Inauguration du local de campagne
Près de 150 personnes ont assisté, vendredi 17 janvier, rue de l’Hôtel de ville, à deux pas de la mairie, à l’inauguration du local de campagne de la liste « Réagir pour Beaucaire » candidate aux élections municipales.
En présence de Chantal Milesi, représentante du Front de gauche, de Juan Martinez, Conseiller général du canton, de Mickaël Manon, chef de file du Parti socialiste beaucairois, et de Sylvain Pastor, représentant les écologistes, nous avons écouté attentivement le discours lucide, inscrit dans la réalité locale, de Claude Dubois, en tête de la seule liste de gauche et écologiste de ces élections municipales à Beaucaire.
Il a adressé ses vœux à tous les Beaucairois et souhaité que 2014 nous épargne « le pire » qui serait « de repartir pour 6 ans avec ceux qui, depuis trente ans -parfois ensemble, parfois séparément- ont précipité Beaucaire dans la situation actuelle ».
Il a rappelé que ces élus, présents et passés, se sont contentés de gesticuler sur le thème de l’insécurité, dans l’unique but de se maintenir au pouvoir, mais ont été incapables de régler les problèmes qui, au contraire, se sont aggravés au fil du temps. Ils ont aussi confondu la Mairie avec un gâteau à savourer exclusivement entre amis.
Claude Dubois a conclu ses voeux par un énergique « 30 ans, ça suffit !«
Après l’évocation du bilan catastrophique des trente dernières années de gestion de Beaucaire, Claude Dubois a développé sa conception de la gestion communale, sa volonté, contrairement à l’équipe en place, de s’investir dans les dossiers, d’être irréprochable dans la gestion des finances communales, d’impliquer la population dans les grands projets, de refuser le cumul des mandats, donnant ainsi tout son sens à notre slogan « Beaucaire autrement ».
Pour être prêt à mener cette autre forme de gestion de la commune, il prépare, depuis plusieurs années, ses interventions au Conseil municipal avec le concours de l’association Réagir Pour Beaucaire. Ensemble, nous étudions méthodiquement tous les dossiers importants de la commune. Sur des thèmes tels que l’urbanisme, les délégations de services publics, Veolia notamment, le Spanc, les finances, la sécurité, les déchets, l’environnement, nous avons une longueur d’avance sur nos opposants. Ils reconnaissent eux-mêmes notre sérieux, notre maîtrise des dossiers et ne se privent pas de reprendre à leur compte nos arguments.
L’équipe dont Claude Dubois s’est entouré a aussi la particularité d’être composée de personnes qui, depuis longtemps, sont investies dans le tissu associatif local (associations de parents d’élèves, de quartier, d’aide aux handicapés, associations sportives, culturelles, taurines, dans le syndicalisme, la défense de l’environnement, l’humanitaire, etc.). Nous connaissons bien les Beaucairois, leurs besoins, leurs attentes, leurs espoirs, mais aussi leurs soucis, leurs difficultés. Nous savons comment la précarité, l’exclusion, les incivilités, les problèmes de stationnement ou de circulation, la saleté de la ville…, peuvent empoisonner notre quotidien et celui de nos concitoyens.
Nous sommes des acteurs de terrain et les solutions que nous avançons dans notre programme sont des solutions locales, simples, réalisables pouvant faire face au désordre global lié à la mondialisation.
Claude Dubois a ensuite souligné avec force que « notre liste est porteuse des valeurs de la vraie gauche, celle qui ne cède pas face à la toute-puissance de l’argent, celle qui place l’humain avant toute chose ».
Il a invité chacun à se mobiliser jusqu’au 23 mars, premier tour des élections municipales, pour mettre un terme à la gestion désastreuse de Beaucaire, notre ville, et pour que nous franchissions ensemble les quelques mètres qui nous séparent de la mairie.
L’intégralité des discours de Claude Dubois de Stéphane Linossier, président de Réagir pour Beaucaire, sur notre site : http://goo.gl/XgO4MC
Examen des révélations du Midi Libre sur le rapport de la Chambre régionale des comptes
Rapport 2006-2012, commune de Beaucaire – Mandat Cellier 2006-2008, Bourbousson 2008-2012
Cour des comptes et des bons amis
Les révélations de Midi Libre sur le rapport de la Chambre régionale des comptes couvrant la période 2006-2012 devraient animer une campagne qui fut jusqu’à présent relativement calme. Elles mettent en lumière des comportements qui laissent peu de doute sur les ressorts qui animent les élus responsables de la gestion de notre ville.
Voici quelques exemples qui permettent d’expliquer le naufrage de la Ville causé par des erreurs de gestion commises par toutes les municipalités de droite depuis maintenant 30 ans.
- Les rémunérations des membres du cabinet du maire
Le maire s’est entouré, dans son cabinet, de 8,5 collaborateurs : ce chiffre est largement disproportionné pour une ville de 16 000 habitants.
Les rémunérations reflètent-elles les compétences, les diplômes, des membres du cabinet du maire ?
L’exemple de ce proche du Maire qui triple son salaire après un mois de présence est proprement scandaleux.
- Des finances fragilisées
La vente des Caunelles au promoteur Statim par la précédente municipalité avait permis de constituer une cagnotte qui a été, depuis, grandement entamée.
L’endettement relativement faible s’explique par le peu de réalisations mises en oeuvre par les deux dernières municipalités. Ainsi de multiples projets inscrits par M. Bourbousson dans les budgets successifs n’ont jamais été concrétisés.
L’emprunt de 3 000 000 € contracté en 2013 n’est pas pris en compte par la Chambre régionale des comptes -qui arrête son contrôle en 2012- mais pèse désormais sur les comptes communaux.
Les travaux actuels de la rue Nationale (plus de trois millions d’euros, non inclus les futurs avenants) seront financés par la prochaine municipalité.
En outre, le retard pris sur certains investissements, comme la voirie rurale par exemple, limitera davantage encore la marge de manoeuvre de la prochaine municipalité.
- Les charges financières en très forte augmentation
C’est la conséquence de la souscription d’emprunts toxiques par la municipalité Cellier/André/Arèse renégociés par M. Bourbousson : ils se sont laissé gruger par Dexia, malgré nos appels réitérés à la prudence.
- Dépenses en personnel
En 1983, quand la droite est arrivée aux affaires, la Ville employait 150 agents communaux pour 13 000 habitants. En 2013, ils sont 327 pour 16 000 habitants. Le passage aux 35 heures et l’étalement urbain expliquent pour partie cette augmentation. Ce poste, mobilisant 57 % des dépenses de fonctionnement, réduit drastiquement les capacités d’investissement de la ville.
La création de la communauté de communes devait entraîner des économies d’échelle, c’est l’inverse qui s’est produit.
Ainsi une gestion inspirée par les méthodes clientélistes de Gilbert Baumet, maire de Pont-Saint-Esprit, qui a mis à sec les finances de sa commune, grève lourdement l’équilibre financier de la Ville de Beaucaire.
Par son comportement irresponsable, M. Bourbousson jette le discrédit sur l’ensemble des employés communaux et déconsidère ceux qui sont attachés à leur mission de service public.
- Frais de bouche
Monsieur le maire et quelques proches engloutissent chaque jour, en frais de restauration, le quart du revenu mensuel d’un salarié. Quelle gabegie, quel mépris de ses administrés, alors que tant de Beaucairois éprouvent de grandes difficultés à boucler leurs fins de mois !
- Corridas
Que ce soit sous les municipalités Cellier ou Bourbousson, les dépenses sont très élevées et l’opacité y est la règle, que ce soit en délégation de service public sous Mireille Cellier ou en régie municipale sous Jacques Bourbousson.
Les responsabilités antérieures de Jacques Bourbousson ont démontré ses piètres qualités de gestionnaire et son arrivée à la Mairie était redoutée par ceux qui le connaissaient : leurs craintes sont devenues une amère réalité.
Délinquance en col blanc
La mise en examen de trois huissiers de justice de Beaucaire pour abus de confiance et blanchiment de fraude fiscale n’a entraîné aucune réaction dans le microcosme politique pourtant prompt à instrumentaliser le thème de l’insécurité.
Ce fait divers nous permet de rappeler quelques chiffres qui ont du ébranler les certitudes de celles et ceux qui se revendiquent de la droite forte, décomplexée ou extrême.
Le rapport du député UMP Dominique Tian publié en 2011 est sans appel : « La fraude aux cotisations sociales des usagers est estimée à environ 4 milliards d’euros par an ».
Or, elle doit être comparée à la fraude aux prélèvements sociaux (celles des entreprises et des contribuables fortunés) qui est évaluée à plus de 16 milliards d’euros par an.
Le sénateur PS Yannick Vaugrenard, membre de la commission d’enquête sur l’évasion fiscale estime que le pactole qui échappe au fisc s’élève à plus de 50 milliards d’euros.
Ce qui fait dire au Conseil d’Etat en 2011 que « la fraude des pauvres est une pauvre fraude« .
Vous saurez quoi répliquer à ceux qui aujourd’hui encore dénoncent l’assistanat comme le « cancer de notre société »…
A noter dans votre agenda
Mardi 11 février : réunion publique sur le thème de l’éducation. Rendez-vous à 18h30, à notre permanence de campagne, 12 rue de l’Hôtel de Ville.
Mardi 25 février : réunion publique sur le thème de la sécurité. Rendez-vous à 18h30, à notre permanence de campagne, 12 rue de l’Hôtel de Ville.