instituteur donnant des bons et mauvais points.
Il flatte parfois certains comme la petite Rose Marie, la préférée du moment, mais il baisse la note de l’élève Contestin car il a certainement copié sur un autre, son texte étant trop mauvais pour être de lui !
Le plus souvent, il méprise toute l’opposition et en particulier son bonnet d’âne : le petit Christophe.
Les autres, au fond de la classe, la majorité municipale, se contentent de somnoler et ne se réveillent que pour rire sur commande en se moquant de l‘opposition. Mais, comme ils ne comprennent pas tout, c’est eux qui sont ridicules : par exemple, ils ont cru voir un sens vulgaire dans l’expression «bijoux de famille» pourtant prononcée sérieusement par Christophe André. A force d’écouter du Bigard…
L’ordre du jour, qui aurait pu s’appeler le foutoir du soir, était copieux avec le débat d’orientation budgétaire. Le mot «orientation» semble mal compris par la majorité car tout ce qu’ils nous présentent, ce sont au mieux des projets reportés d’une année sur l’autre, sinon le rêve du lycée général, sans oublier l’utopie d’une médiathèque à 5000 euros. Et encore, ils ont oublié le Palais des Congrès… Le projet immobilier «sud-canal» n’est pas nouveau même s’il attend depuis moins longtemps que l’écluse.
Une fois de plus, notre inoxydable maire nous a fait son numéro de logorrhéique. Quand il est pris en défaut, il se lance dans des discours sans queue ni tête, souvent hors sujet, afin de noyer le poisson et fatiguer l’auditoire. C’est aussi, bien sûr, une manière de confisquer la parole à son seul profit et de ne pas l’accorder à l’opposition.
Triste spectacle !