Les deux menteurs

 

A tout seigneur, tout honneur

Citons d’abord M. André

A la suite du procès en diffamation opposant Mme Cellier à M. Ledur, M. André s’est cru autorisé à prendre la défense de M. Boyer, ancien maire de Beaucaire.

Il a fait preuve à cette occasion d’une totale impudeur et d’une hypocrisie sans bornes. En effet, M. André paraît avoir entièrement oublié qu’il a luimême été condamné en mars 1983 pour diffamation pour avoir accusé la municipalité présidée par M. Boyer «d’avoir utilisé une société d’étude pour effectuer sur la commune des études à tort et à travers, voire même fictives.»

D’autre part, au cours du mandat 1983-1989 durant lequel M. Boyer fut élu dans l’opposition, M. André se conduisit vis-à-vis de lui d’une manière ignoble, allant jusqu’à lui refuser la parole lors des séances du conseil, tant et si bien que M. Boyer décida de ne plus y participer que pour (dixit M. Boyer), «faire une mise au point ou pour rétablir la vérité que vous bafouez impunément.»

En conclusion, nous estimons que M. Boyer n’a pas besoin d’avoir pour défenseur un individu tel que M. André, car le bilan des 44 années qu’il a passé à la mairie de Beaucaire, soit comme conseiller, soit comme maire plaide suffisamment en sa faveur. Et même si des Beaucairois ont fait preuve de beaucoup d’ingratitude à son égard, nombreux sont encore ceux qui conservent le souvenir d’un grand et d’un bon maire.

Et maintenant M. Ledur

Par son attitude lors du procès qui l’a opposé à Mme Cellier celui-ci a très fortement baissé dans notre estime.

En effet, bien qu’étant un adversaire, nous le pensions honnête au plan politique. Nous nous sommes lourdement trompés, car, lors du procès, devant les juges, sans doute pour faire appel à leur mansuétude, il n’a pas hésité à entonner un couplet anticommuniste en accusant les municipalités présidées par M. Boyer des mêmes turpitudes qu’il prêtait aux municipalités André-Cellier.

Dans son esprit perverti sans doute par un anti – communisme primaire, il devait croire que les juges seraient sensibles à ce geste et allègeraient sa peine. Il n’en fut rien.

M. Ledur, qui n’est pas un vieux Beaucairois, ne devrait pourtant pas ignorer que son «ami» politique André avait été condamné en 1983 pour diffamation envers la municipalité Boyer pour un motif en tout point identique.

M. Ledur devrait aussi savoir que des membres de ces municipalités de gauche qui ont sorti Beaucaire du moyen-âge entre 1959 et 1983 sont toujours en vie et qu’à leur tour ils pourraient lui demander raison pour ces diffamations.

Aussi, l’invitons-nous à tenter de se débarrasser de ses vieux oripeaux anti-communistes. Mais nous craignons que comme pour M. André ils ne lui collent à la peau comme une tunique de Nessus.

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