Lettre d’information de janvier 2013

Réunion publique

L’élaboration du PLU est une démarche étroitement partagée avec les Beaucairois. La concertation publique prendra une place particulière dans l’ensemble de la démarche d’élaboration du projet. Sollicités aux temps forts de la démarche, les idées que vous nous apporterez pourront aider élus et services municipaux à construire un projet partagé pour notre ville, adaptés aux besoins de chacun.

Extrait tiré du site internet dédié à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (http://www.plu-beaucaire.org/home). C’est pourquoi La majorité municipale organise en « toute discrétion » (un simple encart dans la presse…) une réunion publique pour présenter à la population le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) lundi 4 février à 18h00 au Casino municipal. Il s’agit ni plus ni moins de définir les priorités urbanistiques et environnementales qui conditionneront le développement de notre ville pour les prochaines années.
Alors venez nombreux pour donner votre avis.

Les voeux : la vidéo

Toutes les composantes de la gauche beaucairoise et au-delà étaient réunies à l’occasion des vœux de l’association Réagir Pour Beaucaire en janvier dernier. Juan Martinez, responsable cantonal du Parti socialiste, conseiller général du canton et vice-président du Conseil général, Jean-François Milesi, responsable cantonal du Front de gauche, ont, à cette occasion, réaffirmé leur volonté de soutenir les membres de Réagir Pour Beaucaire afin d’offrir une réelle alternative après 30 ans de gestion hégémonique de la droite à Beaucaire.

La vidéo :

Dents creuses et idées creuses

Une illusion, très courante dans les municipalités de droite (mais pas seulement), est de s’imaginer rendre une ville plus vivante en multipliant les zones commerciales, ce qui revient à une équation bien illogique : plus il y a de misère, plus on met de vitrines. Croit-on que les habitants seront assez sots pour acheter deux fois plus avec trois fois moins ? Le peu d’emplois ainsi créés (et qui compensent à peine les emplois supprimés au centre ville) ne sont que des emplois précaires, sous-payés et souvent pénibles. C’est ainsi qu’à la fin des années 80, la municipalité André-Cellier a fait péricliter les commerces du centre de Beaucaire en installant un hypermarché à la périphérie. Rappelons-nous, par exemple, la rue Nationale en 1983 : elle offrait, au total, bien plus de commerces, et plus variés, que les nouvelles zones !

Autre illusion : celle que le nombre des habitants de la commune doive augmenter sans cesse. Ce qui donne un bon prétexte pour combler les moindres « dents creuses* » qui seront sacrifiées au dieu Commerce. Alors qu’il aurait été plus bénéfique aux habitants d’installer à ces endroits un espace de jeux pour les enfants ou une école. En effet, d’ici peu, le manque de structures scolaires va être problématique au vu du nombre élevé de naissances.

La dent creuse qui était à l’ordre du jour du dernier conseil municipal se situe dans la ZAC de Genestet derrière le supermarché Leader Price. Les enseignes de cette ZAC ont du mal à trouver un équilibre financiers, certains locaux sont inoccupés depuis plusieurs années. Les commerçants de la galerie de carrefour ont eux aussi des difficultés économiques. Quant au commerce du centre-ville agonisant, il attend désespérément un projet global de redynamisation qui attire enfin des enseignes de moyen-haut de gamme à même de proposer une offre et une qualité de service absente des grandes surfaces beaucairoises.

Alors quel est le projet de la municipalité dans cette dent creuse ? Sert-il une politique visant à corriger ces déséquilibres qui s’accentuent avec les années à savoir la saturation de l’offre à la périphérie et la désertification commerciale du centre. Il faut croire que non car derrière Leader Price ce sont encore des commerces qui vont voir le jour. Le centre-ville va même y perdre son dernier opticien dans la bataille. La prochaine étape sera peut-être la concrétisation du projet de maison de santé à côté de la trésorerie qui verra cette fois le départ des médecins. Heureusement pour le moment, il reste encore une boutique de pompes funèbres sur le canal.

* Note = une dent creuse, en jargon urbanistique libéral, désigne un espace non construit dans une ville. Le terme est bien choisi, car il montre avec quel appétit les bétonneurs vont s’y engouffrer pour une juteuse opération immobilière…

Au sujet du SPANC (Service public d’assainissement non collectif)

Le SPANC contrôle le bon fonctionnement du traitement des eaux usées des habitations non reliées au tout-à-l’égout.

Ce service public relève de la compétence de la CCBTA depuis sa création en 2006. Le contrôle, effectué au départ par un agent de la CCBTA, a été confié à Veolia en 2009.

Pour financer ce service, M. Bataille, président de la CCBTA à l’époque, avait créé une redevance. Celle-ci, plus quelques subventions, devait couvrir le coût du service.

Il fût alors décidé d’évaluer ce coût, de le diviser par le nombre d’habitations équipées d’un système d’assainissement autonome, le résultat serait alors le montant de la redevance.

C’est ainsi que depuis plusieurs années des habitants reçoivent une facture de 38 € émise par le Trésor public alors même qu’ils n’ont jamais été contrôlés.

Cette démarche est pourtant illégale comme l’indiquait à l’Assemblée nationale Mme Alliot Marie, ministre de l’intérieur, en mars 2008 en réponse à une question de M. Jean Glavany (J.O. du 4/03/2008, p. 1868) « Les redevances constituent la contrepartie d’un service rendu ce qui signifie : elles ne peuvent être réclamées à l’usager qu’une fois la prestation réalisée…. ».

http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/financement-r58.html

Ainsi, en toute illégalité, plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été prélevés dans la poche de nombreux habitants de la CCBTA.

Interpellé à ce sujet en conseil municipal par nos soins, M. Bourbousson, qui est aussi président de la CCBTA, a essayé d’expliquer « qu’il fallait s’estimer heureux, car à Beaucaire c’était moins cher qu’ailleurs » avant de reconnaître finalement qu’il y avait bien un problème avec le financement du service. Il entend l’examiner lors de la reconduction du contrat avec Veolia.

Certes ! Mais c’est, compte-tenu de la loi, insuffisant et surtout irresponsable : en effet, M. Bourbousson doit examiner les modalités d’une restitution des sommes indûment perçues par le SPANC depuis sa création.
« Nous entrerons dans la carrière… »

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus.
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.

Voilà un quatrain de l’hymne national qui, jeu de mots aidant, mériterait d’être repris en chœur par les joyeux lurons de la majorité municipale et certains ténors de la Fédération Départementale du Syndicat des Exploitants Agricoles (FDSEA).

En effet, par un communiqué paru le 24 Janvier dans l’Hebdomadaire « Paysan du Midi » ce syndicat professionnel rappelle avoir évoqué, lors de l’Assemblée Générale des exploitants agricoles du canton de Beaucaire, le problème de l’extension des carrières sur le plateau des Costières (29/11/2012). « Après un vote à main levée où la salle s’est majoritairement prononcée contre ce projet, le syndicat des exploitants agricoles de Beaucaire a émis un avis défavorable… » poursuit avec détermination le communiqué…Détermination, ils vont en avoir besoin nos paysans locaux, puisque la majorité municipale conduite par un ancien agriculteur, ancien président de cave coopérative, ancien syndicaliste…agricole, a décidé de lancer une révision du Plan Local d’Urbanisme pour permettre une extension de la carrière GSM, en plein cœur de vignobles de qualité ! On n’est jamais si bien trahi que par les siens !

C’est qu’il a l’expérience, l’élu en question : n’avait-il pas, alors simple membre de la Chambre d’Agriculture, cadre de… la FDSEA et président de la Cave locale, demandé à ce que la centrale thermique POWEO s’installe sur le même malheureux plateau des Costières plutôt qu’en Zone Industrielle ? La tête vous tourne ?? Ce n’est pas fini !! Voilà –t’y pas que ce fameux maire, en ce mois de Janvier 2013, se représente aux élections de la Chambre d’Agriculture sous l’étiquette….FDSEA !!! Vous le voyez bien que la quadrature du cercle, c’est possible, ça existe, bande d’incrédules ! En tout cas, si par malheur les citoyen(ne)s le renvoyaient dans ses foyers à l’occasion des Municipales 2014, le grand homme pourrait sans problème retrouver un emploi dans un grand music hall parisien : transformiste, illusionniste, voire spécialiste du grand écart dans un french cancan endiablé !

Quant à la trace de ses vertus, quand beaucairoises et beaucairois l’auront sorti de sa carrière, il est fort à parier que la poussière aura tôt fait de la couvrir !

De son côté RPB réaffirme son opposition totale au projet du Maire et défend avec force la préservation des terres agricoles et le développement d’une agriculture de proximité.

Communiqué de presse

Entre 1990 et 2000, la droite Beaucairoise accueillait à bras ouverts les grandes surfaces en périphérie de la ville, créait une zone commerciale à proximité de la rocade. A l’époque il s’agissait de faire rentrer des sous dans les caisses de la commune. Aujourd’hui le même argument est utilisé par M. Bourbousson pour justifier la vente d’une parcelle communale à un promoteur qui envisage la création d’un forum. A l’époque, M. Christophe André n’a pas mené d’enquête de proximité auprès des commerçants du centre-ville, il n’était pas inquiet au sujet d’une concurrence qui mettrait en péril le commerce de proximité.

RPB rappelle sa farouche opposition au projet de M. Bourbousson dont la vision comptable de la politique, comme celle de ses prédécesseurs et anciens alliés, est une impasse qui condamne un peu plus le centre ancien.

Communiqué de presse

Entre 1990 et 2000, la droite Beaucairoise accueillait à bras ouverts les grandes surfaces en périphérie de la ville, créait une zone commerciale à proximité de la rocade. A l’époque il s’agissait de faire rentrer des sous dans les caisses de la commune. Aujourd’hui le même argument est utilisé par M. Bourbousson pour justifier la vente d’une parcelle communale à un promoteur qui envisage la création d’un forum. A l’époque, M. Christophe André n’a pas mené d’enquête de proximité auprès des commerçants du centre-ville, il n’était pas inquiet au sujet d’une concurrence qui mettrait en péril le commerce de proximité.

RPB rappelle sa farouche opposition au projet de M. Bourbousson dont la vision comptable de la politique, comme celle de ses prédécesseurs et anciens alliés, est une impasse qui condamne un peu plus le centre ancien.

André Piétri

André Pietri Réagir Pour BeaucaireRetraité
Ex cadre supérieur de France Telecom

Natif d’Ajaccio

Je demeure à Beaucaire depuis l’an 2000 dont j’apprécie le cadre de vie et les liens sociaux établis avec le concours de Réagir pour Beaucaire. Quotidiennement, j’effectue mes achats au centre ville ainsi qu’aux marchés du jeudi et dimanche ; mes promenades me permettent de découvrir et admirer les vielles demeures patriciennes et saluer tous ces retraités d’origines diverses qui ont donné leur force de travail pour le bien de la cité.

Cadre supérieur de France Telecom j’ai effectué ma carrière professionnelle dans plusieurs villes de France : Paris, Strasbourg, Ajaccio, Bastia, Toulouse ; mon dernier poste m’a conduit à Hanoï comme directeur de France Telecom pour l’Asie du Sud-Est (Vietnam, Laos, Cambodge, Birmanie). Je désire mettre mon expérience au service des citoyens beaucairois. Mon engagement politique se situe au sein du parti communiste et du Front de Gauche.

Annie Henrotte-Eychenne

Annie-Henrotte-Eychenne-Réagir-Pour-Beaucaire

 

66 ans, retraitée de la banque
Ayant terminé mon activité à Fos-sur-Mer, je me suis installée en 2005 à Beaucaire, pour y passer une retraite paisible, loin de la pollution de l’Etang de Berre.
Depuis toujours sensibilisée à l’écologie (dans ma jeunesse, j’adhérais au WWF), je fais partie de ceux qui pensent qu’il y a encore beaucoup à faire pour enrayer les conséquences néfastes de la pollution, des pesticides, etc.
Je pense donc que nous nous devons de réagir pour Beaucaire, mais aussi pour la santé de nos enfants et petits enfants.

José Alvarez

Jose-Alvarez-Réagir-Pour-Beaucaire53 ans
Conducteur de travaux

Fils d’un travailleur immigré espagnol, j’arrive en France dans le cadre d’un regroupement familial à l’âge de 6 ans. Mon père travaillant à la construction du barrage de Vallabrègue, c’est tout naturellement que nous posons nos bagages à Tarascon.
J’obtiens ma naturalisation en tant que Français de souche à l’âge de 12 ans.

Après des études en mécanique générale, j’entre dans la vie active avec un CAP de mécanicien ajusteur en poche. Je trouve mon premier travail à l’âge de 17 ans dans une boulangerie industrielle pour y rester 2 ans entrecoupés de mon année de service militaire dans la marine nationale à Toulon.

En 1981, je traverse le pont pour venir m’installer à Beaucaire dans un très bel appartement situé Place vieille.

J’intègre à 21 ans une grande entreprise de travaux publics. 32 ans plus tard je suis toujours dans la même entreprise où j’exerce en qualité de conducteur de travaux.

Mon engagement politique au niveau local a été suscité par Bernard Deschamps qui a été pour moi un modèle de par ses compétences, son intégrité et son humanisme… !

Mon implication dans le monde associatif s’est réalisée au travers de la ligue des droits de l’homme, dont je suis un éternel sympathisant.

Ce que j’apprécie chez Claude Dubois : ses compétences, son intégrité, son humanisme et sa pugnacité !
Ce que j’apprécie dans cette liste de gauche : c’est qu’elle composée de colistiers impliqués !

Voeux 2013

Les voeux 2013 de RPB

Chers Amis,

Voilà cinq ans que l’association Réagir Pour Beaucaire était créée à l’initiative de personnes ayant participé activement à la campagne électorale des municipales en 2008. Les débats qui nous avaient permis l’élaboration d’un programme cohérent, structurant et raisonnable, c’est-à-dire sans démagogie, devaient être prolongés et approfondis malgré la défaite. Parce que l’investissement et l’intérêt des citoyens pour la chose politique ne se limitent pas aux invectives et fausses rumeurs colportées au moment des campagnes électorales, il nous apparaissait essentiel de travailler sur la durée en scrutant à la loupe les choix de la nouvelle municipalité qui s’était engagée à rompre avec la politique de la dynastie André.

L’analyse approfondie de l’ordre du jour de chaque conseil municipal, les choix du maire et son autoritarisme de plus en plus assumé lors des conseils municipaux ne laissent plus de place au doute quant à la réalité de la rupture promise en 2008.

Un retour rapide sur quelques promesses sur lesquelles s’était engagé M. Bourbousson est un cruel exercice pour lui :

Définir un plan d’urbanisme directeur pour maîtriser la politique d’urbanisation à long terme et harmoniser le développement de la ville » condamnant « l’urbanisation au coup par coup au gré des demandes et des opportunités.

Alors que nous réclamons depuis le début de son mandat une révision générale du plan local d’urbanisme, la majorité municipale se contente de révision simplifiée à la faveur de projets industriels ou immobiliers. La création d’un quartier à l’ouest de la rocade sur le site de la Tapie, prolongeant ainsi la ruée vers l’or immobilier des années André/Cellier est une impasse qui condamne un peu plus la cohésion et l’équilibre de notre ville. Le ‘vivre ensemble’ n’est pas qu’une formule policée de communicant. Il exige une réflexion en profondeur afin de reconstruire du lien entre les quartiers et les communautés, d’offrir à ses habitants des équipements publics, des écoles, des salles de réunions.

Il faudra attendre les derniers mois du mandat de M. Bourbousson pour que soient évoquées, au cours de l’élaboration du plan d’aménagement et de développement durable, l’interconnexion des différents quartiers de la ville par des voies douces, la préservation de l’environnement et des terres agricoles. On ne peut qu’être d’accord, mais alors, pourquoi ne pas mettre en œuvre ces préceptes en réalisant des pistes cyclables sur les boulevards rénovés ? Et pourquoi, alors, proposer des terres agricoles classées en AOC Costières de Nîmes à l’entreprise GSM ?

Dans les deux cas, on frôle l’imposture !

Les voeux 2013 de RPB
Que penser aussi de l’engagement de la liste Beaucaire Espoir sur le rétablissement de la propreté ? Le constat dressé à l’époque était cinglant :

Beaucaire est une ville sale, les rues ne sont pas nettoyées efficacement et les ordures ménagères y sont empilées à toute heure.

Nul besoin de changer un seul mot à cette profession de foi aujourd’hui !

Avant de nettoyer les rues beaucairoises, il paraît nécessaire de remettre à plat toute la filière de collecte et de traitement des ordures sur le territoire. Si la CCBTA assure le ramassage des ordures avec pas moins de huit passages par semaine dans le centre-ancien, c’est l’obscur et opaque syndicat mixte Sud Rhône Environnement qui a la responsabilité du traitement et du recyclage. Recyclage délégué à l’entreprise Ecoval 30 qui n’a jamais réalisé de bénéfice depuis sa création et dont l’avenir paraît incertain aujourd’hui. Avec pour conséquence une taxe d’enlèvements des ordures ménagères qui risque de flamber si Ecoval met la clef sous la porte. Mais tout cela ne semble pas émouvoir notre ex-candidat à la députation.

Pour expliquer la saleté des rues, les élus de la majorité évoquent en chœur l’incivisme et l’insolvabilité de certains habitants et que face à cela il n’y a rien à faire. Vous savez donc à quoi vous attendre si vous réélisez M. Bourbousson en 2014 :

Beaucaire sera une ville sale, les rues ne seront pas nettoyées efficacement et les ordures ménagères y seront empilés à tout heure jusqu’en 2020.

Que dire aussi de la gestion du dossier Veolia dont les multiples épisodes alimentent les colonnes de notre journal et de notre lettre d’information ? Que faut-il penser de l’immobilisme de M. Bourbousson face à une entreprise qui réalise des marges à deux chiffres depuis plusieurs décennies aux dépens des Beaucairois ? La perspective « des travaux nécessaires au raccordement au réseau public » de la plaine et la subvention de Veolia pour les fêtes sont-elles les clefs qui permettent de comprendre sa complaisance ?

Quoi qu’il en soit, soyez certains que si nous sommes élus en 2014, les cadres de Veolia devront répondre de leur bilan et il n’est pas exclu qu’une action en justice soit nécessaire pour infléchir position de la multinationale. Imposer une baisse significative du prix de l’eau et une réelle maintenance des réseaux reste notre objectif prioritaire sans exclure un retour en régie municipale de la gestion de l’eau et de l’assainissement si les Beaucairois nous font confiance en 2014.

La candidature de M. Bourbousson à la députation en 2012 n’aura servi à rien si ce n’est à lui rappeler le crédit que lui accordent ses administrés (seuls 15 % de Beaucairois étaient satisfaits de son action). Elle l’a détourné de sa ville à la seule fin de satisfaire ses ambitions personnelles et de grossir encore ses rentes politiques. Il n’a prêté aucune attention lorsque la mairie de Tarascon s’est arrogé le droit de construire un ponton sur notre territoire. Interpellé en conseil municipal par les élus de gauche au sujet de ce dossier, il a seulement assuré qu’il était en contact avec son homologue et qu’il réfléchissait à un projet similaire. On est prié de le croire sur parole.

Dans le même registre, doit-on accorder beaucoup de crédit aux sorties indignées des élus de l’opposition de droite lorsqu’ils revendiquent le classement de Beaucaire en zone de sécurité prioritaire ? Le discours sécuritaire est un grand classique des veilles de campagne électorale à droite. Mais Réagir Pour Beaucaire n’a aucune leçon à recevoir sur ce terrain. Nous avons été les premiers à alerter en juin 2010 les Beaucairois sur la menace de fermeture du commissariat. Fermeture du commissariat voulue et exécutée par le gouvernement de Sarkozy, président déchu dont Mesdames Arèse et Cellier, dont Monsieur Christophe André et consorts osent encore se réclamer pour gesticuler sur le thème de l’insécurité ! Dans le même temps nous écrivions à tous les parlementaires du Gard pour solliciter leur soutien. Seul M. Lachaud nous a accordé une audience au cours de laquelle nous avons pu développer un argumentaire en faveur du maintien d’une unité de police nationale dans notre ville. En vain.

Nous n’oublions pas les nombreuses sorties de Jean-Marie André sur ce thème, ses virées nocturnes pour chasser le délinquant, ses gesticulations multiples au cours d’une période où la droite courait déjà après les voix du FN. Nous n’oublions pas non plus que les caméras de vidéo-surveillance installées en 1999 n’ont jamais pu endiguer les incivilités, les petits et gros trafics. Et la majorité municipale d’aujourd’hui ne fait que prolonger cette politique qui a montré ses limites depuis presque 20 ans.

De notre côté nous militons pour un redéploiement des forces de police municipale sur le terrain en limitant le personnel mobilisé à la surveillance des écrans, au nombre de 12 actuellement.

En 2014, il n’y aura pas au premier tour de vote utile pour contrer une éventuelle candidature FN. Ce parti, qui a collaboré avec toutes les majorités de droite depuis 1983, ne se combat pas seulement dans les urnes ou par de petits arrangements. Au contraire.

RPB réaffirme son ambition de réunir toutes les forces de la gauche beaucairoise en 2014 afin d’offrir aux Beaucairois une alternative à 30 ans de gestion hégémonique de la droite.

Nous appelons donc tous les Beaucairois animés par des valeurs progressistes, motivés par l’engagement citoyens et amoureux de leur ville à venir nous rejoindre pour construire ensemble notre projet pour 2014. L’avenir de Beaucaire, c’est aux beaucairois de le bâtir. L’époque des élus providentiels est révolue, place à l’intelligence collective !

Vous pouvez compter sur la détermination des membres de Réagir Pour Beaucaire

Pour changer la vie, commençons par changer la Ville !

Très bonne année 2013 !

Le Président,

Stéphane Linossier

Isabelle Biraud

Isabelle Biraud Réagir PouIsabelle Biraud Réagir Pour Beaucairer Beaucaire

 42 ans
Directrice adjointe de crèche

Sensibilisée dès l’enfance au don de soi, issue d’un milieu ouvrier, c’est tout naturellement que j’ai choisi un métier du social. Après avoir exercé en Charente-Maritime, à Paris puis en Mauritanie, je travaille depuis 8 ans à Nîmes.
Je vis à Beaucaire depuis 2006, je suis investie dans mon association de quartier et soutiens Réagir Pour Beaucaire depuis sa création.
Je rejoins aujourd’hui la liste de Claude Dubois avec mon expérience et mes compétences dans l’accompagnement à la parentalité, pour promouvoir à ses côtés une pédagogie de la diversité.

Didier Falleur

Didier-Falleur-RPB59 ans

Arrivé à Beaucaire en 2008 avec Jean claude Kluyskens et la librairie « Les Flamboyants » dans le cadre de la création de la « Cité du livre », projet rapidement délaissé par la Municipalité.
Je continue mon parcours de libraire sur la rive opposée à la librairie « Lettres Vives » à Tarascon.

J’habite au centre ville et concerné au plus près par ce qu’il s’y passe, j’ai décidé de donner mon soutien à la liste de Claude Dubois qui me paraît la plus engagée dans les problématiques de cette ville.

Je suis militant Attac depuis 2004 dans le comité local d’Uzès où je vivais avant de venir à Beaucaire.

Ancien président de l’Amap de Tarascon qui n’existe plus aujourd’hui après l’arrêt de production de notre agriculteur, je continue néanmoins à soutenir l’agriculture biologique auprès d’Anne Nougier et ce depuis plus de 30 années.

Concerné également au plus près par les problèmes environnementaux, je milite aussi auprès de la Confédération Paysanne et Sortir du Nucléaire et je participe dans la limite de mes moyens aux rencontre du FSM (Forum Social Mondial – Dakar 2011 et Tunis 2013).

La tribune de RPB dans le bulletin municipal (jan/fév 2013)

La politique conduite par M. Bourbousson ressemble à s’y méprendre à celle appliquée pendant 25 ans par le tandem André/Cellier. Urbanisme non maîtrisé, renforcement du dispositif de caméras de vidéo-surveillance, laxisme face à Véolia etc.. C’est pourquoi nous évoquons un bilan de 30 ans de gestion par la droite Beaucairoise depuis son accès au pouvoir en 1983.

Peu inspiré, Jacques Bourbousson balaye d’un revers de main 50 ans de la vie politique locale dans sa tribune politique en évoquant une période sombre qui n’aurait pris fin qu’à son arrivée en 2008. C’est oublier un peu vite que le même Bourbousson Jacques fut longtemps adjoint d’un certain Jean-Marie André et qu’à ce titre il a participé «aux errements du passé», et qu’il a contribué « à plonger Beaucaire dans l’obscurité ».

Réagir Pour Beaucaire – Opposition de gauche

L’opposition de droite évoque régulièrement son projet avorté de marinas qui devait permettre de faire venir à Beaucaire une population aisée. Nous savons aujourd’hui que le promoteur pressenti n’était pas solvable. Dans le même registre, M. Bourbousson rappelle son souhait d’étendre l’urbanisation de la ville au delà de la rocade afin de répondre aux objectifs fixés par le SCOT Sud Gard (schéma de cohérence territorial) qui fixe à 2 000 le nombres d’habitants supplémentaire que devrait accueillir notre ville à l’horizon 2025 .

Alors que la zone urbanisée a été multipliée par 2,5 en 20 ans pour un nombre d’habitants passant de 13 000 habitants à 15 000 aujourd’hui, nous pensons que l’augmentation du nombre de nos administrés n’est pas une priorité.

Au contraire, la primeur de l’action politique d’une municipalité responsable doit être dirigée vers les Beaucairois.

En cela, la création de jardins familiaux que nous envisageons si nous sommes élus peut répondre aux besoins d’une population toujours plus précarisée par les conséquences de la crise économique. C’est un projet raisonnable et peu coûteux dont la mise en œuvre ne présente pas de difficultés insurmontables si on se réfère aux nombreux exemples qui fleurissent chez nos voisins (Vallabrègues, Chateaurenard, Aramon etc …)

Rose-Marie Cardona, Claude Dubois, Christiane Rott

N’oubliez pas la présentation des vœux de RPB vendredi 11 Janvier à 18h30 au centre aéré municipal de Beaucaire (à côté du commissariat)

Comptine de Noël

N’y aurait-il de bonne embrouille que de Paris ??

«Ah que nenni !» Jacques Bourbousson se récrie.

«Où que j’aille, il n’est question que de Fillon,

Quoique je fasse on ne me parle que de Copé,

Qu’en province aussi on sait l’art de la baston

Sur Lachaud je me fais fort de le prouver».

Et c’est ainsi, qu’au bal des faux-culs UDI

Chacun joua à cocu cocu et demi.

Beaucairois, à Noël ou aux élections

De la farce cesse donc d’être le dindon.

La fondation est-elle solide ?

Bourbousson l’a annoncé dans la presse : il veut créer une fondation pour défendre la tauromachie espagnole. Dans les statuts de cette institution (source Wikipédia), il est précisé qu’elle doit «participer à la réalisation d’une oeuvre d’intérêt général et à but non lucratif». Le dernier objectif est déjà rempli puisque les corridas génèrent depuis leur retour à Beaucaire des déficits de l’ordre de 100 000 € chaque année, soit 500 000 € depuis le début du mandat de la nouvelle municipalité…