Réseaux a-sociaux

Début 2013, Julien Sanchez était condamné à 4.000 euros d’amende pour le contenu de son compte Facebook où certains de ses supporters nîmois se laissaient aller à des considérations très peu charitables sur la compagne d’un élu (UMP) de la ville préfecture, dont le seul crime est de porter un prénom trop provincial, tendance auvergnate à connotation provençalo-béarnaise : Leïla.

Aujourd’hui c’est Valérie Laupies, son alter ego côté rive gauche du Rhône, qui lui emboite le pas : elle déverse billevesées, âneries et contre vérités sur une association culturelle (« Têtes à clap »), dédiée au cinéma et à l’éducation  culturelle populaire, qu’elle mêle indûment à des critiques émises sur la présence d’une crèche en mairie de Beaucaire. (http://laupies-valerie.fr/2014/12/22/)

Nouvelle Sainte Marthe, terrassant de dragon, elle livre en pâture à la vindicte du bon peuple les noms des coupables. Surenchérissant sur les propos de la madone, certains commentateurs sur son réseau asocial se laissent aller à quelques bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves voici un peu plus de 70 ans : dénonciation, délation, injures, appel au meurtre. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes frontistes ! Maréchal, nous revoilà !

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Le tout sur fond d’appel au boycott du principal journal local, dans le magazine Municipal de Beaucaire, dont la journaliste a eu le front (!!!) de ne pas se faire la louangeuse porteuse de la Bonne Parole du Maître de la Ville.

Et dire que ce dernier vient d’embaucher un orfèvre en matière de communication : le spécialiste es-propagande du groupuscule « Génération Identitaire ». Aux frais des contribuables beaucairois !

 

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