100 jours après son élection à la mairie de Beaucaire, Julien Sanchez, après sa campagne électorale dominée par des thèmes nationalistes et sécuritaires, tient bien serrées les rênes d’une ville qu’il promettait de gérer « en bon père de famille » (sic).
La campagne terminée, il a immédiatement cessé ses déclarations alarmistes sur l’état de siège dans lequel semblait selon lui se trouver Beaucaire et ne brandit plus devant les caméras des images de voitures brûlées, ne dénonce plus les commerces communautaires ouverts tard dans la nuit. Julien Sanchez lisse son image en utilisant des raccourcis simplistes : “je ne suis pas raciste, car je mange des kebabs”, mais se lâche sur des tweets impulsifs qui révèlent sa vraie nature.
Il n’oublie pas d’adresser des signes à la frange la plus radicale de son électorat en supprimant le drapeau européen au fronton de la mairie, en interdisant la musique traditionnelle marocaine sur la place de la mairie et en entonnant la Marseillaise à la moindre occasion. Est-ce suffisant pour calmer l’ardeur des plus impatients de ses supporters ?