30 ans ça suffit !

30 ans ça suffit !

Toute honte bue, ceux-là même qui portent la responsabilité de l’état actuel de Beaucaire, se représentent aujourd’hui devant les électeurs :

  • l’intrigant : déjà candidat au poste de maire en 1975, il a fini par y arriver en 2008 avec le soutien du FN sur lequel il fait semblant de cracher aujourd’hui,
  • l’héritier : avec son père il cumule 38 ans de mandat à la tête de la commune,
  • la baronne : avec son conjoint elle cumule 42 ans de mandat à Beaucaire,
  • le Parisien : à 30 ans, ce vagabond de la politique qui parle pointu ignore qu’à Beaucaire son parti a depuis trente ans mêlé ses voix à celles des élus en place.

Face à tous ces professionnels de la politique qui ont une lourde responsabilité dans l’état actuel de la ville, Claude Dubois et son équipe proposent une vraie rupture.

Claude Dubois a créé et pérennisé son exploitation agricole qu’il a su faire prospérer en bon gestionnaire.

Dans les années 1980, il fut à l’origine de la création d’Apisud et de Promiel, deux structures professionnelles apicoles qui ont laissé la place à l’Association de développement apicole du Languedoc-Roussillon qui regroupe plus de 200 professionnels de l’apiculture. Il en fut le trésorier à sa création.

A Beaucaire il a participé aux luttes couronnées de succès contre le projet de décharge départementale d’ordures porté par le groupe Bouygues à Cante Perdrix, ainsi qu’à la déroute de Poweo sur le plateau des Costières. Il a obtenu la réduction du massacre de la colline des Caunelles faisant passer le projet de 84 à 32 Ha, sauvant ainsi 52 ha de forêt.

A la tête de l’ADEB (Association de défense de l’environnement beaucairois) il a participé à une multitude de rencontres, actions, forums et autres réunions où il a toujours défendu avec passion et efficacité notre environnement commun.

Il a ainsi acquis une grande connaissance des dossiers beaucairois.

A l’écoute de tous, il a toujours répondu aux multiples sollicitations de ses concitoyens, que ce soit pour enlever un essaim d’abeilles ou protéger un environnement menacé par un projet municipal.

Elu pour la première fois en 2008 au Conseil municipal de Beaucaire, Claude Dubois a découvert le peu d’investissement dans les dossiers des élus en place depuis trente ans.

C’est pourquoi il a décidé avec ses amis de constituer une liste pour les élections municipales de 2014, liste composée de personnalités locales qui, comme lui, se sont investies dans la vie de la cité sans attendre d’autres retours que le bien-être commun.

30 ans ça suffit !

Père, gardez-vous

« Père, gardez-vous à droite… ! Père, gardez-vous à gauche… !!! »

Non, cette phrase n’a pas été prononcée récemment dans l’entourage de notre insubmersible* Maire.
Elle est sortie du fond du cœur de Philippe-le-Hardi à son père Jean-le-Bon, roi de France, lors de la pitoyable bataille de Poitiers en 1356.
Ce pauvre et inconséquent souverain voulait bouter de vilains étrangers, des Anglais en l’occurrence, qui piétinaient ses terres d’élection.
Ne sachant avec qui s’associer, voulant jouer au rempart contre un prétendu ennemi (Edouard III d’Angleterre) qui était pourtant de sa famille (petit-cousin), Jean le Bon sombra dans un des plus fameux désastres de l’Histoire de France : il sera fait prisonnier et mourra, en 1364, à Londres, personne n’ayant voulu payer la rançon.
C’est à cette époque, cela ne s’invente pas, qu’ont commencé les Jacqueries, véritables émeutes paysannes.

Notre édile, Jacques-le-B…on, est tout aussi déraisonnable que ce pitoyable roi Jean.
Il se prend pour un rempart contre ses alliés naturels qui ont contribué pourtant à le placer sur le trône en 2008.
Véritable girouette politique, au point qu’il pourra se recycler en éolienne, il essaie de protéger son flanc gauche en récupérant une bande d’aventuriers autoproclamés « socialistes », la plupart d’entre eux n’ayant pas leur carte.
Pauvre Jaurès !
Pourtant, il a toujours été un homme de droite, adversaire de la municipalité de gauche avant 1983, ami puis colistier des municipalités André-Cellier, soutenant la candidature de Nicolas Sarkozy en 2007, formant une équipe municipale comportant nombre de personnalités sympathisantes de la droite extrême.
Comment alors comprendre que des citoyens prétendant se situer à gauche sur l’échiquier politique, puissent apporter leurs suffrages à ce personnage ?
Il est vrai que le clientélisme ou le népotisme passent, aux yeux de certains de nos concitoyens, pour un exemple de la vertu des Princes qui nous gouvernent.

* adjectif contenant un humour uniquement compréhensible des initiés des bords du Rhône… !
« immarcescible » conviendrait bien aussi…

Lettre d’information d’octobre 2013

La bourboussole s’affole

bourboussoleQuels sont les enjeux du premier tour des élections municipales de mars 2014 ?

Affaibli par son bilan catastrophique (la ville n’est plus « tenue »), M. le Maire, espérant ainsi sauver sa tête, abat son ultime carte, quitte à ouvrir un boulevard au FN qui n’en demandait pas tant : tenter de jeter la confusion au sein de l’électorat socialiste beaucairois.

Sans attendre le vote de la section locale du PS qui ne leur était pas favorable, trois encartés socialistes et quatre sympathisants ont négocié leur place sur la future liste du maire sortant, élu grâce au soutien officiel du FN en 2008 (voir courrier joint).

MM. Doljac, Ouhdouch, Reboul confortent le concept UMPS, sempiternel élément de langage du FN.

Nous les invitons à rencontrer Antoine Boyer, responsable historique local de ce parti, pour connaître la valeur des promesses du maire sortant.

Voir Roger Doljac, Saïd Ouhdouch et Michel Reboul prendre le relais d’Antoine Boyer pour tenir la buvette du candidat Bourbousson lors de ses réunions publiques ne manque pas de sel !

Les périodes pré-électorales sont génératrices de ces mesquineries et autre retournement de veste où la défense de sa boutique tient lieu d’idéal politique, rien de nouveau jusque-là.

La nouveauté serait pour les électeurs de Gauche d’avoir à choisir au deuxième tour entre les deux derniers candidats soutenus par le FN à Beaucaire : J. Bourbousson, son poulain de 2008, J. Sanchez en 2014.

Pour éviter ce scénario nauséabond, le vote pour notre liste dès le premier tour s’impose.

Réagir pour Beaucaire 2014, liste citoyenne, a par ailleurs le soutien officiel du Front de gauche, du PS et de Juan Martinez, conseiller général du canton.

Retrouvez en cliquant sur le lien suivant la lettre de soutien du FN à Jacques Bourbousson lors des élections municipales de 2008 : lire la lettre.

Le coeur de ville une fois encore oublié

En finir avec l’absence d’une politique d’urbanisme d’ensemble, […] engager la reconquête qualitative du centre-ville, […] un village de marques rue Nationale.

Voici quelques promesses du maire sortant durant la campagne de 2008 auxquelles on ne peut que souscrire. Presque un mandat plus tard, la municipalité accouche enfin de son projet de révision générale du Plan Local d’urbanisme (PLU) qui n’ambitionne que d’étendre l’urbanisation à l’ouest pour augmenter la population de la ville. S’agissant du centre-ville, on se limitera aux « incantations standard » : un patrimoine exceptionnel et une redynamisation nécessaire réalisée grâce au « poussiéreux » Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Patrimoine (PSMV) vieux de 15 ans.

Pourtant, cette révision eut été l’occasion, en créant les conditions de la concertation avec les résidents, de dresser un vrai bilan partagé du PSMV, et d’en engager la révision en même temps que celle du PLU. Cette dynamique aurait pu permettre d’aboutir à des propositions concrètes comme par exemple la délimitation d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité.

Au lieu de cela, l’hémorragie des commerces se poursuit, bientôt suivie par celle des médecins qui délaisseront prochainement le centre-ville pour la future maison de santé prévue sur un ancien terrain communal à côté de la trésorerie. Il ne manquera plus que la pharmacie dont le départ ne sera effectif qu’à la suite des élections municipales afin de ne pas trop ternir le bilan du Maire sortant.

La population du centre-ville représente près du tiers de la commune. Or une enquête de l’agence d’urbanisme de Nîmes concernant la satisfaction de l’espace de vie du quartier révèle que : 47,2% des personnes interrogées n’aiment pas vivre dans le centre ancien, 44% ont une opinion positive sur le sujet et 8,8% ne se prononcent pas.

Un tel niveau de malaise est insupportable. Aussi, remettre le centre-ville au coeur de la géographie communale doit être considéré comme une priorité et cela ne pourra se faire que par une mobilisation de la population résidente qui fort heureusement est largement représentée à RPB.

Fin des permanences MSA à Beaucaire ?

La Mutualité Sociale Agricole parait décidée à mettre un terme à ses permanences administratives et sociales à Beaucaire, rue Pasteur. Le bail, qui s’achève en décembre, n’a pas été renouvelé. Histoire de faire des économies sur la location du local et les remboursements des déplacements de ses agents. Des dizaines d’exploitants agricoles, des centaines de salariés, actifs ou retraités, de Beaucaire ou du canton vont ainsi être durement pénalisés. D’autres villes pourraient être affectées et les syndicats de la Fédération MSA du Languedoc sont en alerte.

RPB n’ose imaginer que Monsieur le Maire, ancien exploitant agricole, ex-président de Cave Coopérative, ex-dirigeant de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles, ex-vice-président de la Chambre d’Agriculture du Gard et, comme chacun le sait, grand défenseur de la Ruralité, se tienne coi face à une telle atteinte aux droits des assurés sociaux agricoles.

Conseil municipal

Jeudi 14 novembre se tiendra le prochain Conseil Municipal. Venez y assister ! Rendez-vous à la Mairie, salle du Conseil à 18h00.

La tribune de RPB dans le bulletin municipal (sept/oct 2013)

Insalubrité et risques sanitaires à Beaucaire

Beaucaire est sale ! Or le personnel des services d’entretien travaille tous les jours pour une ville propre.
Mais dispose-il des outils adaptés ? Les conteneurs vite saturés, l’absence de corbeilles fixes, les trous dans la chaussée où croupit l’eau, les déjections canines étalées sur la chaussée par les laveuses, le manque d’entretien des bouches d’égout, les fientes de pigeons, les portes cochères qui pallient le manque de toilettes publiques, … : autant d’éléments qui contribuent à ternir, s’il en était besoin, l’image de la ville.
L’inadaptation des moyens utilisés pour entretenir la ville crée des risques sanitaires pour la population (gastro-entérite, tuberculose, asthme…).
D’aucuns prétendent que la saleté de Beaucaire serait due à l’incivilité, mais cela n’explique pas tout : plus que l’incivilité, c’est une piètre gestion de la ville, un manque d’ambition et de courage du Maire qui sont responsables de l’insalubrité à Beaucaire.
C’est tout le traitement de la propreté de la ville qui doit être revu et repensé : une ville propre a un impact positif sur la qualité de vie des habitants, le commerce, le tourisme, …
Vos élus : Rose-Marie CARDONA, Claude DUBOIS et Christiane ROTT

Tract n°3 : la gestion des déchets à Beaucaire

Réagir Pour Beaucaire 2014 était sur le marché de Beaucaire dimanche dernier pour distribuer une partie de nos tracts.
Le sujet : la gestion des déchets à Beaucaire, avec un bilan désastreux pour l’actuelle municipalité, et les solutions que nous proposons.

Consultez notre tract n°3 en cliquant sur le lien ci-dessous : 

TRACT n°3 : la gestion des déchets à Beaucaire

tract n3 RPB2014 la gestion des déchets à beaucaire

Lettre au président de la CNL du Gard (Condéfération Nationale du Logement)

Courrier adressé à Monsieur Bruno LEBEAU – Président départemental CNL

Beaucaire, le 20 septembre 2013

Monsieur Le Président,

L’association des locataires beaucairois affiliée à votre Confédération a récemment distribué, à l’initiative de son président Noël Guimera, un tract sur notre commune dont le contenu m’interroge.

En effet, il est troublant de constater que Noël Guimera, soutien déclaré d’un candidat aux élections municipales de 2014, s’empare de thèmes d’actualité qui seront, n’en doutons pas, au coeur de la campagne électorale. Est-il anodin de mettre en avant la sécurité, la lutte contre les incivilités, des missions qui relèvent avant tout des polices nationale et municipale ?

Il est tout aussi étonnant de constater que les mêmes éléments de langage sont repris par MM. Noël Guimera et Christophe André pour vanter leur engagement pour les Beaucairois.

Et pourquoi publier sur le site de l’association une lettre que M. Guimera a envoyée au Président de la République dans laquelle il conteste avec force la politique pénale du gouvernement ?

On est loin des combats menés par la CNL, de l’énergie que déploient ses membres pour la défense des droits des locataires face aux abus de certains bailleurs privés, de son engagement auprès des plus fragiles dans un contexte de crise économique chronique et de tension sur le marché de l’immobilier.

Beaucaire n’est pas épargnée. La situation dans le centre ancien reste préoccupante pour de nombreux locataires qui vivent dans des logements précaires et/ou insalubres.

Défendre au sein d’une association des locataires démunis face aux arcanes de l’administration ou confrontés à l’appétit de certains propriétaires est une chose, l’utiliser comme tribune pour une cause partisane en est une autre.

Espérant avoir retenu votre attention quant à une situation qui pourrait se révéler embarrassante pour la CNL, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments respectueux.

Stéphane LINOSSIER

Lettre d’information de septembre 2013

De la drogue à Beaucaire

Si des petits caïds jouent parfois des coudes pour s’approprier des espaces de vente de stupéfiants en centre-ville, c’est en campagne que vient d’être découvert une vaste plantation de cannabis dans une des plaines les plus fertiles du Gard. La nouvelle a été largement commentée en ville et sur internet où les forums d’articles consacrés au sujet ont été pris d’assaut par les apprentis politologues, les nouveaux apôtres de la présomption d’innocence, les farfelus… et les lucides.

Les apprentis politologues sont nombreux car nous sommes en France et ici plus qu’ailleurs la politique n’est jamais très loin.

Les nouveaux apôtres de la présomption d’innocence rappellent avec éloquence l’un des principes d’équité de notre nation, même si dans un passé récent ils pouvaient dénoncer avec la même ardeur une partie de la population forcément coupable.

Les farfelus sont là pour révéler une fumeuse théorie du complot qui vise à casser l’un des candidats aux élections, car, argumentent-ils, « six mois avant les élections, c’est pas innocent ».

Les lucides prennent un peu de recul et se rappellent qu’en France il y a plusieurs millions de consommateurs de cannabis. Ils constatent que les dealers de rue, les plus exposés et les plus vus dans la chaîne du réseau, ne peuvent rivaliser avec les grossistes qui valsent avec les millions d’euros. Les premiers flambent leur bénéfice au volant de grosses berlines et finissent souvent en prison, les seconds comptent leurs liasses au fin fond d’une vaste propriété en savourant un grand cru millésimé.
Puis finissent parfois en prison.

C’est une réalité qui discrédite tous les discours sécuritaires tenus depuis près de 30 ans à Beaucaire. Elle disqualifie les propos simplistes sur le lien supposé entre criminalité et immigration et rappelle toute la complexité d’un problème qui s’affranchit des clivages sociaux.

Conseil municipal

Vendredi 27 septembre se tiendra le prochain Conseil Municipal. Venez y assister ! Rendez-vous à la Mairie, salle du Conseil à 18h00.

La tribune de RPB dans le bulletin municipal (juillet/août 2013)

Déni de démocratie

Alors que Monsieur le maire est davantage préoccupé par sa réélection que par la gestion des dossiers dont il a la charge, on ne peut que rester pantois devant le manque de réactions de ceux qui devraient le ramener à la réalité des choses.

Nous parlons ici des élus de la majorité qui, au lieu de jouer leur rôle de garde-fou et de garants de la démocratie, se retranchent dans un mutisme complet.

Que Jacques Bourbousson ne réponde pas aux questions embarrassantes ou assène une contre-vérité en plein conseil municipal ne semble pas les émouvoir ! Pire, dès qu’une question précise est posée, tout ce petit monde s’affole et se retourne vers les administratifs pour obtenir la réponse. C’est à se demander qui connaît réellement les dossiers et gère vraiment la ville ! Le dossier Veolia, le PLU ou l’inondation du parking du Casino en sont des exemples flagrants.

Nous nous engageons, une fois élus, à étudier le fond des dossiers et à les partager avec tous les adjoints et conseillers municipaux afin qu’ils votent en toute liberté en fonction de leurs convictions.

Les élus de gauche : Rose-Marie CARDONA, Claude DUBOIS et Christiane ROTT

Lettre d’information de juillet 2013

Au nom des 6 000 foyers beaucairois oubliés par le PLU de M. Bourbousson

La révision du PLU, lancée le 27 juin 2008, n’avance pas et deux semaines de plus ou de moins après cinq ans d’attente ne changent rien à l’affaire.

Contrairement à ce qu’affirme M. le maire, le report de 13 jours du vote du projet de PLU ne va pas pénaliser les Beaucairois, mais plutôt mettre en lumière l’extrême fragilité de la majorité municipale et son manque d’implication dans ce dossier.

En effet, le 18 juillet 2013, M. Bourbousson a été incapable de réunir sa majorité pour voter son projet de Plan Local d’Urbanisme, acte majeur de la vie d’une commune et d’une mandature.

M. le Maire perd son sang-froid et fait de la politique, de la mauvaise politique, de la politique politicienne et de l’électoralisme en nous accusant de «lâcheté, de prise d’otage, de fins bassement électoralistes».

Avec ses élus de la majorité qui ne sont jamais venus au conseil municipal, ceux qui ne viennent plus et ne donnent pas leur procuration, ceux qui ne peuvent pas voter car intéressés financièrement par la révision du PLU, M. le maire est bien mal placé pour donner des leçons de civisme et de citoyenneté à l’opposition (article ‘Riposte’ du 21/07/2013 dans la presse locale).

M. Bourbousson croit que gérer l’urbanisme d’une ville se limite à définir les nouveaux terrains constructibles. Pourtant, réviser un Plan Local d’Urbanisme consiste aussi à prévoir les emplacements réservés aux ouvrages publics, aux installations d’intérêt général. Comment peut-on prévoir d’ajouter de futurs logements sans prévoir les écoles (voire un lycée d’Enseignement Général), les salles de réunion, les équipements sportifs et de loisirs,… nécessaires ?

Ainsi, il est tout à fait possible de densifier l’urbanisation du quartier de Garrigues Planes-ouest, encore faut-il aussi prévoir comment les habitants vont pouvoir vivre dans ce quartier (accès, services de proximité, commerces et bureaux… ).

En évaluant à quelques centaines le nombre de Beaucairois concernés par le report de vote de 13 jours, M. Bourbousson révèle son ignorance sur l’impact réel d’un PLU : en effet, ce sont les 6200 foyers beaucairois qui sont impactés par la révision du PLU et non les seuls Beaucairois qui vont voir leur terrain passer en zone constructible.

Nous avons une pensée particulière pour les professionnels du tourisme : dans les POS et PLU précédents, cette activité était qualifiée de pilier de l’économie beaucairoise avec l’agriculture et l’industrie, ce qui vaut à Beaucaire le titre de station touristique et pour M. le Maire une indemnité annuelle de 7295,46 € et de 3086,55 € pour chacun de ses adjoints (CM du 02/04/2008 page 17).

Or, à aucun moment dans le document de synthèse, le mot tourisme n’apparaît, ce qui donne la mesure du manque d’investissement des élus dans ce projet de PLU.

En déclarant que le report du vote du PLU concernait «plusieurs centaines de familles», M. le Maire se tire une balle dans le pied, sabordant son Plan local d’urbanisme. Au lieu de défendre les intérêts de l’ensemble des Beaucairois (plus de 6 000 foyers donc), ce plan a été conçu pour servir les seuls intérêts de ceux qui espèrent voir leur terrain devenir constructible.

Nous rappelons ici, sans la développer, l’incapacité de M. le Maire à faire appliquer les dispositions de l’actuel PLU sur sa commune : la cabanisation de la campagne beaucairoise et les propositions «dans l’air du temps écologique» (lutte contre l’étalement urbain, création de voies douces, arrêt de la bétonisation des terres agricoles et de l’imperméabilisation des sols,… ) qui ne sont pas suivies par la municipalité actuelle.

C’est pourquoi, au nom des 6000 foyers beaucairois oubliés par ce projet, nous nous abstenons et attendons avec impatience le retour de la consultation des services publics associés.

Sécurité : des commerçants témoignent

Pourquoi tant d’obstination à dépenser de l’argent pour étendre le réseau de caméras de vidéo-surveillance ? 30 000 € supplémentaires débloqués au dernier conseil, pour quels résultats ? Car «le coeur du problème est l’installation dans tous les quartiers du centre-ville de guetteurs et de dealers qui vendent toutes sortes de drogues à toute heure de la journée et de la nuit sous les caméras de vidéo-surveillance». Non, ce n’est pas une déclaration politique, mais l’appel à l’aide lancé par 11 commerçants du centre-ville en 2011 aux députés Lachaud et Mourrut après «avoir essayé d’alerter les autorités locales».

Ils constatent avec amertume que les «commerces ferment les uns après les autres» et expriment leur désespoir face à une situation qu’ils jugent dramatique. Le sentiment d’insécurité contre lequel M. Bourbousson prétend lutter avec ardeur, ne cesse de gagner les esprits. Et dans la population progresse l’idée qu’une solution radicale, un grand coup de «kärcher» suffira à résoudre le problème.

L’article consacré à la sécurité dans notre dernier journal (cliquer pour ouvrir le journal dans un nouvel onglet) pointe les difficultés et la complexité du dossier de la sécurité. Reconquérir le terrain abandonné aux trafiquants dans le centre ancien relève avant tout d’une volonté politique. Il ne suffit pas d’ouvrir aux heures de bureau une annexe de la Police municipale sur la place Vieille si celle-ci est désertée par les forces de l’ordre dès le rideau fermé. Le soir de la proclamation de l’ouverture des fêtes de la Madeleine, vers 20 h, sur cette même place, de jeunes gens se sont affrontés à coups de marteau et de barre de fer sous les caméras de vidéo-surveillance, obligeant un cafetier à fermer.

Volonté de redéployer sur le terrain la Police municipale (aujourd’hui 12 agents sont affectés à la surveillance des images filmées par les caméras), soutenue par des élus investis et présents. Volonté de prévenir très en amont la délinquance en renforçant les mesures visant à lutter contre l’échec scolaire, en travaillant très étroitement avec les directeurs d’écoles, chefs d’établissements des collèges et lycée.

Voilà pourquoi les élus de gauche ont voté contre cette délibération. Quant aux élus de droite, demandez-leur ce qu’ils en pensent…

Encore et toujours de la politique M. le Maire.

Entretien des routes communales

Le maire de Beaucaire, Jacques Bourbousson, bien connu pour ses projets pharaoniques d’e centre de la tauromachie pour quelques 10 millions d’’euros, est incapable d’assurer la sécurité de ses administrés. Après la crue du Rhône où il a failli en ne prévenant pas les propriétaires des véhicules stationnés au pré, il n’a toujours pas fait nettoyer le bord des routes communales malgré la sécheresse et les risques d’’incendie. Nous sommes pourtant fin juillet. Est-ce qu’il attend qu’il y ait un drame ?

Etat des routes communales à Beaucaire

route-communale-2

Fête nationale

Quel sens donner à la dépose d’une gerbe au pied du Monument aux Morts par notre Maire le 14 juillet dernier ? Que voulait-il commémorer ? Ce geste prend tout son sens le 8 mai ou le 11 novembre lorsqu’il s’agit de commémorer la fin d’une guerre mais aucune bataille historique n’est répertoriée à la date du 14 juillet.

Sommes-nous témoins de l’instauration d’une nouvelle Tradition ? Connaîtrons-nous, un jour, les arcanes de la Pensée bourboussonienne ?

En attendant de les déchiffrer, RPB 2014 vous propose un rappel historique de cette journée de mémoire républicaine : lire la suite de l’article.

Fête Nationale

Quel sens donner à la dépose d’une gerbe au pied du Monument aux Morts par notre Maire le 14 juillet dernier ? Que voulait-il commémorer ? Ce geste prend tout son sens le 8 mai ou le 11 novembre lorsqu’il s’agit de commémorer la fin d’une guerre mais aucune bataille historique n’est répertoriée à la date du 14 juillet.

Sommes-nous témoins de l’instauration d’une nouvelle Tradition ?
Connaîtrons-nous, un jour, les arcanes de la Pensée bourboussonienne ?

En attendant de les déchiffrer, RPB 2014 vous propose un rappel historique de cette journée de mémoire républicaine.

Il a fallu attendre le 14 Juillet 1880, sur proposition du député Benjamin Raspail, pour que cette journée symbolise la République. Mais ne croyez pas que l’on célébrait la prise de la Bastille. Que nenni !

L’Assemblée Nationale, bien que fraîchement élue et soi-disant républicaine était très timorée : elle avait peur des débordements sur sa droite (Royalistes, Bonapartistes) et sur sa gauche. (Toute ressemblance avec notre époque serait osée).
C’est pourquoi, au début de la IIIème République, on fêtait le 14 juillet 1790, c’est-à-dire la Fête de la Fédération. A cette date, le rappel de 1789 était dans les esprits mais, le 14 Juillet 1790, le Roi était présent, d’où le côté consensuel qui pouvait plaire aux députés de 1880.
Il faut rappeler que ce souverain, s’il n’avait pas trahi les citoyens en se sauvant pour rejoindre les Autrichiens en juin 1791, aurait pu faire la fête le 14 Juillet suivant…

Mais pourquoi célébrer cette date particulièrement ? Il y en avait d’autres en réserve dans le magasin de l’Histoire et plus en rapport avec les valeurs de la République.

La plus adaptée était évidemment le 22 septembre 1792, date de la création de la première République. Mais les uns trouvaient que c’était trop proche des malheureux évènements sanglants du début du mois et les autres trouvaient qu’une grande cérémonie en septembre aurait été dommageable dans une France rurale à 80%, très occupée aux champs à cette période.

D’autres dates ont été envisagées comme le 4 août 1789 (abolition des privilèges), le 10 août 1792 (prise des Tuileries et transfert du Roi à l’Hôtel de Ville) ou le 26 août 1789 (déclaration des Droits de l’homme et du citoyen)… Cependant, dans la Chambre des Députés de 1880, encore bien cléricale, il n’était pas question de choisir le mois d’août pour ne pas faire trop d’ombre au 15 août qui regroupait à la fois la Fête Napoléon et le nouveau culte de l’immaculée conception.

Alors quel nouveau rituel a voulu initier notre maire ? Et si c’était pour demander l’instauration d’une VIème République ? On peut rêver.

Mise au point suite à l’ajournement du dernier Conseil municipal

L’article paru dans le Midi-Libre ce 23 juillet 2013, « La révision du Plan Local d’Urbanisme fait encore couler de l’encre chez les élus de l’opposition municipale », fait suite au dernier Conseil municipal qui a été ajourné.

En cause, le comportement de notre Maire : arrogance et méconnaissance des dossiers ont provoqué le départ des 9 élus de l’opposition. En conséquence le Maire a dû lever la séance faute de quorum*.

Voilà donc les réactions de Claude Dubois et Stéphane Linossier :

Réaction de Claude Dubois, élu d’opposition au Conseil municipal, membre de Réagir pour Beaucaire 2014

« Le vote du projet du PLU qui va être soumis à l’automne à enquête publique n’a pas eu lieu le 18 juillet, le maire n’ayant pas le quorum à la suite du départ des élus d’opposition.
Conséquence il doit reconvoquer au plus tôt un conseil municipal en s’assurant qu’il aura le quorum cette fois ci. Cela peut se faire dans la semaine et ne change rien sur le fond, la révision du PLU ayant été lancée en juin 2008, une semaine de plus ou de moins…
Notre départ a été motivé par le fait que M le maire méprise son opposition, refusant le débat démocratique et proposant de répondre aux questions posées en conseil municipal par écrit !!!
Drôle de conception de la démocratie ! Nous avons voulu marquer le coup et lui remettre les pieds sur terre.
En fait ne connaissant pas les dossiers il fuit le débat. »

Réaction de Stéphane Linossier, président de notre Collectif Réagir pour Beaucaire 2014

« La riposte est-elle politique ?
M. Bourbousson est un grand démocrate qui ne fait pas de politique. Jamais.
Ce n’est pas une farce, c’est une tragédie.
Il voit de la politique partout, du déni de démocratie souvent.
Mais il constate chaque jour l’étroitesse de sa majorité et sa grande fragilité… politique. »

*Quorum : nombre des membres d’une réunion qui est nécessaire pour que les décisions que cette réunion doit prendre soient valables.