Beaucaire, ville fleurie… et propre ?

Nous n’avons pas les mêmes valeurs…

Dans le supplément Votre été à Beaucaire du Midi Libre de juillet, Jacques Bourbousson déclarait :

Je souhaite que les touristes aient envie de venir à Beaucaire et d’y retourner. Nous mettons beaucoup d’énergie pour que ce soit une ville propre, avec un bon accueil…

Voici quelques images glanées au fil des rues cet été qui illustrent les propos de M. Bourbousson :

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Buste d’Eugène Vigne

Voici reproduite dans son intégralité la lettre envoyée à Monsieur Damien ALARY, Président du CONSEIL GENERAL et à Monsieur Jacques Bourbousson maire de Beaucaire qui a pour objet une demande de déplacement du buste d’Eugène Vigne dans l’établissement scolaire qui porte son nom.

Beaucaire, le 10 septembre 2010

Monsieur le Président,

Attendu depuis de nombreuses années, le Collège Eugène Vigne vient de recevoir ses premiers élèves.

Le magnifique établissement porte le nom d’un Beaucairois illustre et généreux. En effet, bien avant Jules Ferry et ses lois, il fut un des précurseurs de la laïcité et de la gratuité scolaire et ce sous le Second Empire, dans des conditions très difficiles.

Ne se satisfaisant pas de bonnes paroles, il rédigea en 1875 son testament par lequel il léguait à la Ville de Beaucaire une somme d’argent destinée à la construction d’une « Ecole primaire supérieure » exclusivement gratuite et laïque. Cette école vit le jour en 1882, dans les locaux de celle de la Condamine où elle cohabita jusqu’en 1961, date à laquelle fut inauguré le Cours complémentaire du Sizen.

En 1882, grâce à Eugène Vigne, Beaucaire eut, avec Nîmes, la première « école primaire supérieure » du département du Gard.

Dans son testament, Eugène Vigne instituait en outre des prix en argent destinés à « stimuler le zèle des Beaucairois en matière de diffusion de l’instruction ». Ces prix permettaient, à l’origine, à une famille modeste de pouvoir assumer une partie non négligeable des frais de scolarité annuels d’un élève.

Afin d’honorer la mémoire de ce grand bienfaiteur, nos anciens édiles ont fait sculpter un buste en bronze d’Eugène Vigne et l’ont érigé sur le cours Gambetta. En 2002, lors des travaux d’aménagement du cours en aire de stationnement, le piédestal a été détruit et la statue reléguée rue Jean Moulin à l’entrée de l’école de la Condamine. Cette malheureuse initiative risque de plonger dans un oubli définitif ce grand Beaucairois (il est à noter qu’un buste d’Eugène Vigne existe déjà dans le gymnase de cet établissement).

Nous pensons qu’aujourd’hui Eugène Vigne serait fier de sa ville, de ce magnifique établissement et de voir son rêve réalisé. Sa statue mérite bien un meilleur emplacement et pour lui rendre justice, nous vous demandons, Monsieur le Président, de bien vouloir faire transférer, en accord avec Monsieur le Maire de Beaucaire, le buste d’Eugène Vigne dans l’enceinte du nouveau collège, en un lieu que vous choisirez, et qui soit visible de tous les collégiens afin de ranimer la mémoire d’un personnage qui a su mettre en accord ses principes et ses actes, et grâce auquel l’Ecole pour Tous s’est inscrite dans la vie et a contribué à la formation de citoyennes et de citoyens conscients et éduqués.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations les plus distinguées.

Pour les conseillers municipaux de gauche

Christiane ROTT

Rose-Marie CARDONA

Claude DUBOIS

Conseillers municipaux de Beaucaire

Lettre d’information de juillet 2010

Des élus à la consigne

Une certaine confusion est apparue au moment du vote de la délibération portant sur le marché de fournitures pour la nouvelle crèche.

Celle-ci faisait référence au nouveau décret du 7 juin 2010 qui autorise les crèches à recevoir des enfants en surnombre certains jours de la semaine. Pour une structure de 45 places comme celle de Beaucaire, cela porte la capacité maximale d’accueil à 54 ( + 20 % ). En aucun cas, il ne s’agissait, comme l’a prétendu M. Corrias suivi de près par M. Bourbousson, d’augmenter la capacité d’accueil de la structure pour la porter à 54 enfants. Ce n’était pas l’objet de la délibération. A priori l’adjoint délégué à la petite enfance ne connaissait pas bien le dossier. Il a confondu l’agrément accordé par le conseil général et l’accueil d’enfants en surnombre.

Alors pourquoi la gauche a-t-elle voté contre cette délibération ? Tout simplement parce qu’elle s’appuie sur un décret dénoncé par l’ensemble des professionnels de la petite enfance. Le mouvement de contestation, joliment baptisé « Pas de bébé à la consigne », voulait alerter la population sur les dangers de ce texte qui réduit le nombre de personnels qualifiés auprès des enfants, réduit le taux d’encadrement d’adultes.

Une crèche n’est pas une garderie. C’est un lieu d’éveil, de découvertes, d’apprentissages, de socialisation que seuls des professionnels diplômés peuvent animer. Voilà l’objet de notre refus.

Nous n’avons pas de leçon à recevoir de M. le Maire qui nous invitait à expliquer notre choix auprès de la population. Nous saluons l’ouverture de la nouvelle crèche et nous réjouissons qu’elle aie pu obtenir du Conseil Général un agrément pour 54 enfants permanents au lieu de 45. Ce projet, initié par l’ancienne équipe, répond à une forte demande. Nous resterons toutefois vigilants sur les conditions d’accueil.

Emploi et clientélisme à la Beaucairoise

Pourquoi les élus de gauche au conseil municipal s’opposent-ils au recrutement par la mairie d’employés en contrat d’accompagnement à l’emploi (CAE) ? Alors que le maire apporte toujours la même réponse empreinte de sentimentalisme et de calcul politicien, RPB souhaite modestement élever le niveau du débat afin de comprendre les enjeux de telles mesures.

Qu’on en juge :

En vingt ans, la part des salaires dans le PIB (produit intérieur brut, indicateur qui évalue la richesse d’un pays) a baissé de plus de 9 % en France. Cela représente pour les salariés une perte sèche d’au moins 100 milliards d’euros par an. Dans le même temps et par un effet de vases communicantes troublant, la bourse reste outrageusement rentable, malgré les crises successives, pour les grandes fortunes et les bénéfices se chiffrent en milliards d’euros (+100 Md € en 2007).

Voici ce que l’on trouve le site du ministère du Travail et de la Solidarité (sic) à propos du CAE :

Le contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) est un contrat de travail à durée déterminée, destiné à faciliter l’insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi.

On ne peut qu’être d’accord avec l’intention mais concrètement peut-on promettre au 42 personnes employés en CAE par la mairie depuis 2 ans une formation qualifiante et au bout un CDI correctement rémunéré ? Ou alors entretient-on une classe de travailleurs pauvres errant de missions d’intérim en contrats aidés ? Voilà les questions que nous posons au Maire et qui restent sans réponse à ce jour.

En définitive ces mesures ne remplaceront jamais une politique de l’emploi offensive et un rééquilibrage de la balance Travail-Capital. Au lieu de cela, le gouvernement y voit un moyen de faire baisser au frais du contribuable les statistiques du chômage et nos dirigeants locaux de cultiver une clientèle toujours fertile en période électorale.

Papa m’a dit (*)

Voici quelques mois le nouveau Maire de Beaucaire a accusé publiquement le fils du Maire sortant de ne pas payer d’impôts. Plus récemment Le Maire sortant a accusé le fils de l’actuel Maire d’avoir construit sans permis sur les terres de son père accessoirement situées en zone inondable. Ici point besoin de travailler plus pour gagner plus. On est dans l’univers impitoyable des « fils à papa » des notables beaucairois parmis lesquels on compte aussi un des fils de la première adjointe, recruté juste après les élections pour un modeste salaire de 2700€/mois alors qu’il ne disposait d’aucune expérience ou compétence particulière pour le travail en mairie. Merci papa, merci maman, tous les ans on voudrait que ça r’commence… Quel spectacle pathétique, voyez ces deux élus qui voudraient sois-disant jouer dans la cours des grands, se retrouver dans le bac à sable de la maternelle s’envoyant des invectives sur leur progéniture adorée. Il paraît qu’on a les élus qu’on mérite…

(*) Surnom donné au fils Mitterrand (Jean Christophe) lors de ses voyages d’affaires en Afrique

Brèves

Une idée pas trés lumineuse : au moment où les beaucairois commencent à réaliser, grâce à RPB, que la mainmise du privé sur le service de l’Eau est catastrophique en termes d’efficacité et de finances (publiques ou familiales), voici que la Communauté de Communes Beaucaire Terre d’Argence, présidée par qui l’on sait, décide de privatiser le service de l’éclairage…public ! Profitez de l’été pour stocker chandelles et lampes tempête !

Voeu pour la rentrée scolaire : on ne peut que souhaiter que les cantines des écoles de la Ville soient gérées plus sérieusement que certaines bodegas des Estivales. Hum. Personne n’est visé…

Merci à tous ceux qui ont participés à la réussite de la fête des Libertés 2010 !

Retrouvez la vidéo de cette soirée ici.

Le FN à Beaucaire

Le FN à Beaucaire : l’insécurité républicaine

Que faut-il retenir des résultats à Beaucaire des dernières élections régionales ? Avec une participation au premier tour de 42 % et d’un peu plus de 48 % au second tour, il serait hasardeux de tirer des conclusions définitives sur les rapports de force entre la gauche et la droite/extrême-droite.

Mais une nouvelle fois, Beaucaire offre au front national l’un des ses meilleurs scores, celui-ci dépassant la barre des 36 % au second tour. Cette situation n’est pas nouvelle, malheureusement, puisque Le Pen obtenait un score à peu près identique au premier tour des élections présidentielles de 2002. A cette époque les raisons de ce vote protestataire étaient déjà connues et analysées dans les médias : chômage et pauvreté endémiques, centre-ville transformé en ghetto social et ethnique, insécurité et impunité de petites frappes se livrant au commerce de stupéfiant, racisme viscéral d’une partie de la population.

En huit ans rien n’a changé, les mêmes causes entraînant les mêmes effets. La responsabilité des dirigeants politiques locaux est évidente, ceux-ci ayant systématiquement instrumentalisés le thème de l’insécurité à des fins électoralistes. A droite, Jean-Marie André et ses affidés, par ses nombreuses déclarations, a contribué à décomplexer les idées xénophobes et racistes. L’abandon du centre-ville, transformé en ghetto, ce vivier de peurs si fédératrices, a servi les discours sécuritaires de la droite locale et a justifié le recours massif à la vidéo-surveillance. Personne ne peut nier son inefficacité (sauf les démagogues et les actionnaires des sociétés commercialisant ce matériel) à Beaucaire, les dernières fusillades dans le centre en apportent une preuve flagrante et… détonante.

A droite toujours, un Bourbousson qui nie du bout des lèvres le soutien du FN local qui lui a permis d’être élu. Son action prolonge celle de ses prédécesseurs en matière de sécurité et son implication dans ce dossier inexistante.

A gauche le thème de la sécurité a été longtemps un sujet tabou, un thème sensible qu’il ne fallait pas aborder, une pente glissante sur laquelle il ne fallait pas se laisser entraîner. Mais ce déni de réalité ne répond pas à une attente des classes populaires, en particulier celles du centre-ville, qui souffrent quotidiennement du comportement déviant de certains individus qui méprisent les lois de la République.

Réagir Pour Beaucaire s’est emparé du dossier de la sécurité et rappelle qu’il n’y a pas de fatalité à cet état de fait. Le maire est garant du bien-être de ses administrés et peut agir en interpellant les pouvoirs publics : police nationale, procureur de la République, préfet. Si son action est volontaire et courageuse, alors les choses peuvent changer.

Mais le courage et la volonté politique ne semblent pas faire partie des qualités du premier magistrat actuellement en poste. Beaucaire Espoir ?

Saison 2010

Courses camarguaises

Nous commencerons par un point positif ; le programme de la temporada en matière de courses camarguaises à Beaucaire est bien monté et partagé par l’ensemble des clubs taurins représentés à la commission taurine municipale. Rien à redire sur une organisation démocratique où chaque représentant peut s’exprimer à sa convenance au nom du groupe qu’il représente. Ce qui ne fut pas toujours le cas dans le passé.

De derrière le sòuvadou

Corridas

La municipalité beaucairoise, sûre de ses choix les deux années précédentes, avait organisée des cartels de prestige pour marquer un tournant avec ce qui se pratiquait jusqu’alors de plus minable en matière de corrida à Beaucaire. Souvenons-nous de cette parodie de corrida du 29 juillet 2007 où CASAS et JALABERT nous avaient fait avaler des couleuvres avec des matadors incapables de trouver une inspiration devant des TABERNERO totalement indigents.

Pour autant fallait-il redorer le blason de Beaucaire avec des ganadérias dont la marque labellisée coûte à elle seule la moitié du lot des toros ? Et pour voir quoi au final au cours de cette deuxième année ? Rien de bien reluisant et digne d’intérêt. Par contre la note a été tellement salée qu’il s’en parle encore dans toutes les chaumières. Depuis, la polémique ayant enflée dans des proportions imprévues, la municipalité revient à des choix plus conformes à ses possibilités d’un point de vue strictement financier.

Que dire alors du plateau en préparation pour les futures corridas de cet été ? Curro DIAZ, Miguel TENDERO, Léandro MARCOS sont des toréros que l’on voit peu, mais qui ont des qualités certaines. Quant aux élevages JARAL de la MIRA de même encaste que les Balatazar IBAN, ils peuvent apporter des satisfactions auprès d’un public en recherche d’authenticité.

Cependant, nous avons fort à parier que du côté des guichets aux entrées, avec une telle affiche lisible que par d’authentiques connaisseurs, le compte n’y sera toujours pas.

Nous le disons et le redisons, pourquoi ne pas prédestiner cette « placita » de toros à des concours de novilladas avec des jeunes novilleros en quête de reconnaissance et des novillos de notre crû sur les terres camarguaises ? « Les jeunes attirent les jeunes ». Cette maxime est bien connue. Tout l’attrait de ce choix réside dans le nouveau souffle que peut apporter la jeunesse dans ce monde gangrené par le fric.

De derrière le burladero

La culture à Beaucaire, état des lieux

Beaucairoises, Beaucairois, en 2008 vous avez élu une nouvelle municipalité. Plus de deux années sont passées, nous avons déjà pu constater les dégâts d’un tel choix. Que ce soit dans le domaine des finances, de l’urbanisme, de la voirie,… combien de rêves se sont envolés, combien de gens se sont un jour réveillés, la bouche bien pâteuse d’avoir trop fait du lèche pendant la campagne électorale ? Tous, non, bien sûr, car le copinage fonctionne encore mieux que sous l’ancien régime. Copinage et embauchage sont les deux mamelles de la politique locale, faits pourtant décriés et reprochés à la municipalité précédente afin de mieux se faire élire.

Alors qu’en est-il, me diriez-vous, de cette satanée culture à Beaucaire, après tous ces constats alarmants ? Qu’en est-il de cette chose assez vague et cuisinée à toutes les sauces, entendue dans toutes les bouches, et dont on ne sait vraiment pas grand-chose, bien qu’on en parle et reparle ?

L’enfant pauvre de la politique locale, la culture, se porte-t-il bien ? Nous fait-il un mauvais rhume ? En tout cas, on ne voit toujours pas de caca nerveux à l’horizon.

Un petit récapitulatif s’impose pour résumer le temps passé depuis plus de deux ans

La municipalité Bourbousson a fait principalement le choix culturel du théâtre, de l’humour et des traditions. Elle a confié la programmation du casino municipal à une seule et unique personne apparue dès le lendemain des élections et, à part quelques renvois d’ascenseurs dont le choix est quelque peu douteux, les investissements culturels tant en personnes qu’en finances n’ont pas vu le jour. La culture taurine, elle, a eu droit à plus d’égards, mais est-ce là de la même culture dont nous parlons ? Sauf, bien sûr, si on considère que les toreros sont des artistes à part entière (mais dans quelle discipline les classer : chorégraphes peut-être ?).

Les associations beaucairoises ont une grande part dans les propositions culturelles de la ville. Nombre de bénévoles œuvrent en ce sens et mériteraient un soutien plus conséquent au niveau des subventions. Mais le budget de Beaucaire, pas mal amputé par celui de la corrida, le peut-il encore ? Les 11 et 14 % d’augmentation des impositions locales prouvent que non. Est-ce qu’il faut se résigner à éduquer nos enfants uniquement par le biais des biou ? Peut-être que les générations futures penseront que Léonard de Vinci a pris l’alternative en estoquant la Joconde de la manade L’Amista et que Rudolf Noureev faisait des shows humoristiques avec Roumanoff sur M6 ! Toute une génération sacrifiée pour assouvir les plaisirs de quelques élus férus de cette lointaine Andalousie chère aux contribuables ? Non nous ne le croyons pas.

La culture à Beaucaire c’est aussi le véritable et très beau musée Auguste Jacquet, mais qui, à notre sens, mériterait plus. Gageons sur les compétences de la nouvelle conservatrice. C’est aussi une école de musique dont les tarifs, trop élevés durant l’ancienne municipalité, ont été, à la demande de Réagir pour Beaucaire, indexés sur le quotient familial, permettant ainsi aux familles les plus démunies d’y entrer. Une bibliothèque, des bouquinistes et des artisans d’art. Ces deux dernières initiatives s’apparentant plus à une course aux labels, avec leurs lots de subventions pour la ville, plutôt qu’à une véritable volonté culturelle.

La culture à Beaucaire c’est encore le manque de lieux spécifiques pour que des manifestations puissent se produire. Là encore, le manque de budget nous diriez-vous, mais n’oublions pas que dans un budget communal il y a des chiffres mais aussi des orientations. Et nous ne croyons pas qu’à Beaucaire la culture fasse partie des principaux soucis des élus de la majorité. La culture populaire, bien que pour satisfaire un électorat, c’est bien, mais il en faut aussi pour tous les goûts. La culture n’est pas qu’un divertissement, elle a principalement un rôle éducatif. Les Beaucairoises et Beaucairois de toutes origines sociales et de toutes générations confondues y ont droit.

Réagir pour Beaucaire, durant la campagne, contrairement aux autres listes électorales, proposait plusieurs axes de travail pour que Beaucaire et les Beaucairois puissent bénéficier d’une véritable politique culturelle digne de ce nom.

Les propositions de Réagir pour Beaucaire peuvent se résumer en trois points principaux :

  • La création d’une véritable médiathèque. Il semblerait que la municipalité en place ait entendu la demande des Beaucairois, mais ne soit pas pressée de leur répondre.
  • La création d’une école municipale d’art plastique. Là encore la demande est forte, des associations locales se sont impliquées et ont déposé un projet en ce sens, mais comme toujours les crédits ne sont pas au rendez-vous.
  • La mise en place de résidences d’artistes afin de fédérer les diverses actions culturelles locales en partenariat avec le service des affaires culturelles de la mairie, la Direction régionale des affaires culturelles, les associations locales et des artistes confirmés.
    Les projets d’artistes en résidence permettent de générer des actions culturelles réfléchies, intelligentes, budgétisées, ouvertes à tous dans tous les domaines artistiques. Plutôt que de proposer aux Beaucairois la culture du consommable, genre un spectacle tout prêt et bien emballé, un artiste en résidence par le biais d’un contrat va pouvoir pendant une période donnée proposer à tout public (enfants, adultes, scolaires, 3ème âge, …) tout un échange, une communication de son travail (visites d’atelier, conférences, interventions en milieu scolaire, spectacles, expositions, etc…). Les financements pour ce genre de projets existent, mais il s’agit de monter des dossiers parfois lourds (il y a des personnes compétentes à la mairie pour ça), mais surtout les choix et les orientations culturelles de la ville doivent satisfaire le maximum de gens et non pas faire le bonheur de certains élus. Pour ce faire on attend encore la création et surtout les réunions des commissions extra-municipales de la culture.

Mais, paraît il, Monsieur Bourbousson, que les vendanges tardives font les meilleurs vins, à condition bien sûr que les intempéries ne viennent pas pourrir les grappes (encore un vieux proverbe chinois à méditer !)

Une politique culturelle ne consiste pas seulement en une programmation de spectacles ou d’évènements… Nous pensons que la culture doit contribuer largement à développer la société, les quartiers, en permettant au plus grand nombre de découvrir, de transmettre, de s’exprimer, bref de développer nos capacités à VIVRE ENSEMBLE.

A Beaucaire, les lieux de rencontre sont rares, c’est pourquoi nous sommes favorables à la création de lieux tels le centre socio-culturel, la Maison des Jeunes et de la Culture ou même la maison de quartier hébergeant des artistes sur les lieux d’activité.

A RPB, nous voudrions que le plus grand nombre de Beaucairois trouvent un lieu pluridisciplinaire de rencontre entre l’Homme et l’Art où il serait possible de confronter des idées, partager une vie de groupe…

De nombreux appartements sont encore vides et non rénovés : pourquoi ne pas les transformer en locaux disponibles pour des artistes animateurs ? Ces lieux auraient rapidement une âme, donneraient du sens à la vie collective… Chaque Beaucairois pourrait ainsi trouver écoute, conseils à travers le sport, la formation, les Arts (peinture, théâtre, cinéma, danse, musique…).

Qui pourrait faire croire que le centre ville de Beaucaire ne peut connaître que la violence, l’indifférence, la médiocrité ???

RPB ne rêve pas : OUI, c’est possible !!! Chiche !

Pôle solaire à Beaucaire ?

Un Pôle solaire va-t-il voir le jour à Beaucaire à l’instar du Pôle mécanique d’Alès ?

C’est en tout cas ce qui est ressorti de la super-commission municipale regroupant les membres des commissions PLU, environnement, agriculture et urbanisme au cours de laquelle les représentants d’EDF Energies Nouvelles ont présenté le projet de ferme photovoltaïque sur 900 ha au sud de la plaine de Beaucaire.

Outre cette ferme, le site de Bieudon abriterait une installation plus modeste où seraient testés de nouveaux matériels, une unité de production d’onduleurs s’implanterait sur la Zone industrielle Domitia. Par ailleurs, le lycée Paul Langevin serait sollicité pour former des techniciens compétents dans le domaine de l’énergie photovoltaïque.

Voilà un programme alléchant, l’impact économique d’un tel projet étant bien réel pour Beaucaire.

Plusieurs aspects du projet de ferme photovoltaïque doivent être abordés

Contrairement aux apparences, ce projet n’est pas très vertueux en matière écologique. Alors que l’éclatement des lieux de production d’électricité vers les lieux de consommation éviterait de multiplier les lignes électriques et les pertes en charges (7 % de l’électricité produite en France disparaît dans le réseau), ce projet concentre la production au même endroit : la Vallée du Rhône, les lieux déficitaires étant l’extrême sud-est (Nice) et la Bretagne. Par ailleurs, la production nocturne est nulle. Autre inconvénient, il faut mobiliser de très grandes surfaces au sol pour obtenir une production conséquente.

Ici les terrains concernés ont été gagnés sur les marais du delta du Rhône, aménagés pour permettre la culture du riz (nivellement, désalinisation, ressuyage). La qualité esthétique des paysages ainsi créés est réelle, mais reflète assez mal les contraintes subies par la flore et la faune pour mener à bien cette culture très gourmande en pesticides. La configuration du terrain (altitude 1 à 4 m) atténue l’impact visuel, les panneaux ayant une hauteur de 3 m, la ligne électrique étant quand à elle enterrée jusqu’à Jonquières.

Le projet présenté artificialiserait les terres de façon temporaire et réversibles, celles-ci étant rendues en l’état après 20 ans d’exploitation, sauf nouvelle autorisation d’exploiter et accord des agriculteurs concernés. Pendant 20 ans les sols seraient rendus à la nature, sans utilisation de désherbant, une coupe mécanique des végétaux étant envisagée.

Dans le même temps, soustraire 900 ha de rizière à l’agriculture gardoise n’est pas anodin pour les entreprises sous-traitantes. Ces arguments sont essentiels pour bien apprécier les enjeux pour l’agriculture et l’environnement.

La Chambre d’agriculture du Gard, longtemps opposée aux fermes photovoltaïques au sol, ainsi que le Scot (Schéma de cohérence territoriale) Sud Gard et le Ministre de l’écologie vont-ils voir d’un bon œil le projet beaucairois ?

Les enjeux sont de taille : en admettant que ce dernier ait un avis favorable de la part de la Chambre d’agriculture, du Scot et du Ministère, sur quel argument juridique pourraient s’appuyer ces trois institutions pour refuser à d’autres opérateurs, présentant des projets de même nature, un même avis favorable ?

La difficulté de mener à terme ce projet ne viendra sans doute pas de Beaucaire, mais de l’extérieur.

Assainissement non collectif

Assainissement collectif et Spanc

Le rapport annuel de Veolia relatif au service de l’assainissement 2009 (le traitement des eaux vannes) fait apparaître un coût de 1,61 €/m3 soit, pour une facture moyenne de 120 m3, un coût total de 193,2 € par an.

Dans le même temps les Beaucairois non desservis par le tout à l’égout doivent assurer eux-mêmes le traitement de leurs effluents pour un coût total d’environ 400 €/an qui se décline de la façon suivante :

  • Amortissement de l’installation (fosse + drains) 5000 €/25 ans = 200 €/an
  • Vidange 300 €/3ans = 100 €/an
  • Activateurs biologiques 12 €/3 mois = 48 €/an

Total : 348 €/an

La maintenance des installations individuelles (tuyauterie, regard, bac à graisse, …) est assurée gratuitement par les particuliers (est à la charge des particuliers).

A cela s’ajoute désormais la redevance due au titre du Spanc ainsi qu’une participation au financement de la station d’épuration dont ils ne peuvent bénéficier.

Le coût annuel du service public de l’assainissement non collectif (Spanc) est de l’ordre de 55 000 € pour l’ensemble de la CCBTA qui gère ce service.

Sur les 1200 installations d’assainissement individuel de la CCBTA, la moitié se situe sur la commune de Beaucaire.

Dans un souci d’équité, la prise en charge par la collectivité du Spanc serait bienvenue.

Le parti des autruches

Nous avons fait un peu de rangement dans nos papiers ces derniers temps et avons retrouvé un tract de l’équipe BOURBOUSSON distribué lors de la campagne des dernières municipales. Ce dernier disait :

Dimanche 16 mars 2008 dites : Oui à un programme concret et réalisable sans augmentation d’impôts.

Nous vous proposons de faire un bilan après deux ans de mandat. Quelles sont les réalisations concrètes initiées depuis 2008 ? Aucune. La construction de la crèche et de la nouvelle station d’épuration a, en effet, été à l’initiative de l’ancienne municipalité. Les impôts locaux sont-ils restés, comme promis, stables depuis deux ans ? Non. Les élus de la majorité ont voté un budget 2010 avec une augmentation des taux de la taxe d’habitation et de la taxe sur le foncier bâti de 11 %.
Une fois de plus, le fameux dicton se vérifie :

Les promesses politiques n’engagent que ceux qui y croient.

En tant que mouvement de gauche, RPB n’est bien sûr pas idéologiquement contre les augmentations d’impôts dans la mesure où elles servent l’amélioration des services publics et une meilleure répartition des richesses. Ce qui nous préoccupe bien plus, c’est que cette augmentation est selon nous un symptôme de l’état inquiétant des finances de la commune.

Pour illustrer notre propos, retenons un seul paramètre budgétaire, à savoir l’épargne nette. Pour mémoire, les investissements communaux sont financés par de l’épargne nette, des subventions éventuelles et un recours à l’emprunt si nécessaire. Aussi, il est important de considérer le niveau de l’épargne nette qui se dégage du compte administratif annuel. En effet, son niveau permet de mesurer la capacité de la commune à réaliser ses investissements, puisqu’elle peut participer au financement de nouveaux projets communaux.

Lorsque l’épargne nette devient négative, c’est que les économies faites sur le fonctionnement ne suffisent plus à rembourser les emprunts et c’est que l’ordonnateur (le maire) n’a pas su tenir son budget. Nous avions dès 2008 manifesté nos craintes en voyant la nouvelle municipalité dépenser sans compter. Nous constatons, malheureusement, avec le bilan du compte administratif 2009, que la commune est dans une situation peu brillante. Ainsi l’épargne nette est passée en 2 ans de 3 millions à 500 000 €.

M. Mourlot, adjoint aux finances, le reconnaît lui-même dans une interview au Midi-Libre : « On a trop dépensé c’est clair, on l’avait dit au Maire. Mais il avait un souci de faire plaisir aux Beaucairois et de faire des dépenses sociales ». L’argument des dépenses sociales ne doit tromper personne tant la politique de la Mairie en la matière est inexistante. C’est de notoriété publique, les augmentations déraisonnées se sont principalement développées au niveau des charges de personnel et des charges exceptionnelles qui regroupent toutes les subventions aux budgets annexes, festivités et culture équestre et taurine incluses. Ainsi donc M. BOURBOUSSON voulait faire plaisir aux Beaucairois. Etait-ce donc ça son programme concret et réalisable sans augmentation d’impôts ? Est-ce pour ça que les Beaucairois l’ont élu ?
Ce n’est en tout cas pas l’idée que se fait RPB de la charge de maire. Et M. BOURBOUSSON de préciser dans sa déclaration préalable au vote du budget :

Le budget primitif 2010 sera particulièrement marqué par le sérieux et la rigueur.

De tels arguments nous laissent sans voix. N’est-ce pas en effet le minimum que les Beaucairois puissent attendre d’un budget municipal : qu’il soit sérieux et rigoureux ? Ces qualités étaient-elles tellement absentes des budgets précédents qu’il faille les rappeler publiquement ?

Pendant ce temps la droite sortante s’est rachetée une « virginité » et joue les « mères la rigueur ». Elle pérore sur la dilapidation des deniers publics et se déclare « abasourdie » par cette augmentation de 11 %. Ses déclamations dignes des meilleurs acteurs de théâtre de boulevard ne doivent toutefois pas masquer la réalité des faits historiques. L’ancienne municipalité a elle aussi connu ses périodes de « vache maigre », avec une épargne nette très nettement négative qui l’a conduite en 2003 à augmenter la taxe d’habitation de 18 % et celle sur le foncier bâti de 19,5 %.

Nos positions convergent en tout cas sur un point, à savoir les perspectives d’évolution de la situation financière de la commune. Nous pensons en effet nous aussi que les impôts locaux risquent de continuer à augmenter. Si on se rappelle le programme d’investissement annoncé par la Mairie pour 2010-2013 : la bibliothèque qui déménage dans les halles, les écoles du château et de la poste qui migrent au sud-est du canal, les terrains de sport de foot, rugby et base-ball qui bougent tous au sud de CALCIA, l’aménagement du boulevard des Fontêtes, de la rue Nationale, etc… On imagine bien qu’il faudra pouvoir dégager une épargne nette significative pour pouvoir financer ne serait-ce qu’une partie de ce programme. Or l’épargne nette prévue pour 2010, même après une hausse des impôts de 11 % et une réduction de moitié des budgets fêtes et culture équestre et taurine tombe à 160 000 €. Le compte n’y est donc pas et il sera très difficile, maintenant que les recrutements ont été effectués, de pouvoir envisager une réduction drastique des charges de personnel.

Pouvons-nous compter sur les compétences de la municipalité actuelle pour trouver des solutions durables et partagées par la population pour sortir de l’impasse ? Nous sommes convaincus du contraire. Nous pensons en effet que la seule politique véritablement lisible de la majorité actuelle est celle de l’autruche.

M. BOURBOUSSON ne déclarait-il pas dans la presse en janvier dernier que le bilan financier serait meilleur qu’escompté !

Lettre d’information de juin 2010

Eau potable – Rapport du délégataire 2010

Une nouvelle fois, Veolia se moque du monde. Dans le dernier rapport du délégataire, les rédacteurs découvrent «qu’une politique de maintenance construite sur le long terme et mise en oeuvre avec rigueur au quotidien est un facteur clé de pérennisation du patrimoine de la collectivité». Ces experts de la rhétorique affirment, non sans cynisme, «que la conservation et la valorisation du patrimoine résultent de l’optimisation en permanence des actions de maintenance et de renouvellement». Se parant de la tunique de grand contributeur au développement durable, ils affirment péremptoirement que «le bon entretien du réseau et des équipements de distribution est un facteur essentiel à cet égard, ainsi que les campagnes de recherche de fuites menées à échéances régulières». Voilà un professionnel qui découvrent qu’en recherchant les fuites, on peut les trouver et qu’en plus c’est bon pour l’environnement.

Reconnaissons le : en changeant de stratégie, c’est à dire en assurant sa mission de délégataire, Veolia obtient des résultats spectaculaires : 21 fuites réparées sur canalisations, soit une progression de près de 91 % par rapport à l’année précédente pour un rendement de 60 % c’est à dire 10 points de plus qu’en 2008. Au passage ces chiffres vont au delà de ceux annoncés dans la proposition approuvée par Madame Cellier au moment du renouvellement du contrat en 2008 puisque l’entreprise tablait sur une progression moyenne de 5 % par an sur le rendement. Preuve s’il en est de la modestie des ambitions affichées à l’époque et de la crédulité des élus qui ont reconduits Veolia dans ses fonctions.

Mais le compte n’y est pas. En effet dans la suite du rapport, Veolia reconnaît que «de nombreuses canalisations sont vétustes» et révèle sa nouvelle méthode de travail pour les années à venir :

Seule une action combinée du délégataire en matière de recherche de fuites et de la commune pour le renouvellement des canalisations les plus vétustes permettra de faire des gains significatifs.

Nous y sommes : après n’avoir rien fait pendant près de 30 ans, en ne réalisant pas l’entretien nécessaire du réseau, en ne recherchant par les fuites, Véolia ne peut que constater que les canalisations sont vétustes. Et l’entreprise redécouvre les vertus d’une action entre elle et la collectivité, propriétaire du réseau, surtout lorsque le renouvellement est à la charge de la commune.

Nous le répétons depuis maintenant deux ans : Veolia doit rendre des comptes et de l’argent à la commune. La renégociation quinquennale du contrat (prévue pour 2013) doit se préparer dès maintenant.

M. le Maire, vous êtes en position de force et vous devez imposer au délégataire vos conditions, cela doit commencer par une baisse du prix de l’eau d’au moins 50 %. Nous serons vigilants et vous rappellerons à vos obligations et à vos responsabilités chaque fois que nous le jugerons nécessaire.

COR à COR (Comité d’Orientation des Retraites)

2 millions de personnes dans le rue pour s’opposer au projet de réforme du gouvernement sur les retraites et parmi elles, les fidèles militants de RPB. Cette réforme injuste et irresponsable n’est pas plus durable que les précédentes, Balladur en 1993 et Fillon en 2003. La résistance citoyenne doit s’organiser contre ce projet de société qui met en péril le principe acquis de haute lutte de solidarité entre les générations. Selon le COR il manque 30 milliards en 2010 et il en manquera 45 en 2025. Le projet du gouvernement prévoit de faire payer 85% du coût de la réforme aux salariés quand la contribution demandée aux hauts revenus, au capital et aux entreprises représente à peine 10% du besoin de financement. Pourtant en 2010 on compte : 30 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales, 70 milliards d’euros de niches fiscales, 24 milliards d’euros de baisses d’impôts depuis 2000, 83 milliards d’euros de dividendes net, perçus par les actionnaires. Beaucairois, vous ne faites pas partie pour l’essentiel des catégories sociales les plus aisées. Alors tenez vous prêts pour les grandes mobilisations de septembre !

Une élue maladroite

Permettre à Beaucaire de rayonner au delà des frontières de la commune. Redorer le blason de la ville. Pari gagné après le placement en garde à vue et la mise en examen de Mme Vidal troisième adjointe de la ville. L’affaire des «bodégas», titre que l’on croirait emprunté à une mauvaise série télé estivale, alimente les pages «Régions» du Midi Libre et entretient l’idée qu’à Beaucaire rien ne se passe comme ailleurs.

Les charges retenues par le procureur de la République contre Madame Vidal sont graves : faux et usage de faux, travail dissimulé. Bien sur la présomption d’innocence prévaut mais les arguments avancés par son avocat paraissent bien maigres : «maladresse administrative» pour justifier les 30 000 € déposés sur le compte personnel de Mme Vidal après les fêtes de la Madeleine. S’agit-il d’une étourderie, d’une négligence ? C’est à la justice de trancher mais cette perspective n’a rien de rassurant si on se souvient que cette élue a en charge l’enseignement et les affaires taurines et équestres. Il suffit de se rappeler avec quelle légèreté et quelle facilité des sommes considérables ont été dépensées pour l’organisation de corridas très controversées. Surement une maladresse administrative !

Cet événement sera probablement l’occasion d’une nouvelle passe d’armes stérile entre M. Bourbousson et l’opposition de droite. D’un coté des cris d’orfraie pour s’indigner et attirer l’attention des médias, de l’autre un maire qui distille les révélations et les insinuations sur la gestion des anciens locataires de son poste. Beau spectacle qui va surement permettre à notre ville de rayonner et de briller.

Quoi qu’il en soit, c’est une fois de plus la crédibilité de toute la majorité qui est engagée dans cette affaire. Madame Vidal fait partie du premier cercle de M. Bourbousson et elle est l’une des élues les plus influentes. L’embauche de son fils au cabinet du maire (maladresse administrative ou faute politique ?), les choix d’élevages de toros aussi prestigieux que coûteux en témoignent. Doit-elle démissionner en attendant le verdict de la justice ? Cette décision lui appartient, contrairement à son avenir politique qui semble des plus compromis…

Rendez-vous

Le 13 juillet : fête des libertés avec le groupe ADIOS AMOR à la base nautique