A Beaucaire, on construit la salle de bain avant d’avoir les plans de la maison.

Question urbanisme, à Beaucaire,  on fait de plus en plus fort:

Hier, des lotissements sans aucuns commerces et services public de proximité, un Plan Local d’Urbanisme abandonné pour défauts majeurs après six ans d’études…et aujourd’hui, l’annonce d’un projet d’aménagement du sud du canal, alors qu’aucun projet global d’urbanisme n’a été élaboré pour la commune !

Claude Dubois a bien essayé d’expliquer à la majorité municipale la nécessité d’une stratégie de développement cohérente pour notre ville mais aucun argument n’a été entendu!

Mr le Maire et les élus qui reconnaissent  pourtant les compétences de Mr Dubois  en matière d’urbanisme et d’aménagement urbain sont, cette fois-ci,  restés sourds au moindre argument et ont campé obstinément sur leur ‘savoir-faire’.

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L’imposture du Maire

Pièce en V actes. Genre : comédie (dramatique)

Les protagonistes

Julien Sanchez, dit  ‘El pequeño Nimeño’. Tout nouveau maire de Beaucaire. Professionnel de la politique au  FN. Ne se déplace jamais sans son Gillet de sauvetage.

 Jacques Bourbousson, dit ‘Oui-Oui’. Ancien maire de droite de Beaucaire. Très généreux avec l’agent des autres.

 Christophe André, dit ‘Le dauphin’. Candidat de droite malheureux aux dernières municipales. Ne sait pas comment se débarrasser du très lourd héritage laissé par son père, ancien maire de Beaucaire et précurseur des idées du FN.

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100 jours!

100 jours après son élection à la mairie de Beaucaire, Julien Sanchez, après sa campagne électorale dominée par des thèmes nationalistes et sécuritaires, tient bien serrées les rênes d’une ville qu’il promettait de gérer « en bon père de famille » (sic).

La campagne terminée, il a immédiatement cessé ses déclarations alarmistes sur l’état de siège dans lequel semblait selon lui se trouver Beaucaire et ne brandit plus devant les caméras des images de voitures brûlées, ne dénonce plus les commerces communautaires ouverts tard dans la nuit. Julien Sanchez lisse son image en utilisant des raccourcis simplistes :  “je ne suis pas raciste, car je mange des kebabs”,  mais se lâche sur des tweets impulsifs qui révèlent sa vraie nature.

Il n’oublie pas d’adresser des signes à la frange la plus radicale de son électorat en supprimant le drapeau européen au fronton de la mairie, en interdisant la musique traditionnelle marocaine sur la place de la mairie et en entonnant la Marseillaise à la moindre occasion. Est-ce suffisant pour calmer l’ardeur des plus impatients de ses supporters ?

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