Daniel Garcia

Daniel-Garcia-RPB

 

63 ans
Gérant d’entreprise

J’ai effectué ma carrière professionnelle dans le bâtiment, en tant qu’artisan.

Bien connu dans le milieu sportif beaucairois (football, jeu provençal), j’ai défendu les couleurs du Stade beaucairois sur tous les terrains de la région pendant près de 25 ans depuis les catégories minimes jusqu’au poste d’entraîneur en 1987.

Ce furent pour moi des années formidables au cours desquelles de nombreux trophées, dont la coupe Gard Lozère en 1974, sont venus garnir le palmarès du Stade beaucairois.

Désormais disponible pour me mettre au service de mes concitoyens, j’ai souhaité rejoindre l’équipe de Réagir pour Beaucaire menée par Claude Dubois, celle qui me semble la plus apte à gérer notre belle ville de Beaucaire.

Françoise Dupré

Françoise Dupré Réagir Pour Beaucaire

 

65 ans mariée 2 enfants
Habitant le centre ville Beaucaire depuis 2003
Institutrice à la retraite, j’ai terminé ma carrière à Tarascon en  enseignant le français à des enfants marocains, primo arrivants.
Engagée à gauche, électrice de la liste Cornillon en 2008, j’ai rejoint Réagir pour Beaucaire par la lecture du journal « les Trois Singes » dont j’ai apprécié le sérieux et l’humour. Je fais confiance à l’équipe de Claude Dubois pour gérer Beaucaire autrement face à la nimportequellisation de la gestion actuelle.

Antoine Granero

Antoine-Granero-Réagir-Pour-Beaucaire

 

37 ans
Surveillant pénitentiaire

Ayant fréquenté l’école de la Poste et le collège Eugène Vigne, j’ai eu l’occasion d’habiter et de connaître différents quartiers depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui.
Une belle ville qu’est la nôtre, mais pour laquelle tant de choses restent encore à faire, à développer et à améliorer : les écoles, l’environnement, les espaces publics, la sécurité…
Cela faisait longtemps que je voulais m’engager dans la vie politique de la ville, d’où ma volonté de m’investir aux côtés de Réagir Pour Beaucaire qui, j’en suis convaincu, saura mener à bien tous ces projets importants pour notre ville.

Joëlle Nonnon-Cardonnel

Joelle-Cardonnel-Réagir-Pour-Beaucaire

63 ans, 5 enfants, 3 petits enfants
Retraitée, ex-responsable de chantier d’insertion
Conseillère d’opposition de 2001 à 2008

Venue dans la région pour intégrer l’Ecole de Photographie d’Arles, j’y suis resté ensuite avec les miens.
Installés à Beaucaire en 90, nous sommes tombés sous le charme, à la fois fascinés par toutes ces splendeurs patrimoniales qui font la personnalité de la ville et mus par l’urgence de la voir se décrépir dans ses murs et dans sa population, frappée de précarité et de disharmonie.
J’ai été encadrante d’un chantier communal d’insertion à Bellegarde. Dans ce cadre-là, j’ai entraîné avec moi des équipes d’une vingtaine de RMIstes pour à la fois créer du patrimoine, une cabane de gardian, réalisée avec les techniques et le matériau traditionnel, mais aussi pour restaurer un patrimoine existant et ruiné, l’ancien moulin à huile, bâtiment et infrastructure, meules, presses, four… l’ensemble mis en fonctionnement comme au début du XXème siècle.
J’ai été portée par la conviction forte qu’une population en difficulté pouvait assumer, concevoir et réaliser ce que l’on donne en général à gérer à des cercles fermés de gens dits « autorisés ». Ce défi fût une réussite; patrimoine légué à la commune pour une bonne maintenance.
Pour moi, il fût l’expression que la part créative d’un travail est un droit inaliénable de l’homme. La collectivité a tout à gagner à faire confiance aux capacités des plus démunies d’entre elles. Le patrimoine, ce n’est pas un décor réservé à une élite, c’est le corps dans lequel l’être social, l’être individuel, vit.
Je pense que Beaucaire est une ville en grande difficulté sociale, mais qu’elle a des atouts et un potentiel que beaucoup pourraient envier. A grands défis, grands projets.
A l’instar de Coline Séreau, je crois que « pour un problème global », il y a « beaucoup de solutions locales »; à terme, celles-ci changent l’ordre des choses.
Des initiatives fourmillent partout, le rôle de ceux qui ont à charge de mener la commune, est de les découvrir, de les susciter et de leur permettre d’éclore.
Mon appartenance à la gauche réside dans cette foi-là.

Lettre d’information de février 2013

Puis viendra le déluge…

Perché sur une estrade dominant le public, M. le maire tentait de prendre de la hauteur pour présenter à un maigre public ce lundi 4 février 2013 le plan d’aménagement durable de la commune de Beaucaire (PADD).

Il introduisit la réunion ainsi :

Aujourd’hui c’est le PADD, puis viendra le PLU.

C’est la première approximation de la soirée, car tout élu impliqué dans les affaires de sa commune est censé savoir que le PADD est l’une des composantes majeures du plan local d’urbanisme (PLU).

Cela commençait bien !

Il avait pris soin de s’entourer de son premier adjoint, du responsable de l’urbanisme à la mairie -qui ne pipèrent mot-, et surtout de la représentante du bureau d’étude qui a planché sur le dossier.

Elle présenta donc le projet où l’on découvrit tout et son contraire. Jugez-en vous-mêmes : « Limiter l’étalement urbain, protéger des terres agricoles » tout en urbanisant au-delà de la rocade, dans le secteur de la Tapie, tout en projetant d’étendre la carrière GSM, sur 45 ha de terres agricoles. Les objectifs du SCOT (schéma de cohérence territoriale) sont aveuglément suivis quand il s’agit d’augmentation de la population : il prévoit une agglomération de 20 000 habitants à l’horizon 2020-2025. Ils le sont beaucoup moins quand ce dernier préconise la limitation de la consommation des terres agricoles.

« Où caser ces nouveaux arrivants » semble être la seule thématique abordée par le PADD. Ainsi 2000 logements devraient sortir de terre dans les 15 ans qui viennent, quelques-uns entre le canal et la voie ferrée, d’autres à Gaudon ou à Saint-Joseph, à Garrigues Planes Est, enfin 500 constructions seraient projetées au-delà de la rocade dans le cadre d’une densification justifiée à nos yeux à Garrigues Planes Ouest, mais totalement injustifiée à La Tapie.

Le gisement que constitue le parc de logements vacants, estimé à 10 % du parc total, soit 700 sur la commune, a été occulté. Celui-ci ne nécessite aucun investissement communal, les réseaux et la voirie étant déjà en place.

Les programmes structurants furent à peine évoqués avec le projet mal engagé de parc photovoltaïque. Les équipements publics (écoles, centre social, petite enfance, lycée, équipements sportifs, …), les modes de déplacements, les liens entre les différents quartiers, … furent tout simplement oubliés.

Les nombreuses confusions sur les lieux-dits et la toponymie n’ont pas sorti le maire et son adjoint de leur léthargie, rien de bien passionnant, la ville est au point mort, Jacques Bourbousson élude les questions et donne rendez-vous aux calendes grecques pour la prochaine étape.

Si dans le public, Réagir pour Beaucaire s’est largement exprimée, contestant l’urbanisation de la Tapie, l’extension de la carrière GSM, l’absence de réflexion sur les liens inter-quartiers, la non prise en compte du parc de logements vacants, le peu d’intérêt pour la voie verte, l’absence de véritable projet de mixité sociale en centre-ville…, l’opposition de droite ne s’est pas manifestée ou était absente.

Il est certes plus facile de gesticuler sur le thème de la sécurité que d’opposer des arguments justifiés sur un projet majeur pour l’avenir de la commune.

L’expert, l’élu et le lampiste

La commission consultative des services publics locaux, qui s’est déroulée le 25 janvier 2013, avait pour objet la renégociation du contrat liant la commune à Veolia. L’enjeu est d’importance pour les Beaucairois puisqu’il s’agit, comme le précise le contrat, de réviser les tarifs à travers une modification de la formule du calcul du prix de l’eau.

Etaient réunis autour d’une table MM. Alain Ledur, premier adjoint, Jérôme Nouzaret responsable des services techniques, Christian Ferrand, auditeur en charge de l’expertise du rapport, Mme Nadine Braud, présidente du club de handball, et Claude Dubois, conseiller municipal.

La confiance aveugle accordée à Veolia par l’ancienne municipalité, dirigée par le couple Cellier/André qui a reconduit le contrat en 2007 pour 15 ans, est toujours de mise : aucun représentant de l’opposition de droite ne s’est déplacé pour assister aux débats qui ont animé cette commission.

Les diverses révélations des élus de gauche portées sur la place publique n’ont ébranlé ni M. Ledur, ni l’expert mandaté par la commune dans leurs certitudes. Ils s’accordent tous deux pour convenir des efforts de Veolia depuis quelques années dans la recherche des fuites : depuis cinq ans, précisément, et les premiers articles de Réagir Pour Beaucaire qui démontraient clairement les carences de Veolia et des élus de l’époque qui se satisfaisaient d’un rendement de réseau dépassant péniblement 50 % pour un nombre de fuites réparées ridiculement bas compte-tenu de l’importance du réseau.

Plus grave encore, les incohérences du dernier rapport 2011 d’activité du délégataire (cf. lettre d’information juillet 2012) ont échappé à notre expert. Il justifie aujourd’hui la surconsommation électrique par une panne de l’une des pompes de la station. Or, celle-ci n’est jamais mentionnée dans le rapport d’activité comme le prévoient les articles 51, 52 et 53 du contrat liant la commune à Veolia.

Un expert qui aligne en réunion les poncifs lui permettant de justifier ses émoluments payés par nos impôts, un premier adjoint qui botte en touche en reportant la responsabilité des nombreuses zones d’ombre de ce dossier sur le chef de secteur de Veolia qui devrait se préparer à endosser le costume du parfait lampiste : vous l’aurez compris, il n’y a rien à espérer de la majorité municipale.

Nous répéterons inlassablement que la commune est en position de force pour imposer une baisse conséquente du prix de l’eau. Rien n’explique la complaisance M. Ledur face à une entreprise qui produit des faux documents et se moque de lui, rien ne justifie les propos approximatifs et lacunaires de M. Ferrand qui doit rédiger un audit qui servira de base de discussion pour la renégociation.

Bienvenue chez Cro-Magnon

Assister à un conseil communautaire est une expérience singulière, elle pourrait intéresser un ethno-paléontologue ou un sociologue.

Dans cette assemblée de mâles, le mâle dominant, Alpha, doit désigner un(e) secrétaire de séance.

Après avoir cherché autour de lui un(e) élu(e), pour assurer ce rôle subalterne qui ne peut échoir dans son esprit qu’à une représentante du sexe dit communément «faible», il désigne avec un peu de gêne la seule femme présente.

Celle-ci accepte, sans y voir malice, sans percevoir que, ce faisant, elle contribue à perpétuer la dévalorisation du rôle de la femme dans la société.

La pire ennemie de la femme, c’est la femme,

me glisse souvent une amie féministe.

Bien entendu, aucun des autres mâles n’y trouve à redire et pour cause : si l’un d’entre eux venait à être désigné secrétaire de séance par le mâle Alpha, il y perdrait un peu de sa masculinité aux yeux des autres et se retrouverait dans la position de la femme soumise visée plus haut. Ouf, l’honneur est sauf : il y avait une femme dans l’assemblée !

La réunion se poursuit, le débat démocratique est totalement absent, les élus présents, censés être de tout bord politique, entérinent les délibérations les unes après les autres.

La chambre d’enregistrement fonctionne à plein régime, les décisions sont prises dans les alcôves, dans la plus totale opacité pour le public et la presse dont on se demande ce qu’elle vient encore faire là : il lui suffit de lire l’ordre du jour et de téléphoner au directeur général des services le lendemain pour savoir si l’encéphalogramme de la démocratie est toujours aussi plat.

Face à l’archaïsme de ce mode de fonctionnement, le législateur envisage de faire désigner les élu(e)s communautaires au suffrage universel direct.

La démocratie et le féminisme y gagneront certainement.

Note : pour le mâle dominant, Bêta eut été plus approprié, mais l’usage veut que ce soit Alpha.

Lettre d’information de janvier 2013

Réunion publique

L’élaboration du PLU est une démarche étroitement partagée avec les Beaucairois. La concertation publique prendra une place particulière dans l’ensemble de la démarche d’élaboration du projet. Sollicités aux temps forts de la démarche, les idées que vous nous apporterez pourront aider élus et services municipaux à construire un projet partagé pour notre ville, adaptés aux besoins de chacun.

Extrait tiré du site internet dédié à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (http://www.plu-beaucaire.org/home). C’est pourquoi La majorité municipale organise en « toute discrétion » (un simple encart dans la presse…) une réunion publique pour présenter à la population le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) lundi 4 février à 18h00 au Casino municipal. Il s’agit ni plus ni moins de définir les priorités urbanistiques et environnementales qui conditionneront le développement de notre ville pour les prochaines années.
Alors venez nombreux pour donner votre avis.

Les voeux : la vidéo

Toutes les composantes de la gauche beaucairoise et au-delà étaient réunies à l’occasion des vœux de l’association Réagir Pour Beaucaire en janvier dernier. Juan Martinez, responsable cantonal du Parti socialiste, conseiller général du canton et vice-président du Conseil général, Jean-François Milesi, responsable cantonal du Front de gauche, ont, à cette occasion, réaffirmé leur volonté de soutenir les membres de Réagir Pour Beaucaire afin d’offrir une réelle alternative après 30 ans de gestion hégémonique de la droite à Beaucaire.

La vidéo :

Dents creuses et idées creuses

Une illusion, très courante dans les municipalités de droite (mais pas seulement), est de s’imaginer rendre une ville plus vivante en multipliant les zones commerciales, ce qui revient à une équation bien illogique : plus il y a de misère, plus on met de vitrines. Croit-on que les habitants seront assez sots pour acheter deux fois plus avec trois fois moins ? Le peu d’emplois ainsi créés (et qui compensent à peine les emplois supprimés au centre ville) ne sont que des emplois précaires, sous-payés et souvent pénibles. C’est ainsi qu’à la fin des années 80, la municipalité André-Cellier a fait péricliter les commerces du centre de Beaucaire en installant un hypermarché à la périphérie. Rappelons-nous, par exemple, la rue Nationale en 1983 : elle offrait, au total, bien plus de commerces, et plus variés, que les nouvelles zones !

Autre illusion : celle que le nombre des habitants de la commune doive augmenter sans cesse. Ce qui donne un bon prétexte pour combler les moindres « dents creuses* » qui seront sacrifiées au dieu Commerce. Alors qu’il aurait été plus bénéfique aux habitants d’installer à ces endroits un espace de jeux pour les enfants ou une école. En effet, d’ici peu, le manque de structures scolaires va être problématique au vu du nombre élevé de naissances.

La dent creuse qui était à l’ordre du jour du dernier conseil municipal se situe dans la ZAC de Genestet derrière le supermarché Leader Price. Les enseignes de cette ZAC ont du mal à trouver un équilibre financiers, certains locaux sont inoccupés depuis plusieurs années. Les commerçants de la galerie de carrefour ont eux aussi des difficultés économiques. Quant au commerce du centre-ville agonisant, il attend désespérément un projet global de redynamisation qui attire enfin des enseignes de moyen-haut de gamme à même de proposer une offre et une qualité de service absente des grandes surfaces beaucairoises.

Alors quel est le projet de la municipalité dans cette dent creuse ? Sert-il une politique visant à corriger ces déséquilibres qui s’accentuent avec les années à savoir la saturation de l’offre à la périphérie et la désertification commerciale du centre. Il faut croire que non car derrière Leader Price ce sont encore des commerces qui vont voir le jour. Le centre-ville va même y perdre son dernier opticien dans la bataille. La prochaine étape sera peut-être la concrétisation du projet de maison de santé à côté de la trésorerie qui verra cette fois le départ des médecins. Heureusement pour le moment, il reste encore une boutique de pompes funèbres sur le canal.

* Note = une dent creuse, en jargon urbanistique libéral, désigne un espace non construit dans une ville. Le terme est bien choisi, car il montre avec quel appétit les bétonneurs vont s’y engouffrer pour une juteuse opération immobilière…

Au sujet du SPANC (Service public d’assainissement non collectif)

Le SPANC contrôle le bon fonctionnement du traitement des eaux usées des habitations non reliées au tout-à-l’égout.

Ce service public relève de la compétence de la CCBTA depuis sa création en 2006. Le contrôle, effectué au départ par un agent de la CCBTA, a été confié à Veolia en 2009.

Pour financer ce service, M. Bataille, président de la CCBTA à l’époque, avait créé une redevance. Celle-ci, plus quelques subventions, devait couvrir le coût du service.

Il fût alors décidé d’évaluer ce coût, de le diviser par le nombre d’habitations équipées d’un système d’assainissement autonome, le résultat serait alors le montant de la redevance.

C’est ainsi que depuis plusieurs années des habitants reçoivent une facture de 38 € émise par le Trésor public alors même qu’ils n’ont jamais été contrôlés.

Cette démarche est pourtant illégale comme l’indiquait à l’Assemblée nationale Mme Alliot Marie, ministre de l’intérieur, en mars 2008 en réponse à une question de M. Jean Glavany (J.O. du 4/03/2008, p. 1868) « Les redevances constituent la contrepartie d’un service rendu ce qui signifie : elles ne peuvent être réclamées à l’usager qu’une fois la prestation réalisée…. ».

http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/financement-r58.html

Ainsi, en toute illégalité, plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été prélevés dans la poche de nombreux habitants de la CCBTA.

Interpellé à ce sujet en conseil municipal par nos soins, M. Bourbousson, qui est aussi président de la CCBTA, a essayé d’expliquer « qu’il fallait s’estimer heureux, car à Beaucaire c’était moins cher qu’ailleurs » avant de reconnaître finalement qu’il y avait bien un problème avec le financement du service. Il entend l’examiner lors de la reconduction du contrat avec Veolia.

Certes ! Mais c’est, compte-tenu de la loi, insuffisant et surtout irresponsable : en effet, M. Bourbousson doit examiner les modalités d’une restitution des sommes indûment perçues par le SPANC depuis sa création.
« Nous entrerons dans la carrière… »

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus.
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.

Voilà un quatrain de l’hymne national qui, jeu de mots aidant, mériterait d’être repris en chœur par les joyeux lurons de la majorité municipale et certains ténors de la Fédération Départementale du Syndicat des Exploitants Agricoles (FDSEA).

En effet, par un communiqué paru le 24 Janvier dans l’Hebdomadaire « Paysan du Midi » ce syndicat professionnel rappelle avoir évoqué, lors de l’Assemblée Générale des exploitants agricoles du canton de Beaucaire, le problème de l’extension des carrières sur le plateau des Costières (29/11/2012). « Après un vote à main levée où la salle s’est majoritairement prononcée contre ce projet, le syndicat des exploitants agricoles de Beaucaire a émis un avis défavorable… » poursuit avec détermination le communiqué…Détermination, ils vont en avoir besoin nos paysans locaux, puisque la majorité municipale conduite par un ancien agriculteur, ancien président de cave coopérative, ancien syndicaliste…agricole, a décidé de lancer une révision du Plan Local d’Urbanisme pour permettre une extension de la carrière GSM, en plein cœur de vignobles de qualité ! On n’est jamais si bien trahi que par les siens !

C’est qu’il a l’expérience, l’élu en question : n’avait-il pas, alors simple membre de la Chambre d’Agriculture, cadre de… la FDSEA et président de la Cave locale, demandé à ce que la centrale thermique POWEO s’installe sur le même malheureux plateau des Costières plutôt qu’en Zone Industrielle ? La tête vous tourne ?? Ce n’est pas fini !! Voilà –t’y pas que ce fameux maire, en ce mois de Janvier 2013, se représente aux élections de la Chambre d’Agriculture sous l’étiquette….FDSEA !!! Vous le voyez bien que la quadrature du cercle, c’est possible, ça existe, bande d’incrédules ! En tout cas, si par malheur les citoyen(ne)s le renvoyaient dans ses foyers à l’occasion des Municipales 2014, le grand homme pourrait sans problème retrouver un emploi dans un grand music hall parisien : transformiste, illusionniste, voire spécialiste du grand écart dans un french cancan endiablé !

Quant à la trace de ses vertus, quand beaucairoises et beaucairois l’auront sorti de sa carrière, il est fort à parier que la poussière aura tôt fait de la couvrir !

De son côté RPB réaffirme son opposition totale au projet du Maire et défend avec force la préservation des terres agricoles et le développement d’une agriculture de proximité.

Communiqué de presse

Entre 1990 et 2000, la droite Beaucairoise accueillait à bras ouverts les grandes surfaces en périphérie de la ville, créait une zone commerciale à proximité de la rocade. A l’époque il s’agissait de faire rentrer des sous dans les caisses de la commune. Aujourd’hui le même argument est utilisé par M. Bourbousson pour justifier la vente d’une parcelle communale à un promoteur qui envisage la création d’un forum. A l’époque, M. Christophe André n’a pas mené d’enquête de proximité auprès des commerçants du centre-ville, il n’était pas inquiet au sujet d’une concurrence qui mettrait en péril le commerce de proximité.

RPB rappelle sa farouche opposition au projet de M. Bourbousson dont la vision comptable de la politique, comme celle de ses prédécesseurs et anciens alliés, est une impasse qui condamne un peu plus le centre ancien.

Communiqué de presse

Entre 1990 et 2000, la droite Beaucairoise accueillait à bras ouverts les grandes surfaces en périphérie de la ville, créait une zone commerciale à proximité de la rocade. A l’époque il s’agissait de faire rentrer des sous dans les caisses de la commune. Aujourd’hui le même argument est utilisé par M. Bourbousson pour justifier la vente d’une parcelle communale à un promoteur qui envisage la création d’un forum. A l’époque, M. Christophe André n’a pas mené d’enquête de proximité auprès des commerçants du centre-ville, il n’était pas inquiet au sujet d’une concurrence qui mettrait en péril le commerce de proximité.

RPB rappelle sa farouche opposition au projet de M. Bourbousson dont la vision comptable de la politique, comme celle de ses prédécesseurs et anciens alliés, est une impasse qui condamne un peu plus le centre ancien.

André Piétri

André Pietri Réagir Pour BeaucaireRetraité
Ex cadre supérieur de France Telecom

Natif d’Ajaccio

Je demeure à Beaucaire depuis l’an 2000 dont j’apprécie le cadre de vie et les liens sociaux établis avec le concours de Réagir pour Beaucaire. Quotidiennement, j’effectue mes achats au centre ville ainsi qu’aux marchés du jeudi et dimanche ; mes promenades me permettent de découvrir et admirer les vielles demeures patriciennes et saluer tous ces retraités d’origines diverses qui ont donné leur force de travail pour le bien de la cité.

Cadre supérieur de France Telecom j’ai effectué ma carrière professionnelle dans plusieurs villes de France : Paris, Strasbourg, Ajaccio, Bastia, Toulouse ; mon dernier poste m’a conduit à Hanoï comme directeur de France Telecom pour l’Asie du Sud-Est (Vietnam, Laos, Cambodge, Birmanie). Je désire mettre mon expérience au service des citoyens beaucairois. Mon engagement politique se situe au sein du parti communiste et du Front de Gauche.

Annie Henrotte-Eychenne

Annie-Henrotte-Eychenne-Réagir-Pour-Beaucaire

 

66 ans, retraitée de la banque
Ayant terminé mon activité à Fos-sur-Mer, je me suis installée en 2005 à Beaucaire, pour y passer une retraite paisible, loin de la pollution de l’Etang de Berre.
Depuis toujours sensibilisée à l’écologie (dans ma jeunesse, j’adhérais au WWF), je fais partie de ceux qui pensent qu’il y a encore beaucoup à faire pour enrayer les conséquences néfastes de la pollution, des pesticides, etc.
Je pense donc que nous nous devons de réagir pour Beaucaire, mais aussi pour la santé de nos enfants et petits enfants.

José Alvarez

Jose-Alvarez-Réagir-Pour-Beaucaire53 ans
Conducteur de travaux

Fils d’un travailleur immigré espagnol, j’arrive en France dans le cadre d’un regroupement familial à l’âge de 6 ans. Mon père travaillant à la construction du barrage de Vallabrègue, c’est tout naturellement que nous posons nos bagages à Tarascon.
J’obtiens ma naturalisation en tant que Français de souche à l’âge de 12 ans.

Après des études en mécanique générale, j’entre dans la vie active avec un CAP de mécanicien ajusteur en poche. Je trouve mon premier travail à l’âge de 17 ans dans une boulangerie industrielle pour y rester 2 ans entrecoupés de mon année de service militaire dans la marine nationale à Toulon.

En 1981, je traverse le pont pour venir m’installer à Beaucaire dans un très bel appartement situé Place vieille.

J’intègre à 21 ans une grande entreprise de travaux publics. 32 ans plus tard je suis toujours dans la même entreprise où j’exerce en qualité de conducteur de travaux.

Mon engagement politique au niveau local a été suscité par Bernard Deschamps qui a été pour moi un modèle de par ses compétences, son intégrité et son humanisme… !

Mon implication dans le monde associatif s’est réalisée au travers de la ligue des droits de l’homme, dont je suis un éternel sympathisant.

Ce que j’apprécie chez Claude Dubois : ses compétences, son intégrité, son humanisme et sa pugnacité !
Ce que j’apprécie dans cette liste de gauche : c’est qu’elle composée de colistiers impliqués !

Voeux 2013

Les voeux 2013 de RPB

Chers Amis,

Voilà cinq ans que l’association Réagir Pour Beaucaire était créée à l’initiative de personnes ayant participé activement à la campagne électorale des municipales en 2008. Les débats qui nous avaient permis l’élaboration d’un programme cohérent, structurant et raisonnable, c’est-à-dire sans démagogie, devaient être prolongés et approfondis malgré la défaite. Parce que l’investissement et l’intérêt des citoyens pour la chose politique ne se limitent pas aux invectives et fausses rumeurs colportées au moment des campagnes électorales, il nous apparaissait essentiel de travailler sur la durée en scrutant à la loupe les choix de la nouvelle municipalité qui s’était engagée à rompre avec la politique de la dynastie André.

L’analyse approfondie de l’ordre du jour de chaque conseil municipal, les choix du maire et son autoritarisme de plus en plus assumé lors des conseils municipaux ne laissent plus de place au doute quant à la réalité de la rupture promise en 2008.

Un retour rapide sur quelques promesses sur lesquelles s’était engagé M. Bourbousson est un cruel exercice pour lui :

Définir un plan d’urbanisme directeur pour maîtriser la politique d’urbanisation à long terme et harmoniser le développement de la ville » condamnant « l’urbanisation au coup par coup au gré des demandes et des opportunités.

Alors que nous réclamons depuis le début de son mandat une révision générale du plan local d’urbanisme, la majorité municipale se contente de révision simplifiée à la faveur de projets industriels ou immobiliers. La création d’un quartier à l’ouest de la rocade sur le site de la Tapie, prolongeant ainsi la ruée vers l’or immobilier des années André/Cellier est une impasse qui condamne un peu plus la cohésion et l’équilibre de notre ville. Le ‘vivre ensemble’ n’est pas qu’une formule policée de communicant. Il exige une réflexion en profondeur afin de reconstruire du lien entre les quartiers et les communautés, d’offrir à ses habitants des équipements publics, des écoles, des salles de réunions.

Il faudra attendre les derniers mois du mandat de M. Bourbousson pour que soient évoquées, au cours de l’élaboration du plan d’aménagement et de développement durable, l’interconnexion des différents quartiers de la ville par des voies douces, la préservation de l’environnement et des terres agricoles. On ne peut qu’être d’accord, mais alors, pourquoi ne pas mettre en œuvre ces préceptes en réalisant des pistes cyclables sur les boulevards rénovés ? Et pourquoi, alors, proposer des terres agricoles classées en AOC Costières de Nîmes à l’entreprise GSM ?

Dans les deux cas, on frôle l’imposture !

Les voeux 2013 de RPB
Que penser aussi de l’engagement de la liste Beaucaire Espoir sur le rétablissement de la propreté ? Le constat dressé à l’époque était cinglant :

Beaucaire est une ville sale, les rues ne sont pas nettoyées efficacement et les ordures ménagères y sont empilées à toute heure.

Nul besoin de changer un seul mot à cette profession de foi aujourd’hui !

Avant de nettoyer les rues beaucairoises, il paraît nécessaire de remettre à plat toute la filière de collecte et de traitement des ordures sur le territoire. Si la CCBTA assure le ramassage des ordures avec pas moins de huit passages par semaine dans le centre-ancien, c’est l’obscur et opaque syndicat mixte Sud Rhône Environnement qui a la responsabilité du traitement et du recyclage. Recyclage délégué à l’entreprise Ecoval 30 qui n’a jamais réalisé de bénéfice depuis sa création et dont l’avenir paraît incertain aujourd’hui. Avec pour conséquence une taxe d’enlèvements des ordures ménagères qui risque de flamber si Ecoval met la clef sous la porte. Mais tout cela ne semble pas émouvoir notre ex-candidat à la députation.

Pour expliquer la saleté des rues, les élus de la majorité évoquent en chœur l’incivisme et l’insolvabilité de certains habitants et que face à cela il n’y a rien à faire. Vous savez donc à quoi vous attendre si vous réélisez M. Bourbousson en 2014 :

Beaucaire sera une ville sale, les rues ne seront pas nettoyées efficacement et les ordures ménagères y seront empilés à tout heure jusqu’en 2020.

Que dire aussi de la gestion du dossier Veolia dont les multiples épisodes alimentent les colonnes de notre journal et de notre lettre d’information ? Que faut-il penser de l’immobilisme de M. Bourbousson face à une entreprise qui réalise des marges à deux chiffres depuis plusieurs décennies aux dépens des Beaucairois ? La perspective « des travaux nécessaires au raccordement au réseau public » de la plaine et la subvention de Veolia pour les fêtes sont-elles les clefs qui permettent de comprendre sa complaisance ?

Quoi qu’il en soit, soyez certains que si nous sommes élus en 2014, les cadres de Veolia devront répondre de leur bilan et il n’est pas exclu qu’une action en justice soit nécessaire pour infléchir position de la multinationale. Imposer une baisse significative du prix de l’eau et une réelle maintenance des réseaux reste notre objectif prioritaire sans exclure un retour en régie municipale de la gestion de l’eau et de l’assainissement si les Beaucairois nous font confiance en 2014.

La candidature de M. Bourbousson à la députation en 2012 n’aura servi à rien si ce n’est à lui rappeler le crédit que lui accordent ses administrés (seuls 15 % de Beaucairois étaient satisfaits de son action). Elle l’a détourné de sa ville à la seule fin de satisfaire ses ambitions personnelles et de grossir encore ses rentes politiques. Il n’a prêté aucune attention lorsque la mairie de Tarascon s’est arrogé le droit de construire un ponton sur notre territoire. Interpellé en conseil municipal par les élus de gauche au sujet de ce dossier, il a seulement assuré qu’il était en contact avec son homologue et qu’il réfléchissait à un projet similaire. On est prié de le croire sur parole.

Dans le même registre, doit-on accorder beaucoup de crédit aux sorties indignées des élus de l’opposition de droite lorsqu’ils revendiquent le classement de Beaucaire en zone de sécurité prioritaire ? Le discours sécuritaire est un grand classique des veilles de campagne électorale à droite. Mais Réagir Pour Beaucaire n’a aucune leçon à recevoir sur ce terrain. Nous avons été les premiers à alerter en juin 2010 les Beaucairois sur la menace de fermeture du commissariat. Fermeture du commissariat voulue et exécutée par le gouvernement de Sarkozy, président déchu dont Mesdames Arèse et Cellier, dont Monsieur Christophe André et consorts osent encore se réclamer pour gesticuler sur le thème de l’insécurité ! Dans le même temps nous écrivions à tous les parlementaires du Gard pour solliciter leur soutien. Seul M. Lachaud nous a accordé une audience au cours de laquelle nous avons pu développer un argumentaire en faveur du maintien d’une unité de police nationale dans notre ville. En vain.

Nous n’oublions pas les nombreuses sorties de Jean-Marie André sur ce thème, ses virées nocturnes pour chasser le délinquant, ses gesticulations multiples au cours d’une période où la droite courait déjà après les voix du FN. Nous n’oublions pas non plus que les caméras de vidéo-surveillance installées en 1999 n’ont jamais pu endiguer les incivilités, les petits et gros trafics. Et la majorité municipale d’aujourd’hui ne fait que prolonger cette politique qui a montré ses limites depuis presque 20 ans.

De notre côté nous militons pour un redéploiement des forces de police municipale sur le terrain en limitant le personnel mobilisé à la surveillance des écrans, au nombre de 12 actuellement.

En 2014, il n’y aura pas au premier tour de vote utile pour contrer une éventuelle candidature FN. Ce parti, qui a collaboré avec toutes les majorités de droite depuis 1983, ne se combat pas seulement dans les urnes ou par de petits arrangements. Au contraire.

RPB réaffirme son ambition de réunir toutes les forces de la gauche beaucairoise en 2014 afin d’offrir aux Beaucairois une alternative à 30 ans de gestion hégémonique de la droite.

Nous appelons donc tous les Beaucairois animés par des valeurs progressistes, motivés par l’engagement citoyens et amoureux de leur ville à venir nous rejoindre pour construire ensemble notre projet pour 2014. L’avenir de Beaucaire, c’est aux beaucairois de le bâtir. L’époque des élus providentiels est révolue, place à l’intelligence collective !

Vous pouvez compter sur la détermination des membres de Réagir Pour Beaucaire

Pour changer la vie, commençons par changer la Ville !

Très bonne année 2013 !

Le Président,

Stéphane Linossier