Lettre d’information de février 2011

Ter répétita

C’est reparti pour un tour de piste à 100 000 €. Après avoir déclaré que cette fois-ci ils avaient compris, ils seraient raisonnables, les élus de la majorité ont changé d’avis. Cette attitude vertueuse n’aura duré que quelques mois, place au gaspi.

 Les corridas de l’été 2011 ne devaient coûter « que » 30 000 € aux Beaucairois, elles coûteront bien plus cher, à minima 150 000 € moins les entrées et la vente des carcasses d’animaux, soit, en étant optimiste, 100 000 € à la charge des contribuables.

Organiser une seule corrida ou une bonne novillada aurait été plus adapté à la situation financière de la ville et à son statut dans le mundillo, les aficionados locaux ne manquant pas d’occasions d’assouvir leur passion dans les arènes prestigieuses de Nîmes, Arles ou Béziers.

En estimant à 500 le nombre d’aficionados beaucairois, le coût pour ces deux corridas programmées est de 100 000€ : 500 = 200€/aficionado.

Ce chiffre est à mettre en perspective avec la subvention accordée par la mairie au stade beaucairois 30, soit 88 000 €. Avec cette somme et l’aide de quelques sponsors, les dirigeants du stade prennent en charge 400 licenciés et leurs éducateurs pendant toute une année.

Communauté de commune Beaucaire Terre d’Argence ou armée mexicaine en déroute ?

Plusieurs délibérations votées en conseil municipal ont élargi les compétences de la CCBTA : éclairage public, Château de Beaucaire, assainissement non collectif, Fisac, collecte des déchets,… Certaines de ces décisions peuvent se justifier par les économies d’échelle réalisées.

 Mais qu’en est-il de l’efficacité d’une telle structure et de sa réactivité face aux demandes des citoyens ?

Les deux exemples qui suivent permettent de répondre en partie à cette question :

  • le 14 décembre 2010, au cours de la réunion de quartier, initiée par l’ARCA, des habitants du centre-ville ont souligné l’absence d’éclairage à la tombée de la nuit rue de la République. Demande transmise par Mme Bourgues à la CCBTA qui n’a pas réagi. Nouvelle réclamation auprès de Mme Bourgues à l’issue du conseil municipal le 19 janvier dernier, sans effet.
  • le 25 janvier, M. Bourbousson appelait, en présence de deux élus de l’opposition de gauche, un responsable de la CCBTA afin de lui demander de laver quotidiennement la Montée du château, vespasienne pour certains locaux et venelle « accessoirement » empruntée par les touristes dès les premières vacances de février. On aurait pu croire que l’autorité naturelle et l’exemplarité de notre maire auraient suffi. On aurait pu le croire, mais à ce jour rien n’a été fait.

Pour compléter le tableau, deux membres de RPB se sont rendus au siège de la CCBTA jeudi 24 février afin de consulter les documents administratifs relatifs au marché du SPANC (assainissement non collectif) attribué à Veolia. Pas de chance, aucun cadre présent ce jour-là pour les renseigner : certains étant en vacances, d’autres en arrêt maladie, personne pour assurer la continuité du service.

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent…

Stupeur et tremblements

Le 8 février dernier, le projet de loi « inique » d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI) a été approuvé définitivement par le Sénat et l’Assemblée Nationale. Sans surprise, ce texte entérine des transferts de compétences massifs aux communes, alors qu’elles étaient jusque-là assumées par la Police nationale. Ainsi, pour ne citer que cet exemple, les directeurs de services de Police municipale pourront conduire des enquêtes du « quotidien » ce qui leur permettra de constater les crimes et les délits, de recueillir des renseignements sur l’auteur des infractions, voire de procéder à des perquisitions. La stratégie est évidente et est illustrée parfaitement avec le cas de Beaucaire : déploiement de la vidéosurveillance avec l’aide de l’Etat, recrutement dans la Police municipale, démantèlement de la Police nationale avec la fusion des commissariats de Beaucaire et de Tarascon. Avec cette politique, la droite locale et nationale remet donc une nouvelle fois en cause l’égalité d’accès à un droit fondamental, à savoir, ici, celui à la sûreté. Ainsi, selon que vous vivrez dans une commune riche ou pauvre, la qualité des missions rendues par la Police municipale ne sera pas la même. Depuis la suppression par la droite de la police de proximité, les missions de la Police nationale n’étaient déjà plus remplies de façon satisfaisante. Qu’en sera-t-il demain à Beaucaire : le pire est à craindre. Ceci d’autant plus que la LOPPSI va permettre de déléguer le visionnage des images de la vidéosurveillance à des opérateurs privés. On voit poindre ici le troisième étage de la fusée gouvernementale, après le désengagement de l’Etat, le transfert aux communes, voici la privatisation. Alors M. le Maire peut bien nous réciter en conseil municipal une lettre sans faute de français, qu’il a envoyée aux préfets des départements du Gard et des Bouches du Rhône où il exprime son opposition à la fusion des commissariats. Tout ceci n’est qu’imposture. A quand une mobilisation massive des Beaucairois au nom du respect de leur dignité de citoyen ?

Les enfoirés sont à Beaucaire

Lundi 7 février 2011 l’antenne beaucairoise des restos du cœur était inaugurée en présence de M. le préfet du Gard.

Ambiance :

Parmi les soixante participants, une trentaine de bénévoles, féminines pour la plupart, les « autorités locales et départementales », masculines exclusivement, et la présence insolite des représentants du parti radical décidément de plus en plus présents sur Beaucaire et dont on se demande ce qu’ils font là, au resto du cœur.

Après la traversée rapide des réserves alimentaires (produits premier prix) de l’association, lait, pâtes, conserves, pommes de terres, pommes,… exposées sur des étagères, l’assemblée se dirige vers la salle de restaurant du foyer où un copieux buffet servi par un traiteur l’attend.

Avant les agapes, quelques-uns de ces messieurs costumés et cravatés ont discouru, faisant l’éloge de la fraternité, soulignant que manger c’est le premier des droits de l’homme, vantant les mérites de Coluche, énumérant les chiffres de la misère (1 milliard de repas servis, 8 millions de Français sous le seuil de pauvreté, 52 % des Beaucairois non soumis à l’impôt sur le revenu, 170 foyers déjà inscrits sur Beaucaire, 400 attendus…). Aucun ne s’est indigné des chiffres publiés le jour-même : ceux de l’industrie du luxe qui ne s’est jamais aussi bien porté, LVMH + 73% de chiffre d’affaires en 2010, Hermès + 13%. Etait-ce indécent ?

Sans aucun doute non, en revanche, comme l’a souligné un participant anonyme, qui a quitté la salle sitôt les discours terminés, il était indécent d’organiser un buffet à l’issue de cette inauguration.

Lettre d’information de janvier 2011

Fausse interview

Pour compléter l’interview que M. Boubourbousson a accordée à Radio Bleue Gard-Lozère et que vous pouvez entendre ici : http://www.beaucaire.fr/spip.php?article3507&var_recherche=interview, nous vous livrons en exclusivité celle qu’il a consenti à RPB et à laquelle vous auriez pu échappé si vous n’étiez pas un inconditionnel de notre site :

RPB : M. Bouboursson, vous êtes sur tous les fronts. Défenseur du commissariat, défenseur de l’agriculture , militant acharné qui oeuvre à ré-ouverture de l’écluse , VRP du projet d’EDF-EN, candidat à la députation, est-ce votre cercle énergétique qui vous permet d’être aussi affuté ?

J.B. : Parfaitement, grâce aux ondes positives que j’arrive à capter, je surfe sur une vague électro-magnétique.

RPB : Ces mêmes ondes sans doute qui font vibrer vos tripes lorsque vous regardez ce canal cul-de-sac près duquel vous avez grandi ?

J.B. : (tout bas) peut-être pas, (méfiant) , j’ai sans doute abusé de l’eau de mon captage que des fonctionnaires pointilleux avaient jugés non conforme…

RPB : Et ce fameux troisième pied qui permet de faire avancer Beaucaire ? Quel triptyque ! l’agriculture, l’industrie, et le tourisme. Un résumé parfait de votre carrière non ?

J.B. (modeste) : Oh vous savez, moi ça fait trente cinq ans que je travaille au service des autres. Alors ceux-qui-viennent-me-donner-des-leçons-je-leur-réponds-que-moi-j’agis-et-eux-qu’ont-ils fait-rien-alors-les-donneurs-de-leçons-vous-savez…

RPB : Magnifique.

M. Bourbousson nous quitte précipitamment, un coup de fil sur son portable l’appelle vers d’autres destinées.

Le préfet nous rend visite

Ambiance lourde samedi 8 Janvier au casino municipal pour l’explication de texte de la réforme de fusion des commissariats de Beaucaire et Tarascon. Chef d’orchestre de cette matinée très protocolaire, le préfet introduit son propos en affirmant avec force la primauté de la sécurité comme l’un des droits fondamentaux de l’homme, si ce n’est le premier. Nul doute qu’il aurait pu revisiter ce palmares des droits en inscrivant celui à s’éduquer au cours d’un débat sur l’école, celui de se nourrir correctement s’il avait animé une rencontre sur l’agriculture. Délicieuse langue de bois qui se recycle au gré des nécessités …

La devise républicaine qu’il est censé incarner évoque aussi la liberté, l’égalité de traitement des citoyens. Est-ce pour respecter ces grandes idées que le gouvernement met à la disposition des parisiens un policier pour plus de 172 habitants alors qu’à Beaucaire on devrait se contenter d’un agent pour plus de 1000 habitants ?

L’exposé très technique du directeur départemental des Bouches du Rhône n’a convaincu personne dans le public. Comment faire avaler aux Beaucairois qu’un commissariat subdivisionnaire dans lequel ne seraient affectés que 12 agents puisse faire face à la montée de la délinquance ? En récitant une leçon dictée de bien plus haut qui met en avant dans le désordre : une évolution nécessaire, une réorganisation rationnelle, une mutualisation des moyens forcément indispensable. Et quand dans le public on réclame des moyens supplémentaires, le préfet hausse les sourcils, plisse le front et balaye d’un revers de main cette demande en invoquant une réalité économique incontournable. Il lui aura certainement échappé que le PIB de la France a doublé en 20 ans…

Qu’ils étaient pathétiques tous ces élus et élues de droite se tirant la bourre au micro pour être sur la photo. L’un est scandalisé, l’autre s’étrangle d’indignation, celle-là invite à recentrer l’action des policiers qui ne font que contrôler les ceintures. Et tous de louer les vertus d’une police de proximité, d’un retour des patrouilles régulières dans la cité. Diversion, amnésie ? Personne n’oublie qu’ils ont soutenu en 2007 Sarkozy le fossoyeur de cette police de proximité.

Et l’on a senti le danger lorsque le préfet, à court d’argument, a évoqué l’indispensable investissement des citoyens dans leur sécurité par une vigilance accrue !! Certains l’ont bien compris dans le public puisque cette idée a été reprise par l’un des intervenants qui évoquait à demi-mot la création de milices. Discours nauséeux qui surfe sur une peur légitime entretenue par l’Etat qui abandonne ses administrés en supprimant des postes de fonctionnaires de police.

Et que dire de M. Bourbousson ? M. le Préfet pour évoquer sa forte implication dans ce dossier l’a comparé à un pitbull ne lachant jamais sa proie. Nous lui préférons la carpe tant celui ci fut économe de ses paroles. Il s’affiche au coté du préfet et dans le même temps organise une manifestation pour protester contre le projet. Comprenne qui pourra…

RPB réaffirme son opposition totale à cette réforme et demande un renforcement des effectifs de policiers sur le territoire Beaucairois pour endiguer le trafic de stupéfiants et les actes de délinquance. . Ce n’est pas à une municipalité d’assurer cette fonction régalienne, ce n’est pas de sa compétence. L’augmentation des effectifs de police municipale, celui du nombre de caméras de vidéo-surveillance ne sont qu’un leurre agité par le maire, un leurre coûteux puisque ce sont nos impôts locaux qui les financent.

Lettre d’information de décembre 2010

Sport et culture pour tous

A l’ordre du jour du dernier Conseil municipal figurait l’approbation de l’actualisation des tarifs 2011 des services publics communaux dont ceux du Conservatoire de musique à rayonnement communal et de la Base nautique. De part l’épanouissement physique et intellectuel qu’elles procurent, utiles au développement de l’enfant et de l’adolescent, les activités sportives et culturelles se doivent, selon nous, d’être accessibles au plus grand nombre. Elles font partie du socle républicain indispensable à tout citoyen en devenir au même titre qu’un enseignement public laïque de qualité. Alors nous avons demandé une fois de plus à ce que le quotient familial soit appliqué à ces activités. Nous avons essuyé une fois de plus une fin de non-recevoir au motif qu’il est déjà bien suffisant que les tarifs soient dégressifs pour les fratries. La majorité ne se lasse pas d’être hors-sujet…

Télépathie pathétique ou la nouvelle communication municipale

Alors que le nombre d’employés municipaux a explosé depuis deux ans, alors que la Mairie s’est dotée d’une société de distribution d’outils de communication (conseil municipal du 16 décembre), la communication ne passe plus, la preuve en quatre actes :

  1. Samedi 11 décembre, réunion de quartier de la Moulinelle. Une majorité des participants affirme ne pas avoir été informée par courrier et a appris par le bouche à oreille le lieu et la date de cette rencontre entre élus et habitants du quartier.
  2. Mardi 14 décembre, autre réunion de quartier (déclenchée par un courrier recommandé adressé au maire en octobre par une association du centre-ville) : là aussi, on nous affirme que l’information a circulé dans les boîtes à lettres, là encore, une partie de l’assemblée n’a jamais reçu cette missive ; par chance, l’événement a été relayé par le Midi Libre.
  3. Jeudi 16 décembre, au Conseil municipal, le premier adjoint au maire nous apprenait qu’une étude sur le «cadre de vie» avait été menée auprès des habitants du centre-ville et se réjouissait du bon score de réponses : «20% des 4800 destinataires du document de travail ont répondu» affirmait-t-il. Plus de 900 réponses donc. Sur la cinquantaine de personnes interrogées par quelques habitants curieux le lendemain du conseil municipal dans la rue et les commerces du centre-ville, une infime minorité a été en fait destinataire de ce document. Sous réserve que cet échantillon puisse être considéré comme représentatif, moins de 10% des habitants auraient reçu ainsi reçu ce questionnaire. Qu’à cela ne tienne, ne boudons pas notre plaisir, pour une fois que la Mairie a plus de réponses que de questions.
  4. Vendredi 17 décembre, réunion concernant le CUCS (contrat urbain de cohésion sociale) : l’assemblée aurait dû recevoir, par courrier électronique, le dossier de préparation à cette table ronde, or les boîtes à lettres virtuelles sont restées désertes. Là, on a incriminé le «serveur», puis ce fut «la faute à l’informatique»…

Pour les prochaines actions de «communication», comptons donc sur le «don» de notre maire (Midi Libre du 20 décembre «Bourbousson, un élu dans le secret» où le maire affirme «Je coupe le feu» en appliquant le pouce mouillé sur le patient et en faisant des croix) : le message se fera par télépathie… Que n’utilise-t-il pas son don pour empêcher les dépenses de la commune de flamber !

100 % politique

Comme Monsieur Jourdain (1), M. Bourbousson fait de la politique sans le savoir…

Notre maire répète sans cesse :

Je ne fais pas de politique… pas de politique….

Etrange affirmation…

En effet, le mot «politique» vient du grec (du mot «polis», la cité) et signifie très exactement «gestion, organisation de la Cité».

Donc, ce que font le Maire et ses Conseillers municipaux, chaque fois qu’ils s’occupent à gérer notre bonne cité de Beaucaire, c’est de la politique au sens propre. Les réunions des Commissions municipales, c’est de la politique. Le Conseil municipal, c’est de la politique.

Chaque fois qu’un citoyen s’intéresse à sa ville, c’est de la politique. Qu’il demande qu’on goudronne son tronçon de rue ou qu’il se plaigne de la hausse des impôts, c’est de la politique…

Alors, nous suggérerons à M. Bourbousson, si vraiment il ne fait pas de politique, qu’il s’y mette rapidement car c’est pour ça qu’il a été élu : pour travailler à la gestion de sa ville !

(1) Monsieur Jourdain est le personnage principal d’une pièce de Molière « Le Bourgeois Gentilhomme ». Il découvre avec ravissement ( et étonnement) qu’il s’exprime en prose, tous les jours de sa vie, depuis sa naissance, car la prose est la manière ordinaire de s’exprimer ( opposée à la poésie). En fait, le problème de M. Jourdain est un problème de vocabulaire…

Lettre d’information de novembre 2010

Con-Fusion

Concernant le projet de fusion des commissariats de Beaucaire et de Tarascon M. Bourbousson a tout d’abord été fuyant en déclinant notre demande d’inscription du sujet à l’ordre du jour du dernier conseil municipal. Puis on l’a trouvé plutôt optimiste quand il a délaré à la presse le 17 novembre « On pourra déposer plainte à Beaucaire et le service dans la ville et à la campagne restera ». Quelques jours plus tard il affichait en pleine page du Midi Libre son opposition farouche au projet. Enfin le 25 il faisait encore la une du journal et vantait ses mérites dans cette nouvelle cause défendue auprès de deux conseillers du cabinet du Ministre. M. le Maire a ainsi indiqué « On a été très écouté et très entendu. Toutes les mesures demandées ont été actées avec eux. Le ministère va réétudier le projet… » Ces propos peuvent selon nous s’analyser de deux manières différentes. Soit les engagements du Ministère sont fermes et l’on peut se demander dans ce cas pourquoi M. BOURBOUSSON a attendu que le projet soit finalisé à 90% pour se mobiliser. Soit il ne s’agit que d’effets d’annonce visant à apaiser temporairement la colère locale. Dans un cas comme dans l’autre, quoiqu’il en soit, il ne s’agira que d’un exemple de plus du déficit d’implication de M. le Maire dans les affaires de sa commune.

Saint-Félix/St-Roman : qui va payer ?

Le 18 novembre 2010, nous apprenons dans la presse locale que le conseil d’administration de l’Institut St-Roman (anciennement St-Félix + Notre-Dame) avait décidé de déclarer l’établissement scolaire en cessation de paiement.

Un an auparavant, le 10 juillet 2009, contre l’avis des élus de gauche et écologiste, la droite locale dans son ensemble, sa diversité et sa grande générosité, avait accordé une garantie solidaire d’emprunt à l’Ogec St-Roman, Jean-Marie André se faisant alors donneur de leçon, Claude Mourlot garant de la règle et Cédric Durand défenseur de la qualité de l’enseignement privé. Quant à M. le maire, le débat ne l’intéressant visiblement pas, il coupa court à toute discussion. Il est vrai que ce n’est pas son argent, mais celui des Beaucairois.

Le montant de l’emprunt, 225 000 €, ne les a pas fait trembler. En premier lieu ces élus auraient dû se préoccuper de l’état des finances de l’emprunteur avant d’accorder leur caution. Soit ils ne l’ont pas fait, soit ils l’ont fait et -dans les deux cas- cela signe leur incompétence.

Gageons que le Crédit Coopératif, organisme prêteur, saura se tourner vers nous, contribuables beaucairois, pour récupérer ses billes sans état d’âme.

Ogec : Organisme de gestion de St Roman

La politique n’est pas un métier, c’est une rente !

M. Bourbousson a-t-il le bras moins long après le dernier remaniement ministériel ? Membre du Parti Radical Valoisien, représenté au sommet de l’état avant le jeux de chaises musicales de haut vol, il ne dispose plus de l’appui de M. Borloo qui a quitté le gouvernement en claquant presque la porte. S’amorce alors une nouvelle période de tensions entre les différentes composantes de la majorité présidentielle que les Beaucairois connaissent bien puisque cet affrontement pour obtenir le leadership de la droite est incarné localement par le duel fratricide qui oppose M. André, Mme Cellier, Mme Arèse d’un coté et M. Bourbousson de l’autre.

Le registre sur lequel se battent nos édiles de droite est malheureusement sans limites : insultes, coups bas, attaques personnelles, effets d’annonce. Tout y passe. Un avant goût initiatique de ce qui risque de se produire au niveau national à l’approche des élections présidentielles… et des législatives auxquelles prétend concourir le déjà « cumulard » maire de Beaucaire.

Le parallèle ne s’arrête pas là : on peut observer à Beaucaire, comme au sommet de l’Etat, le désastre que constitue une politique à la petite semaine et à très court terme, l’absence de perspectives de développement au service de l’intérêt général pour notre pays et notre ville. D’un côté un chef de l’Etat qui n’est préoccupé que par sa réélection, de l’autre M. Bourbousson qui rêve de doubler ses émoluments d’élu en décrochant un mandat de député. L’un chasse les roms pour appâter l’électeur du front national, l’autre les artistes mondains pour renforcer son statut de défenseur des traditions régionales, etc …

En tout cas, s’il ne profite plus du soutien d’un ex-ministre, il pourra toujours demander l’appui confraternel d’un illustre gardois, membre du même parti que lui, à savoir le premier magistrat, pour encore peut-être quelque temps, de Pont Saint Esprit…

Lettre d’information d’octobre 2010

Dérive beaucairoise

Le 21 septembre 2010 le permis de construire permettant de créer un logement dans une remise agricole au mas Montplaisir était signé par l’adjoint en charge de l’urbanisme.

Comment ne pas être choqué quand on sait que ce logement fut aménagé dès avril 2008 et qu’il est occupé depuis par le fils de Monsieur le maire ?

Comment ce dernier peut-il affirmer à deux élus de l’opposition de gauche qu’un permis était affiché lors des travaux en avril 2008 alors qu’aucun permis de construire n’avait alors été déposé ?

Vérification faite, un permis a bien été déposé, mais en janvier 2009 , il a été refusé.

Une deuxième demande de permis a été déposée en juin 2010 soit 2 ans après les travaux . C’est cette deuxième demande qui a reçu un avis favorable alors même que l’analyse d’eau signale la non-conformité de l’échantillon analysé.

Ca n’est pas sérieux. La multiplication des constructions illicites sur la commune est depuis fort longtemps un véritable fléau. Elle génère de nombreux désordres tant au niveau de la sécurité que de l’égalité des citoyens devant la loi et devant l’impôt. La plus extrême rigueur devrait être de mise pour lutter contre cette dérive qui concerne selon M. le Maire 387 constructions à Beaucaire, encore faudrait-il que le premier magistrat de la ville montre l’exemple.

Une hausse solennelle

Y a-t-il une malédiction Bourbousson ? On peut légitimement se poser la question en épluchant avec un peu d’attention l’avis d’imposition des taxes foncières :

  • Part de la commune : +13,6 % (maire : J. Bourbousson)
  • Part du département : +1,06 % ;
  • Part de la région : +0,76 % ;
  • Taxe ordures ménagères : +3,99 % (président de la communauté : Jacques B.)

Etrange non ? Surtout si on se rappelle cette belle déclaration concluant les tracts qui présentaient le programme d’un certain JiBé :

Nous prenons solennellement l’engagement devant toutes les beaucairoises et tous les beaucairois que l’ensemble du programme que nous vous proposons pour construire notre ville autrement est financièrement réalisable et se fera sans aucune augmentation des impôts locaux dépendants de la commune.

Alors, que s’est-il passé ? Que sont devenus les millions sur lesquels s’était endormie l’autre droite ? Il est probable que Monsieur Bourbousson, à l’instar de l’illustre Jacques Chirac, répondrait qu’ils ont fait pschiiiittttttt !!!

On admettra sans peine qu’une telle augmentation est plus facilement acceptable lorsqu’on cumule une indemnité de maire et de président de la communauté de communes (6 000 € excusez du peu) que si on gagne, comme la moitié des Français, moins de 1 600 € par mois…

Que fait la police ?

Vous le savez déjà, RPB revendique, depuis sa création, le redéploiement d’une véritable police de proximité circulant à pied, notamment dans le centre-ville. Nous sommes en effet convaincus qu’il s’agit là d’un outil primordial pour la prévention de la délinquance grâce au lien humain qu’elle permet de maintenir entre les symboles de la justice républicaine et les habitants. Ceci contrairement à la vidéo-surveillance qui n’est qu’un moyen technique de dissuasion. Non seulement nos revendications n’ont jamais été entendues mais nos sources nous informent ces jours-ci que le projet de fusion des commissariats de Beaucaire et de Tarascon devrait voir le jour en 2011. Le commissariat de Beaucaire devrait ainsi disparaître au profit de celui de Tarascon. Comme tout bon projet gouvernemental de fusion il n’évitera pas non plus la restructuration. Les effectifs globaux qui sont actuellement de 110 devraient ainsi passer à 80. Il est inutile ici d’entrer dans le détail des conséquences déplorables qu’aura ce projet en matière de délinquance dans une ville pourtant déjà considérée comme «sensible». Il semble bien qu’une fois de plus, les connexions ministérielles dont se targue M. BOURBOUSSON soient plus utiles pour satisfaire ses ambitions de candidat à la députation que pour défendre l’accès aux services publics des Beaucairois. A l’instar des services publics de La Poste ou de l’eau potable, RPB restera donc vigilante et mobilisée.

Lettre d’information de juillet 2010

Des élus à la consigne

Une certaine confusion est apparue au moment du vote de la délibération portant sur le marché de fournitures pour la nouvelle crèche.

Celle-ci faisait référence au nouveau décret du 7 juin 2010 qui autorise les crèches à recevoir des enfants en surnombre certains jours de la semaine. Pour une structure de 45 places comme celle de Beaucaire, cela porte la capacité maximale d’accueil à 54 ( + 20 % ). En aucun cas, il ne s’agissait, comme l’a prétendu M. Corrias suivi de près par M. Bourbousson, d’augmenter la capacité d’accueil de la structure pour la porter à 54 enfants. Ce n’était pas l’objet de la délibération. A priori l’adjoint délégué à la petite enfance ne connaissait pas bien le dossier. Il a confondu l’agrément accordé par le conseil général et l’accueil d’enfants en surnombre.

Alors pourquoi la gauche a-t-elle voté contre cette délibération ? Tout simplement parce qu’elle s’appuie sur un décret dénoncé par l’ensemble des professionnels de la petite enfance. Le mouvement de contestation, joliment baptisé « Pas de bébé à la consigne », voulait alerter la population sur les dangers de ce texte qui réduit le nombre de personnels qualifiés auprès des enfants, réduit le taux d’encadrement d’adultes.

Une crèche n’est pas une garderie. C’est un lieu d’éveil, de découvertes, d’apprentissages, de socialisation que seuls des professionnels diplômés peuvent animer. Voilà l’objet de notre refus.

Nous n’avons pas de leçon à recevoir de M. le Maire qui nous invitait à expliquer notre choix auprès de la population. Nous saluons l’ouverture de la nouvelle crèche et nous réjouissons qu’elle aie pu obtenir du Conseil Général un agrément pour 54 enfants permanents au lieu de 45. Ce projet, initié par l’ancienne équipe, répond à une forte demande. Nous resterons toutefois vigilants sur les conditions d’accueil.

Emploi et clientélisme à la Beaucairoise

Pourquoi les élus de gauche au conseil municipal s’opposent-ils au recrutement par la mairie d’employés en contrat d’accompagnement à l’emploi (CAE) ? Alors que le maire apporte toujours la même réponse empreinte de sentimentalisme et de calcul politicien, RPB souhaite modestement élever le niveau du débat afin de comprendre les enjeux de telles mesures.

Qu’on en juge :

En vingt ans, la part des salaires dans le PIB (produit intérieur brut, indicateur qui évalue la richesse d’un pays) a baissé de plus de 9 % en France. Cela représente pour les salariés une perte sèche d’au moins 100 milliards d’euros par an. Dans le même temps et par un effet de vases communicantes troublant, la bourse reste outrageusement rentable, malgré les crises successives, pour les grandes fortunes et les bénéfices se chiffrent en milliards d’euros (+100 Md € en 2007).

Voici ce que l’on trouve le site du ministère du Travail et de la Solidarité (sic) à propos du CAE :

Le contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) est un contrat de travail à durée déterminée, destiné à faciliter l’insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi.

On ne peut qu’être d’accord avec l’intention mais concrètement peut-on promettre au 42 personnes employés en CAE par la mairie depuis 2 ans une formation qualifiante et au bout un CDI correctement rémunéré ? Ou alors entretient-on une classe de travailleurs pauvres errant de missions d’intérim en contrats aidés ? Voilà les questions que nous posons au Maire et qui restent sans réponse à ce jour.

En définitive ces mesures ne remplaceront jamais une politique de l’emploi offensive et un rééquilibrage de la balance Travail-Capital. Au lieu de cela, le gouvernement y voit un moyen de faire baisser au frais du contribuable les statistiques du chômage et nos dirigeants locaux de cultiver une clientèle toujours fertile en période électorale.

Papa m’a dit (*)

Voici quelques mois le nouveau Maire de Beaucaire a accusé publiquement le fils du Maire sortant de ne pas payer d’impôts. Plus récemment Le Maire sortant a accusé le fils de l’actuel Maire d’avoir construit sans permis sur les terres de son père accessoirement situées en zone inondable. Ici point besoin de travailler plus pour gagner plus. On est dans l’univers impitoyable des « fils à papa » des notables beaucairois parmis lesquels on compte aussi un des fils de la première adjointe, recruté juste après les élections pour un modeste salaire de 2700€/mois alors qu’il ne disposait d’aucune expérience ou compétence particulière pour le travail en mairie. Merci papa, merci maman, tous les ans on voudrait que ça r’commence… Quel spectacle pathétique, voyez ces deux élus qui voudraient sois-disant jouer dans la cours des grands, se retrouver dans le bac à sable de la maternelle s’envoyant des invectives sur leur progéniture adorée. Il paraît qu’on a les élus qu’on mérite…

(*) Surnom donné au fils Mitterrand (Jean Christophe) lors de ses voyages d’affaires en Afrique

Brèves

Une idée pas trés lumineuse : au moment où les beaucairois commencent à réaliser, grâce à RPB, que la mainmise du privé sur le service de l’Eau est catastrophique en termes d’efficacité et de finances (publiques ou familiales), voici que la Communauté de Communes Beaucaire Terre d’Argence, présidée par qui l’on sait, décide de privatiser le service de l’éclairage…public ! Profitez de l’été pour stocker chandelles et lampes tempête !

Voeu pour la rentrée scolaire : on ne peut que souhaiter que les cantines des écoles de la Ville soient gérées plus sérieusement que certaines bodegas des Estivales. Hum. Personne n’est visé…

Merci à tous ceux qui ont participés à la réussite de la fête des Libertés 2010 !

Retrouvez la vidéo de cette soirée ici.

Lettre d’information de juin 2010

Eau potable – Rapport du délégataire 2010

Une nouvelle fois, Veolia se moque du monde. Dans le dernier rapport du délégataire, les rédacteurs découvrent «qu’une politique de maintenance construite sur le long terme et mise en oeuvre avec rigueur au quotidien est un facteur clé de pérennisation du patrimoine de la collectivité». Ces experts de la rhétorique affirment, non sans cynisme, «que la conservation et la valorisation du patrimoine résultent de l’optimisation en permanence des actions de maintenance et de renouvellement». Se parant de la tunique de grand contributeur au développement durable, ils affirment péremptoirement que «le bon entretien du réseau et des équipements de distribution est un facteur essentiel à cet égard, ainsi que les campagnes de recherche de fuites menées à échéances régulières». Voilà un professionnel qui découvrent qu’en recherchant les fuites, on peut les trouver et qu’en plus c’est bon pour l’environnement.

Reconnaissons le : en changeant de stratégie, c’est à dire en assurant sa mission de délégataire, Veolia obtient des résultats spectaculaires : 21 fuites réparées sur canalisations, soit une progression de près de 91 % par rapport à l’année précédente pour un rendement de 60 % c’est à dire 10 points de plus qu’en 2008. Au passage ces chiffres vont au delà de ceux annoncés dans la proposition approuvée par Madame Cellier au moment du renouvellement du contrat en 2008 puisque l’entreprise tablait sur une progression moyenne de 5 % par an sur le rendement. Preuve s’il en est de la modestie des ambitions affichées à l’époque et de la crédulité des élus qui ont reconduits Veolia dans ses fonctions.

Mais le compte n’y est pas. En effet dans la suite du rapport, Veolia reconnaît que «de nombreuses canalisations sont vétustes» et révèle sa nouvelle méthode de travail pour les années à venir :

Seule une action combinée du délégataire en matière de recherche de fuites et de la commune pour le renouvellement des canalisations les plus vétustes permettra de faire des gains significatifs.

Nous y sommes : après n’avoir rien fait pendant près de 30 ans, en ne réalisant pas l’entretien nécessaire du réseau, en ne recherchant par les fuites, Véolia ne peut que constater que les canalisations sont vétustes. Et l’entreprise redécouvre les vertus d’une action entre elle et la collectivité, propriétaire du réseau, surtout lorsque le renouvellement est à la charge de la commune.

Nous le répétons depuis maintenant deux ans : Veolia doit rendre des comptes et de l’argent à la commune. La renégociation quinquennale du contrat (prévue pour 2013) doit se préparer dès maintenant.

M. le Maire, vous êtes en position de force et vous devez imposer au délégataire vos conditions, cela doit commencer par une baisse du prix de l’eau d’au moins 50 %. Nous serons vigilants et vous rappellerons à vos obligations et à vos responsabilités chaque fois que nous le jugerons nécessaire.

COR à COR (Comité d’Orientation des Retraites)

2 millions de personnes dans le rue pour s’opposer au projet de réforme du gouvernement sur les retraites et parmi elles, les fidèles militants de RPB. Cette réforme injuste et irresponsable n’est pas plus durable que les précédentes, Balladur en 1993 et Fillon en 2003. La résistance citoyenne doit s’organiser contre ce projet de société qui met en péril le principe acquis de haute lutte de solidarité entre les générations. Selon le COR il manque 30 milliards en 2010 et il en manquera 45 en 2025. Le projet du gouvernement prévoit de faire payer 85% du coût de la réforme aux salariés quand la contribution demandée aux hauts revenus, au capital et aux entreprises représente à peine 10% du besoin de financement. Pourtant en 2010 on compte : 30 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales, 70 milliards d’euros de niches fiscales, 24 milliards d’euros de baisses d’impôts depuis 2000, 83 milliards d’euros de dividendes net, perçus par les actionnaires. Beaucairois, vous ne faites pas partie pour l’essentiel des catégories sociales les plus aisées. Alors tenez vous prêts pour les grandes mobilisations de septembre !

Une élue maladroite

Permettre à Beaucaire de rayonner au delà des frontières de la commune. Redorer le blason de la ville. Pari gagné après le placement en garde à vue et la mise en examen de Mme Vidal troisième adjointe de la ville. L’affaire des «bodégas», titre que l’on croirait emprunté à une mauvaise série télé estivale, alimente les pages «Régions» du Midi Libre et entretient l’idée qu’à Beaucaire rien ne se passe comme ailleurs.

Les charges retenues par le procureur de la République contre Madame Vidal sont graves : faux et usage de faux, travail dissimulé. Bien sur la présomption d’innocence prévaut mais les arguments avancés par son avocat paraissent bien maigres : «maladresse administrative» pour justifier les 30 000 € déposés sur le compte personnel de Mme Vidal après les fêtes de la Madeleine. S’agit-il d’une étourderie, d’une négligence ? C’est à la justice de trancher mais cette perspective n’a rien de rassurant si on se souvient que cette élue a en charge l’enseignement et les affaires taurines et équestres. Il suffit de se rappeler avec quelle légèreté et quelle facilité des sommes considérables ont été dépensées pour l’organisation de corridas très controversées. Surement une maladresse administrative !

Cet événement sera probablement l’occasion d’une nouvelle passe d’armes stérile entre M. Bourbousson et l’opposition de droite. D’un coté des cris d’orfraie pour s’indigner et attirer l’attention des médias, de l’autre un maire qui distille les révélations et les insinuations sur la gestion des anciens locataires de son poste. Beau spectacle qui va surement permettre à notre ville de rayonner et de briller.

Quoi qu’il en soit, c’est une fois de plus la crédibilité de toute la majorité qui est engagée dans cette affaire. Madame Vidal fait partie du premier cercle de M. Bourbousson et elle est l’une des élues les plus influentes. L’embauche de son fils au cabinet du maire (maladresse administrative ou faute politique ?), les choix d’élevages de toros aussi prestigieux que coûteux en témoignent. Doit-elle démissionner en attendant le verdict de la justice ? Cette décision lui appartient, contrairement à son avenir politique qui semble des plus compromis…

Rendez-vous

Le 13 juillet : fête des libertés avec le groupe ADIOS AMOR à la base nautique

Lettre d’information de mai 2010

Réunion publique du 20 mai

De l’avis de tous les participants, la réunion publique ayant pour thème l’eau potable et l’assainissement non collectif a été une réussite. Une quarantaine de personnes s’était déplacée pour assister à cette première réunion publique, les questions ont été nombreuses et témoignent de l’intérêt croissant des Beaucairois pour ce dossier.

Depuis maintenant deux ans, Réagir Pour Beaucaire travaille sur ce dossier et a mis en évidence de graves dysfonctionnements dans la gestion de l’entreprise Veolia qui a en charge le service de l’eau et de l’assainissement à Beaucaire. L’intervention au cours de cette réunion de M. Paul Linossier, expert auprès de plusieurs associations de défense des consommateurs, a confirmé que la situation que vivent les Beaucairois depuis plus de trente ans est caricaturale et scandaleuse. Caricaturale car les indicateurs permettant d’évaluer la qualité du service sont dans le rouge et scandaleuse puisque dans le même temps Mme Cellier estimait en 2008 que «le niveau du service et les engagements pris sont satisfaisants» et que ceux-ci «répondent en tous points et de manière détaillée et précise aux attentes de la collectivité». Docte avis qui l’autorisait à renouveler le contrat pour une durée de 15 ans. Au pays des aveugles les borgnes sont rois… ou reines.

Que de regrets quand on constate aujourd’hui que pour des renouvellements de contrats du même type, les multinationales de l’eau concèdent des rabais de 40 % et même jusqu’à 65 % (consenti par le délégataire sortant, un certain Veolia) pour une ville de 11 000 habitants dans le Var.

Toutefois le contrat signé en 2008 comprend une clause de révision quinquénale permettant à la municipalité de renégocier les tarifs. C’est pourquoi Réagir Pour Beaucaire demande à l’actuelle majorité de profiter de cette clause pour forcer Veolia à baisser substantiellement le prix de l’eau. Un rabais de 50 % ne nous paraît pas exagéré.

Lettre d’information d’avril 2010

Et 11 qui font 14

Nous l’avons évoqué dans notre lettre du mois dernier, Monsieur le Mairie annonçait lors du débat d’orientation budgétaire une augmentation prévisionnelle de la taxe d’habitation et de la taxe sur le foncier bâti pour 2010 de 11%. En fait, suite au dernier Conseil Municipal qui a donné lieu au vote du budget 2010, il faudra plutôt compter sur une augmentation globale de 14,7% en ce qui concerne le foncier bâti. En effet si le taux d’imposition, voté par la commune augmente effectivement de 11%, la base, décidée par l’Etat, augmente quant à elle de plus de 3%. Comme chacun sait, cette taxe n’est pas indexée sur les revenus. Elle touchera donc de plein-fouet les propriétaires modestes nombreux à Beaucaire tandis que les nantis seront protégés, une fois n’est pas coutume, par le bouclier fiscal cher à M. Sarkozy. Et je ne parle pas de ceux qui payent 100€ de taxe foncière pour un hôtel particulier en centre-ville… Et tout cela pourquoi ? Pour investir ? Certainement pas, le montant des dépenses d’investissement par habitant est de 28% inférieur à celui de la moyenne nationale des communes de même taille. Les explications sont plus à rechercher bien entendu dans les dépenses somptueuses de ces deux dernières années, mais aussi dans l’inflation irresponsable des frais de personnel dont le montant est quant à lui est supérieur de 14% à celui de la moyenne nationale (source : Ministère de l’Intérieure – Direction Générale des collectivités.

Concours d’injures

Dans le cadre de sa vocation culturelle, RPB vous propose un petit jeu concours. Répondez à la question ci-après directement sur notre site. Les trois premières bonnes réponses reçues gagneront une bouteille de vin BIO. Alors à vos souris !!! Donc de quelle célèbre œuvre littéraire est issu l’extrait truculent suivant ?

Tu es un salaud !!!
Tu es laid de l’intérieur !!!

Réponse 1 : La guerre des boutons

Réponse 2 : Le petit Nicolas

Réponse 3 : Le procès-verbal du dernier Conseil Municipal de la Ville de Beaucaire

La belle beaucairoise ou la belle arlésienne ?

Depuis 2 ans la municipalité, par la voix de Françoise Vidal, parle de déplacer les écoles Maternelle du Château et Primaire Nationale dans un bâtiment au-delà du canal. Outre le fait que ces écoles du centre ville sont vétustes, inadaptées (voir les toilettes de la rue Nationale, les bords de fenêtre qui se délitent, les locaux à volumes désuets…), la ville qui se développe a besoin de salles de classe, d’équipements permettant les exercices physiques ou l’utilisation des technologies actuelles de l’information et de la communication. Aux équipes éducatives volontaires et impliquées qui soulignent leurs besoins actuels, l’adjointe à l’enseignement demande de patienter, leur dit que le dossier avance… Quelle que puisse être sa bonne volonté, et malgré l’article du Midi Libre faisant la liste ô combien exhaustive des projets urbanistiques de la majorité Bourbousson, nous ne voyons rien venir. Au budget 2010 rien n’est prévu, pas la plus petite étude préliminaire. Quand on sait qu’entre la décision politique de lancer ce genre de projet et l’inauguration il s’écoule en général cinq ans, on mesure les dimensions du fossé qui sépare les effets d’annonce des élus et la réalité vécue par les élèves du centre ville. Alors ce temps « long » sera-t-il mis a profit pour consulter toutes les parties prenantes (enseignants, parents d’élèves etc.) afin de concevoir un projet au plus près des besoins réels ? Nous en doutons…

Rendez-vous

Le 20 mai : débat public sur les délégations des services publics d’eau potable, d’assainissement collectif et individuel à Beaucaire

Le 13 juillet : fête des libertés avec le groupe ADIOS AMORES à la base nautique.

Lettre d’information : mars 2010

-85% !!!

Ce pourcentage correspond à l’écart entre l’offre de Véolia pour amener l’eau potable dans la plaine et celle des ses concurrents. Par un effet d’annonce qui ne lui coûte que sa crédibilité, M. Bourbousson a dévoilé fièrement dans le midi libre du 18 mars dernier que cette entreprise proposait de réaliser les travaux pour un montant de 3,383 M€ alors que l’ordre de grandeur retenu jusque là était plus proche de 20M€. M. Ledur, premier adjoint de M. Bourbousson, a salué au cours du conseil municipale du 24 mars le travail accompli par Réagir Pour Beaucaire qui dénonce depuis maintenant 2 ans l’attitude de Véolia à Beaucaire. Notre action pourrait expliquer, d’après M. Ledur, la « souplesse » de l’offre de la multinationale qui « lâche » 17 M€ sans contrepartie apparente.

RPB se réjouit d’avoir participé à l’obtention de cette « ristourne » mais s’interroge sur les coulisses des négociations entre Véolia et la municipalité. Depuis plus de 30 ans, cette entreprise exploite et gère le réseau d’eau de Beaucaire. Nous avons démontré en lisant attentivement les rapports du délégataire qui rendent compte de l’activité de cette société que celle-ci ne fait rien d’autre qu’éditer des factures (triplement du prix de l’eau entre 1992 et 2002) et rechercher quelques fuites (9 fuites trouvées en 2007, chiffre dérisoire compte tenu de l’étendu du réseau). Les sommes provisionnées par la Générale des Eaux puis par VEOLIA au titre du renouvellement n’ont jamais été dépensées, le rendement de 50 % du réseau le prouve. Alors que représentent ces sommes par rapport à la ristourne évoquées plus haut ? A notre avis quantité négligeable. Et l’on peut s’interroger sur le marché de dupe(s) auquel on est en train d’assister et qui pourrait se résumer de la façon suivante : je te fais un prix pour amener l’eau dans la plaine (et tenir enfin une de tes promesses) et tu fermes les yeux sur le passé.

Au lieu de ce montage fantaisiste, il nous semblerait bien plus judicieux de consacrer cette somme à la rénovation du réseau existant qui en a bien besoin. Ou encore de réduire le prix de l’eau en introduisant par exemple la gratuité des premiers mètres cubes afin de favoriser l’accès à l’eau des plus démunis.

+11% !!!

Non ce n’est pas la hausse du SMIC ou des pensions de retraites pour 2010. Non ce n’est pas la hausse du prix de la tonne de CO2 de la mort-née Taxe Carbone. Non ce n’est pas l’augmentation du budget municipal consacré à l’éducation. C’est tout bonnement, l’augmentation prévisionnelle de la taxe d’habitation et de la taxe sur le foncier bâti pour 2010 annoncée par M. BOURBOUSSON lors du dernier Conseil Municipal et ce malgré son engagement de campagne de ne pas toucher aux impôts loaux pendant toute la durée de son mandat. M. BOURBOUSSON a déclaré qu’il manquerait en 2010, 800 000€ pour équilibrer le budget principal de la Mairie. Alors on repense aux mises en garde que nous avions adressées à la Municipalité il y a un an au moment du vote du budget 2009. A l’époque nous jugions ses projections déraisonnables dans un contexte de crise économique et de suppression de la taxe professionnelle. L’augmentation des subventions aux budgets festivités et culture équestre et taurine, notamment, d’ un montant de 700 000€ nous paraissait indécente. Finalement peu de beaucairois auront vu des corridas ou Patrick Bruel chanter dans les arènes. Mais aujourd’hui, tous vont payer la « facture ». D’autant que de nombreux beaucairois, victimes de la crise sans y avoir, eux, la moindre responsabilité, viennent d’apprendre en même temps que leurs tarifs de gaz allaient exploser de 9,7%. Comme disait l’autre, l’important c’est de participer.

RPB_veolia

Tonnerre mécanique

La Mairie vous présente sa dernière trouvaille en matière d’urbanisme et d’environnement : alors qu’elle vient de délibérer Favorablement pour intégrer le périmètre du SAGE (Shéma d’Aménagement et de Gestion des Eau) Rhône-Camargue Gardoise dont l’un des objets est la protection des rivières et de leurs berges, alors que les espaces verts et de détentes sont rares dans et à proximité du centre-ville, alors que les riverains se plaignent déjà des nuisances sonores causées par les jet-ski, la Mairie étudie la possibilité de l’implantation d’une piste réservée aux mini-quads au nord de la base nautique entre la banquette et le fleuve. Par ailleurs le montage envisagé est une fois de plus fantaisiste. En effet le porteur du projet est président de l’association « jet ski club de Beaucaire » et chef d’entreprise B7SPORT à Beaucaire, concessionnaire de Jet ski, Quad, moto. Ainsi nous sommes donc dans un cas de figure où le domaine public est occupé à titre gracieux par des organismes dont le dirigeant possède la double casquette de président d’Association et de chef d’entreprise liée à l’activité de l’association. Préoccupée par ce projet, votre association préférée avait demandé à mettre à l’ordre du jour du dernier Conseil Municipal une question écrite à ce sujet. Il nous a été répondu en séance que la vocation du projet était avant tout pédagogique puisque la maîtrise de ces engins est bonne pour le développement de l’enfant et de l’adolescent. Par ailleurs l’implication des services de la prévention routière devrait permettre d’inculquer aux jeunes beaucairois les valeurs fondamentales du civisme routier. Enfin les tarifs pratiqués ; 15 euros les 10 minutes, 10 euros pour les moins de 10 ans permettront certainement un accès au plus grand nombre. Ces informations ont, vous vous en doutez ont achevé de confirmer nos inquiétudes quant au caractère d’intérêt général du projet.

Lettre d’information de février 2010

Les Fontêtes : ils n’en font qu’à leurs têtes !

Le 2 février Alain Ledur, en tant que 1er adjoint, a présenté à la population beaucairoise le projet des travaux sur le Boulevard Foch. Si RPB salue la volonté de la majorité municipale de faire avancer la remise en état de cette voie essentielle de la ville, et est satisfaite que de l’espace soit rendu aux piétons, l’association soulève des questions. Il est anormal qu’il n’y ait eu aucune concertation, que ce soit au niveau des élus siégeant au sein de la Commission urbanisme, ou au niveau de la population. On nous a présenté un plan, un projet technique en phase finale où les choix essentiels sont déjà faits : les travaux doivent commencer en septembre 2010 ! Mais existe-t-il un projet d’ensemble, une vision globale de la ville ? et quels sont-ils ? Y a-t-il une cohérence avec la volonté de faire entrer les touristes par la Maison Gothique, les faire circuler dans le centre, aménager la circulation, rendre la ville attirante et accueillante ? Y a-t- il volonté de prendre en compte les demandes des beaucairois : adultes, enfants, retraités, handicapés, élèves, consommateurs, lecteurs, promeneurs… citoyens. Une vraie démocratie de proximité devrait permettre à chacun de s’investir dans son lieu de vie afin que tous s’y sentent bien.

SOLDES : jusqu’à 90 % sur l’emploi à la mairie de Beaucaire !!

Depuis septembre 2009, la Mairie a recruté une vingtaine de travailleurs en contrat aidé, à temps partiel (20 ou 26 heures/semaine à 6,96 € nets l’heure), renouvelable tous les six mois pour une durée maximale de deux ans, avec donc la menace sous-jacente de fin de contrat à l’issue de 24 semaines, sans aucune garantie d’embauche définitive.

Cette forme de contrat s’adresse à une population déjà précaire et désormais exploitée sans scrupules : «En tout état de cause, si vous étiez sans travail et qu’on vous proposait un CAE, je pense que vous le prendriez» martèle M. Bourbousson en Conseil municipal, alors que les élus de gauche s’insurgent contre cette institutionnalisation du précariat, et Mme Vidal de renchérir en objectant que ces personnes touchent un complément par le RSA, soulignant par là-même que les salaires actuels ne suffisent plus pour vivre.

Parallèlement, ces contrats s’adressant prioritairement aux femmes, est-il utile de rappeler qu’on cultive là le terrain des futures retraitées pauvres ? En revanche, nul besoin de complément de revenu pour la nouvelle recrue de la Police municipale : alors que le chômage a encore subi une forte hausse en janvier (avec un premier prix pour le Languedoc-Roussillon), on engage un militaire à la retraite ! La mairie s’offre des travailleurs à bas coût pour faire des économies ? Non, ces contrats sont subventionnés, donc mutualisés et payés par la collectivité (jusqu’à 90 % de prise en charge par l’Etat, c’est à dire nous).

Anecdote ? En séance du Conseil municipal, soutenant J. Bourbousson, M. André se souvient du recrutement de « 200 TUC, puis 200 CES et encore derrière 200 emplois jeunes » sous son mandat et celui de Mme Cellier. Tous deux se souviennent nommément d’une seule personne dont le contrat CES a abouti à un emploi durable !!!

Deux candidats membres de RPB aux prochaines régionales

Chantal Milesi, militante associative, 2 fois candidate aux cantonales en Terre d’Argence, se retrouve en 13ème place sur la liste «A Gauche Maintenant» ; Claude Dubois, conseiller municipal Verts de Beaucaire, figure en 14ème position sur la liste gardoise Verts / Europe Ecologie Languedoc Roussillon. Aucune contradiction dans cette dualité : RPB se veut la force de réflexion, de propositions et d’action de la Gauche beaucairoise rassemblée dans sa diversité ! Ils sont, tous les deux, les seuls candidats issus du canton de Beaucaire : aucune autre liste n’en propose ; bel exemple de vitalité de notre association ! Contrairement à d’autres, ils n’ont pas exigé de place éligible pour défendre leurs idées et leurs convictions : bel exemple de civisme et de désintéressement citoyen !

Et quoi qu’il en soit, tous les deux se retrouveront ensemble dans la campagne du second tour pour faire gagner les vraies valeurs de Gauche autour d’une liste unique, qui défendra les urgences sociales, écologiques et démocratiques indispensables à notre région .

Lettre d’information de janvier 2010

Economies d’échelle (de pompier)

Dernier avatar en cours de l’héritage André Cellier, le coût de la viabilisation de la future caserne des pompiers :
1 062 766,80 Euros ! Cette dépense aurait pu être évitée si la caserne des pompiers s’était implantée dans la Zac de Genestet déjà viabilisée lorsque le 18 juin 2007 la municipalité Cellier André a décidé d’implanter la caserne au delà de la rocade. « Pas d’urbanisation au delà de la rocade » telle était pourtant la doctrine de la DDE et du PLU de Beaucaire. On ne peut s’empêcher dès lors de s’interroger sur les motivations réelles de cette très coûteuse décision. Lors du dernier conseil municipal certains propos ont éveillé notre attention : une mystérieuse lettre signée par l’ancien maire, un promoteur déjà très actif sur ce secteur, un agriculteur dont les terres jouxtent la caserne… Et si l’implantation de la caserne à cet endroit résultait d’une volonté cachée d’urbaniser le secteur de Saint Roman après avoir massacré la colline des Caunelles ?

Faites la fête !!!!!

A l’ordre du jour du dernier Conseil Municipal figuraient deux délibérations portant sur des décisions modificatives des budgets cultures équestre et taurine d’une part et festivités d’autre part. L’objet de ces délibérations était de permettre de transférer, une fois n’est pas coutume, plus de 220 000€ du budget de la commune vers ces budgets annexes afin d’en « éponger » les déficits. Quelles sont les causes de ces déficits, difficile de le savoir pour le moment puisque aucun bilan détaillé des Estivales n’a ce jour été présenté. Parmi les explications possibles figurent, une faible fréquentation des arènes ou bien un manque d’entrées payantes au profit des invitations. Quoiqu’il en soit, en ces temps de crise économique où tout le monde se serre la ceinture, certains continuent à vivre au dessus de leurs moyens. Heureusement pour eux et malheureusement pour nous c’est avec l’argent du contribuable.

RPB fête souhaite ses voeux 2010

Le vendredi 22 janvier à 19h, RPB a fêté ses vœux auprès de ses adhérents dans la salle Saint Pierre de Rives agrémentée pour l’occasion d’une exposition des œuvres de notre caricaturiste préféré, j’ai nommé ZIBA. Après un discours du Président et un débat animé autour de la politique de l’actuelle municipalité et de la stratégie à déployer dans la perspective des prochaines élections municipales, l’assemblée s’est retrouvée autour du verre de l’amitié.