Les deux menteurs

 

A tout seigneur, tout honneur

Citons d’abord M. André

A la suite du procès en diffamation opposant Mme Cellier à M. Ledur, M. André s’est cru autorisé à prendre la défense de M. Boyer, ancien maire de Beaucaire.

Il a fait preuve à cette occasion d’une totale impudeur et d’une hypocrisie sans bornes. En effet, M. André paraît avoir entièrement oublié qu’il a luimême été condamné en mars 1983 pour diffamation pour avoir accusé la municipalité présidée par M. Boyer «d’avoir utilisé une société d’étude pour effectuer sur la commune des études à tort et à travers, voire même fictives.»

D’autre part, au cours du mandat 1983-1989 durant lequel M. Boyer fut élu dans l’opposition, M. André se conduisit vis-à-vis de lui d’une manière ignoble, allant jusqu’à lui refuser la parole lors des séances du conseil, tant et si bien que M. Boyer décida de ne plus y participer que pour (dixit M. Boyer), «faire une mise au point ou pour rétablir la vérité que vous bafouez impunément.»

En conclusion, nous estimons que M. Boyer n’a pas besoin d’avoir pour défenseur un individu tel que M. André, car le bilan des 44 années qu’il a passé à la mairie de Beaucaire, soit comme conseiller, soit comme maire plaide suffisamment en sa faveur. Et même si des Beaucairois ont fait preuve de beaucoup d’ingratitude à son égard, nombreux sont encore ceux qui conservent le souvenir d’un grand et d’un bon maire.

Et maintenant M. Ledur

Par son attitude lors du procès qui l’a opposé à Mme Cellier celui-ci a très fortement baissé dans notre estime.

En effet, bien qu’étant un adversaire, nous le pensions honnête au plan politique. Nous nous sommes lourdement trompés, car, lors du procès, devant les juges, sans doute pour faire appel à leur mansuétude, il n’a pas hésité à entonner un couplet anticommuniste en accusant les municipalités présidées par M. Boyer des mêmes turpitudes qu’il prêtait aux municipalités André-Cellier.

Dans son esprit perverti sans doute par un anti – communisme primaire, il devait croire que les juges seraient sensibles à ce geste et allègeraient sa peine. Il n’en fut rien.

M. Ledur, qui n’est pas un vieux Beaucairois, ne devrait pourtant pas ignorer que son «ami» politique André avait été condamné en 1983 pour diffamation envers la municipalité Boyer pour un motif en tout point identique.

M. Ledur devrait aussi savoir que des membres de ces municipalités de gauche qui ont sorti Beaucaire du moyen-âge entre 1959 et 1983 sont toujours en vie et qu’à leur tour ils pourraient lui demander raison pour ces diffamations.

Aussi, l’invitons-nous à tenter de se débarrasser de ses vieux oripeaux anti-communistes. Mais nous craignons que comme pour M. André ils ne lui collent à la peau comme une tunique de Nessus.

Réforme de la taxe professionnelle : la foire aux questions !

La taxe professionnelle (TP) a été créée en 1975 par un certain Jacques Chirac pour remplacer la patente. Depuis, la TP a été modifiée par 68 textes législatifs différents sans jamais trouver son équilibre. C’est ainsi qu’en 2004, le même Jacques Chirac, alors président de la République, a annoncé la suppression de la TP qui devait être remplacée par «un nouveau dispositif qui ne pénalise pas l’industrie etqui prenne mieux en compte la diversité des activités économiques».

Si le besoin de réformer la TP fait aujourd’hui largement consensus, sa remise en cause pure et simple telle qu’elle est débattue au Parlement pour une application en 2010 pose la question fondamentale de la survie des collectivités. Pourtant on sait le rôle majeur joué par ces dernières et encore plus dans le contexte de crise actuelle. Un chiffre : 73% des investissements publics proviennent des collectivités territoriales favorisant la constitution d’un patrimoine public qui profite à tous (stades, piscines, salles de spectacle, entretien des routes, des collèges, aides sociales, etc). Le Président Sarkosy ne s’y est d’ailleurs pas trompé et c’est ainsi que l’essentiel des investissements effectués dans le cadre du plan de relance est porté par les collectivités locales.

La suppression de la TP entraînera une baisse des recettes fiscales des collectivités locales, de l’ordre de 11 milliards d’euros. Le gouvernement promet que cette baisse sera compensée pour chaque collectivité à l’euro près en 2010 par l’Etat, mais après ? Et bien après elle sera essentiellement compensée par l’accroissement de la fiscalité des ménages ou par la diminution des missions de services publics. Autre point névralgique, la part fiscale liée à l’entreprise et à sa valeur ajoutée n’est plus affectée aux communes mais aux départements et régions. Ainsi une commune aura beaucoup moins d’ intérêt à faire venir de l’activité économique sur son sol.

Foire aux questions

Madame Cellier et Monsieur André, était-il raisonnable de justifier l’implantation de POWEO, usine la plus polluante de Languedoc- Roussillon à Beaucaire par le gain financier que pourrait en tirer la commune grâce à la TP ?

Monsieur Bourbousson, jusqu’à quand pourrez-vous continuer à soutenir la politique du gouvernement tout en vous portant garant du maintien, voire de l’amélioration, des services publics locaux ?

Brèves, Les 3 singes N°3

Vaccinations

Jean Sarkozy et Fréderic Mitterrand meilleurs que Bachelot pour éradiquer la grippe A. Pour quelque temps hélas.

Humanité internationale

Sarko veut réactiver un nationalisme latant chez les Français. Qu’est-ce qu’il fait : un grand débat autour de l’identité nationale. Mais non ! Ce qu’il nous faut, c’est une bonne guerre, voyons !

Micro centrales dans la plaine

En avril 2007, l’équipe de J. Bourbousson promettait, une fois élue, de raccorder au réseau d’eau potable tous les mas de la plaine . Face au coût des travaux c’est marche arrière toute, mais ils n’hésitent pas à pomper les idées de la liste de gauche «Réagir pour Beaucaire» en reprenant notre proposition de micro-centrales de traitement de l’eau.

J.M. André de Beaucaire

André est visiblement en manque de notoriété (ce doit être dur maintenant, après avoir monopolisé les médias pendant tant d’années) Alors de temps en temps il nous sort une ânerie digne du temps passé. La dernière : Deux ans après la campagne électorale, il se croit obligé de déclarer à la presse qu’il va déposer une plainte (une de plus !). Il a certainement parlé trop vite et oublié que cette fois-ci, c’est lui qui va devoir payer les frais de justice, et non plus les Beaucairois.

«La retraite ! la retraite ! »

Après avoir perdu les élections, Madame Cellier perd le sens politique. En effet dans le très confidentiel bulletin du GEM, elle déclare que les élus de gauche soutiennent la majorité municipale. Nous l’invitons à relire la déclaration de nos élus concernant le budget 2009 dans laquelle étaient expliquées les raisons du vote contre ce budget et à prendre une retraite bien méritée et attendue par les Beaucairois.

Qui paie quoi ?

Madame Cellier a poursuivi son marathon judiciaire au frais du contribuable. En effet, pour laver son honneur, elle a porté plainte après les propos de M. Ledur qui mettait en cause en pleine campagne électorale le système de gestion de l’ancienne municipalité. Son honneur ayant été réhabilité par la décision de justice gageons que les indemnités perçues seront reversées à une association caritative.

Ecoval-reagir-pour-beaucaire

Après la Poste, l’Education Nationale ?

Des études récentes estiment à plus de 2 000 milliards de dollars par an le marché mondial de l’éducation. Ce chiffre colossal et appétissant pour les investisseurs de tout poil est à mettre en relation avec les choix politiques de la droite actuelle qui chaque fois qu’elle le peut favorise l’enseignement privé tout en appauvrissant l’école publique.

Dernier exemple en date avec le vote de la loi Carle qui étend l’obligation pour les mairies à financer la prise en charge d’enfants habitants sur la commune et scolarisés dans une école privée hors du territoire communal. Cette prise en charge est prévue, entre autre, lorsque l’insuffisance des capacités d’accueil dans la commune de résidence est avérée. Comme cela risque de devenir le cas à Beaucaire puisque sept écoles maternelles et primaires publiques sont au maximum de la capacité d’accueil.

Alors M. Cédric Durand, élu de droite décomplexée, peut ricaner en conseil municipal en évoquant, sans le démontrer, des parents choississant le privé car plus confiants dans l’enseignement qui y est dispensé. Ce mépris affiché pour l’école de la République et ses enseignants ne dupe personne. L’école publique souffre d’un manque de moyens contrairement à l’enseignement privé ou les banques, même en période de crise, n’hésitent pas à prêter de l’argent. Pour preuve cette garantie d’emprunt accordée par Jacques Bourbousson à l’organisme de gestion de l’enseignement catholique Saint Roman pour un montant de 225 000 €.

Dans le même temps, l’Etat supprime des postes d’enseignants et la majorité municipale, même si des mesures indispensables ont été votées, n’a pas pris la mesure du caractère d’urgence de la situation des écoles à Beaucaire. Les instituts privés l’ont bien compris et peuvent se frotter les mains tout en espérant des taux de croissance à deux chiffres.

Tout cela va dans le même sens d’une privatisation rampante du système éducatif français.

Lettre d’information de novembre 2009

Devoir sur table

Les décisions de gestions présentées lors du Conseil Municipal du 10 novembre ont été l’occasion de glaner quelques chiffres toujours croustillants concernant la tauromachie espagnole. Ainsi le contrat des matadors varie de 9000 à 46000€ tandis qu’un toro Victorino Martin coûte 10000€. Rémy Vidal, collaborateur de Cabinet de Monsieur Bourbousson et néanmoins fils de Madame Vidal 1ère adjointe, nous a par ailleurs appris le lendemain dans la presse que les corridas espagnoles accusaient cette année un déficit de 100 000€. Vous souvenez vous de l’action ambitieuse visant à une modification durable des comportements alimentaires des enfants votée lors du Conseil Municipal d’octobre dernier. Le projet consiste à donner une fois par semaine une portion de fruit aux élèves des écoles publiques maternelles et primaires. Il en coûtera 6700 € par an à la municipalité.

Question : la portion distribuée aux enfants est un demi fruit, les enfants travaillent 4 jours par semaine. Pendant combien d’années pourrait on distribuer un fruit entier par enfant tous les jours d’école si la municipalité y consacrait un budget équivalent au déficit 2009 de la tauromachie espagnole ?

Réponse : 100 000 / (8 × 6700) = 3 ans 8 mois et 22 jours

Consultons, consultons …

L’une des délibérations du dernier conseil municipal concernait le changement de composition de la commission consultative des services publics locaux, CCSPL en abrégé. Mais qu’est ce qu’une CCSPL et à quoi ça sert ?

La loi du 27 février 2002 (dite « Démocratie de proximité ») et la circulaire du 27 mars 2002 obligent les communes de plus de 10 000 habitants à créer cette instance. Le rôle de ces commissions composées d’élus, de citoyens engagés dans la vie associative locale, est de permettre aux usagers d’obtenir des informations sur le fonctionnement effectif des services publics, d’être consultés sur certaines mesures relatives à leur organisation, d’émettre toute proposition utile en vue des adaptations qui pourraient apparaître nécessaires. Présidée par le maire, elle doit se réunir au moins une fois par an et chaque fois que la collectivité engage une procédure de délégation de service public.

Voilà pour la théorie mais dans les faits, il y a beaucoup à redire. Peu de communes mettent en pratique les préceptes de la loi et se contentent souvent d’un respect de la loi à minima. Beaucaire ne fait malheureusement pas exception à la règle. En effet la CCSPL réunie au moment du renouvellement du contrat de distribution d’eau n’a émis (à notre connaissance) aucune réserve sur le comportement de Véolia. Vous connaissez la position de RPB qui dénonce régulièrement la gestion scandaleuse de cette entreprise. Depuis l’élection de Jacques Bourbousson, la commission n’a jamais été réunie alors que la délégation de service public liant la commune et Les Vignerons des Tourelles pour l’exploitation du site de Saint Roman a été reconduite en juin.

Alors, Clémenceau avait-il raison lorsqu’il déclarait que pour enterrer un problème, il fallait créer une commission ? On n’est pas loin de le penser si on dresse le bilan de l’action de la CCSVL depuis maintenant cinq ans.

Privé ou privé ?

Les élus de l’opposition de gauche se sont abstenus lors du vote de la délibération fixant le montant de la participation de la commune aux frais de scolarité d’enfants « accueillis » par des établissements privés. Cette prise en charge fixée par la loi et imposée aux communes par l’Etat apparaît totalement injuste au regard de la situation critique de certaines écoles publiques de Beaucaire. En pleine révision générale des politiques publiques pour laquelle l’Education Nationale paît un lourd tribut (80 000 postes supprimés en 5 ans), RPB voulait signifier son désaccord total avec la politique éducative menée par le gouvernement qui ne vise qu’à favoriser l’enseignement privé tout en cassant l’école de la République .

Nos enfants les accuseront

Nous avons invités tous les élus du Conseil Municipal à participer en mai à la conférence-débat autour du film « Nos enfants nous accuseront » qui retrace la démarche entreprise par le Maire de Barjac pour passer sa cuisine centrale en bio. Malheureusement seuls les élus de gauche étaient présents. La Mairie en la personne de Madame Vidal s’est déclarée malgré tout sensible à ce problème et a même pris l’engagement lors d’un récent conseil d’école de proposer un repas bio par semaine. Nous avons appris lors du Conseil Municipal du 10 novembre d’une part que finalement les repas bio ne seront proposés qu’une fois par mois. D’autre part que le marché public de fourniture des denrées alimentaires avait été attribué à une entreprise basée à Marseilles et qui ne disposait pas de la certification bio. Quand on sait que l’associations gardoises Un-plus-bio assure la sensibilisation des élus, du personnel des cantines et des cuisines centrales sur la restauration collective bio. Quand on sait que l’association CIVAM-bio du Gard favorise le développement de fournisseurs bio gardois pour la restauration collective. Quand on sait que sur Beaucaire même existe une boucherie bio à même de fournir des restaurants collectifs. On peut se dire que la volonté politique n’y est pas. Nous tenons donc le DVD de « Nos enfants nous accuseront » à la disposition des élus de la majorité afin de les convaincre de la nécessité absolue d’avancer dans cette démarche et d’en finir avec le saupoudrage et les effets d’annonce.

Infos

Pour en savoir plus sur la restauration collective et les produits bios : http://www.unplusbio.org/manger-bio/

Lettre d’information d’octobre 2009

5 fruits et légumes par jour !!!

La municipalité nous a gratifiés lors du dernier conseil municipal d’une délibération dont l’objet s’intitule « 1 fruit pour la récré ». Il semble que les élus de la majorité veuillent dorénavant afficher leur préoccupation pour l’équilibre alimentaire des élèves des écoles maternelles et primaires. Mieux vaut tard que jamais pourrait on commenter. Monsieur le Maire déclare vouloir se lancer dans « une action ambitieuse visant à une modification durable des comportements alimentaires ». Vous voyez déjà les cuisiniers déchargeant des caisses de tomates bio récoltées dans la plaine, les enfants cultivant un potager dans la cour de l’école ou préparant une délicieuse compote de pomme. En fait le projet consiste à donner une fois par semaine une portion de fruit aux élèves des écoles publiques maternelles et primaires. Il en coûtera 6700 € par an à la municipalité, soit 0,03% du budget de fonctionnement. Pendant ce temps des villes comme Aigues-Mortes, Vauvert et, bien sûr, Barjac, servent d’ores et déjà des repas bio en crèche et en restauration municipale. Madame Vidal, première adjointe, a indiqué en séance que la renégociation des repas scolaires inclurait un repas bio. Alors nous continuons d’espérer…

bio ou biou

Attention un Jean-Marie peut en cacher un autre…

Lors du dernier conseil municipal, monsieur André, ancien maire, s’est trouvé fortement offusqué de la présence à Beaucaire de l’équipe nationale des cadets d’Algérie et du déshonneur de notre ville à inviter cette équipe à une réception communale. Selon lui, les jeunes algériens seraient les supports du F.L.N. Monsieur André devrait savoir que la guerre d’Algérie est terminée depuis près d’un demi-siècle et qu’entre temps des « piliers du F.L.N » au nom de Chirac et Sarkozy se sont rendus en Algérie et qu’ils méritent de ce fait l’opprobre de ce gardien du passé. Personne n’est dupe de la manœuvre et chacun aura compris que par cette sortie nauséeuse, Jean-Marie André essaye de récupérer le vote Front National qui lui a tant fait défaut à la dernière élection municipale.

Consensus à droite

Lors du conseil municipal du 29 septembre dernier, les élus de gauche ont proposé au vote le refus de privatisation de La Poste. Jean-Marie André s’est déclaré très étonné que le changement de statut de La Poste soit perçu comme une marche vers la privatisation (il oublie certains précédents comme France Telecom, EDG-GDF !). La majorité, pourtant prête à voter pour cette motion, s’est ralliée, en courtisane de notre Saigneur national, à la docile argumentation de Jean-Marie André. Les quelque 2 millions de Français qui le 3 octobre se sont exprimés à 98 % contre cette « modernisation » de La Poste ont, eux, su comprendre les réelles intentions du gouvernement.

Infos

Pour en savoir plus sur la restauration collective et les produits bios : http://www.unplusbio.org/manger-bio/

RPB disposera prochainement d’une copie DVD du film «Nos enfants nous accuseront» qui retrace la démarche entreprise par la Mairie de Barjac pour passer sa cuisine centrale en bio (http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/). Si vous souhaitez organiser une projection dans l’établissement scolaire de vos enfants, nous pouvons mettre la copie à votre disposition.

Lettre d’information Juillet 2009

Retour sur le Conseil Municipal du 10 juillet 2009

Rapport d’activité annuel – Eau potable

Le rapport annuel du délégataire Veolia pour le service de l’eau potable était à l’ordre du jour du dernier Conseil Municipal. Son contenu est toujours aussi peu flatteur pour la société. En effet le rendement du réseau (54 %) reste catastrophique, ce qui signifie que près de la moitié de l’eau pompée et traitée n’arrive pas dans nos maisons, et le nombre de fuites réparées sur l’ensemble du réseau est toujours aussi dérisoire. Pourtant les Beaucairois auront remarqué le ballet de plus en plus fréquent des voitures Veolia dans notre cité et le regain d’activité de ses agents. Alors ? Eh bien Veolia respecte une clause du contrat renouvelé en 2007 prévoyant la sectorisation du réseau. Par sectorisation il faut comprendre la pose de compteurs qui permettront d’évaluer les pertes sur certaines tranches du réseau et ainsi de repérer plus facilement les fuites. Sauf que cette recherche est une charge courante du délégataire. Un outil de recherche des fuites ne devrait donc en aucun cas être payé par les consommateurs comme c’est prévu dans le contrat. Comment une telle clause a-t-elle pu être acceptée par Mme Cellier alors maire de Beaucaire ? Complaisance, incompétence ? A vous de juger. Quoi qu’il en soit, vous l’aurez deviné, nous avons voté contre cette délibération.

La vie associative préservée

Lors du Conseil Municipal du 30 avril la mise en place de frais de location de salles municipales pour les activités des associations et de cautions pour le prêt de matériel étaient à l’ordre du jour. Devant la confusion du rapport décrivant les tarifs de location, RPB s’est abstenu tout en étant conscient de la menace que cela pourrait représenter pour certaines associations à petit budget qui du jour au lendemain risqueraient de ne plus avoir accès aux locaux municipaux. N’étaient pas concernées, toutefois, les associations faisant des demandes ponctuelles , les locaux restant gratuits dans ce cas de figure. Concernant la mise en place des cautions, RPB a voté oui pour améliorer le respect du matériel mais sans avoir remarqué que les montants exigés étaient calculés sur la base du prix « à neuf » de chaque matériel prêté (exemple : 1 chaise = 20€ !!). Les présidents d’association n’avaient qu’a bien se tenir. Les chèques de caution pour prêt de matériel se seraient chiffrés en milliers voire en dizaines de milliers d’euros. Lors du Conseil Municipal du 4 juin, vos élus préférés ont demandé la révision de ces délibérations. Lors du Conseil du 10 juillet, la majorité a proposé un retrait pur et simple de la délibération sur les locations de salles et proposé une délibération sur les cautions de prêts de matériel avec des montants largement revus à la baisse (forfait de 200 euros quelque soit le nombre de chaises…). RPB, pour vous servir.

Brèves

RPB remercie tous les participants à la Fête des Libertés qui s’est déroulée le 13 juillet à la base nautique et qui a rassemblée plus de 120 personnes.

RPB vous souhaite de bonnes vacances et espère vous retrouver nombreux à la rentrée pour de nouvelles aventures municipales.

Souriez vous êtes filmés

Vous en rêviez, Beaucaire l’a fait, des caméras vidéos dans toute la ville pour surveiller tous les faits et gestes des suspects potentiels que nous sommes. Car nous avons certainement, en cherchant bien, quelque chose à nous reprocher. Donc au dernier Conseil, c’est l’implantation de 4 caméras supplémentaires qui a été approuvée. Alors que de nombreuses études ont montré l’inefficacité de la vidéosurveillance s’agissant de la réduction de la délinquance, alors que Beaucaire manque toujours cruellement d’une vraie police de proximité formée à l’îlotage et d’éducateurs de rue présents dans les quartiers, la Ville poursuit son repli derrière les écrans. La sécurité des personnes n’a pourtant rien d’un jeu vidéo. Malheureusement pour les Français, Beaucaire n’est pas seule en cause. Il s’agit en effet d’une volonté nationale qui se traduit par l’existence du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) dont bénéficie d’ailleurs Beaucaire pour la mise en place de ses caméras. Inciter les communes à s’engager progressivement sur des prérogatives jusque là monopole de l’Etat, en l’occurrence ici, la sécurité, tout en réduisant la capacité d’intervention des services, en l’occurrence ici la police de proximité, voilà un schéma typiquement sarkosien auquel bien sûr nous nous opposons fermement.

La Mairie soutient l’enseignement privé

La majorité municipale a voté l’accord d’une garantie d’emprunt pour un prêt de 225 000€ à l’organisme de gestion de l’Enseignement catholique Saint Roman (OGEC) pour la réhabilitation et la mise aux normes des locaux de l’Ecole. Dans un contexte national de mise à mal des principes de l’enseignement public, laïque et gratuit et face aux besoins criants de certaines écoles municipales de Beaucaire, nous trouvons cette délibération proprement indécente. Elle a toutefois le mérite d’être très marquée politiquement, c’est pourquoi nous avons voté contre.
Ne pouvant empêcher cette caution nous nous sommes assurés que la municipalité a respecté les règles de prudence : garantie de moins de la moitié de l’emprunt total et ne dépassant pas 10% du montant total des annuités susceptibles d’être garanties au 31 décembre 2008.

Lettre d’information de juin 2009

Ils délèguent et ils divaguent

Au moment où est mis à mal l’ensemble des services publics (éducation, poste, santé, énergie, transport ), RPB se penche sur un contrat particulier liant une collectivité et un exploitant public ou privé : la délégation de service public ou DSP. Ce contrat permet à une commune de confier la gestion d’un service, d’un site à un délégataire qui supporte seul le risque financier d’exploitation. Comme l’a déjà démontré RPB en évoquant le cas Véolia pour la distribution de l’eau , ce risque peut être minime et même inversé pour la société lorsque la majorité municipale affiche , dans le meilleur des cas, un désintérêt et une incurie pour le service concerné, rappelons nous des années André-Cellier. Et maintenant ? Eh bien on apprend, au détour d’une question posée au conseil municipal du 4/06/09 que la DSP liant la commune et Les Vignerons des Tourelles pour l’exploitation du site de Saint Roman ne sera reconduit qu’à la fin du mois de juin alors qu’il arrivait à terme au 30 mai 2009. Quid du mois de Juin ? La réponse confuse et approximative de M. le Maire n’aura rassuré personne. Inquiétante aussi l’absence de convocation de la commission des services publics locaux (CCSVL) qui aurait dû se prononcer sur la pertinence d’une telle délégation. Encore un rendez-vous manqué avec la démocratie.

Beaucaire, capitale méditerranéenne mondiale

Depuis son élection, une des ambitions de M. le Maire est de permettre à Beaucaire de renouer avec un passé prestigieux, de rayonner au delà des frontières de la commune, du département, de la région et … et c’est déjà pas mal. Résolument tourné vers le passé comme en témoigne la programmation Des Beaux Quais du Vendredi : Hervé Vilard, Geneviève de Fontenay, Patrick Juvet en Live etc …. De l’ambition toujours avec cette déclaration enflammée au cours de ce même conseil municipal à propos de « Beaucaire , carrefour des cultures méditerranéennes ». Allons nous parler de civilisations hellénistes ? Latines ? Ottomanes ? Egyptiennes ? Non, seulement de chevaux, de taureaux de corrida et d’humour de comptoir. Si avec ça Beaucaire ne retrouve pas le lustre d’antan, c’est à désespérer. Au passage RPB ne conteste pas la légitimité des traditions tauromachiques dans notre ville mais s’interroge sur le niveau des dépenses engagées pour les corridas alors que Beaucaire est une place forte de la course Camarguaise. Sur le même registre, on songe à la création de ce musée du cheval dans les halles où plus de 3 000 pièces devraient être exposées et livrées à l’admiration de cars entiers de touristes livrés en pack complet : entrée-resto-hôtel. Modestement, nous avions l’ambition de faire de ce bâtiment un cinéma et un centre culturel, lieu de rencontres, d’échanges et de débats où aurait pu se dérouler la projection du film de Jean-Paul Jaud « Nos enfants nous accuseront ». Mais pour cela nous avons dû migrer à Tarascon …

Agenda

13 juillet : fête des Libertés, au pré, organisée par Réagir Pour Beaucaire en présence du groupe de musique Afro-cubaine Calle caliente

Bilan de la projection du film nos enfants nous accuseront

Le 26 mai dernier Réagir Pour Beaucaire a organisé une projection-débat du film « Nos enfants nous accuseront » au cinéma le REX de Tarascon. Ce film retrace la démarche de la commune de BARJAC qui a décidé, afin de préserver la santé de ses enfants et de promouvoir une agriculture durable de mettre en place une alimentation BIO dans sa cuisine centrale qui fournit la cantine scolaire et les repas portés à domicile pour les aînés. La manifestation a eu lieu en présence de Monsieur Chaulet, Conseiller Général et Maire de BARJAC. Plus de 130 personnes ont assisté à la projection et au débat qui s’est prolongé au delà de minuit. La présence d’enseignants, de médecins, d’élus dont les Maires de Comps et Vallabrègues, d’agriculteurs, et de parents d’élèves a permis des échanges très riches avec le passionnant Edouard Chaulet que l’association remercie une fois encore. Nous espérions modestement que la manifestation aurait pu inciter la Mairie à s’engager dans une démarche similaire. Malheureusement nous n’avons pu que déplorer l’absence d’élus Beaucairois de la majorité municipale.

Veolia, quoi de neuf ?

Un courrier récent de Générale-des-eaux-Veolia nous invite, sans vergogne, à souscrire un contrat d’assistance pour la réparation des fuites après compteur (tremblez, car celle-ci «n’est actuellement pas couverte en cas d’urgence»). Par ce contrat, Veolia-Mon-générale-des- eaux s’engage à intervenir rapidement si une fuite se déclare chez vous.

Mais n’est-ce pas la même entreprise qui se distingue sur Beaucaire par un rendement du réseau catastrophique (50 % de perte sur le réseau) comme l’a révélé Réagir pour Beaucaire dans le premier numéro des «Trois singes» ? Vous ne rêvez pas : la même entreprise qui se révèle incapable d’assurer l’entretien du réseau public prétend répondre à toute situation d’urgence dans les 2 heures, moyennant 47,88 € par an. Renforcement de votre pouvoir d’achat oblige !

Dans ce même courrier on apprend qu’il en coûte 305 € pour la réparation d’une fuite et 505 € pour le remplacement d’un segment de 2 mètres de canalisation. On mesure alors les économies réalisées par Veolia en trente ans d’exploitation.

Réagir pour Beaucaire renouvelle sa demande de renégociation du contrat du délégataire par la municipalité qui doit imposer à l’exploitant une baisse conséquente du prix de l’eau à Beaucaire.

Brève

Paroles d’élu de droite

Entendu au cours du conseil municipal du 16 décembre 2008 à propos de l’instruction du plan local d’urbanisme :

L’état continue de se désengager au détriment des communes /…/ ça va coûter 30 000 € à la commune, alors que ça ne coûtait rien à ce jour.

De qui cette réflexion ? De Jean-Marie ANDRE qui, il n’y a pas si longtemps, appelait à voter Sarkozy aux côtés d’un certain Jacques BOURBOUSSON. Nous laissons au lecteur le soin de juger de la pertinence et de la cohérence d’une telle remarque…

un bel exemple du désengagement de l’état !

 

Encore du Pôle Emploi… !

Téléphoner à Pôle emploi coûte six fois plus cher de certains portables

Téléphoner au numéro d’appel unique de Pôle emploi, le 39 49 qui permet de joindre le nouvel organisme chargé des chômeurs, coûte en principe 11 centimes d’euro la minute, mais six à sept fois plus cher depuis certains portables.
Pour cinq minutes de conversation, l’appel revient à 0,55 euro hors taxes depuis une ligne fixe France Télécom, une ligne internet (box) France Télécom ou Free.
Pour cinq minutes depuis un téléphone portable à carte prépayée, l’appel revient à 3,55 euros HT avec Mobicarte, entre 2,05 et 3,30 euros HT avec une carte SFR et 3,05 euros HT avec une carte Bouygues Telecom.
Pour les abonnés au téléphone portable, la communication est facturée hors forfait.

Pourtant, le directeur général de Pôle emploi Christian Charpy avait indiqué que le tarif était «le niveau le plus faible qu’on puisse avoir».

Réagir pour Beaucaire l’a testé pour vous !

Vous pouvez joindre le Pôle emploi de Beaucaire au tarif d’un appel local au 04 66 59 80 71