Lettre d’information de juin 2012

Bourbousson est-il de gauche ?

Les électeurs beaucairois sont des ingrats. Ils ne sont que 840 à avoir reconnu le génie politique de M. Bourbousson qui s’emploie depuis maintenant quatre ans à «ne pas faire de politique» mais qui, en revanche, pratique allègrement la valse politicienne.

Le dernier pas de danse de notre chef de ballet l’a conduit à dépêcher deux de ses adjoints -Mme Deydier et M. Corrias- à la permanence de Françoise Dumas, la candidate socialiste, au soir du deuxième tour des élections législatives afin d’y célébrer sa victoire. Du grand art, quand on sait qu’un tract anonyme (hum hum…) dénonçait les palinodies de son concurrent à droite dans une feuille finement intitulée «La droite oui, Lachaud non». Préfiguration de la prochaine bataille municipale au cours de laquelle les Beaucairois devront supporter les boules puantes que ne manqueront de se lancer les multiples listes de droite ?

Certains grattent les fonds de tiroir pour arrondir leurs fins de mois, M. Bourbousson racle les fonds d’urne. Homme public sans parti, sans vision et sans projet, au centre d’un jeu qui le dépasse, il ne lui reste plus qu’à invoquer des forces surnaturelles pour espérer rebondir après ce cuisant échec en essayant de persuader les naïfs qu’il pèse encore quelque chose à Beaucaire.

RPB fait de la politique

Faire de la politique à Beaucaire, c’est défendre les intérêts de ses habitants. C’est, par exemple, agir pour le pouvoir d’achat en réclamant régulièrement une baisse du prix de l’eau car le délégataire historique Veolia doit rendre des comptes et de l’argent. C’est aussi réfléchir à une autre politique sécuritaire en insistant sur le principe de redéploiement des policiers municipaux sur le terrain car les caméras sont inefficaces pour prévenir l’incivisme et la délinquance. C’est encore faire de la politique que de demander une compensation à la ville de Tarascon qui construit un port sur notre territoire.

C’est surtout défendre l’emploi quand celui-ci est menacé : c’est le cas pour les vingt-trois salariés d’Ecoval et c’est dans ce sens que nous avons écrit à tous les partenaires du syndicat mixte Sud Rhône Environnement : la lettre.

Dans sa réponse confuse à un article du Midi Libre consacré au sujet, Hélène Deydier s’interroge sur les motivations de notre action et nous place du côté des actionnaires de Theolia. Voilà une affirmation qui risque de déstabiliser nos plus virulents adversaires à droite qui voient en nous d’indécrottables gauchistes !

Faites de la politique !

Et le prochain journal ?

Les fidèles lecteurs de notre journal Les Trois Singes ne trouveront pas leur semestriel dans leur boîte aux lettres au mois de juin. La raison en est simple : après une très longue campagne présidentielle suivie de près par celle des législatives, nous avons souhaité marquer une pause afin de permettre aux citoyens de reprendre leur souffle.

Pas d’inquiétude cependant pour les mois à venir puisqu’un numéro est d’ores et déjà programmé pour la fin de l’année 2012.

A bientôt !

N’oubliez pas la Fête des Libertés !

Traitement des ordures : Ecoval, une usine en sursis ?

Voici la lettre que nous avons adressée aux collectivités et communes qui sont les partenaires du syndicat mixte Sud Rhone Environnement pour le traitement des ordures ménagères. (SICTOMU, Communauté d’Agglomération de Nîmes, CCBTA, Mairie de Tarascon, Mairie de Saint Etienne du Grès, Mairie de Boulbon, Mairie de Mas Blanc les Alpilles, Mairie de Saint Pierre de Mézoargues, Mairie d’Aureille, Mairie des Baux de Provence, Mairie de Maussane les Alpilles, Mairie de Mouries, Mairie de Fontvieille, Mairie du Paradou).

Nous souhaitons alerter les responsables politiques sur la situation de l’entreprise Ecoval chroniquement déficitaire et dont le dépôt de bilan n’est plus à exclure dans les mois à venir. Les conséquences sont inquiétantes : vingt trois emplois sont menacés et la fermeture de l’usine entrainerait inévitablement une hausse substantielle de la taxe d’enlèvement d’ordures ménagères.

Objet : Contrat entre le syndicat mixte Sud Rhône Environnement et Ecoval

Votre collectivité travaille en partenariat avec le syndicat mixte Sud Rhone Environnement pour la prise en charge du traitement des déchets d’ordures ménagères. Celui-ci sous-traite le tri et la valorisation à la société Ecoval 30 basée à Beaucaire.

Cette entreprise inaugurée en 2007 n’a jamais dégagé de bénéfices et enregistre des pertes annuelles de l’ordre du million d’euros depuis son entrée en activité. L’actionnaire principal d’Ecoval 30, le groupe THEOLIA, a lancé une action en référé auprès du tribunal administratif afin que les termes du contrat de délégation de service public liant l’entreprise au syndicat mixte soient expertisés Il espère un avis favorable du tribunal qui concernerait la ré-évaluation du prix de la tonne facturée par le syndicat, mesure qui pourrait permettre de rentabiliser l’installation.

THEOLIA pourra-t-elle supporter plus longtemps d’assumer les pertes d’une filiale dans un contexte de crise économique impactant son chiffre d’affaire et son cours en bourse ?

Si une négociation n’intervient pas rapidement entre le syndicat SRE et Ecoval 30, le dépôt de bilan de l’entreprise est une perspective qu’il ne faut pas écarter. Vingt-trois emplois sont menacés et la période de transition entre la fermeture de l’usine et le reprise éventuelle de l’activité par un acheteur risque de coûter très cher à tous les partenaires de SRE.

Ne doutant pas que Madame Deydier, comme elle s’y est engagée au cours de la réunion du conseil syndical du 22 septembre 2011, vous tienne informée des suites de ce dossier, nous restons à votre disposition si vous jugez utile de nous contacter.