LE « GAZON SYNTHETIQUE »

En France comme ailleurs, les terrains de sport synthétiques se multiplient. Aux Pays-Bas, un chercheur pense que les risques liés aux billes de pneu saupoudrées sur leur surface sont sous-évalués. Avec son équipe, il a décidé de les analyser. Extrait d' »Envoyé spécial ».

En France comme ailleurs, les terrains de sport synthétiques se multiplient. Aux Pays-Bas, un chercheur se pose des questions depuis qu’il a remarqué l’odeur de brûlé qui s’en dégage en été, par forte chaleur. Persuadé que les risques liés aux billes de pneu saupoudrées sur leur surface sont sous-évalués, le professeur Jacob De Boer a décidé de les analyser. Extrait d' »Envoyé spécial ».

« Plein de composants s’échappent »

Jacob De Boer est directeur du département de toxicologie de l’université d’Amsterdam. Son équipe a prélevé des petites billes sur huit terrains de foot autour de la ville. Et les a fait tremper dans l’eau pendant une semaine, pour savoir si les composants chimiques de ces granulats peuvent se diffuser dans l’environnement, par exemple quand il pleut. Certaines études assurent que c’est impossible, mais l’équipe du professeur De Boer a prouvé le contraire : il y aurait « plein de composants qui s’échappent ».

Des substances toxiques 

Des embryons de poissons ont été plongés dans le mélange d’eau et de granulats. Au bout de cinq jours, voici le résultat : « Les embryons sont noirs, parce qu’ils sont morts. Ils sont en train de se décomposer », explique Jessica Legradi, la chercheuse qui a réalisé l’expérience. Même si l’on dilue le mélange avec davantage d’eau, les embryons sont intoxiqués. « Par des métaux, mais peut-être par autre chose. » Mais quoi ? Difficile à dire… « ça peut être toutes sortes d’additifs ».

« Une matière très complexe »

Les composants des pneus ne sont-ils pas, au contraire, très exactement connus ? La réponse de la chercheuse n’est pas très rassurante. « Les fabricants savent ce qu’ils mettent dedans. Mais les réactions chimiques qui se passent après, personne ne les connaît vraiment. Les pneus peuvent récupérer des composants dans la rue. Ces granulats, c’est une matière très complexe, et personne n’a l’obligation d’en donner la composition. Ce n’est pas comme votre crème de soin, où vous avez une liste d’ingrédients au dos… »

de plus…il faut l’arroser manuellement car il n’absorbe pas la pluie

France Info

EHPAD TARACON/BEAUCAIRE

Le Maire vient de présenter ses projets pour la ville. Pratiquement tous sont sous la maîtrise d’ouvrage du Conseil Régional, du Conseil Départemental ou de la Communauté de Communes. La Ville y participe financièrement, mais seulement pour une petite part ! Monsieur Sanchez n’a donc aucun mérite particulier, malgré ce qu’il voudrait faire croire.

Par exemple, pour les Écoles, les travaux annoncés se résument à des travaux d’entretien ou d’extension ; le projet de l’école de la Rue Nationale semble être tombé à l’eau, alors que la création d’un nouvel établissement est absolument indispensable pour répondre aux besoins d’une ville de plus de 16000 habitants ! On voudrait favoriser le développement des établissements privés que l’on ne s’y prendrait pas autrement ! De même, en ce qui concerne la revitalisation et la restructuration du Centre Ancien : Rien ! Nada ! Niente ! On attend que des immeubles s’effondrent (voir l’arceau de la Rue Camille Desmoulin) et, bien évidemment, on se défaussera sur « les autres » de toute responsabilité !

Les renseignements et documents cités par Midi Libre, tout comme ceux figurant dans le tract de RPB n’étaient pas « du pipeau ».

En effet, l’emplacement choisi est bien « le Petit Bois » et le terrain attenant qui appartient à la commune : l’actuelle trésorerie, de taille modeste, n’est qu’une toute petite partie du projet.

On peut déplorer que le futur établissement ne soit pas implanté sur l’emplacement choisi primitivement : les terrains de l’ancienne gare de marchandises, face au cimetière. La Municipalité préfère y bâtir son « palais » des congrès et, ainsi sacrifier « le Petit Bois ».

D’autres possibilités pourraient être recherchées. Ainsi, après la révision prochaine du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI), un terrain pourrait être réservé sur une zone désormais non inondable, à proximité de la ville : Saint Joseph, les Arves ou la Croix Couverte.

Alors que les besoins sont criants, il n’est pas du tout certain que le futur EHPAD ait une capacité équivalente aux deux appelés à disparaitre.

Il serait également indispensable d’envisager dans notre ville la création d’un foyer-logement pour personnes âgées autonomes, du type de La Margarido à Tarascon.

Paul Jallat

Quel avenir pour nos EHPAD ?

Au cours des derniers mois, l’opinion publique a été alertée à de multiples reprises par les dysfonctionnements (le mot est faible) constatés dans de nombreux Etablissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes, en particulier ceux aux mains de grands groupes privés plus soucieux du profit que du bien-être des résident.e.s.
On ne peut donc que se réjouir de la décision prise par les Hôpitaux des Portes de Camargue d’adopter, en 2017, un Schéma Directeur Immobilier visant la rénovation des établissements sous sa tutelle. Parmi ceux-ci, trois EHPAD : « Clerc de Molière » à Tarascon (où s’achèvent les travaux), « l’Oustau » et « Gaston Doumergue » à Beaucaire où, entre autres, devaient être supprimées les chambres doubles. En définitive, décision a été prise par le Conseil de Surveillance (présidé par Lucien Limousin, maire de Tarascon), en lien avec l’ARS Occitanie, le Conseil Départemental du Gard et la municipalité de Beaucaire (dont le maire est également membre du Conseil de surveillance) de regrouper les 2 établissements de notre ville sur un seul site, dans une construction nouvelle.
Un projet réjouissant, MAIS…….
La première objection porte sur la capacité envisagée : 102 lits. Or « L’Oustau », à lui seul, peut accueillir une centaine de résident.e.s, et « Gaston Doumergue » une cinquantaine. Autrement dit, alors que les demandes et besoins sont en croissance continue, les possibilités d’accueil seraient réduites.
Par ailleurs, et surtout, c’est le site envisagé qui pose problème : le choix s’oriente vers un terrain de plus de 8000m2, à l’intersection des avenues de La Moulinelle et de la Croix Blanche, au cœur de la ZUP, entre « Les Cades » et « Les Etoiles ». Un bâtiment de 2 étages s’élèverait non pas sur une friche mais en lieu et place d’un espace vert précieux et irremplaçable, un poumon au milieu du goudron et du béton, longé par l’ancien canal d’irrigation de Remoulins à la Plaine : « le petit bois », une pinède où se retrouvent personnes âgées et enfants, un lieu de convivialité, de palabres et de jeux. Sous les ombrages aussi, deux bornes milliaires de l’antique Via Domitia qui témoignent du riche passé de notre cité. Et, en contrebas, une zone enherbée qui pourrait être aménagée, plantée, pour enrichir ce lieu unique. Unique, ou presque, puisque l’autre espace naturel indispensable à la respiration des habitants de la ZUP, « Les Jardins d’Ugernum », aménagé voici plus de 40 ans par la municipalité Boyer au coeur des HLM, à proximité du Centre Commercial de La Moulinelle, a été négligé, sinon abandonné, par les différentes municipalités de Droite ou plus extrêmes qui se sont succédées depuis.

Un temps avaient couru des rumeurs selon lesquelles des terrains délaissés par la SNCF auraient pu être utilisés, route de St Gilles, non loin de l’emplacement désormais envisagé. Enfin, il n’est nulle part fait mention dans les documents consultés du devenir des deux sites actuels.
Mais, alors que les personnels des établissements commencent à être informés du projet et devraient être consultés d’ici la fin de l’année, la population, elle, est soigneusement tenue à l’écart. Pourtant, Julien Sanchez siège au Conseil de Surveillance en qualité de maire de Beaucaire et se montre d’ordinaire beaucoup plus bavard et démonstratif lorsqu’il se présente en porteur de projets pour la Ville ! Pourtant, Madame Mondet et Monsieur Fuster, conseillers départementaux de ce canton et, incidemment, de la même coloration politique que le maire, siègent tous deux dans une assemblée qui est associée au projet ! Mais, à l’exception notable des inaugurations diverses et variées et des séances photos qui les accompagnent, le duo cantonal a habitué les habitants à son absence totale d’implication dans les projets locaux et à la plus stricte discrétion s’agissant de l’information et de la concertation !
Il est pourtant urgent que la population, en particulier celle de la ZUP, soit informée et consultée sur les tenants et aboutissants de ce projet, en termes de santé publique, de capacités d’accueil, de bien-être des personnes âgées dépendantes, de choix du ou des site(s) et des retombées environnementales.
Réagir Pour Beaucaire y travaillera, avec ses moyens !

Projet de la mairie Sanchez d’une ZAC « Ville Sud Canal » à Beaucaire

une consultation du public est en cours sur le dossier d’autorisation environnementale.

Des membres de RPB se sont réunis pour étudier ce dossier afin de participer à l’enquête publique.

  Lisez ci-dessous leurs remarques :

Nous commençons par la remarque qu’il est scandaleux qu’une grande partie de la population soit exclue de cette enquête : en effet, elle n’est disponible que par voie électronique. Il est donc indispensable de disposer d’un ordinateur ou d’un smartphone et d’avoir accès à internet.

La mise à disposition sur support papier est proposée mais la demande doit se faire… par voie électronique : on croit rêver !

Ajoutons que devoir lire 180 pages et visualiser des cartes sur l’écran d’un smartphone ne rend pas la tâche des citoyens très facile… d’autant moins facile que les documents présentés sont parfois illisibles.

Une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté), ce n’est pas un lotissement !

* C’est urbaniser une zone de manière équilibrée, en relation avec les autres parties de la ville et susceptible d’avoir une vie sociale propre : ce n’est visiblement pas le cas.

Jeu des 7 erreurs entre le vrai projet (dessin de gauche) et le dessin de droite…

* On est tenus d’établir un budget propre et qu’il soit en équilibre à la fin, alors même que doivent y être inclus les achats de terrain, même anciens.

            Le projet :

* Une partie prévoyait une résidence senior non médicalisée de 98 logements (R+4 = 5 niveaux d’habitation, piscine, parking en sous-sol, accès sécurisé) : d’après les documents fournis, elle ne figure plus dans le projet de ZAC et semble être devenue un projet indépendant. D’ailleurs, le permis de construire a été délivré, peut être consulté en mairie et le panneau de chantier était encore en place le 2 décembre.

* Le reste du projet prévoit 450 logements et c’est là qu les choses se compliquent.

En imaginant une famille de 3 à 4 personnes par logement, cela veut dire entre 1500 et 1800 personnes nouvelles dans la ville et les véhicules leur appartenant.

Si des parkings ont bien été prévus, sous les immeubles à cause de la zone inondable, il est légitime de se demander s’ils seront en assez grand nombre quand on sait que les parkings existants, cours Sadi Carnot et Quai de la Paix, sont déjà très insuffisants.

Il est autorisé aussi de se poser des questions sur le trafic automobile qui va en résulter.                

La résidence donne sur une rue à sens unique déjà fortement empruntée et se dirigeant vers un pont métallique construit vers les années 30 du siècle dernier. Les personnes désirant se rendre à Nîmes devront l’emprunter et traverser toute la ville de l’autre côté du canal et nous savons que cet axe est déjà fortement emprunté pour ne pas dire congestionné à certaines heures. Les nombreux nouveaux usagers ne vont pas arranger les choses.

 Il est prévu une seconde sortie vers le chemin St Joseph vers une zone pavillonnaire sans vraiment de route ou de voies prévues pour un trafic important :cette circulation devenue intensive risque d’occasionner une gêne considérable aux résidents de ces lotissements. Encore faut-il que cette voie soit réalisée…

Pour permettre aux piétons d’accéder au centre ville, une seule passerelle franchit le canal à cet endroit et elle oblige les piétons, (parfois âgés puisqu’ il s’agit aussi d’une « Résidence Senior »), à traverser deux voies (le quai de la paix du côté Sadi Carnot et le quai du Général de Gaulle de l’autre) où passent, et parfois très vite, des véhicules. Pas réjouissant du tout.                                                                                                                                                                                                     Emprunter le seul autre passage piéton entre la ZAC et la ville, le long du pont métallique, oblige à un gros détour et à circuler au milieu d’un carrefour routier extrêmement dangereux.

Alors bonjour le trafic si les gens prennent leur véhicule pour déposer leurs enfants à l’école ou aller faire des courses car aucun magasin n’est prévu dans cette zone afin « de revitaliser le centre ville » dixit le maire !

Que vont devenir les bâtiments qui longent le quai (ancienne fabrique de chaises et concessionnaire Ford) ? Le nouveau projet ne le précise pas : ces bâtiments sont, d’après les plans fournis, exclus pour l’instant de la ZAC.

Les espaces verts

On prend en compte des déversoirs qui ne sont que des bacs à eau comme espace vert. Une blague ??? Une chose est sûre : en été, ils ne seront pas verts ! Aucun véritable espace vert (ombre, bancs, aire de jeux, etc) permettant la détente et la vie sociale n’est prévu.

Les piétons, toujours à la marge, même sur les projets idéalisés !

Les esquisses représentent les voies avec des voitures partout. C’est encore le 20ème siècle !!!

Et si on évoque une société sans voiture… ces projets nous font comprendre qu’il ne faut pas l’espérer à Beaucaire avant un certain temps…

Les déplacements doux


Les transports en commun
sont, en l’état actuel des choses, peu fréquents et déjà largement insuffisants (un autocar et la navette). Imaginons 1500 personnes de plus désirant éviter de prendre leur voiture…

Pour les futurs habitants de ce quartier, aller prendre le train à pied ou à vélo demanderait de circuler au milieu d’un trafic automobile dense. Il existe, au niveau de l’ancienne écluse, une petite passerelle métallique qui enjambe le canal en direction de la gare mais elle aboutit pour le moment dans un no man’s land peu avenant et qui ne permet pas de passer avec un vélo.

En outre, les abords de la gare demandent de gros travaux pour les rendre accessibles aux handicapés.

Où sont les équipements publics prévus dans cette ZAC ?

Pas de salle de réunion, pas d’aire de jeux, pas de boulodrome, pas de commerce, pas de services publics :

aucun lieu de vie…

                                                        Architecture

 Le stockage de l’eau sur les toits et dans les bassins de rétention va favoriser la prolifération de moustiques sur les lieux… tigres et autres variétés à venir….. Danger potentiel ! A vérifier si ce dispositif est toujours prévu.

Les logements vont se trouver à proximité du chemin de fer, la circulation automobile va être intense : il aurait été judicieux de procéder à une étude acoustique.                                                                                                              

 L’insonorisation prévue dans les immeubles ne peut suffire car, l’été, il est vital d’ouvrir largement les fenêtres. Les moyens anti-bruits envisagés devront être inclus dans le budget.

Il est dommage de réaliser une opération immobilière d’envergure qui aurait certes certains aspects positifs mais qui, telle que décrite dans les documents dont on dispose, présente de graves défauts de conception.

La participation du public se déroulera par voie électronique, à partir de la page internet du site de la préfecture du Gard pendant une période de 32 jours du 19 novembre 2021 ouverture au 20 décembre 2021 inclus

https://www.gard.gouv.fr/Publications/Consultation-du-Public

Le Maire de Beaucaire continue de mépriser la loi

C’est avec toujours autant d’indignation mais aussi beaucoup de lassitude que nous attirons l’attention des citoyens sur le mépris caractérisé que porte le Maire de Beaucaire envers les lois de la République et plus particulièrement celle dite de Séparation des Églises et de l’État.

En effet, pour la huitième année, la municipalité de Beaucaire a installé dans le hall d’honneur de la mairie une crèche catholique et ce, un mois plus tôt qu’auparavant.

Cette atteinte à la laïcité, l’association la Libre Pensée du Gard l’avait signalée à la Préfecture dès décembre 2014. Les années suivantes, l’association est intervenue par voie officielle, voie de presse et également par voie judiciaire auprès du Tribunal administratif, le plus souvent conjointement avec la Ligue des Droits de l’Homme.

Malgré sa condamnation en 2018, le maire a récidivé en 2019 et 2020. C’est alors, en janvier 2021, que la Préfecture du Gard est intervenue de manière plus nette, quoiqu’un peu tardive, en imposant une astreinte financière en cas de non démontage de cette crèche catholique. Cela représente un coût que Monsieur le maire va faire malheureusement payer aux contribuables beaucairois alors que ces mesures de rétorsion financière n’auraient dû atteindre que le responsable de ce « dépôt d’un objet délictueux privé dans un espace public », responsable « mystérieux » puisque, jusqu’à cette année, la crèche n’avait aucune origine financière claire, n’étant ni autorisée ni budgétisée par le conseil municipal.

Cette année, M. le Maire, non content de récidiver et de faire durer cette installation plus longtemps encore, croit pouvoir tourner la loi de deux manières.

D’abord, en jouant l’alibi culturel : le confusionnisme trop souvent et savamment manipulé entre le cultuel et le culturel : il fait croire qu’il s’agit d’une exposition de santons. Mais l’argument a déjà été examiné et rejeté par le Tribunal administratif puisqu’une exposition semblable, les Santonales, se tient déjà dans une salle communale. Pourquoi doubler cet évènement, sinon pour « justifier » l’installation d’une crèche religieuse dans la mairie ? Et d’ailleurs, s’il ne s’agissait que d’un évènement « festif », pourquoi ne pas se contenter de santons représentant des métiers anciens et non des personnages religieux ? Rappelons aussi que, contrairement à ce que prétend le maire, « les santons [ne] sont [pas] un des trésors de notre patrimoine communal » : nul santonnier n’a jamais exercé à Beaucaire ni à ses alentours jusqu’en 2014. Non, il ne s’agit pas de « mettre en valeur le savoir-faire et le travail des artisans santonniers de la région», pour la simple raison que Beaucaire n’est pas située en « terre de santonniers » provençale mais en Languedoc. Notons d’ailleurs que M. Sanchez ne qualifie plus sa crèche de « provençale », puisque le Tribunal administratif le lui avait interdit mais qu’il joue sur le flou de la « région » concernée. Si on veut valoriser nos « Traditions », pourquoi ne pas valoriser celles qui avaient réellement cours dans notre ville ?

La véritable raison de cette pseudo « exposition-vitrine du savoir-faire régional » est d’en profiter pour installer à nouveau, au mépris de la loi et des jugements, une crèche religieuse dans un bâtiment de la République.

Il tente aussi une autre démarche de justification de sa crèche en la rendant « officielle », en faisant voter une délibération du conseil municipal approuvant « le principe de l’organisation chaque année de manifestations autour des fêtes de Noël, la mise en place de crèches… »

La démarche est spécieuse puisque le projet ne parle que de « crèches » (au pluriel !), sans spécifier si elles se tiennent dans le cadre de la loi républicaine, avec des santons non religieux, et que les mots « dans l’enceinte de la mairie » ne sont pas repris dans la délibération elle-même…

Dans le même ordre d’idée, l’organisation d’un concours de crèches pour les particuliers est en opposition avec la laïcité de l’état. Que dirait-on si une municipalité organisait un concours de ménorahs ou d’écritures de Sourates du Coran ?!

Enfin, si la Préfecture soumet la ville de Beaucaire au même type d’astreinte qu’en janvier dernier, 5000 euros par jour de maintien de la crèche illégale !, il serait bon que le coût de cette triste affaire ne retombe que sur lui et les conseillers municipaux ayant voté la délibération délictueuse. Ce n’est pas aux 70% de citoyens de la ville, et leurs élus, qui n’ont pas voté pour la liste de M. Sanchez, qui sont attachés à la Laïcité et à la légalité républicaine, de payer la facture !

Libre Pensée du Gard

Piste cyclable rue Jean Moulin?

Monsieur le Maire,

A l’occasion de l’agrandissement de la rue Jean Moulin dont les travaux devraient, conformément à vos engagements, être finis début juillet, je vous rappelle que la loi LAURE impose, lors des réalisations ou des rénovations des voies urbaines la mise au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants.

Lors de la réfection de la rue des Marronniers, vous avez manqué à vos obligations en « oubliant » d’aménager un itinéraire cyclable sur cette voie qui est pourtant répertoriée, dans votre Projet d’Aménagement et de Développement Durable, comme un  axe urbain  laissant la place aux déplacements doux. Continuer la lecture

Campagne de ravalement obligatoire des façades.

Dans sa croisade de « redynamisation » de Beaucaire Julien Sanchez semble avoir décidé de s’en prendre aux propriétaires de bâtiments du centre ancien: Il vient  de lancer une campagne de ravalement obligatoire ciblée sur le centre ville de Beaucaire.

Bien sur,  le ravalement des façades  tous les 10 ans est déjà prévu par la loi et à déjà fait, sur Beaucaire, l’objet de campagne d’incitations.

Ce qui est différent maintenant, c’est que Julien Sanchez, lors du Conseil municipal de février 2017,  à fait inscrire la ville sur la liste préfectorale des communes pouvant faire l’objet d’une campagne de ravalement obligatoire.

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Les écoles de Beaucaire : il est temps de tirer le signal d’alarme !!!

Même si les équipes enseignantes font tout leur possible et que les écoles « tournent » et donnent globalement satisfaction aux parents,  jusqu’à quand pourront-elles gérer la pénurie de moyens et le manque d’anticipation de la municipalité ?

1er problème : il manque une ou deux écoles à Beaucaire

Les écoles de Beaucaire affichent presque toutes  « Complet » pour la rentrée . L’école de Garrigues Planes est même en sureffectif… Même si, au total, tous les enfants  pourront être accueillis en 2017-2018, ce ne sera pas sans mal.

Première conséquence dommageable : certains enfants ne pourront pas être scolarisés dans leur secteur, ce qui les obligera à se lever plus tôt pour que leurs parents les emmènent (en voiture, forcément : pas idéal pour l’environnement…) jusqu’à l’école qui aura encore quelques places disponibles…

  Des écoles déjà trop petites

Dans la plupart des écoles, la bibliothèque a été reléguée dans un coin car on a eu besoin de la salle qui l’abritait pour un autre usage.

Dans certaines écoles, il n’y a ni salle de motricité, ni salle des maîtres ni salle pour le médecin scolaire ni salle pour les psychologues et maîtres du RASED (Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté). Imaginez le médecin ou le psychologue recevant les enfants et/ou les parents dans un couloir, un coin du préau… et forcément sans cesse dérangés ! Continuer la lecture

Nouveaux passages piétons : handicapés s’abstenir !

En octobre 2016 la ville décide d’investir beaucoup d’argent pour mettre aux normes pour personnes handicapées l’ensemble des passages piétons du quai Général de Gaulle.

Dès le début des travaux, la ville  n’hésitait pas à remettre vertement à sa place une personne se plaignant des passages piétons existants et affirmait qu’elle allait enfin corriger les problèmes d’accessibilité et de sécurité sur le quai Général de Gaulle dans le respect des deniers publics :

Pourtant, début janvier 2017, les travaux sont achevés et les Beaucairois découvrent avec surprise que plusieurs  passages piétons mis aux normes pour personnes handicapées, pour une somme de 189 500€, débouchent sur des escaliers…

Ainsi, coté ouest, il faut franchir 3 marches

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