Paru dans le Midi Libre
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L’association Réagir Pour Beaucaire vous convie à une soirée de présentation des voeux, salle St Pierre de Rives, le vendredi 22 janvier 2010 à 19h, l’occasion de débattre et d’échanger des idées autour du verre de l’amitié
Si le climat avait été une banque, on l’aurait déjà sauvé ! Promis, juré, on allait s’en occuper comme on devait « réformer » le capitalisme : c’est Forgeard et ses 16 potes d’EADS (Airbus) qui rigolent ! Après avoir rapiné plusieurs dizaines de millions grâce à leurs stock-options et leurs infos privilégiées, quelques jours avant que l’action Airbus ne s’effondre, les voilà blanchis par l’Autorité des Marchés Financiers ! Blanchis ! De quoi être verts de rage et rouges de colère !!
Par contre, l’Etat sarkoziste a débusqué 6 redoutables malfrats, six maires gardois (communistes, en plus) qui avaient eu l’outrecuidance d’organiser dans les locaux de leur mairie (Saint Jean du Pin, Domessargues, Les Mages, Cendras, …) la votation citoyenne du 3 octobre dernier contre la privatisation rampante de La Poste ! Il les a assignés devant le Tribunal Administratif ; c’est que le magot de la Banque Postale, pas question de le laisser dans le Public, c’est que des malpropres ! Forgeard et ses amis pourraient s’en occuper, non ? Respirez, honnêtes gens, le CAC 40 veille sur vous !
Le Merle Rouge
Dans l’esprit de notre héraut décomplexé, le monde se divise en deux catégories : les personnes qui pensent comme lui et les autres. A son échelle, le monde est toujours bipolaire : d’un côté le bien représenté par le capitalisme, l’occident vertueux et… lui-même, de l’autre le mal incarné par le communisme, le terrorisme et un certain opposant de gauche. Qui va contre lui et son discours en conseil municipal est forcément avec Jacques Bourbousson, son frère ennemi.
Cette stratégie de déni de l’opposition de gauche ne vise qu’à faire croire aux Beaucairois qu’il est le seul à incarner cette opposition. Lui le chantre de l’équilibre budgétaire, l’apôtre de la rigueur, lui qui, lorsqu’il s’est fait virer de la mairie en 2008, a laissé un pactole de plusieurs millions. Une ritournelle qu’il récite à chaque réunion du conseil et qui lui a valu d’être qualifié par le Midi Libre de superstar. Superstar peut-être, mais d’une société du spectacle et de l’esbroufe.
Il fustige les dérives budgétaires de l’actuelle municipalité. Oui nous aussi, mais nous lui rappelons que lui-même a participé à des choix pour le moins discutables : pendant 25 ans les contribuables beaucairois ont payé un employé municipal pour qu’il ne travaille pas du fait des caprices et de l’antisyndicalisme primaire de JMA, hausse spectaculaire des impôts locaux en 2003, situation financière de la commune largement déficitaire cette même année compensée par une dilapidation du patrimoine immobilier et foncier de la collectivité.
Il joue les vierges effarouchées après la mise en examen du maire et la condamnation pour diffamation du premier adjoint M. Ledur. Nous rafraîchissons sa mémoire en évoquant sa condamnation pour les mêmes raisons en 1983.
Non, l’opposition de gauche ne soutient pas la municipalité de droite de M. Bourbousson. Elle propose, critique, approuve parfois, mais n’est pas inféodée au maire. Elle garde sa liberté de parole et la gardera jusqu’aux prochaines élections municipales.
Notre fameux journal que vous avez peut-être eu la chance de trouver dans votre boîte aux lettres et que vous pouvez également consulter au format PDF !
Cliquez sur le lien pour voir le journal de décembre 2009 : Les trois singes décembre 2009
Le « Collectif contre la privatisation de La Poste »de Tarascon vous invite à un ciné-débat autour du film
La Poste, un drôle de pli
Vendredi 18 décembre à 18h30 à la salle Richelieu de Tarascon (boulevard Victor Hugo, proche du Super U), entrée libre
Venez débattre avec des syndicalistes et des usagers de la poste
La Poste a entrepris depuis le début des années 1990 des modifications de structure et une mutation commerciale: l’usager est devenu un client ; le « guichetier » doit promouvoir les produits maison, les services financiers de la Poste se sont transformés en Banque postale.
La problématique pour la Poste est le passage d’une mission de service public en situation de monopole à une culture d’entreprise concurrentielle.
Comment les dirigeants, les salariés et les clients entrevoient-ils cette évolution ?
La Poste dont l’identité est marquée par la proximité avec le public mène une opération de rationalisation à grande échelle de ses prestations, avec des conséquences économiques, politiques et surtout sociales.
L’ensemble de la temporada de Beaucaire s’est soldé par un total de 7 courses comptant pour le trophée taurin.
Mais parlons de ce qui fait la renommée de nos arènes depuis des lustres : La Palme d’Or.
L’essentiel de cette journée est marquée par 2 grosses pointures : Rodin des Baumelles, excellent cocardier et Mathis de Lautier, spectaculaire qui recevra le prix du meilleur taureau de la journée par l’AT Camarina. Chez les hommes en blanc, la compétition exacerbée entre les as du crochet du moment Allouani et Villard, n’incline pas toujours à la qualité en piste et génère même des querelles dont on se passerait bien.
Une course marquée par la compétition aux points car côté taureaux, si la déception fut grande avec un «Andalou» méconnaissable, le reste du bétail fut très abordable.
A égalité de points en fin de compétition, Allouani l’emporte devant Villard au bénéfice des cocardes enlevées (6 Allouani pour 5 Villard). Belle bataille, propre, avec le suspens jusqu’au dernier taureau, voilà ce que le public attendait. Coté taureaux, Jéricho de Chauvet remporte la Palme 2009 avec panache. Une valeur confirmée, puisqu’il recevra le prix de la finale des As à Arles au mois d’octobre.
Et puis, hors palme d’or, pendant les fêtes de la foire, une nouvelle compétition initiée par la FFCC et développée grâce au soutien du Conseil Régional et des communes organisatrices, les «Masters».
Le 23 juillet à Beaucaire, cette finale tiendra les promesses des deux courses précédentes à Vauvert et Lunel. Une nouvelle forme de compétition est née mettant en valeur le travail appliqué des acteurs en piste. En résumé un bilan globalement positif de cette temporada camarguaise.
Issu de la loi sur l’eau de 1992, ce service public a pour vocation de protéger la ressource en eau en veillant au bon fonctionnement des installations individuelles de traitement des eaux usées (fosses septiques, drains… ).
Si des rejets directs dans le milieu naturel, l’absence de dispositifs de traitement ou la proximité d’un captage d’eau potable présentent un risque fort de pollution facilement contrôlable, il est plus difficile de définir l’impact sanitaire d’une installation voire la présence d’une pollution avérée. Ainsi l’objectif initial du Spanc ne peut être atteint par un simple contrôle de l’installation d’assainissement tel qu’il est réalisé actuellement.
Les élus des communes du canton ont décidé le principe d’une redevance, 1200 foyers sont concernés sur la communoté de commune, quel sera l’impact réel de ces contrôles sur l’environnement?
Des contrôles ont eu lieu, des rapports de visite ont été rédigés, des redevances encaissées, malgré un grand flou sur les pouvoirs, les droits, le rôle des différents acteurs : Quel texte définit les modalités de réalisation et l’objectif des contrôles, quelle est la grille de notation des installations, par qui est elle définie, quelle est la compétence du contrôleur, quelles sont les aides financières pour améliorer si nécessaire les installations défaillantes, pourquoi des disparités de prix en France entre différentes collectivités pour un même service … ?
Il est utile de rappeler quelques principes :
Le contrôleur ne peut pas entrer sur votre propriété sans votre accord . En cas de refus, il avertit le maire. Son rôle s’arrête là. Le maire ne peut agir que si la salubrité publique est remise en cause par l’installation.
Le contrôleur après visite peut vous conseiller mais il ne peut pas prescrire des travaux à réaliser.
La redevance ne peut être exigée qu’une fois le service rendu.
Les propriétaires souhaitant réaliser des travaux sur leur installation peuvent bénéficier de l’éco-prêt à taux 0, ainsi que d’une subvention de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat).
Les communes elles-mêmes peuvent obtenir des subventions et financer les travaux de réhabilitation des installations d’assainissement non collectif.
Enfin certaines collectivités prennent en charge le coût des contrôles qu’elles font réaliser par un employé communal.
Vous pouvez consulter le site de la Coordination nationale des Associations de Consommateurs d’Eau (CACE) ainsi que celui de la CLCV (Association Nationale de défense des Consommateurs et usagers).
Les citoyens sont de plus en plus soucieux et révoltés face aux menaces qui pèsent sur ce qui leur reste des Services Publics :
Et l’on pourrait multiplier les exemples de ce détournement de la démocratie, qui consiste à placer les intérêts vitaux et quotidiens de 60 millions de citoyens entre les mains d’une poignée d’affairistes, qui ont montré leur savoir-faire en plongeant le monde dans la crise économique, sociale et environnementale actuelle !
Il n’y a guère que l’inénarrable Jean-Marie André pour ne pas s’en offusquer ! Lors du Conseil Municipal du 29 septembre, le messie de la droite beaucairoise niait toute intention sarkoziste de privatisation de la Poste !
Sur la commune de Beaucaire, malgré le caractère non officiel de la votation citoyenne du 3 octobre, 844 personnes se sont déplacées pour signifier leur refus de changement de statut, leur attachement au Service Public Postal et leur volonté de l’améliorer.
Dans les communes voisines, ils ont été 365 à Jonquières St Vincent, plus de 400 à Vallabrègues où le bureau est menacé de fermeture un samedi sur deux.
Sur le plan national, ce sont plus de 2 millions de votants qui ne comprendraient pas que l’on méprise leur opinion.
Dans notre ville, la mobilisation s’est faite grâce aux citoyens, aux organisations syndicales (CGT, FO, FSU, SUD), à des partis politiques (le PCF et les Verts) et surtout aux membres de Réagir Pour Beaucaire.
Réagir pour Beaucaire a rencontré pour vous un certain Monsieur XL. Son dossier ne relevant pas du secret défense, nous vous livrons ici ses révélations sur la sécurité à Beaucaire.
RPB : Alors dites-moi Monsieur XL, pourquoi un dossier sur Beaucaire?
XL : Parce que son image m’a intéressé. Au niveau national c’est une petite ville de province où le FN est toujours très présent (plus de 20% aux dernières élections européennes). Localement Beaucaire a l’image d’une ville sale et peu sûre qu’il convient d’éviter. Cette image est d’ailleurs véhiculée par de nombreux beaucairois. Pourtant ce qui surprend lorsque l’on arrive dans cette ville ce n’est ni le bruit ni l’odeur mais plutôt la richesse de son architecture et la diversité de ses paysages.
RPB : Mettons de côté l’aspect environnemental pour le moment voulez-vous. Selon vous quelle est la réalité de l’insécurité à Beaucaire ?
XL : En fait je pense qu’il faudrait plutôt parler de sentiment d’insécurité car les statistiques en matière de délinquance ne sont pas pires qu’ailleurs. En revanche la peur de l’autre est très prégnante et a été savamment entretenue par une partie de la droite locale pendant des années pour des motifs évidemment électoralistes. A force de dire que le centre-ville est infréquentable on finit par y croire…
RPB : Pourtant on a coutume de dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu ?
XL : A moins qu’il ne s’agisse d’un écran de fumée destiné à masquer la réalité. Il suffit de questionner la Police Nationale sur les chiffres relatifs aux agressions en centre-ville. Si vous interrogez des habitants du centre-ville la majorité vous répondra qu’il s’agit plus d’incivilités que d’insécurité : stationnement gênant, tapage nocturne et diurne, dépôt d’ordures en dehors des heures autorisées, rejets de détritus en pleine rue etc. Toutes ces petites choses qui ne sont pas vraiment des délits mais qui ont tendance à user votre quotidien.
RPB : Les gens parlent tout de même du ghetto du centre-ville…
XL : Et ils n’ont pas tort. La population du centre ville est souvent très pauvre avec une forte composante d’origine maghrébine. Il faut dire que les grands propriétaires beaucairois ont profité de cette population vulnérable pour louer ou vendre des logements du vieux Beaucaire souvent vétustes voire insalubres. Ainsi la ghettoïsation s’est opérée avec la complicité, peut-être pas toujours consciente d’ailleurs, des possédants et des politiques beaucairois. Or c’est souvent dans la bouche de ces derniers que l’on retrouve aujourd’hui le discours le plus xénophobe.
RPB : Comment se fait il que l’intégration ait échoué dans le centre-ville plus qu’ailleurs ?
XL : C’est, il me semble, assez simple. Lorsque dans une classe de primaire ou de maternelle on compte plus de 80% d’élèves d’origine étrangère ainsi que de nombreuses familles vivant dans la grande précarité, malgré toute la bonne volonté des équipes pédagogiques et des associations de parents d’élèves, l’école laïque républicaine est fréquemment mise en échec. Un peu comme si le centre ville n’avait pas constitué, comme en ce qui concerne l’architecture, un secteur «sauvegardé», mais plutôt d’un secteur sacrifié. Si on ajoute à cela le désengagement de l’Etat dans une police de proximité dont l’efficacité a pourtant été démontrée dans des zones aussi denses et sinueuses que le centre de Beaucaire, on aboutit à des zones de quasi nondroit où les trafics illicites peuvent prospérer et bénéficier d’une main d’oeuvre en nombre.
RPB : Précisément, concernant ces trafics, vous ne pouvez pas me dire qu’ils ne sont pas synonymes d’insécurité ?
XL : En fait oui et non. Tout d’abord Beaucaire est spécialisée dans la résine de cannabis d’Afrique du Nord. Or le cannabis n’est pas une substance dont l’addiction entraîne des violences notoires chez les consommateurs. On
ne parle pas ici d’héroïne ou de crack. De plus Beaucaire est plus une plate-forme de distribution pour toute la région qu’un lieu de forte consommation.
RPB : Drogue en grande quantité, transactions financières importantes, tout cela se passe sans impacter la sécurité des habitants ?
XL : Bien entendu des règlements de compte surviennent. Toutefois les trafiquants ont tout intérêt à ce que les choses se passent dans le plus grand calme afin de limiter au maximum les intrusions de la police dans le quartier.
RPB : Et les habitants ferment les yeux ?
XL : Il y a les habitants qui font bon gré mal gré partie de la même communauté que les mandataires du trafic. Ces habitants, qu’ils le veuillent ou non, sont sous l’emprise des trafiquants qui de par leurs moyens financiers constituent des individus très influents au sein de la communauté. On comprend bien que ces habitants auront donc du mal à se mobiliser pour aller à l’encontre du trafic.
RPB : Et les autres ?
XL : Les autres ont de plus en plus tendance à fuir un quartier dans lequel ils se sentent dorénavant minoritaires à la fois culturellement et économiquement. La disparition de la mixité dans le centre-ville fait bien entendu le bonheur des trafiquants qui ont de fait les mains encore plus libres pour agir.
RPB : Enfin si cet engrenage inexorable est connu de tous, j’ai envie de dire «Mais que fait la police ?»
XL : C’est la Police Nationale qui est compétente dans ce domaine. Or ses moyens, comme ceux de nombreuses autres administrations, sont de plus en plus limités. Sur Beaucaire les effectifs permettent de faire fonctionner une équipe d’intervention et une équipe d’investigation pour un territoire très étendu et une population de 15000 habitants. On comprend donc que si l’équipe d’intervention est mobilisée pour la sécurité routière ou pour une patrouille à l’autre bout de la ville, elle n’est pas présente dans le centre et que même en cas d’urgence il lui faudra un certain temps pour se rendre sur place.
RPB : Mais cette équipe d’investigation que vous mentionnez n’est-elle pas à même de mener le travail de fond nécessaire à l’éradication du trafic ?
XL : En fait les effectifs qui la constituent lui permettent difficilement d’aller au-delà des tâches courantes même si des affaires significatives ont pu être menées à bien ces dernières années. Le travail de fond que vous mentionnez nécessiterait des moyens sensiblement accrus.
RPB : Bon et la Police Municipale dans tout ça, quand on voit l’augmentation de ses effectifs on se dit qu’elle doit bien avoir une utilité ?
XL : La délinquance et le trafic de stupéfiants ne figurent pas parmi ses prérogatives. Le Maire doit donc déposer plainte officiellement auprès de la Police Nationale pour que suite soit donnée à des faits répréhensibles constatés par la Police Municipale. Or il est fréquent que les Maires ne fassent pas la démarche du dépôt de plainte afin de ne pas voir les statistiques de la délinquance augmenter durant leur mandat.
De fait la Police Municipale est donc peu légitime et peu respectée en centre-ville où elle doit souvent affronter insultes et quolibets sans pouvoir réagir. Sa présence se résume donc souvent à quelques passages en voiture dans les rues principales. Les transactions illicites peuvent donc perdurer sans risque dans les ruelles adjacentes.
RPB : Et le fameux réseau de caméras de vidéo-surveillance que la Mairie n’a de cesse d’agrandir ?
XL : Elles peuvent avoir une forme d’utilité dans la mesure où elles sont connectées au commissariat de police en cas de besoin. Toutefois il faut rappeler que c’est du personnel communal rarement expert en criminologie qui est derrière les écrans. Or il n’est pas suffisant d’avoir accès à une image, encore faut-il pouvoir la décrypter afin de déclencher l’intervention au moment opportun. Par ailleurs elles ne permettent pas de couvrir et heureusement, toutes les ruelles étroites du centre-ville. Leurs présences ne font donc que déplacer le problème.
RPB : Si je comprends bien, par rapport au problème qui nous préoccupe à savoir le trafic et la ghettoïsation en centre-ville, caméras et police municipale sont des moyens plus démagogiques qu’efficaces.
XL : C’est exactement mon point de vue. Il convient toutefois d’ajouter que cette démarche n’est pas spécifique à Beaucaire. Elle répond en effet à une volonté nationale, portée par l’actuel gouvernement, qui consiste à inciter réglementairement et financièrement les communes à développer à la fois leur police municipale et leur dispositif de vidéo surveillance. L’objectif non avoué à ce jour est de transférer petit à petit la partie la moins «noble» des compétences de la police nationale vers la police municipale (stationnement, circulation, sécurité routière etc.).
RPB : Dans quel but ?
XL : Toujours le même, réduire le budget de l’Etat et transférer les charges vers les communes.
RPB : Ca sent l’idéologie votre réponse. Et pourquoi pas la fermeture du commissariat de Beaucaire après celle du bureau de Poste ?
XL : Vous ne croyez pas si bien dire. Les discussions actuelles portent, dans le cadre de la création d’une Police d’Agglomération du Grand Marseille, d’un possible transfert des compétences de la Police d’Arles à la Gendarmerie Nationale et donc on peut envisager une couverture des villes de Beaucaire et de Tarascon par les mêmes Gendarmes.
RPB : Et ça changerait quoi ?
XL : La police a un périmètre d’intervention communal tandis que celui de la gendarmerie est plus étendu. De plus, plusieurs exemples de transfert de compétences montrent qu’un Gendarme remplace facilement quatre Policiers. Il en résulterait donc une présence sur le terrain encore diminuée.
RPB : Donc si on est un militant de gauche, maintenant on doit aussi défendre le service public de la Police Nationale ?
XL : Affirmatif.
En ces moments de Sainte Identité «Nazionale», on veut à tout prix introduire le CV anonyme, histoire de mettre à l’aise les patrons fachos (faut dire que c’est l’aveu qu’il doit y en avoir un sacré paquet!); reste l’épreuve de l’entretien, un face-à-face à visage, hélas, découvert avec le DRH: pour que l’anonymat soit de mise jusqu’au bout, je propose que les anonymés de type basané, bigarré, tigré, mixé, voire gay puissent porter la burqa ; au moins on ne les reconnaîtra pas !