Cambriolage des ateliers municipaux : les assurances payeront-elles un jour ?

En mars 2016, les ateliers municipaux de la Ville de Beaucaire ont été cambriolés.

Interrogé, lors du conseil municipal du 16 février 2017, sur la prise en charge de ce vol par les assurances, Julien Sanchez, sur la défensive, souligna lourdement qu’il ne pouvait même pas imaginer qu’il n’y avait pas d’alarme protégeant ces bâtiments, rejetant, en quelque sorte, la responsabilité du sinistre sur son prédécesseur, et que : « Pour ce qu’il en est du remboursement de l’assurance, nous n’avons pas encore reçu le retour de l’assurance. A ce stade je ne peux pas vous dire… ».

Peu satisfait par une telle réponse, qui fait abstraction d’autres éléments qui  mettent en cause la responsabilité de Julien Sanchez dans cette affaire, je lui ai demandé, par courrier, des précisions.

Un mois plus tard, j’attends toujours une réponse et me vois contraint de saisir la CADA : le silence de Julien Sanchez me laisse supposer qu’il ne se sent pas à l’aise dans ce dossier et les Beaucairois méritent mieux qu’un énième :  » C’est pas moi, c’est l’autre… » car l’histoire n’est pas du tout celle que voudrait nous vendre Monsieur le Maire !

En effet, à l’arrivée du FN à la mairie de Beaucaire, un employé municipal habitait sur le site des ateliers municipaux, apportant ainsi par sa présence une protection aux locaux. Le site disposait aussi d’une caméra de surveillance couvrant les installations.

Au moment du cambriolage, plus personne n’habitait sur le site. Le Maire n’avait pas jugé bon de la remplacer.

En septembre 2014, Julien Sanchez embauchait un  proche du FN,  bien placé sur la liste municipale de Yoann Gillet,  pour « reprendre en main » les ateliers municipaux.

Cet AGENT DE SÉCURITÉ et gérant d’une société commerciale spécialisée dans le secteur de la sécurité a certainement constaté l’absence de système d’alarme sur le site des ateliers municipaux et le mauvais état des grillages entourant le site.

Pourtant, si l’on en croit Julien Sanchez, ce professionnel de la sécurité  ne lui aurait pas fait part de ses observations concernant la sécurité du site pendant les 15 mois qu’a duré sa mission  de direction des services techniques.

Après le départ , en décembre 2015,  du responsable des services techniques Julien Sanchez embauchait un  autre directeur.

Directeur qui, selon Julien Sanchez, ne l’aurait pas plus informé que les ateliers municipaux n’étaient pas sous alarme et que les grillages du site présentaient des défauts.

Quelques mois plus tard, les ateliers municipaux, sans alarme, sans personne sur le site et présentant des défauts dans les grillages entourant le site, sont  cambriolés... Les caméras de surveillance n’ont d’ailleurs rien vu non plus… et les voleurs ont emporté pour environ 50 000€ de butin (matériel, véhicules…).

Je n’arrive pas à croire, qu’un an plus tard, les assurances n’aient pas encore pris position sur le sinistre et demande donc à la CADA d’enjoindre M. Sanchez de faire droit à mes demandes de consultation de documents publics ! Décidément, la transparence n’est pas une qualité  de Julien Sanchez !

 

 

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