Lettre d’information de février 2014

PLU : avis défavorable du commissaire-enquêteur

M. le commissaire-enquêteur a donné un avis défavorable à la quatrième révision générale du Plan local d’urbanisme.
C’est un échec cinglant pour les élus de la majorité qui se sont révélés incapables de faire aboutir un projet crucial pour la ville.
Nos multiples observations et mises en garde tout au long de la procédure se sont heurtées à l’indifférence et au mépris de M. Bourbousson.

Nous le regrettons car ce sont six années perdues pour Beaucaire et les Beaucairois.

Notre parfaite connaissance du terrain, notre maîtrise des dossiers acquise depuis plus de 20 ans dans les multiples causes que nous avons défendues (Cante-Perdrix, Caunelles, Poweo…) nous  permettent de nous engager à mener à terme en moins d’un an la prochaine révision du PLU en y associant étroitement les Beaucairois et à initier la révision du plan du secteur sauvegardé qui a plus de dix ans.

Notre démarche permettra notamment d’intégrer les composantes suivantes dans le document :

  • évaluation des besoins en services publics (écoles, maison de santé, foyer-logement pour personnes âgées, aires de jeux, terrain de sport etc.)
  • élaboration d’un plan de déplacement urbain qui permette de favoriser les circulations dites « douces » (vélos, piétons etc.) et les transports en commun
  • mise en place d’un véritable processus de concertation avec la population.

Ces composantes, particulièrement absentes du document actuel, sont la principale cause de l’échec de la procédure portée par l’actuel mairie.

A remarquer aussi l’absence totale de vision et d’implication de M. Sanchez, candidat du Front National sur ce sujet. Le PLU, clé de voûte de l’aménagement du territoire communal, n’a ainsi fait l’objet d’aucune observation de sa part dans le registre du commissaire-enquêteur. Un peu chiche pour quelqu’un qui prétend avoir un projet pour la ville. A moins que la consistance de son projet ne se limite à son slogan de campagne : « Beaucaire ville française »…

Comptes à rendre

Lors de la réunion du conseil municipal du 7 février dernier, était à l’ordre du jour le vote du dernier compte administratif (bilan comptable annuel) de la mandature Bourbousson. La publication de ces chiffres nous donne l’occasion d’une mise en perspective sur les six ans de gestion financière du maire sortant et de son équipe

  • charges de personnel : augmentation des effectifs de 15% sans amélioration ni de leurs qualifications ni du service rendu à la population
  • travaux : 71 millions d’euros affichés pour seulement 26 millions d’euros réalisés
  • travaux non réalisés ou finalisés restant à la charge de la prochaine équipe : rue Nationale, Maison gothique, réfection du réseau d’eau potable du fait du déficit d’entretien pendant des années par VEOLIA, 232km de voirie rurale en très mauvais état -seulement 4km réalisés en 6 ans-, rénovation des écoles du centre-ville -aucun investissement depuis 2008 et même avant-, etc.
  • financement des travaux : taux de subvention moyen obtenu de 14%, soit un très faible recours aux possibilités d’aides financières dans la conduite des projets
  • fiscalité : les recettes générées par les taxes locales ont augmenté de 30% entre 2008 et 2013 du fait notamment de l’augmentation de la taxe foncière et de la taxe d’habitation de 11% en 2009
  • subventions à la culture : baisse de 35% avec seulement 3 associations bénéficiaires, ce qui en dit long sur la recherche de diversité culturelle de la municipalité.

Comme pour son programme de campagne 2014, M. BOURBOUSSON n’a qu’une seule arme pour justifier ce bilan déplorable : le mensonge.

Débat télévisé de France 3 Languedoc-Roussillon du 15 février

RETOUR SUR L’INTERVENTION DU MAIRE SORTANT

Le 15 février les candidats ont tous répondu présents à la demande de France 3 de participer à un débat télévisé sur les municipales de Beaucaire. Tous, enfin presque, car le maire sortant, M. Bourbousson, avait décliné l’invitation. Peur de devoir répondre de son mandat ? Le journaliste, obnubilé par le thème de la sécurité, n’a laissé que peu de latitude aux candidats pour développer leur programme. Quel bonheur pour M. Sanchez qui n’a ainsi pas eu à échanger, avec ses compétiteurs, sur d’autres thèmes où il aurait pu être mis en difficulté !

On a noté une belle unanimité des candidats des droites sur la nécessité d’investir encore et toujours dans la vidéosurveillance alors que Claude Dubois a souligné l’inefficacité de ce système et a développé un programme, à coût constant, basé sur un plan local d’action et de prévention de la délinquance, la formation des policiers et des éducateurs de rue à la tranquillité publique, la présence accrue des policiers sur le terrain, le transfert des images de la vidéosurveillance vers le Commissariat de Tarascon et la création d’un Conseil des droits et des devoirs des familles. Il a rappelé aussi que la gauche, en matière de sécurité, ferait le choix de la fermeté.

Nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager les élucubrations de M. Bourbousson. Sa prestation avait été pré-enregistrée et diffusée au cours du débat. Quand on entend ce qu’il peut dire, bien à l’abri derrière son bureau à la Mairie, on comprend mieux la raison de sa défection.

Question du journaliste : « Il y a aussi la liste de Jacques Bourbousson qui est très large elle aussi, puisqu’elle rassemble des militants du centre, mais aussi des militants socialistes. Alors nous lui avons demandé, au maire de Beaucaire, s’il n’avait pas l’impression de faire un peu le grand écart et par ailleurs ce qu’il pensait de votre double candidature au sein de l’UMP Mme Arèse et M. André« .

Voici sa réponse : 

« Ils étaient ensemble sur la même liste. Alors le grand écart, qui est-ce qui le fait ? Ce sont eux qui le font pour des raisons électoralistes. Ils veulent chacun la tête de liste pour être maire, mais où où est le concitoyen, où est le Beaucairois et la Beaucairoise là-dedans ? Moi ce qui m’importe, vous le savez, et bien, c’est de savoir gérer cette ville en fonction de tous les éléments, de tous les critères qui sont là, les bons comme les mauvais, mais surtout que les Beaucairoises et les Beaucairois s’y retrouvent. Si vous êtes qu’à droite, vous êtes pas élu, si vous êtes qu’à gauche, vous êtes pas élu, et moi je dis qu’il y a des gens qui sont bons à droite et qui sont bons à gauche en dehors de la partie partisane des partis politiques. Donc ce que j’ai fait moi de mon côté, je me suis écarté des partis politiques et ce que font bon nombre donc de gens qui étaient à l’époque au parti socialiste et donc on a monté une large liste donc de cohésion pour pouvoir donc rendre le service au plus près de nos concitoyens. »

Question du journaliste sur la sécurité : « On va entendre le maire de Beaucaire qui lui n’est pas d’accord sur le constat avec vous, évidemment. Il rappelle des chiffres, la baisse des vols avec violence moins 30%, de la violence urbaine moins 20% et des violences sur les personnes moins 29% et cela grâce à la politique qu’il a menée depuis 2008. Ecoutez » :

Voici sa réponse :

Quand je suis arrivé, 19 h, on ne rentrait plus dans cette ville. C’est la raison pour laquelle je suis venu parce que moi je suis de Beaucaire. C’est peut-être une tare, mais je la supporte largement et je ne pouvais plus le supporter. Donc nous avons fait, quoi, ben, au bout de trois ou quatre jours on a rétabli un dialogue. C’est peut-être ma fonction d’agriculteur qui me le permet, j’ai travaillé avec beaucoup donc de ces gens-là et donc j’ai été largement écouté. Alors on a apaisé cette situation. On fait beaucoup de choses gratuites pour que il y ait pas un frein à l’argent pour aller voir quelque chose, faire sortir les gens de chez eux, les mettre les mettre en rapport et maintenant les gens de Beaucaire quelle que soit donc la nationalité, je vais dire comme ça, mais n’oubliez pas que ça fait trois générations qu’ils sont ici et je m’excuse ils sont français. Alors quand j’entends dire certains « on va les mettre dehors », d’abord c’est pas le maire qui peut les mettre dehors, et puis il faut il faut gérer avec tout le monde. Donc c’est que je fais moi aujourd’hui. On a trouvé une ville aujourd’hui apaisée sur lequel honnêtement il ne se passe pas grand-chose ».

L’intégralité du débat est visible en « replay » à l’adresse suivante (émission du 15/02) :

http://languedoc-roussillon.france3.fr/emissions/la-voix-est-libre-languedoc-roussillon

Débat sur France Bleu Gard Lozère

Mercredi 5 mars 2014, un débat en direct entre Claude Dubois, Julien Sanchez, FN, et Jacques Bourbousson, le maire sortant, aura lieu sur Radio France Bleu Gard Lozère à 18 h. Retour sur le débat jeudi 6 mars à 18 h.

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Annonce de la réunion publique à la Moulinelle

M. le Maire a décidé d’écarter du débat démocratique les habitants de la ZUP et tous les habitants à l’Ouest de la Ville ; les réunions publiques des différentes listes ne pourraient avoir lieu qu’en salle Saint-Pierre de Rives ou au Casino municipal, dans le centre ancien.

M. le Maire craint-il, à ce point, la confrontation et la discussion, lui qui n’est pas allé au débat organisé par France 3 et qui ne semble pas disposé à participer à celui de France Bleu du 5 mars ? Peur du débat et de son propre bilan ? Un terrible aveu…

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