Tenue (honteuse) de soirée

Tenue (honteuse) de soirée

 Dans les municipalités respectables, il est une tradition républicaine, les soirs d’élection, qui consiste pour le maire à annoncer les résultats des différents bureaux de vote. A Beaucaire, cela se faisait dans la salle du conseil, de façon plutôt solennelle, et il y avait habituellement foule.

Ce dimanche 20 juin, les candidats de Gauche, et quelques camarades venus les soutenir, étaient donc venus attendre les résultats du 1er tour des élections Départementales.

 Mais la soirée n’avait pas la solennité habituelle en mairie de Beaucaire.

D’abord, la salle du conseil n’avait rien de festif ni de joyeux : peu de monde, aussi bien du côté des sicaires du RN que du côté des représentants des autres candidats. Dès vingt heures, on se serait plutôt cru vers 4 ou 5 heures du matin, à la fin d’un banquet.

En outre, il était tout chose, Julien Sanchez, presque grognon même. L’ambiance n’y était pas. En fait, les nouvelles n’étaient pas celles qu’attendaient les R Nistes. Ils espéraient Austerlitz, ils ont été déçus. Grouchy n’arrivait pas à Waterloo et, à chaque arrivée d’un nouveau décompte, c’était Blücher qui annonçait un score moins bon que prévu. Pourtant, sur Beaucaire et ses environs, le RN restait majoritaire en suffrages exprimés mais, par rapport aux inscrits, ce n’était pas brillant, moins de 20% alors qu’ils espéraient un plébiscite !

 Soudain, alors qu’il manquait encore la moitié des résultats du canton, sans aucune explication, notre maire est sorti,  suivi de sa cour. Nous avons supposé qu’une tâche urgente appelait M. le Maire et qu’il serait de retour pour l’annonce des résultats officiels. Que nenni ! Il n’est jamais revenu : le capitaine avait abandonné son navire, laissant la place à son adjointe qui, malheureusement, n’a pas tardé à le suivre… On pouvait penser à la symphonie des adieux de Joseph Haydn.

Seules deux employées communales, dont la secrétaire générale, courageuses et méritoires, sont restées jusqu’au bout, vers onze heures passées. Lorsqu’elles nous ont communiqué les résultats complets, nous n’étions plus que 6 personnes dans la salle !

Il était pourtant essentiel de savoir quels candidats restaient en lice pour le second tour car ils devaient impérativement donner les ordres nécessaires pour l’impression du matériel de vote avant 23h !

 Nous avons été surpris et choqués de l’impolitesse de l’élu, de son mépris pour les citoyens présents. Il n’y a plus de tradition à Beaucaire !

 Cerise sur le gâteau, tout était tellement bien organisé que, lorsque nous sommes sortis de la salle du conseil, nous n’avons pu que constater que toutes les lumières de la mairie avaient été éteintes… Il a fallu la petite lueur d’un smartphone pour éviter une chute dans l’escalier et nous avons dû trouver la sortie à tâtons !!!

Du jamais vu dans le paysage électoral beaucairois !

                                                            Francis Labbe

Trios d’enfer.

Trios d’enfer.

Dans les représentations de personnages célèbres, il est fréquent de les montrer par groupes de 3 individus. Des « Trinités » parfois mystiques ont souvent peuplé notre vie quotidienne. Le personnage central est là pour mettre en valeur les deux autres car son charisme est reconnu : un Dieu, une Vierge, un grand personnage politique…

Plus récemment, de nombreuses affiches électorales ont largement exploité la ficelle trilogique pour mettre en valeur un binôme faiblard comme dans ces cafétérias ou fast-food pitoyables ajoutant des tonnes de chantilly insipide sur un dessert minable.

En particulier, nombre d’affiches et profession de foi présentaient, aux côtés des candidats, la photo de personnes non candidates ( !), un procédé apparemment légal mais assez malhonnête car susceptible de tromper les électeurs.  

Le RN a procédé de la sorte avec la Marine chaperonnant un couple parfois peu identifiable (cf Le Canard enchaîné du16/06 ). C’est comme si les électeurs ne votaient que pour la divinité centrale, les deux autres loustics étant interchangeables, humains, chèvres, sapins de Noël…

Le canton de Beaucaire n’a pas échappé à cette mode.

Deux exemples : M. Sanchez, trônant entre Mme Mondet et M. Fuster, pour tenter de redonner un peu de peps à un candidat peu brillant. M. Sanchez a d’ailleurs rédigé, à la place de ce dernier, une lettre parue dans la presse en son nom. M. Fuster est-il si incapable de se défendre et/ou de se promouvoir lui-même ?

Et que dire de ce maire de Bellegarde, véritable girouette politique professionnelle, qui aurait étincelé sous la IVème république : comme son homologue de Beaucaire, il paraît, tel un dieu en majesté, un peu surdimensionné, à la place des photos des remplaçants officiels. C’est au point que certains Bellegardais nous ont déclaré : « Moi, je vote pour M. Martinez » et se retrouvaient tout surpris d’apprendre qu’il n’était pas candidat ! Sans compter que ce trio était en réalité un quatuor puisqu’un génie de la propagande s’était avisé que ça ferait encore mieux si on ajoutait sur l’affiche le maire de Jonquières, pas candidat lui non plus !

A quand un contrôle préfectoral de ces pratiques pernicieuses visant à abuser les électeurs un peu ignorants ou myopes ?

Francis Labbe

« Le monde comme il va… », billet d’humeur d’un Beaucairois

Bientôt plus personne aux manifs ?

Nous assistons, depuis plus de 25 ans, à l’agonie de nos démocraties dans un silence de plus en plus assourdissant… s’il n’y avait le bruit des grenades de la gendarmerie, les sirènes de la police ou le vrombissement des drones.

Dans le passé, les manifestations de citoyens soucieux du maintien de notre devise républicaine ont été une réponse efficace, surtout dans la période dite des «trente glorieuses » (1945-1975).

Puis, à partir des années 80, période qui prendra pour certains le nom de «trente piteuses », des lois dites de sécurité se mettent en place. Le rythme d’édiction des nouvelles lois et décrets s’est même accéléré sous les présidences Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Et pourtant, curieusement, les manifestants sont de moins en moins nombreux, de plus en plus âgés. « Curieusement », les forces de police sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus impressionnantes dans leurs tenues de robots futuristes. Un exemple ? Dans une petite ville de 16 000 habitants, pour exprimer l’inquiétude devant l’arrivée de lois liberticides ouvrant grandes ouvertes les portes de ce qui reste de République aux appétits du premier dictateur venu, il n’y avait qu’une cinquantaine de personnes, mais très bien surveillées par une dizaine de policiers !

Encore quelques années et, pour défendre les derniers carrés de libertés, il n’y aura plus que quelques octogénaires en déambulateurs. Comment qualifiera-t-on alors les trente premières années du XXIème siècle ? Les « trente merdeuses ».

Comment expliquer ce fait ?

* Ce n’est pas la lassitude car ceux qui ne sont pas venus cette fois-ci ne sont pas non plus venus aux autres manifestations de Nîmes, Arles ou Avignon.

* La peur du Covid ? Pourtant les magasins sont bien fréquentés.

* Alors ? Désenchantement ? On ne croit plus en rien ? Plus à l’efficacité des manifestations de rue ?

* Repli sur soi ? Le « tout à l’ego » qui amènerait à une défiance générale envers tout ce qui est organisé (syndicats, partis politiques) ??

* S’agit-il de la croyance en d’autres méthodes : la toute puissance de son index sur un écran tactile ? ou bien la fuite vers le monde illusoire des « réalités » virtuelles ?

Le danger n’est pas virtuel.

Quelle que soit la raison de ce désengagement des citoyens, il est urgent d’y remédier car l’épée de Damoclès macronienne est au-dessus de nos têtes.

On peut craindre, le 2 décembre prochain, la reproduction, 170 ans plus tard, du coup de force du « prince président » Louis Napoléon Bonaparte (2 décembre 1851) qui, rappelons-le, avait été lui aussi élu pour sauver la République ! Pour notre président actuel, qui admire tant Napoléon 1er , au point de vouloir commémorer le bicentenaire de sa mort, cet « anniversaire » pourrait bien être le bienvenu. Si ce n’est pas Macroléon, ce sera un général ou une autre canaille car l’arsenal de toutes les lois liberticides, en place désormais, ne permet plus de faire obstacle légalement aux apprentis-tyrans.

Tous des veaux ? des moutons ?

Dans ce cas, les seules réactions seront, hélas, n’en doutons pas, des manifestations violentes… à l’entrée des supermarchés pour dévaster les rayons de pâtes ou de P.Q. ! Et un engorgement des réseaux sociaux pour dénoncer le coup d’état mais surtout pour commander sur Amazon.

Alors, on en revient au conte de Voltaire mais en remplaçant Persépolis par la République : faut-il la détruire ? Faut-il dissoudre le peuple ?

En tous cas, on ne pourra pas dire : on ne savait pas.

Rappelons que la liberté ne s’use que si l ‘on ne s’en sert pas.

Ce que raconte « Le Monde comme il va » :

Un homme, choisi pour sa sagesse et son impartialité, est chargé d’enquêter pour savoir s’il faut ou non détruire Persépolis, la capitale des Perses.

Son rapport consiste en une petite statue, composée de tous les métaux existants, de pierres précieuses tout comme des matériaux moins nobles. Puis il pose la question : « Casserez-vous, dit-il, cette jolie statue parce que tout n’y est pas or et diamants ? ».

La réponse est que Persépolis ne sera pas châtiée car « si tout n’est pas bien, tout est passable ».

Réagir Pour Beaucaire invite les citoyennes et citoyens encore libres à se réunir le Samedi 24 avril à 15h00 place de la Mairie de Beaucaire afin de célébrer les Obsèques de nos Libertés

Toutes et tous contre la Loi de Sécurité Globale

Venez habillé.e.s en noir ou en tenue sombre

Avec un parapluie qui nous protégera des drones

Une casserole ou boite de conserve pour faire du bruit

Une revendication ou une doléance qui sera déposée dans le cercueil

Crèche 2019

La loi de Séparation des Eglises et de l’Etat doit être très confortable pour M. Sanchez car il s’assoit dessus et même, disons-le franchement, se vautre dedans avec une délectation qui confine à l’épectase : en effet, en ce mois de décembre 2019, il récidive dans la provocation antilaïque.
Car c’est un grand bâtisseur mais bâtisseur de projets illusoires, M. le Maire : en près de six années de mandat, il n’aura pas réussi à construire la nouvelle école dont la ville a tant besoin mais il a « construit » 6 crèches catholiques dans la ville. Quel bilan !
Malheureusement, ces «constructions » dans la cour de la mairie ont été condamnées par le Tribunal Administratif, le 16 mars 2018.
Le Tribunal a confirmé que la décision d’installer une crèche de la nativité dans le hall de l’hôtel de ville de Beaucaire est illégale car il s’agit bel et bien d’une violation de la loi de 1905 qui assure la neutralité des personnes publiques à l’égard des cultes, et s’opposent donc, de fait, à l’installation par celles-ci, dans un bâtiment de la République, d’un signe ou emblème manifestant la reconnaissance d’un culte ou marquant une préférence religieuse.
Mais cette condamnation ne gêne pas M. Sanchez, il récidive : bel exemple pour la jeunesse !
De plus, il cherche à duper les citoyens en baptisant du nom d’exposition cette crèche. Pitoyable et ridicule tromperie qui n’a pas abusé le tribunal. Si un panneau fait d’une crèche catholique une exposition, comment qualifier le bâtiment environnant ? Une épicerie ? Une pétaudière ?
De plus, cette fantaisie de M. Sanchez finit par coûter cher aux contribuables beaucairois car ce sont eux qui paient les frais de justice, le maire ne jouant jamais avec sa bourse personnelle. En effet, il a eu besoin d’avocats, toujours coûteux, pour défendre cette aventure au but plus que douteux.
Surtout, il s’agit d’un manque de respect évident non seulement pour la Loi mais aussi pour la liberté de conscience de ses administrés qui ne sont
pas forcément croyants.

Rappelons que, chaque année, les contribuables financent pour plusieurs centaines de millions d’euros l’entretien de 45000 églises et autant de chapelles et que les crèches peuvent y trouver leur place.
La Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 est une des plus belles créations de la République : elle garantit la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle ne doit pas être transformée en instrument de combat contre une religion en particulier ni ouvrir la place à un système concordataire, comme l’envisage le gouvernement actuel.
En violant la loi de 1905 de façon répétée, le maire de Beaucaire ouvre la boîte de Pandore et prend le risque de briser la paix sociale. Sa responsabilité sera totale en cas de troubles dans la ville.
Nous attendons toujours une injonction préfectorale envers la mairie de Beaucaire afin qu’elle respecte la légalité mais les préfectures semblent épargner les municipalités R. N. En effet, il faut ménager ce parti politique qui pourra rendre un grand service, en servant de repoussoir, lors des prochaines élections présidentielles.

M.F.F.L

ELCO : l’amalgame honteux de Sanchez

Le 8 septembre dernier, le maire de Beaucaire, sur le site officiel de la Ville, a exprimé à travers une vidéo son indignation sur le dispositif ELCO (Enseignement de Langue et de Culture d’Origine).

Il lance aussi une pétition nationale sur ce sujet.

 Ce dispositif, dont la « tradition » à Beaucaire remonte aux années 80, présente peut-être des imperfections : si le maire pense que ce dispositif pose problème, alors il doit se tourner vers les responsables de l’Éducation Nationale : la Rectrice de l’académie de Montpellier ou le directeur académique du Gard.

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Les écoles de Beaucaire : il est temps de tirer le signal d’alarme !!!

Même si les équipes enseignantes font tout leur possible et que les écoles « tournent » et donnent globalement satisfaction aux parents,  jusqu’à quand pourront-elles gérer la pénurie de moyens et le manque d’anticipation de la municipalité ?

1er problème : il manque une ou deux écoles à Beaucaire

Les écoles de Beaucaire affichent presque toutes  « Complet » pour la rentrée . L’école de Garrigues Planes est même en sureffectif… Même si, au total, tous les enfants  pourront être accueillis en 2017-2018, ce ne sera pas sans mal.

Première conséquence dommageable : certains enfants ne pourront pas être scolarisés dans leur secteur, ce qui les obligera à se lever plus tôt pour que leurs parents les emmènent (en voiture, forcément : pas idéal pour l’environnement…) jusqu’à l’école qui aura encore quelques places disponibles…

  Des écoles déjà trop petites

Dans la plupart des écoles, la bibliothèque a été reléguée dans un coin car on a eu besoin de la salle qui l’abritait pour un autre usage.

Dans certaines écoles, il n’y a ni salle de motricité, ni salle des maîtres ni salle pour le médecin scolaire ni salle pour les psychologues et maîtres du RASED (Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté). Imaginez le médecin ou le psychologue recevant les enfants et/ou les parents dans un couloir, un coin du préau… et forcément sans cesse dérangés ! Continuer la lecture

Un « allophone » fait honneur à Beaucaire.

  Le 4 juillet dernier, un élève de CM2 de l’école Préfecture a été récompensé par la Ligue des Droits de l’Homme pour le poème qu’il a écrit dans le cadre du Concours « Ecrits pour la Fraternité ».

Le même jeune garçon a remporté cette année le Prix Soulier, qui récompense chaque année les meilleurs élèves de CM2 des écoles laïques de la ville.

Bon élève banal ?

Non, car cet élève était encore récemment un « allophone », un enfant qui ne parle pas français à son arrivée en France.

C’est tout à l’honneur de ce garçon mais aussi de l’Ecole Publique.

Surtout, c’est un démenti cinglant aux propos du maire de Beaucaire choquants car pour le moins pessimistes sur les capacités d’intégration des enfants. En effet, M. Sanchez a accusé les ministres de l’Education successifs d’être « prêts à abaisser le niveau général de nos enfants français parce que figurent dans leurs classes quelques élèves allophones ». Et il ajoutait : « L’argent des citoyens n’a pas à être gaspillé pour […] une discrimination en faveur des étrangers non francophones au détriment du niveau général. »

Eh bien non ! Les allophones ne font pas baisser le niveau général, nous en avons la preuve aujourd’hui.

Non, l’argent des citoyens n’a pas été « gaspillé », bien au contraire.

Nous pouvons être fiers et remercier l’école républicaine et, dans le cas présent, l’équipe enseignante de l’Ecole Préfecture qui a à cœur de mener tous les élèves vers la réussite.

MFLA

 

Tu enfanteras dans la Couleur

Les écoles de notre ville sont en pitoyable état, depuis longtemps. Des travaux divers et urgents, tant en électricité, plomberie, plâtre qu’en maçonnerie sont nécessaires.

Pour y remédier, l’embauche de personnel qualifié suffirait en grande partie mais ce n’est pas prévu : pour le moment, un seul menuisier et deux électriciens pour toute la ville…

En outre, les travaux traînent en longueur car, par manque de confiance envers ses adjoints ou son personnel, notre édile veut tout contrôler, vérifier par lui-même. Cette suspicion permanente ne peut que détériorer le climat de travail parmi le personnel communal mais également nuire aux administrés par le rallongement catastrophique des démarches et traitements des dossiers attendant, parfois en vain, la signature suprême.

Combien d’opportunités perdues pour une date limite dépassée.

blanc2

Par contre, alors qu’il manque de temps pour faire face à l’Urgent, Il a décidé qu’Il s’occuperait personnellement de choisir les couleurs des murs des classes. Et, comme Il aime le blanc…, l’école de la Moulinelle sera blanche, avec des portes rouges. Il n’a pas précisé si les tableaux seraient bleu marine !

Les enseignants protestent ? Ce sera blanc quand même mais l’enfant caché de M. Propre et de la mère Denis, du haut de sa Grandeur, octroie une faveur : les enseignants auront le droit de choisir la couleur d’un mur sur quatre !!!

 

Ce n’est pas lui l’usager pourtant, pas lui qui va travailler dans ces lieux.

Pour justifier sa décision, Il s’affirme « propriétaire » des lieux ! Nuance : il n’est que simple locataire d’un fauteuil municipal. Les propriétaires, ce sont les citoyens beaucairois.

Dans cette affaire, il manque de classe.

Nom d’une pipe, ce petit combat, même très bas en l’occurrence, va finir par tourner en peinture-lutte.

peinture

Arrêt comique sur un village Volque

Nous sommes au 1er siècle après J-C (Jacques Chirac ), la Gaule  a été envahie par des hordes de «Socialus Tristus».

Aux portes de la Camargua, l’invasion se répand sous la conduite d’une femme, la belle Delgadix, jeune, jolie mais rusée et perfide.carte volques

Toute la Gaule sera-t-elle occupée ? Non ! Un petit village, peuplé de Volques Arécomiques, résiste vaillamment sous l’autorité de son chef, un druide nommé Parano-mix. Il a évincé le vieux, corrompu et décadent Bourboussonix et pris sa place sur le bouclier, symbole du pouvoir, porté à bout de bras par des hommes de son clan : les Brassus Cassus.

La vie est devenue pénible à Ugernum car Delgadix, selon le druide, veut assécher les marais, les puits et les finances du village. Pour lutter et repousser les envahisseurs, Paranomix prône un retour aux traditions et une alliance avec des Barbares de l’est, récemment passés sous la domination des Lepenix.

Mais les méthodes de Paranomix sont quelque peu incompréhensibles et, lors des conseils des Anciens, l’opposition ferraille dans le camp retranché. La douce Bonnemine-Cardonnix, succédant à Claudius Silvius, ne manque aucune occasion de montrer combien le retour au passé ne peut qu’apporter misère et désolation. Le barde Assurandréix essaie bien, par ses chants peu mélodieux, de contrer les vociférations de Paranomix mais ce dernier le menace de le bâillonner et de l’attacher dans un arbre.

On reproche aussi à ce chef sa façon d’enterrer les dossiers, d’user de mesures de coercition envers son entourage qu’il accuse de manquer de la fibre et de l’âme nationaliste. Mais, comme lui, la fibre aussi ment ! Et l’âme y hante, enterrée dans les jardins puis transportée on ne sait où. Par qui et pour qui ?

C’est pour cette raison que notre druide, en manque de potion magique, tente de redonner un peu de vigueur gauloise au nom des rues de son camp retranché. Baptiser et débaptiser lui donne l’impression de faire un peu quelque chose et tant pis s’il ne tient pas compte des propositions des usagers de ces lieux. Mais pourquoi rue des «Volques» sans plus de précision ? C’est qu’il ignore que «volque» signifie «peuple» en gaulois et que le véritable nom traditionnel du volque d’Ugernum est «Arécomique». C’est lui dont l’Art est Comique ! Finalement, il aurait mieux fait de sauter 2000 ans et l’appeler rue du 19 mars !

Nom d’un petit bonhomme, ça va cartooner : « That’s all Volques ! »