Notre réaction sur le rapport de la Chambre régionale des comptes

L’article paru dans Midi Libre ce dimanche 26 janvier (cliquer ici pour lire l’article), relatif au rapport de la Chambre régionale des comptes critiquant sévèrement la gestion de la ville, appelle quelques commentaires de notre part.

Le personnel communal est passé de 150 agents pour 13000 habitants en 1983, à l’arrivée de la droite aux affaires, à 327 agents en 2013, soit 177 agents de plus pour seulement 3000 habitants supplémentaires auxquels il faut ajouter les dizaines d’emplois transférés à la CCBTA et les multiples délégations de services publics au privé.

Depuis notre arrivée au conseil municipal en 2008 nous n’avons cessé de mettre en garde les élus de la majorité, soulignant leur naïveté face aux banquiers, leur dérive en matière d’embauche, le gaspillage de l’argent des Beaucairois, l’explosion des charges de fonctionnement : nous nous sommes heurtés à un mur.

Quelle que soit la majorité sortie des urnes en mars prochain, redresser le navire représentera un réel défi.

Claude DUBOIS

Réagir pour Beaucaire

Réunion publique PLU – SPANC

Mercredi 18 décembre 2013, Réagir Pour Beaucaire 2014 organise une réunion publique sur le thème du SPANC (assainissement individuel – fosses septiques) et du PLU (plan local d’urbanisme).

Le rendez-vous est fixé à 18h à l’Ecole Garrigues-Planes, salle du réfectoire.

Venez nombreux !

reunion-publique_reagir-pour-beaucaire-2014

Tract n°4 : la liste RPB 2014

Dimanche 17 novembre, Réagir Pour Beaucaire 2014 était sur le marché de Beaucaire pour distribuer son 4e tract qui présente la liste RPB 2014, candidate aux Municipales 2014 de Beaucaire.

L’occasion de faire connaître les personnalités locales qui accompagnent notre tête de liste, Claude DUBOIS, dans cette aventure passionnante des élections municipales de Beaucaire : Rose-Marie CARDONA et Christiane ROTT, toutes deux élues de gauche au Conseil municipal, mais aussi Luc PERRIN, Francis FOUSSARD, Marie-France LABBE-AMIARD, Mickaël MANON, Stéphane LINOSSIER et Maryse SAVAJANO.

D’autres portraits sont à découvrir sur notre page « RPB et ses membres ».

Consultez notre tract n°4 en cliquant sur le lien ci-dessous :

TRACT N°4 : la liste RPB 2014

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Lettre d’information d’octobre 2013

La bourboussole s’affole

bourboussoleQuels sont les enjeux du premier tour des élections municipales de mars 2014 ?

Affaibli par son bilan catastrophique (la ville n’est plus « tenue »), M. le Maire, espérant ainsi sauver sa tête, abat son ultime carte, quitte à ouvrir un boulevard au FN qui n’en demandait pas tant : tenter de jeter la confusion au sein de l’électorat socialiste beaucairois.

Sans attendre le vote de la section locale du PS qui ne leur était pas favorable, trois encartés socialistes et quatre sympathisants ont négocié leur place sur la future liste du maire sortant, élu grâce au soutien officiel du FN en 2008 (voir courrier joint).

MM. Doljac, Ouhdouch, Reboul confortent le concept UMPS, sempiternel élément de langage du FN.

Nous les invitons à rencontrer Antoine Boyer, responsable historique local de ce parti, pour connaître la valeur des promesses du maire sortant.

Voir Roger Doljac, Saïd Ouhdouch et Michel Reboul prendre le relais d’Antoine Boyer pour tenir la buvette du candidat Bourbousson lors de ses réunions publiques ne manque pas de sel !

Les périodes pré-électorales sont génératrices de ces mesquineries et autre retournement de veste où la défense de sa boutique tient lieu d’idéal politique, rien de nouveau jusque-là.

La nouveauté serait pour les électeurs de Gauche d’avoir à choisir au deuxième tour entre les deux derniers candidats soutenus par le FN à Beaucaire : J. Bourbousson, son poulain de 2008, J. Sanchez en 2014.

Pour éviter ce scénario nauséabond, le vote pour notre liste dès le premier tour s’impose.

Réagir pour Beaucaire 2014, liste citoyenne, a par ailleurs le soutien officiel du Front de gauche, du PS et de Juan Martinez, conseiller général du canton.

Retrouvez en cliquant sur le lien suivant la lettre de soutien du FN à Jacques Bourbousson lors des élections municipales de 2008 : lire la lettre.

Le coeur de ville une fois encore oublié

En finir avec l’absence d’une politique d’urbanisme d’ensemble, […] engager la reconquête qualitative du centre-ville, […] un village de marques rue Nationale.

Voici quelques promesses du maire sortant durant la campagne de 2008 auxquelles on ne peut que souscrire. Presque un mandat plus tard, la municipalité accouche enfin de son projet de révision générale du Plan Local d’urbanisme (PLU) qui n’ambitionne que d’étendre l’urbanisation à l’ouest pour augmenter la population de la ville. S’agissant du centre-ville, on se limitera aux « incantations standard » : un patrimoine exceptionnel et une redynamisation nécessaire réalisée grâce au « poussiéreux » Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Patrimoine (PSMV) vieux de 15 ans.

Pourtant, cette révision eut été l’occasion, en créant les conditions de la concertation avec les résidents, de dresser un vrai bilan partagé du PSMV, et d’en engager la révision en même temps que celle du PLU. Cette dynamique aurait pu permettre d’aboutir à des propositions concrètes comme par exemple la délimitation d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité.

Au lieu de cela, l’hémorragie des commerces se poursuit, bientôt suivie par celle des médecins qui délaisseront prochainement le centre-ville pour la future maison de santé prévue sur un ancien terrain communal à côté de la trésorerie. Il ne manquera plus que la pharmacie dont le départ ne sera effectif qu’à la suite des élections municipales afin de ne pas trop ternir le bilan du Maire sortant.

La population du centre-ville représente près du tiers de la commune. Or une enquête de l’agence d’urbanisme de Nîmes concernant la satisfaction de l’espace de vie du quartier révèle que : 47,2% des personnes interrogées n’aiment pas vivre dans le centre ancien, 44% ont une opinion positive sur le sujet et 8,8% ne se prononcent pas.

Un tel niveau de malaise est insupportable. Aussi, remettre le centre-ville au coeur de la géographie communale doit être considéré comme une priorité et cela ne pourra se faire que par une mobilisation de la population résidente qui fort heureusement est largement représentée à RPB.

Fin des permanences MSA à Beaucaire ?

La Mutualité Sociale Agricole parait décidée à mettre un terme à ses permanences administratives et sociales à Beaucaire, rue Pasteur. Le bail, qui s’achève en décembre, n’a pas été renouvelé. Histoire de faire des économies sur la location du local et les remboursements des déplacements de ses agents. Des dizaines d’exploitants agricoles, des centaines de salariés, actifs ou retraités, de Beaucaire ou du canton vont ainsi être durement pénalisés. D’autres villes pourraient être affectées et les syndicats de la Fédération MSA du Languedoc sont en alerte.

RPB n’ose imaginer que Monsieur le Maire, ancien exploitant agricole, ex-président de Cave Coopérative, ex-dirigeant de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles, ex-vice-président de la Chambre d’Agriculture du Gard et, comme chacun le sait, grand défenseur de la Ruralité, se tienne coi face à une telle atteinte aux droits des assurés sociaux agricoles.

Conseil municipal

Jeudi 14 novembre se tiendra le prochain Conseil Municipal. Venez y assister ! Rendez-vous à la Mairie, salle du Conseil à 18h00.

Tract n°2 : 30 ans de privatisation à Beaucaire, ça suffit !

Depuis 30 ans, les élus en place ne s’estiment pas compétents pour gérer eux-mêmes les affaires de la commune.
Depuis 30 ans, ils délèguent aux entreprises privées sans exercer le moindre contrôle.
Réagir Pour Beaucaire pense le contraire et estime que la collectivité a les moyens humains et financiers pour agir.
30 ans de privatisation, ça suffit !

Consultez notre tract du mois de juin si vous ne l’avez pas reçu dans votre boîte aux lettres :

(clic sur le lien ci-dessous)

Réagir pour Beaucaire : tract sur la privatisation

Réagir pour Beaucaire 2014 : Stéphane Linossier, président du Collectif, et nos 3 élus d’opposition :  Rose-Marie Cardona, Christiane Rott et Claude Dubois

Réagir pour Beaucaire 2014 : Stéphane Linossier, président du Collectif, et nos 3 élus d’opposition : Rose-Marie Cardona, Christiane Rott et Claude Dubois

Voeux 2013

Les voeux 2013 de RPB

Chers Amis,

Voilà cinq ans que l’association Réagir Pour Beaucaire était créée à l’initiative de personnes ayant participé activement à la campagne électorale des municipales en 2008. Les débats qui nous avaient permis l’élaboration d’un programme cohérent, structurant et raisonnable, c’est-à-dire sans démagogie, devaient être prolongés et approfondis malgré la défaite. Parce que l’investissement et l’intérêt des citoyens pour la chose politique ne se limitent pas aux invectives et fausses rumeurs colportées au moment des campagnes électorales, il nous apparaissait essentiel de travailler sur la durée en scrutant à la loupe les choix de la nouvelle municipalité qui s’était engagée à rompre avec la politique de la dynastie André.

L’analyse approfondie de l’ordre du jour de chaque conseil municipal, les choix du maire et son autoritarisme de plus en plus assumé lors des conseils municipaux ne laissent plus de place au doute quant à la réalité de la rupture promise en 2008.

Un retour rapide sur quelques promesses sur lesquelles s’était engagé M. Bourbousson est un cruel exercice pour lui :

Définir un plan d’urbanisme directeur pour maîtriser la politique d’urbanisation à long terme et harmoniser le développement de la ville » condamnant « l’urbanisation au coup par coup au gré des demandes et des opportunités.

Alors que nous réclamons depuis le début de son mandat une révision générale du plan local d’urbanisme, la majorité municipale se contente de révision simplifiée à la faveur de projets industriels ou immobiliers. La création d’un quartier à l’ouest de la rocade sur le site de la Tapie, prolongeant ainsi la ruée vers l’or immobilier des années André/Cellier est une impasse qui condamne un peu plus la cohésion et l’équilibre de notre ville. Le ‘vivre ensemble’ n’est pas qu’une formule policée de communicant. Il exige une réflexion en profondeur afin de reconstruire du lien entre les quartiers et les communautés, d’offrir à ses habitants des équipements publics, des écoles, des salles de réunions.

Il faudra attendre les derniers mois du mandat de M. Bourbousson pour que soient évoquées, au cours de l’élaboration du plan d’aménagement et de développement durable, l’interconnexion des différents quartiers de la ville par des voies douces, la préservation de l’environnement et des terres agricoles. On ne peut qu’être d’accord, mais alors, pourquoi ne pas mettre en œuvre ces préceptes en réalisant des pistes cyclables sur les boulevards rénovés ? Et pourquoi, alors, proposer des terres agricoles classées en AOC Costières de Nîmes à l’entreprise GSM ?

Dans les deux cas, on frôle l’imposture !

Les voeux 2013 de RPB
Que penser aussi de l’engagement de la liste Beaucaire Espoir sur le rétablissement de la propreté ? Le constat dressé à l’époque était cinglant :

Beaucaire est une ville sale, les rues ne sont pas nettoyées efficacement et les ordures ménagères y sont empilées à toute heure.

Nul besoin de changer un seul mot à cette profession de foi aujourd’hui !

Avant de nettoyer les rues beaucairoises, il paraît nécessaire de remettre à plat toute la filière de collecte et de traitement des ordures sur le territoire. Si la CCBTA assure le ramassage des ordures avec pas moins de huit passages par semaine dans le centre-ancien, c’est l’obscur et opaque syndicat mixte Sud Rhône Environnement qui a la responsabilité du traitement et du recyclage. Recyclage délégué à l’entreprise Ecoval 30 qui n’a jamais réalisé de bénéfice depuis sa création et dont l’avenir paraît incertain aujourd’hui. Avec pour conséquence une taxe d’enlèvements des ordures ménagères qui risque de flamber si Ecoval met la clef sous la porte. Mais tout cela ne semble pas émouvoir notre ex-candidat à la députation.

Pour expliquer la saleté des rues, les élus de la majorité évoquent en chœur l’incivisme et l’insolvabilité de certains habitants et que face à cela il n’y a rien à faire. Vous savez donc à quoi vous attendre si vous réélisez M. Bourbousson en 2014 :

Beaucaire sera une ville sale, les rues ne seront pas nettoyées efficacement et les ordures ménagères y seront empilés à tout heure jusqu’en 2020.

Que dire aussi de la gestion du dossier Veolia dont les multiples épisodes alimentent les colonnes de notre journal et de notre lettre d’information ? Que faut-il penser de l’immobilisme de M. Bourbousson face à une entreprise qui réalise des marges à deux chiffres depuis plusieurs décennies aux dépens des Beaucairois ? La perspective « des travaux nécessaires au raccordement au réseau public » de la plaine et la subvention de Veolia pour les fêtes sont-elles les clefs qui permettent de comprendre sa complaisance ?

Quoi qu’il en soit, soyez certains que si nous sommes élus en 2014, les cadres de Veolia devront répondre de leur bilan et il n’est pas exclu qu’une action en justice soit nécessaire pour infléchir position de la multinationale. Imposer une baisse significative du prix de l’eau et une réelle maintenance des réseaux reste notre objectif prioritaire sans exclure un retour en régie municipale de la gestion de l’eau et de l’assainissement si les Beaucairois nous font confiance en 2014.

La candidature de M. Bourbousson à la députation en 2012 n’aura servi à rien si ce n’est à lui rappeler le crédit que lui accordent ses administrés (seuls 15 % de Beaucairois étaient satisfaits de son action). Elle l’a détourné de sa ville à la seule fin de satisfaire ses ambitions personnelles et de grossir encore ses rentes politiques. Il n’a prêté aucune attention lorsque la mairie de Tarascon s’est arrogé le droit de construire un ponton sur notre territoire. Interpellé en conseil municipal par les élus de gauche au sujet de ce dossier, il a seulement assuré qu’il était en contact avec son homologue et qu’il réfléchissait à un projet similaire. On est prié de le croire sur parole.

Dans le même registre, doit-on accorder beaucoup de crédit aux sorties indignées des élus de l’opposition de droite lorsqu’ils revendiquent le classement de Beaucaire en zone de sécurité prioritaire ? Le discours sécuritaire est un grand classique des veilles de campagne électorale à droite. Mais Réagir Pour Beaucaire n’a aucune leçon à recevoir sur ce terrain. Nous avons été les premiers à alerter en juin 2010 les Beaucairois sur la menace de fermeture du commissariat. Fermeture du commissariat voulue et exécutée par le gouvernement de Sarkozy, président déchu dont Mesdames Arèse et Cellier, dont Monsieur Christophe André et consorts osent encore se réclamer pour gesticuler sur le thème de l’insécurité ! Dans le même temps nous écrivions à tous les parlementaires du Gard pour solliciter leur soutien. Seul M. Lachaud nous a accordé une audience au cours de laquelle nous avons pu développer un argumentaire en faveur du maintien d’une unité de police nationale dans notre ville. En vain.

Nous n’oublions pas les nombreuses sorties de Jean-Marie André sur ce thème, ses virées nocturnes pour chasser le délinquant, ses gesticulations multiples au cours d’une période où la droite courait déjà après les voix du FN. Nous n’oublions pas non plus que les caméras de vidéo-surveillance installées en 1999 n’ont jamais pu endiguer les incivilités, les petits et gros trafics. Et la majorité municipale d’aujourd’hui ne fait que prolonger cette politique qui a montré ses limites depuis presque 20 ans.

De notre côté nous militons pour un redéploiement des forces de police municipale sur le terrain en limitant le personnel mobilisé à la surveillance des écrans, au nombre de 12 actuellement.

En 2014, il n’y aura pas au premier tour de vote utile pour contrer une éventuelle candidature FN. Ce parti, qui a collaboré avec toutes les majorités de droite depuis 1983, ne se combat pas seulement dans les urnes ou par de petits arrangements. Au contraire.

RPB réaffirme son ambition de réunir toutes les forces de la gauche beaucairoise en 2014 afin d’offrir aux Beaucairois une alternative à 30 ans de gestion hégémonique de la droite.

Nous appelons donc tous les Beaucairois animés par des valeurs progressistes, motivés par l’engagement citoyens et amoureux de leur ville à venir nous rejoindre pour construire ensemble notre projet pour 2014. L’avenir de Beaucaire, c’est aux beaucairois de le bâtir. L’époque des élus providentiels est révolue, place à l’intelligence collective !

Vous pouvez compter sur la détermination des membres de Réagir Pour Beaucaire

Pour changer la vie, commençons par changer la Ville !

Très bonne année 2013 !

Le Président,

Stéphane Linossier

La tribune de RPB dans le bulletin municipal (jan/fév 2013)

La politique conduite par M. Bourbousson ressemble à s’y méprendre à celle appliquée pendant 25 ans par le tandem André/Cellier. Urbanisme non maîtrisé, renforcement du dispositif de caméras de vidéo-surveillance, laxisme face à Véolia etc.. C’est pourquoi nous évoquons un bilan de 30 ans de gestion par la droite Beaucairoise depuis son accès au pouvoir en 1983.

Peu inspiré, Jacques Bourbousson balaye d’un revers de main 50 ans de la vie politique locale dans sa tribune politique en évoquant une période sombre qui n’aurait pris fin qu’à son arrivée en 2008. C’est oublier un peu vite que le même Bourbousson Jacques fut longtemps adjoint d’un certain Jean-Marie André et qu’à ce titre il a participé «aux errements du passé», et qu’il a contribué « à plonger Beaucaire dans l’obscurité ».

Réagir Pour Beaucaire – Opposition de gauche

L’opposition de droite évoque régulièrement son projet avorté de marinas qui devait permettre de faire venir à Beaucaire une population aisée. Nous savons aujourd’hui que le promoteur pressenti n’était pas solvable. Dans le même registre, M. Bourbousson rappelle son souhait d’étendre l’urbanisation de la ville au delà de la rocade afin de répondre aux objectifs fixés par le SCOT Sud Gard (schéma de cohérence territorial) qui fixe à 2 000 le nombres d’habitants supplémentaire que devrait accueillir notre ville à l’horizon 2025 .

Alors que la zone urbanisée a été multipliée par 2,5 en 20 ans pour un nombre d’habitants passant de 13 000 habitants à 15 000 aujourd’hui, nous pensons que l’augmentation du nombre de nos administrés n’est pas une priorité.

Au contraire, la primeur de l’action politique d’une municipalité responsable doit être dirigée vers les Beaucairois.

En cela, la création de jardins familiaux que nous envisageons si nous sommes élus peut répondre aux besoins d’une population toujours plus précarisée par les conséquences de la crise économique. C’est un projet raisonnable et peu coûteux dont la mise en œuvre ne présente pas de difficultés insurmontables si on se réfère aux nombreux exemples qui fleurissent chez nos voisins (Vallabrègues, Chateaurenard, Aramon etc …)

Rose-Marie Cardona, Claude Dubois, Christiane Rott

N’oubliez pas la présentation des vœux de RPB vendredi 11 Janvier à 18h30 au centre aéré municipal de Beaucaire (à côté du commissariat)

La tribune de RPB dans le bulletin municipal (nov 2012)

Heureux lectrices et lecteurs de notre site, voici la version intégrale de la tribune que nous devions publier dans le dernier bulletin municipal. C’était avant que les services de communication du Maire ne nous invite à réduire notre texte pour le limiter à 180 mots. Dites le autour de vous…

Aucune posture aux côtés de tel ex-ministre, aucune promesse improvisée ne permettra à M. Bourbousson de se soustraire aux débats que nous engageons à chaque conseil municipal.

Combien de temps pourra-t-il encore justifier son manque d’autorité vis-à-vis de Veolia ? Comment peut-il expliquer le vote d’un rapport d’activités lors du conseil du 4 juillet dernier alors que les élus de gauche ont pointé des incohérences évidentes ?

Qu’attend-il pour agir en tant que responsable du service public de collecte et d’élimination des déchets ? N’a-t-il pas constaté que la collecte en centre-ville et en campagne ne donne pas satisfaction ? Se rend-il compte du niveau de désorganisation de cette filière, du mécontentement des agents qui subissent sa propre incurie ?

Pourquoi le maire ne défend-il pas avec acharnement les intérêts des Beaucairois lorsque la commune de Tarascon construit un appontement sur notre territoire ? Fait-il preuve de fermeté face à son homologue pour faire valoir les droits de ses administrés lorsque notre voisine se prépare pour accueillir 100 000 touristes par an ? Non, lui préfère aller chercher d’hypothétiques pèlerins en Pologne et promet une étude sur un projet similaire.

M. Bourbousson n’échappera pas à son bilan en 2014. Les travaux nécessaires engagés pour la réfection de grandes artères ne masquent pas son absence de vision politique. Tous les dossiers sont traités au coup par coup, sans concertation, sans idées directrices et avec la confiance aveugle de l’apprenti sorcier. Que faut-il penser de l’extension de la ville au-delà de la rocade à la grande joie de quelques propriétaires fonciers alors que de nombreux logements sont vacants en centre-ville ?

Il est urgent de rétablir l’autorité de l’action publique, d’engager une politique ambitieuse dirigée en priorité vers les Beaucairois et la défense de leurs intérêts. Fermeté face à Veolia qui, si nous sommes élus, rendra des comptes. Fermeté face à l’incivisme généralisé en centre-ville et à la petite délinquance en rétablissant l’autorité de la police municipale largement discréditée. Fermeté face aux différents acteurs de la filière de collecte et de traitement des ordures ménagères qui doivent collaborer pour optimiser ce service afin de contenir la hausse de la taxe des ordures ménagères. Fermeté face aux abus des constructions sans permis qui gangrènent des terres agricoles fertiles, déstabilisent le développement de la ville et augmente le coût des services publics.

L’autorité du Maire passe aussi par le respect de toutes les tendances religieuses de ses administrés en ne participant pas, en tant que premier magistrat, à des processions religieuses et ainsi rester le garant de la laïcité due à son mandat. D’une façon générale, aucune action d’un responsable politique ne doit laisser penser qu’il privilégie une religion plutôt qu’une autre. Que l’on soit catholique, musulman, protestant ou athée, on est avant tout citoyen de la République.

L’humanisme revendiqué régulièrement par M. Bourbousson au nom de valeurs universelles colle mal avec la présence d’élus sympathisants du FN dans sa majorité. De quel côté va-t-il se tourner aux prochaines élections pour garder sa place ? Se montrera-t-il suffisamment persuasif après sa débâcle aux élections législatives pour rallier des gens que tout oppose ?

Beaucaire a besoin d’élus solides dans leurs convictions républicaines et exemplaires dans leurs actions.

La tribune de RPB dans le bulletin municipal (2e trimestre 2012)

Voici l’intégralité du texte publié par nos trois élus dans le dernier bulletin municipal

Pour une démocratie locale et participative

Faire de la politique autrement, c’est ce à quoi s’emploie Réagir Pour Beaucaire depuis 4 ans. Nous croyons à la mobilisation citoyenne, à l’investissement de chacun pour l’intérêt général et refusons l’idée que la démocratie ne vive qu’au moment des élections. Alors que ce temps démocratique devrait être le creuset de débats contradictoires, d’émulation entre candidats afin de permettre au peuple de s’emparer des affaires, il ne se résume souvent qu’à une bataille où le propos démagogique l’emporte sur les propositions argumentées et réalistes. Relisez notre programme de la campagne de 2008, vous n’y trouverez aucune promesse inconsidérée.

La suspicion qui pèse sur les hommes et femmes politiques n’est pas une fatalité. C’est aux citoyennes et aux citoyens de reprendre le pouvoir. Les associations de quartier, celles qui défendent les intérêts des consommateurs, les associations de parents d’élèves, et d’autres encore, peuvent constituer le chaînon manquant entre les élus et les Beaucairois, pour autant qu’elles soient considérées et écoutées.

Elles peuvent l’être si on leur permet de participer aux commissions extra-municipales (pour cela faudrait-il encore qu’elles se réunissent !), aux commissions de consultations des services publics locaux et à toutes les instances où leur présence peut faire avancer les dossiers. Les concertations avec la population doivent être systématiques avant toute mise en œuvre par la commune de travaux impactant la vie des habitants. C’est ce que nous aurions fait avant la réfection du boulevard Foch et celle du quai de l’Ecluse.

Nous appelons d’ores et déjà la Mairie à généraliser les échanges, comme ceux à l’initiative de l’association des résidents de la rue Nationale.

C’est pourquoi, si nous sommes élus en 2014, nous nous engageons à réactiver et à faire vivre toutes les commissions extra-municipales en invitant les associations concernées à y participer, ainsi que toutes celles et ceux qui se sentent concernés par les sujets, à diffuser le plus largement possible les rapports d’activités de toutes les sociétés en contrat de délégation de service public avec la Mairie, la Communauté de communes et le Syndicat mixte Sud Rhône Environnement. Parce qu’on ne délègue pas un service public sans exercer un contrôle strict de son activité, une attention particulière sera portée aux sociétés Veolia (eau et assainissement à Beaucaire), Ecoval (traitement des déchets en contrat avec Sud Rhône Environnement) et ETDE (éclairage public pour la CCBTA).

Si nous sommes majoritaires en 2014, nous respecterons le droit des élus de l’opposition en les invitant à toutes les cérémonies officielles. En revalorisant le rôle de tous les élus, nous affirmons notre volonté d’être une majorité au service de tous les Beaucairois et pas exclusivement à l’écoute de ceux qui nous auraient élus.

Ces mesures ne sont pas symboliques : elles témoignent de la volonté des membres de Réagir Pour Beaucaire d’instaurer une vraie démocratie locale et participative sur notre territoire.

Urbanisme : n’en jetez « PLU »…

En finir avec l’urbanisation au coup par coup (…), définir un plan d’urbanisme directeur pour maîtriser la politique d’urbanisation à long terme

tels était les mots de M. Bourbousson pendant la campagne électorale. La révision générale du Plan Local d’Urbanisme (PLU) devait donc être une priorité du mandat. Car c’est vrai, l’élaboration ou la révision générale du PLU est un acte politique majeur de la commune. Il permet de partager un diagnostic avec la population et de bâtir un projet urbanistique à long terme qui assoit la vision politique de la majorité municipale. Il est vrai que l’exercice est difficile. Il faut suffisamment de clairvoyance pour comprendre les enjeux du développement local et suffisamment de courage politique pour mener à bien un projet qui au nom de l’intérêt général ne pourra pas satisfaire à tous les intérêts particuliers. A Beaucaire, après trois ans et demi de mandat, point de révision générale à l’ordre du jour, l’enquête publique pour la 9ème révision simplifiée vient même de s’achever.

Si nous sommes élus en 2014, la révision du PLU sera une priorité.

Si nous sommes élus en 2014

Parce que nous croyons à la notion d’exemplarité d’une collectivité, de son administration et de ses élus, nous engagerons une politique éco-exemplaire en matière de gestion des déchets. Achats éco-responsables pour des équipements communaux, optimisation de l’utilisation des consommables et des outils informatiques, alternatives à l’abandon afin de privilégier la réutilisation, développement d’outils de tri au sein de l’administration, ces démarches doivent permettre de légitimer auprès du grand public les actions de sensibilisation et peut créer une dynamique et une mobilisation des citoyens.

Parce que la maîtrise des coûts de la collecte et du traitement des déchets devient une priorité à l’échelle nationale, il conviendra de renforcer la politique de tri sur le territoire communal (actuellement la plaine n’est pas concernée par la collecte de sacs jaunes) et d’initier à travers un plan local de prévention une réflexion sur les possibilités de réduction à la source des déchets. Il s’agit par exemple de promouvoir le compostage individuel pour celles et ceux qui le peuvent (les contraintes imposées par le stockage de poubelles pour une famille vivant en appartement ne sont pas les mêmes qu’une personne vivant seule dans un pavillon), de soutenir les initiatives et démarches exemplaires de particuliers ou de groupes appartenant à une même copropriété (avec expérimentation d’une taxe incitative récompensant les foyers qui produisent peu de déchets).

Parce qu’on ne délègue pas un service sans exercer un contrôle de l’activité du délégataire -l’exemple Veolia est un cas d’école- une attention particulière sera portée à la situation de l’entreprise Ecoval. Des solutions pour pérenniser son activité actuellement menacée devront être discutées par les acteurs (syndicat mixte et entreprise) afin qu’ils parviennent enfin à maîtriser les coûts du traitement et ainsi contenir la hausse des impôts, voire les baisser.

Caricature RPB