Lettre d’information de novembre 2011

Un maire en action

L’autre soir, je dis à mon épouse : « Allons au Conseil municipal. Tout citoyen doit soutenir, sinon surveiller, ses élus. Même si l’animateur a une belle voix sédative… ». Elle me répond : « Oui, d’autant qu’il n’y en a pas si souvent ».

Pendant un long moment, le Maire essaie de réveiller ou d’intéresser ses quelques colistiers, occupés avec leurs voisins ou leur téléphone portable, en faisant voter des décisions ou des crédits déjà entérinés entre eux depuis longtemps et, en outre, périmés.

Heureusement qu’il y a les oppositions.

Il y a celle de droite. On dit « de droite » non pour la distinguer de la majorité municipale, c’est la même origine politique, mais parce qu’elle s’oppose à celle de gauche. Dans ce groupe, il y avait un brillant absent, Christophe André ; toujours prêt à affronter le danger, mais à distance. En effet, il devait craindre une avoinée de la part de Georges Cornillon, venu tout exprès pour causer du tract pondu peu auparavant par M. André, tract pitoyable et mensonger, diffamant en particulier le « Stade beaucairois ». Il a été très bien, Georges : non seulement il a remis les pendules à l’heure, mais il a également fait fuir Mme Cellier qui nous a fait un joli numéro de (fausse) vertu outragée, étant elle aussi, bien sûr, à l’origine du tract.

Le principal intérêt de la soirée a résidé dans les interventions de nos élus de gauche : Christiane Rott, Rose-Marie Cardona et Claude Dubois.

Ce dernier a d’abord donné de la voix pour la défense des emplois de Moncigale, ce qui nous a offert, en réponse, une de ces belles pages lyriques dont M. le Maire a le secret et dont nous sommes si friands. En effet, dans le but d’intervenir dans le C.A. de cette entreprise, il a acheté des actions de cette société. Devinez combien ? 2 !, Quel courage ! Quelle volonté ! Cette ambition « démesurée » tiendra-t-elle encore après les élections législatives de 2012 ?

Par la suite, le débat sur le risque nucléaire a atteint des sommets. Les neutrons lents de la majorité municipale se sont un peu accélérés. Tout d’abord, ce fut M. Beltran qui s’offusqua, jouant la comédie du chef de service outragé par une « critique » de Claude Dubois qui avait osé s’étonner de recevoir une réponse du service Festivités à sa question sur le nucléaire, comme si ce n’était pas tout naturel ! Pourquoi, dans ce cas, ne pas s’adresser au rayon lingerie pour une réclamation concernant un frigo ?!! Tout s’expliqua par une omission : on avait oublié de préciser que la personne qui avait répondu portait deux casquettes, dont celle de responsable du Plan Communal de Sauvegarde.

Par ailleurs, on peut s’étonner du manque de réactivité de M. Bourbousson face à ce problème : aux interrogations des citoyens, quand il ne fait pas répondre ses administratifs à sa place, il répond systématiquement à côté ou, comme à son habitude, ses réponses sont toujours très primaires, à la limite de l’impolitesse, et il ironise sur la vie privée de ses interlocuteurs : les abeilles de M. Dubois, le chien de Mme Rott, etc… Triste spectacle, digne d’une cour d’école, et qui se renouvelle à chaque Conseil municipal.

Notre Maire a-t-il au moins une opinion sur la politique énergétique de son pays ? Et dire qu’il a des prétentions législatives !

2 réflexions sur « Lettre d’information de novembre 2011 »

  1. pour les conseillers municipaux de gauche : J’ai lu la « tribune politique » de Réagir pour BEAUCAIRE dans le journal municipal de  » Vivre à Beaucaire » 4trim 2011…..j’ignore si les articles y sont censurés et/ou déformés mais le contenu de celui là étonne un peu par rapport aux prises de positions sur votre site : notamment J. BOURBOUSSON n’est pas au Conseil d’Administration de BELVEDERE………..

  2. En effet il peut y avoir un décalage entre la « tribune politique  » de Vivre à « Beaucaire  » et l’actualité .Nous devions remettre notre texte début septembre 2011 pour une publication fin décembre ! Début septembre, l’arrivée de M le Maire au sein du CA de Belvédère était à l’ordre du jour,il semble qu’elle ne le soit plus aujourd’hui…

    Claude Dubois

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