Cracher dans la soupe

Au moment même, ou presque, où des milliers de maires et de conseillers municipaux de tous bords manifestaient à travers le pays pour dénoncer les baisses de dotations d’Etat qui mettent en péril les finances locales et les politiques en faveur des populations, Monsieur le Maire de Beaucaire se payait le luxe de refuser, pour des raisons de principes qui masquent mal le calcul politicien, les dizaines de milliers d’euros du Contrat Ville.  Continuer la lecture

Claude Dubois démissionne du conseil municipal

Chers ami(e)s, chers électeurs(trices), vous m’avez demandé de vous représenter au conseil municipal de notre ville en mars 2008 puis en mars 2014, ce que j’ai fait avec plaisir et passion.

Constatant depuis quelque temps :

– que l’exercice de la démocratie à Beaucaire consiste à réunir dans un bureau quelques jeunes gens venus d’on ne sait où autour du maire élu en 2014, parfois de son premier adjoint et de son chef de cabinet, tous trois étrangers à la ville et professionnels de la politiques,

– que les commissions de travail se résument à réunir une heure avant le conseil municipal quelques conseillers municipaux pour aborder à la va-vite les sujets mis à l’ordre du jour dudit conseil sans pouvoir en modifier le contenu (un délai de 5 jours est nécessaire pour transmettre l’ordre du jour définitif du conseil municipal aux conseillers municipaux), Continuer la lecture

Démocratie locale ?

Pas d’effet d’annonce ni de promesses démagogiques, écrivait le Maire dans son programme pour les élections municipales de mars 2014 !

Il « voulait », par exemple,  mettre au travail les élus d’opposition qui auraient envie d’agir pour leur ville en instaurant de VRAIES commissions municipales !

Un an après, on peut juger de sa sincérité.

Democratie locale

Une VRAIE commission municipale devrait permettre de débattre des projets en cours et d’y apporter des améliorations, Julien Sanchez convoque les commissions 1 heure avant le conseil municipal et alors qu’il n’est plus possible de changer l’ordre du jour.

Aurait-il peur du débat démocratique ?

Budget 2015 : ce dont le maire ne se vante pas !

Dans le magazine municipal d’avril, le maire se félicite des économies qu’il veut réaliser en 2015.

En effet,  il baisse de 87 000 € les subventions aux associations, rogne sur le budget de formation des employés municipaux, ne remplace pas le petit matériel ou sabre le budget de la bibliothèque.

Magic Julien

Par contre, il augmente énormément certains autres budgets.

Au final,  les économies faites sur le dos des administrés disparaissent largement dans les augmentations de ses budgets de communication, de déplacements et d’indemnisations de ses élus et en frais d’avocats.

baisse-hausse2

Marche pour le retour de la semaine de 4 jours en primaire et maternelle

Le 29 avril, Anne Moiroud a entamé une marche de 12 jours entre Beaucaire et Montpellier pour protester contre la réforme des rythmes scolaires. (https://www.facebook.com/anne.moiroud)

Veste à capuche, jean, chaussures confortables, sac banane, Anne Moiroud est fin prête pour parcourir les 108 kilomètres de sa marche à travers les villes gardoises et qui se finira le lundi 11 mai devant le rectorat de Montpellier. Anne fait partie des nombreux mécontents de la réforme des rythmes scolaires mais, contrairement à beaucoup, elle n’entend pas baisser les bras, elle ne veut pas se résigner : « Cette réforme fait l’unanimité contre elle, explique-t-elle avant de partir. Ca déstructure la vie familiale. Les gamins sont KO. J’ai calculé que les enfants font 43 heures par semaine. A quand la semaine de 35 heures pour eux aussi ? »….https://www.objectifgard.com/2015/04/29/beaucaire-une-maman-deleve-marche-contre-la-reforme-des-rythmes-scolaires/

Retrouvez son périple et soutenez là sur: https://www.facebook.com/groups/1081848795165079/

 

Marche-RS-AM

 

 

 

Terrorisme religieux contre terrorisme néo-colonial

Depuis une vingtaine d’années, la grande Presse nous donne le sentiment que la France et l’Europe sont comme une citadelle assiégée, une sorte de Fort Alamo. Pourquoi cette évolution ? Les média audiovisuels, financés en grande partie par les grandes multinationales, et en particulier par les marchands d’armes, se gardent bien de nous donner les causes de ce désordre mondial.

Le terrorisme religieux actuel plonge ses racines dans la désorganisation des relations internationales entre l’Occident et les pays pauvres en surface mais riches en sous-sol. Rappelons-nous que la Guerre d’Algérie ne s’est pas faite au nom d’Allah, les Imams existaient pourtant à cette époque.

Pourquoi, depuis 35 ans, époque de l’arrivée de Khomeyni en Iran, un tel changement ?

Le néo-colonialisme a succédé à la vague d’indépendance des années 60-70 et les entreprises occidentales (USA, France, Angleterre, Allemagne, Russie) ont continué le pillage des ressources agricoles et minières du Proche-Orient et de l’Afrique en plaçant des potentats «salariés» par ces pays.

Depuis 9 siècles, le Proche-Orient est le terrain de jeux de l’Europe occidentale.

Les populations de ces pays appauvris par le pillage de leurs ressources et exploités par des dirigeants corrompus qui les maintiennent dans un sous-développement culturel pour mieux les soumettre n’ont pas beaucoup de choix : émigrer et/ou s’en remettre à des sortes de directeurs de conscience.

C’était mieux avant diront certains. Cela dépend d’où on se place.

Ah Les «trente glorieuses» ! Parlons-en ! Nous avons l’impression, pour ceux qui ont connu cette époque, qu’elle était belle mais elle venait après l’horreur de la guerre mondiale et pendant cette soi-disant belle période, de nombreux conflits ravageaient la planète : Algérie, Madagascar, Indochine, Hongrie, Grèce, Corée, Indonésie, Viet Nam, Tchécoslovaquie, Ethiopie, Philippines…, faisant entre 20 et 30 millions de morts. Ce qui assurait, grâce à l’argent des ventes d’armes, de bons revenus pour le bonheur des pays occidentaux !

Il faut, bien sûr, lutter contre les terroristes de tous poils, mais si on ne met pas en place un système équitable d’échanges commerciaux, la situation perdurera.

Par le manque de fraternité et de respect des choix de mode de pensée, nous préparons un monde de chaos mais, rassurez-vous, ce chaos sera parfait pour les actionnaires de Thalès ou de Total.

Ce seront de nouvelles lois de « sécurité » qui s’ajouteront aux nombreuses lois liberticides votées depuis une quinzaine d’années et qui sont sans grande efficacité.

Ce sera aussi pain-bénit pour les mouvements de droite-extrême qui emploient leur temps à soulever des problèmes sans avoir de solution sérieuse.

Rassemblement républicain

Texte lu par Jean François Milesi lors du  rassemblement républicain à Beaucaire le Jeudi janvier 2014.

Merci d’être là aujourd’hui, pour les 12 et pour toutes les autres victimes.

Ainsi donc, hier, l’innommable a eu lieu et nous ne nommerons pas ceux qui ont choisi de s’exclure de la communauté Humaine.

Nous nous retrouvons tous orphelins, orphelins et mutilés, dans nos corps, nos cœurs et nos esprits. Ils ont cru, en tuant 12 hommes et femme, tuer un journal, fusiller la République, assassiner la Démocratie. Ils s’en sont pris à ce qu’ils redoutent le plus : la pensée, l’intelligence, l’impertinence, l’esprit critique, la joie de rire même des choses graves. La vérité est qu’ils ont peur, la peur est dans leur camp : la violence est l’arme des lâches, des poltrons et des faibles. Ce n’est pas à nous d’être dans la crainte.

Au contraire, protégeons, cultivons, développons ce qu’ils craignent le plus : la liberté de penser, la liberté de parler, la liberté d’écrire, la liberté de critiquer ou de caricaturer, la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté d’aimer, la liberté tout simplement de vivre ensemble malgré ou plutôt grâce à nos différences. Ce sont nos armes et tant que nous les utiliserons, Charlie Hebdo vivra et la Démocratie et tout ce qui fait notre Humanité.

Ainsi ne nous abaissons pas à leurs méthodes : répondre à la Barbarie par la Barbarie leur serait une nouvelle victoire, nous abaisserait à l’inhumanité, à la bestialité qui est la leur. Ils souhaiteraient que nous en arrivions à des amalgames simplistes pour nous entraîner dans la spirale mortifère de la Haine, des divisions et des discordes civiles. Refusons d’entendre les voix qui tôt ou tard voudront nous entraîner sur ces chemins : ce sont en définitive les meilleurs alliés de ceux qu’ils prétendent combattre et ils se nourrissent l’un l’autre.

Car défendre les libertés fondamentales doit nous devenir un réflexe, une seconde nature : chaque année, des dizaines de journalistes sont, à travers le monde, assassinés, torturés, emprisonnés ; mais c’est sur le pas de notre porte que peut commencer l’inacceptable quand, comme à Beaucaire, un journal et ses collaborateurs sont pris à partie parce qu’ils se refusent d’être les simples porte-paroles d’un élu local. Même s’il n’y a aucune commune mesure avec l’horreur d’hier.

De même, si l’intelligence, la culture, l’esprit critique sont les meilleurs remparts contre l’intolérable, alors veillons à ce que l’Ecole de la République fournisse ces outils-là à tous les enfants de la République, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent. C’est ce principe fondamental, ce Droit universel de tout enfant à l’Education et à l’Ecole qu’il nous revient aussi de défendre et de vivifier, partout, et plus particulièrement ici, à Beaucaire, où cette liberté essentielle a été remise en cause, en septembre, quand il fut question de trier les élèves en fonction de leur langue maternelle.

Du crime d’hier, nous devons ressortir plus forts : nous allons continuer à penser, à parler, à lire, à écrire, à croire ou à ne pas croire, à aimer, à rire ou à chanter, parce que nous sommes l’Humanité, parce que cela leur fait peur, parce que nous n’avons pas peur d’eux.

C’est notre force ! C’est leur faiblesse ! CHARLIE HEBDO vit et vivra ! Ils ne passeront pas !

Nous pourrions observer un petit moment de silence en hommage aux victimes, avant de nous séparer et, peut-être, de nous retrouver pour d’autres mobilisations, notamment Dimanche à Nîmes pour la marche républicaine qui débutera à 15 heures place des martyres de la résistance (vers le lycée Hemingway). Le parcours sera le suivant : av. J.Jaures, rue de la République et parvis des arènes..

téléchargement

Lettre d’information de juin 2011

Quand le PLU ne plaît plus

Le plan local d’urbanisme, appelé PLU, organise l’occupation des sols de la commune : telle zone peut être urbanisée, telle autre est réservée à l’industrie, une autre à l’agriculture… Il fixe un règlement pour chacune de ces zones et fixe le cap à travers un plan d’aménagement et de développement durable (PADD). Il est consultable par le public. Il peut être soit révisé entièrement, soit modifié, ou bien encore faire l’objet d’une révision simplifiée, la modification et la révision simplifiée ne doivent pas porter atteinte à l’économie générale du PADD et ne doivent pas comporter de graves risques de nuisances.

A Beaucaire, une révision générale a été lancée par la municipalité. Dans le même temps 5 révisions simplifiées sont en cours : Bieudon, Gaudon, La Tapie, Garrigues Planes ouest, un projet photovoltaïque, soit plus de 10 % du territoire communal. L’économie générale du PADD n’est-elle pas remise en cause ?

La 8ème révision simplifiée du PLU concerne 30 ha de terres agricoles qui seraient ouvertes à l’urbanisation au lieu dit La Tapie, à l’ouest de la nouvelle caserne des pompiers. Elle a été lancée par la majorité municipale lors du conseil municipal du 7 juin 2011. Les élus d’opposition, gauche et droite confondues, ont voté contre cette délibération, dénonçant au passage une supercherie : pour justifier de « l’intérêt général » de cette révision, un très improbable « programme Alzheimer » est sorti du chapeau. Le directeur de l’hôpital local n’a pas été consulté, l’Agence régionale de santé n’a rien demandé. Dans les hôpitaux de la région, les lits réservés aux malades atteints d’Alzheimer ne sont pas remplis, les familles préférant garder leurs proches auprès d’elles.

S’il s’avérait nécessaire de créer des lits pour ces malades souvent valides, l’aménagement de l’hôpital actuel éviterait leur ghettoïsation tout en créant de l’activité en ville. Incluse dans le projet, l’idée de créer une nouvelle zone commerciale n’est guère pertinente : Genestet est suréquipée, les derniers commerces du centre-ville ferment les uns après les autres. En réalité, il s’agit de maquiller un projet immobilier porté par la STATIM et ses dirigeants ceux-là mêmes qui ont massacré la colline des Caunelles.

Lors de précédents conseils municipaux, nous avions soulevé le fait que la nouvelle caserne des pompiers était la tête de pont d’une extension de l’urbanisation au-delà de la rocade. Le diamètre des tuyaux posés en 2010 était surdimensionné par rapport aux besoins de la seule caserne. Lors de la campagne pour les municipales en 2008, l’équipe de Bourbousson dénonçait l’étalement urbain vers l’ouest, l’urbanisation grignotant les terres agricoles, la gestion au coup-par-coup sans vision sur le long terme du tandem André-Cellier : une fois aux affaires, cette même équipe renie ses engagements de campagne et poursuit cette fuite en avant.

Il va de soi qu’RPB se mobilise contre cette révision simplifiée et participera à l’enquête publique. Nous vous invitons à en faire autant !

Plus 50 % en 2008, moins 50 % en 2013 ?

Comme chaque année à la même époque, le conseil municipal devait se prononcer sur le rapport annuel du délégataire Veolia qui gère les réseaux d’eau potable et d’assainissement. Et comme chaque année depuis 2008, l’opposition de gauche a dénoncé avec force la gestion de cette entreprise qui ne fait pas son travail et méprise les élus en leur soumettant un rapport d’activités fantaisiste et mensongé. Sauf que cette année les arguments avancés par Claude Dubois ont titillé l’oreille du maire qui a retiré la délibération afin d’étudier plus sereinement le rapport qu’aucun élu de la majorité et de l’opposition de droite ne semble avoir lu. Christophe André a repris courageusement les arguments de son père pour rejeter la responsabilité d’une telle situation sur les administratifs qui auraient donné leur aval pour la reconduction du contrat en 2008. Mais était-il hors de portée des élus à la tête de la mairie à cette époque de se rendre compte que l’augmentation de près de 50 % de la part d’abonnement effective en 2008 pénaliserait les petits consommateurs ? C’est ce que semble sous-entendre M. André qui n’a pas été capable, pas plus que Mmes Cellier et Arèse, de calculer un simple pourcentage…

RPB réaffirme que la renégociation du contrat qui doit intervenir en 2013 doit permettre une baisse du prix de l’eau de 50 %. Pour celles et ceux en délicatesse avec les chiffres, il s’agit ni plus ni moins de diviser la facture d’eau de chaque Beaucairois par deux.

Fête des Libertés 2011

Calendrier : cette année encore RPB vous donne rendez-vous le 13 juillet à a base nautique pour sa traditionnelle fête des libertés (Réservations au 04.66.59.02.26).

Lettre d’information de mai 2011

Le nucléaire sur la brèche

Souvenez vous lors de l’avant dernier conseil municipal, M. le Maire a proposé une minute de silence en hommage aux victimes de la catastrophe de FUKUSHIMA. Les élus de gauche ont accepté sous réserve qu’un débat ait lieu au sein du Conseil Municipal à propos du nucléaire. Cette demande avait pour seul objet de rompre avec la confiscation du débat démocratique et transparent sur le sujet depuis des années par le gouvernement et les sociétés productrices d’électricité d’origine nucléaire. Tout le monde connaît le discours asséné depuis des années : «L’énergie nucléaire est sûre, propre et indispensable pour réduire la production de gaz à effet de serre». Donc circulez il n’y a rien à voir. A l’heure où la sécurisation de la centrale japonaise n’est toujours pas assurée et où l’on fête l’anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, nous aurions souhaité apporter un autre éclairage sur le sujet sur la base de données objectives et provoquer ainsi une réflexion commune. Malheureusement M. le Maire a préféré attendre que l’Assemblée Nationale débatte du sujet avant de permettre aux élus beaucairois de le faire. Il est vrai que le débat politique et démocratique n’est pas le fort de M. BOURBOUSSON.

Budget – Effets d’annonce

Le budget 2010 était ambitieux en matière d’investissement puisqu’il prévoyait d’effectuer des travaux à hauteur de 324€ par habitant ce qui nous approchait de la moyenne nationale des villes entre 10 et 20000 habitants qui est de 453€ pour 2009. Malheureusement le compte-administratif de 2010 a révélé que finalement, ce sont seulement 187€ par habitant qui ont été investis en 2010. Pour ne citer qu’un exemple, 140 000€ de travaux étaient prévus pour la « martyrisée » rue Nationale en 2010. Non seulement rien n’a été effectué mais la Mairie s’est engagée à démarrer les travaux de rénovation complète de la rue début 2012 alors qu’aucune prestation d’étude de conception (architecture , urbanisme, économie etc.) n’a été budgétée en 2011. Il y a donc fort à parier que les 445€ de dépenses d’investissement par habitant prévues au budget 2011 ne constituent une fois de plus qu’un effet d’annonce qui ne verra finalement qu’une faible réalisation.

Fusion des commissariats – Frais de déplacement

M. le Maire et son adjoint à la sécurité M. Sarrailh se sont rendus au Ministère de l’Intérieur le 6 mai dernier pour traiter du projet de fusion des commissariats de Beaucaire et de Tarascon. Lors du dernier Conseil Municipal M. le Maire a expliqué que la fusion était entérinée au niveau ministériel, que des patrouilles mixtes avec les personnels de Beaucaire et de Tarascon étaient effectuées et que l’objet de son déplacement était d’obtenir des garanties du gouvernement pour le maintien du commissariat dans sa configuration post-fusion c’est à dire avec douze personnes affectées. Bien qu’il s’en défende, M. le Maire considère depuis le début que le fait est accompli et il n’hésite pas à recourir au mensonge pour justifier ses positions. Ainsi les patrouilles mixtes qu’il évoque n’ont jamais eu lieu et la décision ministérielle n’a toujours pas été prise. Par ailleurs tous les policiers le savent, un commissariat de douze personnes n’est pas viable en raison des contraintes logistiques comme celles relatives au stockage des armes. Aussi accepter la configuration à douze agents revient à accepter la disparition du commissariat. C’est pour cela que RPB ne baisse pas les bras et a saisi les parlementaire gardois sur ce sujet (retrouvez la lettre au parlementaire en cliquant sur le lien suivant : lettre parlementaire).

RPB a participé au rassemblement des travailleurs du premier mai dernier à Beaucaire. Retrouvez l’allocution des dirigeants syndicaux en cliquant sur le lien suivant : discours 1er Mai.

Lettre d’information d’avril 2011

Mauvaise passe

Le Stade beaucairois, par l’intermédiaire de son nouveau président Georges Cornillon, a obtenu du conseil municipal une avance de la totalité de sa subvention pour l’année 2011-2012 pour permettre au club de terminer la saison en cours. Celui-ci a justifié cette demande en évoquant la situation financière du club qui à ce jour est au bord de la faillite. Cette avance sera ensuite remboursée sur une durée de 10 ans par reconnaissance de dette contractée auprès de la mairie.

Comment en est-on arrivé là ?

L’équipe première est la vitrine d’un club de football. Si elle est performante, elle permet d’attirer de nombreux jeunes qui viennent ensuite grossir les rangs du club. Toute la difficulté de la politique conduite par les dirigeants consiste à trouver un savant équilibre entre la part d’investissement consacrée à l’équipe première et celle accordée à l’encadrement des jeunes. Equilibre d’autant plus difficile à trouver que les exigences de rémunération de certains joueurs sont toujours plus élevées et que les piètres performances de l’équipe nationale au mondial 2010 ne suscitent pas les vocations de nos jeunes.

Les élus de gauche soutiennent l’initiative de Georges Cornillon dont l’intention est de sauver cette institution à laquelle sont attachés de nombreux Beaucairois. Les objectifs affichés sont plus modestes et plus conformes à la stature du club. Il recentrera son action vers les jeunes qui constituent un vivier suffisant sans avoir à s’attacher les services de joueurs prêts à se vendre au plus offrant.

Il la sent bien

« Pour 2012, je la sens bien » (Nicolas Sarkozy ; Œuvres choisies, Avril 2011)

L’a-t-il sentie, la colère des milliers de « petites mains » de Carrefour, dont des dizaines à Beaucaire, qui, l’autre samedi, ont fait grève parce qu’ils et elles en ont assez de l’existence en miettes, du travail à temps partiel imposé, de la vie qu’on perd à vouloir la gagner ? L’a-t-il senti le mal-être des chauffeurs de Decoux pressurés par la direction ? L’a-t-il bien sentie la grogne des salariés d’Axima, qui bossent par tous les temps, sur le Boulevard Foch comme sur des tas d’autres chantiers en France, et qui ont de plus en plus de mal à boucler les fins de mois, quand, parce qu’ils et elles le valent bien, les 2.000 foyers les plus fortunés de France vont bénéficier des effets conjugués des derniers feux du « bouclier fiscal » et du rabotage de l’impôt de Solidarité sur la Fortune : 180.000 € de rabais supplémentaire (chacun !) sur leurs impôts ! Et ce n’est qu’une moyenne ! Il y ajoute la provocation d’une prime facultative, au montant incertain, qu’on touchera ou pas et qui servira d’alibi au grand patronat pour ne pas augmenter les salaires ! Les yeux rivés sur 2012 et sa réélection, le nez pincé, la sent-il bien l’odeur de la crotte sous laquelle il étouffe les petites gens ? La sent-il bien la puanteur que dégagent ses ministres et leurs propos dans leur course à la lepénisation des esprits, dont au bout du compte risque de sortir vainqueur le monstrueux original plutôt que la copie sinistre.

Eh bien, on va la lui faire sentir, et avant 2012, et sans se tromper ni de colère ni de cibles : ce ne sont pas aux pauvres bougres qu’on essaie de nous désigner comme coupables de payer, mais bien à ceux qui la sentent bien parce qu’ils croient qu’ils le valent bien et qui ont mis le pays en coupe réglée !

Crimes en direct

Dernièrement les médias ont fait leurs choux gras de faits divers dramatiques filmés par des caméras de vidéo-surveillance. Les télévisions ne manquent pas de diffuser des extraits d’agressions violentes, souvent gratuites. On tremble face à un tel déchaînement de violence mais on nous rassure en vantant les mérites de ces caméras qui permettent de retrouver rapidement les agresseurs. Ont-elles pour autant permis d’éviter les drames ? Non. Sont-elles efficaces pour prévenir ces violences ? Non. En revanche elles ont largement justifié l’abandon d’une police de proximité seule capable de conduire une action de prévention et de dialogue avec la population.

Lettre d’information de mars 2011

Parlons budget

Avec le printemps arrive le temps pour les élus d’examiner les finances locales en conseil municipal. Le compte administratif, en fait le relevé de toutes les factures émises ou encaissées par la commune au cours de l’année 2010, a été débattu lors du dernier conseil. Ce document, très épais, nous apprend ce qui s’est réellement passé avec nos impôts. Ainsi, nous avons pu voir que si la commune avait envisagé de réaliser pour 12 millions d’€ de travaux pour l’année 2010, elle n’en avait en fait réalisé que pour un montant de 4 millions.

Et alors où est le problème ?

La moyenne nationale de dépenses brutes d’équipement en France pour les villes de 10 000 à 20 000 habitants s’élève à 453 € par habitant. A Beaucaire elle était de 241 € par habitant en 2009 et chute à 187 € par habitant en 2010. De nombreux bâtiments communaux, terrains, chemins… nécessitent des frais de remise en état, de mise en conformité, d’améliorations : et bien tout ceci est renvoyé à l’année prochaine, ou bien à celle d’après, si bien que ce parc immobilier se dégrade peu à peu. Autre constat, le produit des 4 taxes (foncier bâti, non bâti, taxe d’habitation, taxe professionnelle) s’élève à 816 € par habitant à Beaucaire. La moyenne nationale, très inférieure, est de 484 € par habitant. Nous pouvons en conclure que Beaucaire est une ville riche, mais que la population est pauvre, car 53% des Beaucairois ne paient pas d’impôts sur le revenu. Comment se fait-il que cette manne ne soit pas mieux utilisée pour le bien être des Beaucairois ?

Pour illustrer la navigation à vue qui est la marque de fabrique de la municipalité actuelle, les dépenses de fonctionnement ont diminué de 1,5 millions d’€ et les recettes ont augmenté de 475 000 €, soit un total de près de 2 millions d’€.L’augmentation de 11% des impôts locaux en 2010 était-elle nécessaire ?

Enfin, une information sur la perte d’attractivité de notre ville apparaît lorsque l’on constate que le nombre de résidences secondaires est passé de 326 en 2009 à 192 en 2010.

Un chiffre qui devrait interpeller les élus de la majorité.

Planète bis

L’homo sapiens (l’homme sage) l’est-il encore ?

Grâce à la science, l’homme a pu réaliser un rêve : aller dans l’espace et marcher sur la lune.

De même il a pu descendre au fond des abysses .Pour pénétrer ces milieux hostiles qui l’entouraient, son génie lui a permis de contourner tous les obstacles.

Dans une sorte de processus inverse, en plongeant au cœur de la matière à la rencontre de l’atome, il s’est inventé un cauchemar.

Il a créé un milieu hostile qu’il ne peut pas pénétrer sauf à le payer au prix de sa santé, voire de sa vie, un milieu où le simple geste de brancher un tuyau d’eau afin de refroidir le monstre en fusion est une mission impossible.

La survie de notre espèce est menacée par cette science sans conscience.

Les leçons de Tchernobyl n’ont pas été tirées .Agissons pour que celles de Fukushima le soient.

Parce qu’il n’y a pas de planète bis, il faut sortir au plus tôt du nucléaire.


RPB organise le mercredi 13 avril à 18h30 une projection du dernier film de Coline Serreau « Solutions locales, désordre globale » au cinéma leREX de Tarascon. Elle sera suivie d’un débat sur l’agriculture.