NUL N’EST CENSÉ IGNORER LA LOI

Pourtant c’est bien ce que fait le maire de Beaucaire depuis des années

NUL N’EST CENSÉ IGNORER LA LOI •C’est la petite musique qui monte à droite : les 32 départements de gauche qui ne veulent pas appliquer la «préférence nationale» créée par la loi immigration sont dans l’illégalité. Éric Ciotti, sur France Inter ce matin, s’indigne. «On est dans une République bananière ? Il y aurait des petits roitelets locaux qui décideraient de ne plus appliquer les lois de la République ? C’est de la sédition. […] Tout le monde doit appliquer la loi de la République», estime le toujours très mesuré président de LR. Tout le monde ? Y compris son grand copain Laurent Wauquiez ? Cela nous étonne car on n’a pas trop entendu Ciotti lorsque le président d’Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de ne pas appliquer dans sa région la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN), comme il l’a annoncé en octobre. Concernant la loi immigration, les départements concernés ne dérogent pas à la loi, comme l’analyse sur France Info ce matin Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Paris II. «[Ils veulent] produire une allocation supplémentaire qui viendrait en complément de ce qui serait perdu pour leurs actuels locataires. Si les départements ont le budget pour le faire, légalement, ils peuvent le faire», a-t-il indiqué. Allons bon, Ciotti aurait donc dit une ciottise ?  

Depuis Libération

LE « GAZON SYNTHETIQUE »

En France comme ailleurs, les terrains de sport synthétiques se multiplient. Aux Pays-Bas, un chercheur pense que les risques liés aux billes de pneu saupoudrées sur leur surface sont sous-évalués. Avec son équipe, il a décidé de les analyser. Extrait d' »Envoyé spécial ».

En France comme ailleurs, les terrains de sport synthétiques se multiplient. Aux Pays-Bas, un chercheur se pose des questions depuis qu’il a remarqué l’odeur de brûlé qui s’en dégage en été, par forte chaleur. Persuadé que les risques liés aux billes de pneu saupoudrées sur leur surface sont sous-évalués, le professeur Jacob De Boer a décidé de les analyser. Extrait d' »Envoyé spécial ».

« Plein de composants s’échappent »

Jacob De Boer est directeur du département de toxicologie de l’université d’Amsterdam. Son équipe a prélevé des petites billes sur huit terrains de foot autour de la ville. Et les a fait tremper dans l’eau pendant une semaine, pour savoir si les composants chimiques de ces granulats peuvent se diffuser dans l’environnement, par exemple quand il pleut. Certaines études assurent que c’est impossible, mais l’équipe du professeur De Boer a prouvé le contraire : il y aurait « plein de composants qui s’échappent ».

Des substances toxiques 

Des embryons de poissons ont été plongés dans le mélange d’eau et de granulats. Au bout de cinq jours, voici le résultat : « Les embryons sont noirs, parce qu’ils sont morts. Ils sont en train de se décomposer », explique Jessica Legradi, la chercheuse qui a réalisé l’expérience. Même si l’on dilue le mélange avec davantage d’eau, les embryons sont intoxiqués. « Par des métaux, mais peut-être par autre chose. » Mais quoi ? Difficile à dire… « ça peut être toutes sortes d’additifs ».

« Une matière très complexe »

Les composants des pneus ne sont-ils pas, au contraire, très exactement connus ? La réponse de la chercheuse n’est pas très rassurante. « Les fabricants savent ce qu’ils mettent dedans. Mais les réactions chimiques qui se passent après, personne ne les connaît vraiment. Les pneus peuvent récupérer des composants dans la rue. Ces granulats, c’est une matière très complexe, et personne n’a l’obligation d’en donner la composition. Ce n’est pas comme votre crème de soin, où vous avez une liste d’ingrédients au dos… »

de plus…il faut l’arroser manuellement car il n’absorbe pas la pluie

France Info

Vive la crise politique

Le vote de la loi concernant l’immigration peut être analysé de plusieurs manières. Certains en ont une conception politicienne autour de la question du Rassemblement national (RN). Leur vision, assez banale et généralement répercutée par la presse conforme, s’inquiète plus du vote RN quand il leur est hostile que lorsqu’il leur est favorable. Mais ils ne semblent pas remarquer qu’ils font eux-mêmes du RN l’épicentre du jeu politique.

En fait, ce que les principaux responsables et leur presse aux ordres n’acceptent jamais de regarder, c’est l’état lamentable des institutions que révèlent les évènements politiques depuis quelques mois. Un gouvernement minoritaire et même largement illégitime depuis les élections de 2022 gouverne par ukases et refuse l’expression démocratique, y compris celle du Parlement comme l’a montré le non-vote de la loi retraites, adoptée aux forceps via le 49-3.

Les évènements les plus récents ne sont pas un accroc temporaire et accidentel. Ils ne sont que le prolongement des dénis successifs de démocratie engagés depuis que Nicolas Sarkozy, avec l’aide des parlementaires, a bafoué le vote des Français exprimé le 29 mai 2005, depuis que les gouvernements successifs, face aux manifestations populaires, font la sourde-oreille, utilisent la force et la masquent par des débats inutiles ou des conventions qu’ils manipulent.

Répéter en boucle, dans ce champ de ruines, que « ce n’est pas la rue qui gouverne » et se féliciter d’avoir des institutions qui évitent la chute du gouvernement n’est qu’une manière de dire « taisez-vous et laissez-nous diriger ». En fait, il est anormal que, dans une crise politique aussi évidente, le gouvernement n’ait pas été renversé, qu’il n’y ait pas dissolution de l’Assemblée ou même que la place du Président de la République ne soit pas évoquée.

Il ne s’agit pas de se réjouir de la crise profonde aujourd’hui. Il s’agit, en revanche, de la regarder en face de façon constructive et d’en tirer enfin les conséquences. On ne peut pas parler perpétuellement de démocratie et la nier dans la pratique. Ces méthodes autoritaires doivent cesser et laisser la place à un retour pacifique, mais ferme, à la volonté du peuple, fondement de la démocratie, exprimée en particulier par les citoyens dans leurs assemblées communales. Tel est le sens de l’élection d’une Constituante au suffrage universel.

André BELLON- pour une nouvelle constituante

VISITE DES EMPLACEMENTS PRÉVUS A L’EXTENSION DES CARRIÈRES GSM

EXTENSION DES CARRIERES

NE SACRIFIONS PAS NOS TERRES !!!

Les carrières sur le plateau entre Beaucaire (où elles sont entièrement cantonnées pour l’instant) et Jonquières St Vincent (où des extensions sont envisageables dans un avenir plus ou moins proche) veulent s’imposer encore une fois, en envisageant une extension de 46 hectares,

– mettant en péril notre agriculture en saccageant des terres agricoles classées et performantes, alimentées en eau par le Bas-Rhône,

– enlaidissant nos paysages,

– défigurant les abords de la via Domitia et ses bornes milliaires,

– créant des nuisances sonores, olfactives…

– mettant en échec le projet d’agro-tourisme mené par des associations départementale et régionale et soutenu par de nombreux citoyens locaux.

Comment rester insensibles à ce projet destructeur de notre environnement ?

Nous considérons que ce quartier a été trop « malmené » et mérite un arrêt de ces projets. La zone a suffisamment donné aux industriels : 214 ha ont été alloués au fil du temps à l’exploitation des carrières et Calcia peut, sans problème, continuer l’activité de sa cimenterie démarrée en 1925. En effet, en 1993, les réserves de calcaire étaient estimées suffisantes pour 60 ans (soit jusqu’en 2053 !). Il s’agit en fait de fournir de la matière première (graviers et granulats) à GSM, société membre du même groupe que Calcia.

Par ailleurs, les zones « réhabilitées » dans le secteur d’exploitation actuellement autorisé offrent un spectacle pitoyable après l’exploitation des granulats et sont définitivement perdues pour l’agriculture.

Ces terres sacrifiées par la collectivité se situent à

  • Moins d’1km500 des quartiers ouest de Beaucaire (mais certaines habitations isolées sont beaucoup plus proches)
  • 2km 700 du centre du village de Jonquières.

Nous savons que les agriculteurs sont bien sûr hostiles à ce projet qui viendrait anéantir leur outil de travail et leurs efforts d’aménagement sur la Costière et priver d’emploi de nombreux ouvriers agricoles.

L’Institution de la Chambre d’Agriculture a d’ailleurs émis un avis défavorable.

Nous remercions les riverains beaucairois qui ont organisé une visite ce samedi 21 octobre 2023.

Notre ami et camarade, membre de RPB, Jean-François Sirven, est décédé. Les mots suivants ont été prononcés en hommage, lors de ses obsèques, le 6 juin 2023. »

Jean-François,

Te rendre hommage lorsque tu étais parmi nous allait de soi pour toutes celles et tous ceux qui avaient la chance de te côtoyer.

En effet, depuis Chamborigaud où plongent tes racines, tu avais ramené sur les bords du Rhône toutes les qualités qui caractérisent les Cévenols bâtisseurs de « faïsses » : la ténacité, le goût du travail bien fait, la modestie, la discrétion derrière lesquels s’abritaient une générosité, une humanité sans faille. S’il est un mot qui fait l’unanimité parmi tous ceux qui t’approchèrent, c’est « gentillesse ».

Ce sont ces valeurs que tu mis au service des autres, notamment des enfants, dans l’exercice de ta profession d’instituteur, en particulier à l’École de la Poste où tu fis valoir ta bienveillante autorité et ton sens de la transmission. Beaucoup d’adultes d’aujourd’hui, qui hier furent tes élèves, s’en souviennent avec émotion.

Mais c’est un autre dévouement aux autres qu’il faut aussi évoquer et qui est constitutif de qui tu fus, profondément : ton engagement politique, ton militantisme.

C’est en 1965, tu avais 23 ans, lorsque tu adhéras au Parti Communiste où beaucoup de celles et ceux qui sont ici te rencontrèrent ; certains n’en sont plus, qui depuis ont fait des choix différents et c’est leur droit. Toi, tu choisis la fidélité mais une fidélité qui n’était ni aveuglement ni dogmatisme ni sectarisme. Tu n’étais pas l’adorateur d’une idéologie ni le courtisan de quelques dirigeants. Tes seuls guides étaient ton sens de la Fraternité, ton exigence de Justice, ton besoin d’être aux côtés des plus fragiles, des plus faibles, de nos frères et sœurs en Humanité. Il y eut, au cours de ces longues années, des aléas, des tragédies de l’Histoire, des évènements désespérants qui bousculèrent nos certitudes et mirent à l’épreuve nos convictions. Mais tu gardas l’essentiel, chevillé au cœur et au corps, sachant à l’occasion faire preuve de l’esprit rébroussier des cévenols qui n’acceptent pas les vérités toutes faites ni les certitudes dictées d’en haut.

Affichage, tractage, porte à porte, tenue des bureaux de vote : rien ne te rebutait et tu ne comptais pas ton temps. Surtout, durant une quarantaine d’années, tu fus le trésorier de la Section de Beaucaire, avec une compétence jamais démentie et un sérieux souriant, avec patience et disponibilité. Jusqu’au bout tu as tenu à assumer cette difficile responsabilité et nous ne t’en serons jamais assez reconnaissants. Et c’est aussi pour toi et grâce à toi que nous continuerons… même si, sans toi, les choses seront différentes et plus difficiles.

Vincent Bouget, secrétaire fédéral et l’ensemble des amis et camarades de la Fédération partagent notre émotion et s’associent à la peine des tiens.

Permets enfin à tes camarades de faire appel à ces quelques vers d’Aragon pour cet adieu :

Il y aura toujours l’eau le vent la lumière

Rien ne passe après tout si ce n’est le passant

C’est une chose au fond que je ne puis comprendre

Cette peur de mourir que les gens ont chez eux

Comme si ce n’était pas assez merveilleux

Que le ciel un moment nous ait paru si tendre…

Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle

Qu’à qui voudra m’entendre à qui je parle ici

N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle.

MACRON….SANCHEZ ….Même combat ??? ou même nullité ?

Au Mont-Saint-Michel, le confusionnisme d’Emmanuel Macron

Historiquement absurdes, grossièrement cocardiers, les propos du Président dans la Manche flattent une France réac qui n’a toujours pas digéré la Révolution.

par Thomas Legrand

publié le 6 juin 2023 à 20h23

Décidément, il ne faut pas lâcher Emmanuel Macron et l’histoire ! Le voilà qui vient encore de procéder, sur l’universalisme, à un amalgame conceptuel qui mériterait un zéro pointé en philosophie s’il s’agissait d’une copie du bac. Il ne s’agit pas d’un devoir de lycéen, mais plutôt d’une carte postale à un vieil oncle bien réac qu’on décide de câliner pour une sombre histoire d’héritage. Visez un peu cette phrase prononcée au Mont-Saint-Michel lundi et postée sur le compte Twitter du Président : «En mille ans, sa silhouette est devenue un emblème de l’universalisme français. Son abbaye, le symbole de ce que nous sommes : un peuple de bâtisseurs.»

Fait-il exprès ?

Au-delà de l’aspect cocardier de bon aloi (qui c’est qui bâtit dans le monde d’aussi belles abbayes, hein ? qui ?), le début du propos est d’une abyssale absurdité. Comment lier l’universalisme et le Mont Saint-Michel ? Emmanuel Marcon confond-il universalisme philosophique et universellement connu, ou fait-il exprès ? La réponse est dans la question. L’universalisme français n’a pas 1 000 ans, tout au plus 300. Il date du siècle des Lumières, de Rousseau puis Voltaire. Il fonde, plus tard, avec la république et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, notre identité politique depuis 1789. Il est décliné en 1905 par la grande loi de séparation des Eglises et de l’Etat. L’universalisme français ne s’est donc absolument pas construit avec les cathédrales mais, au contraire, dans l’idée de l’émancipation vis-à-vis de la religion. D’ailleurs en anglais, le terme French universalism est lié à la Révolution, au triptyque «Liberté, égalité, fraternité» et aujourd’hui à la laïcité.

Voilà ce qu’inspirent les propos d’Emmanuel Macron au spécialiste des Lumières et de l’universalisme, à Antoine Lilti, professeur au collège de France, auteur de l’Héritage des Lumières (Seuil) : «Alors que l’universalisme français, dans le discours politique, est habituellement associé à la République, à l’héritage des droits de l’homme et à la laïcité, Emmanuel Macron semble l’identifier au christianisme médiéval. Derrière le brouillage politique, il y a le fantasme d’une unification des mémoires et des imaginaires historiques, mais les mots finissent par perdre toute signification».

Sous-texte fluo

Donc soit Emmanuel Macron est nul en philosophie soit, plus sûrement, il mène une campagne de relativisation de l’héritage républicain. Sa prétention à briser les clivages irait-elle jusqu’à vouloir rétablir la notion de France des cathédrales, France éternelle, en effaçant l’acte de rupture fondamentale que furent la Révolution et sa vision de l’homme ? La France n’est certes pas née de 1789, et son Etat centralisateur, le rapport troublé de son pouvoir avec les papes est, c’est vrai, millénaire. Mais si les mots ont un sens, l’universalisme n’a rien à voir avec ça. Emmanuel Macron se prendrait-il, non pas pour le président de la République mais pour le président de la France ? Louis XVI, roi de France ou Louis-Philippe, roi des Français après la Révolution, c’est un vieux débat, et le Président fait le chemin inverse. Ça serait comique s’il n’y avait pas, via un sous-texte fluo, une intention politique. Emmanuel Macron s’adresse à la France réac, celle qui, au fond, n’a toujours pas digéré la Révolution, n’osait plus le dire depuis Vichy mais qui réapparaît. Il pense peut-être couper l’herbe sous les pieds de Marine Le Pen avec ce confusionnisme conceptuel sur l’universalisme. En fait, il lui tond la pelouse de l’Elysée. Gratuitement en plus.

Le réforme des retraites vue par Macron

Je n’aurais pas la prétention de me prétendre journaliste politique mais il y a tout de même quelque chose que je vois pas souvent écrit dans les médias c’est que cette réforme des retraites n’est pas simplement une réforme des retraites mais une décision de réduire la dette et c’est sous la forme d’un PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) que Macron a décidé de l’engager (via une forme nommée : Véhicule Législatif) après avoir reçu ses ordres des organismes financiers et annoncée à Bruxelles par le biais des retraites et pas autrement. Cela rapprocherait l’âge de départ des autres pays car si certains le font pourquoi pas la France ? Et alors, quel rapport ?

D’ailleurs, qu’avons nous entendu de la part de ce président le jour même de l’usage de ce fameux 49.3 c‘est bien :

«Des risques financiers trop grands pour le pays »

Voilà ce qu’on entend comme si c’était uniquement la retraite des français.e.s qui provoquait cette hausse des taux d’intérêts (3 % à l’heure actuelle) alors que dans la rue c’est l’usure au travail, les maladies et des chiffres qui ne mentent pas :

« Il n’y a que 57 % des personnes qui passent directement de l’emploi à la retraite »

« 10 % des personnes de plus de 57 ans sont sans emploi et pas à la retraite c’est à dire au chômage ou dans le pire des cas au RSA » et dans ce cas, elles ne cotisent pas à la retraite ou à des taux très infimes ce qui implique une pension de retraite très diminuée et ce n’est pas le rallongement jusqu’à l’âge de 64 ans qui va améliorer leurs situations mais bien plutôt l’aggraver.

25% des hommes n’atteignent pas l’age de 62 ans….

1 ouvrier du bâtiment meurt tous les jours

Macron aurait pu choisir d’autres voies pour financer les retraites futures. Des personnes auraient accepté une petite augmentation de leurs prélèvements, par exemple, et surtout il fallait prendre l’argent où il est, chez les profiteurs de la crise énergétique, et chez ceux qui achètent des Picasso grâce aux milliards engrangés. Tout ce pognon de dingue qui enrichit les plus riches et qui se voient exemptés de participer à l’effort demandé à la nation toute entière mais pas eux.

Pourtant, ce financement ne représente que 0,1 % du PIB soit pas tout à fait 17 milliards d‘euros et 17 milliards d’euros, ce n’est pas si difficile à trouver à coté des sommes dépensées pour le « quoi qu’il en coûte ».

La loi est passée, à 9 voix près…. Une misère…et elle met en colère un peuple français qui se rend bien compte qu’il a été lésé tant sur le contenu (flou) que sur la forme (autoritaire).

Il va falloir engager un combat décisif contre ce gouvernement qui pense nous réduire à de simples serviteurs du capital.