Communiqué de presse

Le thème de la sécurité n’est pas de droite. Réagir Pour Beaucaire n’a pas attendu les sorties récentes de Christophe André pour alerter les Beaucairois sur la menace de fermeture du commissariat dès le printemps 2010 dans son journal. Nous mesurons chaque jour les dégâts de la politique du chiffre conduite par l’UMP pendant dix ans : abandon de la police de proximité, recours massif à la vidéo-surveillance. Méthodes appliquées ici à Beaucaire jusqu’à l’aveuglement pendant 20 ans par Jean-Marie André, Mireille Cellier et maintenant Jacques Bourbousson. Pour quels résultats ?

Les élus de gauche ne fuient pas le débat, au contraire. Nous appelons l’ensemble de nos concitoyens à se mobiliser sur ce thème pour réclamer le redéploiement des forces de police sur le territoire tout en redéfinissant le rôle très contesté de la vidéo-surveillance. Au lieu des petits mots du Conseil, les droites locales feraient bien mieux de s’investir dans l’organisation d’un véritable débat citoyen autour du bilan du Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance.

Lettre d’information de juillet 2012

Le conseil municipal du 3 juillet n’a pas tenu toutes ses promesses. Pourtant, l’ordre du jour était séduisant avec plusieurs rapports d’activités (CCBTA, élimination des ordures ménagères, Veolia, GrDF, GSM ) soumis à la sagacité de nos élus et du premier d’entre eux en particulier. L’occasion était excellente pour débattre des actions et compétences de la communauté de communes, de mettre à plat les dysfonctionnements de la filière de collecte et de traitement des ordures ménagères, de critiquer l’activité des délégataires Veolia et GrDF. Mais elle intervenait sûrement trop tôt après l’indigestion électorale de M. Bourbousson qui n’a répondu à aucune question. Trop tôt aussi pour une opposition de droite toujours divisée et qui n’avait manifestement pas très bien préparé ce conseil.

Deux décisions que nous jugeons positives ont cependant retenu notre attention : la déclaration du maire annonçant que ses services avaient enfin sollicité l’aide de la préfecture pour résoudre le problème des constructions sans permis. Et la création d’un café des parents proposée par l’adjointe à l’éducation Mme Navarro (rare élue de la majorité qui semble connaître les dossiers dont elle a la responsabilité) qui s’inscrit dans une réflexion indispensable à Beaucaire sur la parentalité.

Pour le reste, à vous de juger.

Veolia a-t-elle tenté de tromper les élus beaucairois ?

L’examen du rapport annuel de Veolia (p.j.) fait apparaître des incohérences lui permettant d’afficher un taux de rendement du réseau d’eau potable conforme aux objectifs fixés dans le contrat de délégation de service public et d’échapper ainsi aux pénalités prévues.

Lors du conseil municipal, nous avons pointé et explicité ces incohérences, ce qui a poussé M. le maire à reporter l’adoption du rapport du délégataire, … qu’il a ensuite soumis au vote dans un grand élan d’étourderie !!!

Très surprenante aussi l’attitude de plusieurs adjoints de la majorité qui ont essayé à travers toutes sortes d’arguments spécieux de tenter de sauver le soldat Veolia : alors que nous parlions de Kwh, l’un nous répondait «variation saisonnière des coûts», un autre évoquait «les compteurs de la station de relevage oubliés» (le rapport de Veolia précise pourtant clairement qu’il s’agit de la station de production). Bizarre, bizarre… Ne sont-ils pas là pour défendre les intérêts des Beaucairois ?

Quelques éléments de réflexion tirés du rapport de Veolia pour l’année 2011 sur la commune de Beaucaire :

  • comment expliquer qu’en 2011, alors qu’on a prélevé 10,12% d’eau en moins dans la nappe (-140 645 m3), on ait utilisé 5,74 % d’électricité en plus (17 967 Kwh) ?
  • à titre de comparaison, l’année 2006 avait connu une baisse des prélèvements du même ordre (- 144 769 m3) et une baisse induite de la consommation d’électricité (- 30 930 Kwh), ce qui est logique.
  • alors que de 2005 à 2010 il fallait utiliser entre 225 et 236 Wh pour pomper 1 m3 d’eau, comment se fait-il qu’il en faille 265 Wh en 2011 ?

N’ayant aucune confiance vis-à-vis des élus en place pour éclaircir cette situation et en tirer toutes les conséquences dans l’intérêt des Beaucairois lors de la renégociation quinquennale du contrat prévue en 2013, nous adressons un courrier à l’Agence de l’eau, partie prenante dans cette affaire, en espérant que celle-ci fera toute la lumière sur ces incohérences.

Ci-dessous les extraits des pages 27 et 39 du rapport du délégataire Véolia que nous remettons en cause

Rapport Veolia 2012 page 27

Rapport Veolia 2012 page 39

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Qui doit-on croire lorsqu’est évoquée la situation de la filière du traitement des ordures ménagères ? Hélène Deydier qui déclare dans le Midi Libre du 27 juin 2012 que le syndicat qu’elle préside n’est pas indifférent à la situation d’Ecoval 30, menacée par un dépôt de bilan ? Ou le premier adjoint de la commune de Beaucaire qui évoque (en le sortant de son chapeau) au cours du conseil municipal du 3 juillet la création d’une régie temporaire pour reprendre l’activité de l’usine défaillante ?

Une chose est sûre : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères va augmenter comme nous l’avions écrit en décembre 2011 dans notre journal : cette prévision a été confirmée par M. Ledur en conseil municipal.

On est prié de croire sur parole les propos rassurants de ce dernier lorsqu’il évoque un plan B pour pallier le retrait de Théolia, l’actionnaire majoritaire d’Ecoval 30. Sans s’étonner du mutisme nerveux d’Hélène Deydier, pourtant responsable de ce dossier en tant que présidente du syndicat mixte Sud Rhône Environnement !

Nous resterons vigilants et attentifs à la situation des salariés, aux conditions de reprise de l’usine si un dépôt de bilan était prononcé dans les mois à venir et à la sincérité de l’action des élus responsables de ce service public.

CCBTA – Ponton – GSM

L’examen du rapport annuel d’activité de la CCBTA en conseil municipal est le seul moment où la démocratie directe peut s’exercer à propos de l’intercommunalité.

Ce 3 juillet 2012, nous avons questionné son président multicartes M.Bourbousson.

Parmi les compétences obligatoires de la CCBTA figurent :

  • la mise en œuvre d’un plan d’action foncière avec la Safer, des actions de soutien aux productions agricoles et aux AOC…,
  • pour les compétences optionnelles, la construction, l’entretien, la gestion d’établissements sportifs d’intérêts communautaires, l’élimination et la valorisation des déchets ménagers et assimilés, l’étude d’une politique de gestion des espaces boisés, des zones humides

Sur tous ces points et bien d’autres encore M. Bourbousson est resté muet, s’en remettant aux réponses évasives du directeur général des Services de la CCBTA appelé en renfort sous l’orage.

Quant à l’investissement des élus dans leur délégation, jugez par vous-même :

  • aucune réunion en 2011 du groupe de travail sur les déchets ménagers et assimilés alors que ce sujet est abordé à chaque conseil municipal et que 54 des 84 employés de la CCBTA y sont affectés,
  • si l’Office de tourisme de Beaucaire fait des efforts pour attirer 5 000 à 10 000 visiteurs en plus par an, aucune réunion de la commission tourisme de la CCBTA n’a eu lieu alors que cette compétence lui a été transférée.

Au moment même où une délégation de l’Office de tourisme participait aux salons du tourisme de Bruxelles et de Berlin, se tenait à Beaucaire une enquête publique pour aménager sur le territoire beaucairois un ponton au seul profit de la commune de Tarascon. M Fabre, maire de Tarascon, en attend 100 000 visiteurs par an livrés à domicile.

Aucun élu de Beaucaire n’a émis un avis sur le registre d’enquête publique, enquête menée dans la plus grande discrétion, le conseil municipal de Beaucaire n’a pas été informé de ce projet et ne s’est donc pas prononcé.

L’extension de la carrière GSM au-delà de l’emprise de la carrière Calcia sur des terrains agricoles classés AOC Costières de Nîmes était également à l’ordre du jour du conseil municipal du 3 juillet.

Interrogé sur le fait de savoir si les agriculteurs avaient été consultés en amont, M. Bourbousson fut pris de court : lui, l’ex-syndicaliste agricole, n’y a même pas pensé !

L’agriculture locale avait consenti un gros effort à la fin des années 80 en acceptant de laisser 200 ha de terres agricoles aux carriers en échange des terrains situés au nord de la commune vers St-Roman. Cette transaction était à l’époque consentie «pour solde de tout compte».

Quelque 20 ans plus tard, les carriers reviennent à la charge et veulent 45 ha de plus, prétextant «fournir des produits locaux de qualité reconnue, limiter les distances de transports».

A l’AOC ‘graviers des costières’ en circuit court nous préférons notre vin AOC Costières de Nîmes, c’est pourquoi nous avons voté contre cette délibération.

Traitement des ordures : Ecoval, une usine en sursis ?

Voici la lettre que nous avons adressée aux collectivités et communes qui sont les partenaires du syndicat mixte Sud Rhone Environnement pour le traitement des ordures ménagères. (SICTOMU, Communauté d’Agglomération de Nîmes, CCBTA, Mairie de Tarascon, Mairie de Saint Etienne du Grès, Mairie de Boulbon, Mairie de Mas Blanc les Alpilles, Mairie de Saint Pierre de Mézoargues, Mairie d’Aureille, Mairie des Baux de Provence, Mairie de Maussane les Alpilles, Mairie de Mouries, Mairie de Fontvieille, Mairie du Paradou).

Nous souhaitons alerter les responsables politiques sur la situation de l’entreprise Ecoval chroniquement déficitaire et dont le dépôt de bilan n’est plus à exclure dans les mois à venir. Les conséquences sont inquiétantes : vingt trois emplois sont menacés et la fermeture de l’usine entrainerait inévitablement une hausse substantielle de la taxe d’enlèvement d’ordures ménagères.

Objet : Contrat entre le syndicat mixte Sud Rhône Environnement et Ecoval

Votre collectivité travaille en partenariat avec le syndicat mixte Sud Rhone Environnement pour la prise en charge du traitement des déchets d’ordures ménagères. Celui-ci sous-traite le tri et la valorisation à la société Ecoval 30 basée à Beaucaire.

Cette entreprise inaugurée en 2007 n’a jamais dégagé de bénéfices et enregistre des pertes annuelles de l’ordre du million d’euros depuis son entrée en activité. L’actionnaire principal d’Ecoval 30, le groupe THEOLIA, a lancé une action en référé auprès du tribunal administratif afin que les termes du contrat de délégation de service public liant l’entreprise au syndicat mixte soient expertisés Il espère un avis favorable du tribunal qui concernerait la ré-évaluation du prix de la tonne facturée par le syndicat, mesure qui pourrait permettre de rentabiliser l’installation.

THEOLIA pourra-t-elle supporter plus longtemps d’assumer les pertes d’une filiale dans un contexte de crise économique impactant son chiffre d’affaire et son cours en bourse ?

Si une négociation n’intervient pas rapidement entre le syndicat SRE et Ecoval 30, le dépôt de bilan de l’entreprise est une perspective qu’il ne faut pas écarter. Vingt-trois emplois sont menacés et la période de transition entre la fermeture de l’usine et le reprise éventuelle de l’activité par un acheteur risque de coûter très cher à tous les partenaires de SRE.

Ne doutant pas que Madame Deydier, comme elle s’y est engagée au cours de la réunion du conseil syndical du 22 septembre 2011, vous tienne informée des suites de ce dossier, nous restons à votre disposition si vous jugez utile de nous contacter.

Beaucaire l’a rêvé, Antibes l’a fait

En renégociant son contrat avec Veolia qui arrivait à terme fin 2012, la ville d’Antibes a obtenu une baisse du tarif de l’eau de 43 % :
voir l’article des Echos du 10 avril 2012.

Alors pourquoi pas à Beaucaire ?

RPB le répète depuis maintenant quatre ans : il est possible de faire plier la multi-nationale, c’est une question de volonté politique.

Lettre d’information de mars 2012

«Ça fait un an et demi qu’on travaille dessus»

Quand le Maire, répondant à une question des élus d’opposition de gauche à propos de l’augmentation régulière de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), dit :

Ça fait un an et demi qu’on y travaille

…il y a tout lieu d’être inquiets.

Depuis quelques mois, RPB s’intéresse de près à la problématique de la collecte et du traitement des ordures ménagères. La CCBTA collecte, le syndicat mixte Sud Rhône Environnement délègue le traitement des déchets à la société Ecoval et le contribuable paie la facture via la TEOM dont le coût a augmenté de 4% en 2010 et de 4,6% en 2011.

Et ça risque de flamber dans les années à venir ! Pourquoi ?

Ecoval est déficitaire à hauteur de plusieurs millions d’euros depuis son inauguration par Mme Cellier en 2007. Les actionnaires, n’acceptant plus de perdre de l’argent, souhaitent renégocier le contrat qu’ils jugent déséquilibré.

Qui est en face pour discuter ? Mme Deydier, présidente de Sud Rhône Environnement, qui confirme que le coût de la collecte ne cesse de croître, rejetant ainsi la responsabilité sur la CCBTA, ou M. Dufour, adjoint à la susnommée, qui nous renvoie au syndicat mixte, donc à Mme Deydier, pour les détails de la facture ? Et tout ça en plein Conseil municipal…

Dans ce jeu de patate chaude dont tout le monde veut se débarrasser, il n’y a que Jacques Bourbousson pour afficher sa confiance et sa sérénité. La campagne électorale grise notre homme, le transcende dans son art de la pirouette et de la dérobade.

Mais la politique n’est pas un art, encore moins un artifice.

Nous demandons d’urgence aux élus en charge de ce dossier de prendre leurs responsabilités en mettant tout en œuvre pour limiter la hausse de la TEOM. La situation l’exige.

Négligence ou incompétence ?

A l’évidence les intérêts des beaucairois ne sont pas mieux défendus aujourd’hui pour l’appontement qu’ils ne le furent naguère auprès de Veolia :

Comment les élus de la majorité municipale ont-ils pu ignorer l’enquête publique relative à l’appontement pour paquebots à passagers prévu sur les communes de Beaucaire et Tarascon, enquête qui s’est tenue pendant tout le mois de novembre en Mairie de Beaucaire ?

Aucun avis d’élu sur le registre prévu à cet effet, aucune délibération en Conseil municipal, aucune publicité de l’enquête publique sur le site officiel de la ville, plus grave encore, aucune participation à l’élaboration de ce projet qui mobilise pourtant depuis 5 ans la CNR et la Mairie de Tarascon.

Nos voisins d’outre-Rhône n’ayant visiblement pas envie de partager les retombées touristiques et donc économiques de cette halte sur le fleuve, le secret était bien gardé.

Tarascon, qui n’a pas d’accès direct au Rhône, doit traverser la partie de territoire beaucairois située en rive gauche depuis le rattachement de la Provence au Royaume de France en 1487.

Cet élément, connu de nombreux Beaucairois, nous a alertés lorsque, lors d’un passage en Mairie, nous avons découvert l’existence d’un arrêté inter-préfectoral autorisant le dit appontement sur la seule commune de Tarascon.

Alerté par nos soins, puis interrogé à ce sujet en Conseil municipal, M. le Maire de Beaucaire, après avoir consulté les services, a exhibé maladroitement une carte émanant de la CNR redéfinissant les limites départementales.

Poussé dans ses retranchements par l’opposition de gauche, il a fini par admettre qu’il y avait bien un problème et qu’il s’en était entretenu la veille avec un adjoint de la Mairie de Tarascon.

Un accord serait envisagé pour partager un peu les profits de cette halte, nous disait-il alors, avant de proposer le lendemain dans la presse la création d’une halte sur la commune de Beaucaire.

Le bras dormant du Rhône n’étant pas navigable, cette halte beaucairoise ne pourrait voir le jour qu’à proximité de la zone industrielle.

Si cette curieuse option était retenue, nous signalons à la majorité municipale qu’un appontement existe déjà sur la commune de Beaucaire, de l’autre côté du Rhône à proximité de l’usine Tembec…

Plus sérieusement : le Maire de Tarascon, qui installe son appontement sur le sol beaucairois sans autorisation, estime qu’en plus de se faire spolier, les Beaucairois devraient payer 260 000 € pour bénéficier des quelques subsides qu’il voudrait bien, dans sa grande générosité leur accorder.

Comme on peut s’en rendre compte sur la carte ci-dessous, l’appontement en cours de réalisation est bien situé dans le Gard, donc sur la commune de Beaucaire.

Projet d'appontement

Communiqué de presse

La majorité municipale organise des réunions de quartier, rend compte de son activité et se veut à l’écoute de ses administrés. Nous ne pouvons que nous satisfaire de cette démarche démocratique qui permet aux citoyens d’interpeller les élus sur la gestion de notre commune.

A cette occasion, l’adjoint à la sécurité nous propose la mise en place d’une organisation dénommée « voisins vigilants ». Rappelons que ce concept est facultatif, et n’est pas imposé par la loi contrairement à ce qu’affirme le Maire M. Bourbousson : c’est une démarche politique et idéologique qui répond à la demande insistante du Ministre de l’intérieur relayée au niveau local par le Préfet. De là à en conclure que ce dispositif doit pallier la baisse des effectifs (encore 3000 policiers et gendarmes en moins en 2012) voulue par le gouvernement dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) il n’y a qu’un pas.

Pour nous « Réagir pour Beaucaire », postulant pour la gestion future de la cité, les problèmes de sécurité doivent être appréhendés en premier lieu par une présence systématique sur le terrain des forces de police afin de prévenir tout acte délictueux. L’approche sécuritaire du gouvernement et des édiles locaux ne peut engendrer que des tensions ayant pour corollaire la suspicion et la peur des citoyens entre eux. Le « vivre ensemble » implique l’écoute, l’entraide ; la participation de tous à la vie locale et doit permettre de dépasser les clivages ethniques et religieux que veulent nous imposer les appels à la haine des pourfendeurs du « Vivre Ensemble ».

La vigilance est une posture inquiétante quand elle est encouragée par un pouvoir aux abois, elle est une vertu quand elle s’applique à la surveillance que devrait exercer chaque citoyen sur la gestion des affaires publiques.

Brève : comités de vigilance

Le maire applique avec ferveur les idées de Sarkozy et du FN en créant des comités de vigilance dans les quartiers résidentiels de la ville. Main dans la main, M. Bourbousson et le préfet ont pourtant justifié la fusion des commissariats par une meilleure efficacité des services de police sur le territoire. Sauf dans les quartiers résidentiels apparemment…

Si nous sommes élus en 2014

Parce que nous croyons à la notion d’exemplarité d’une collectivité, de son administration et de ses élus, nous engagerons une politique éco-exemplaire en matière de gestion des déchets. Achats éco-responsables pour des équipements communaux, optimisation de l’utilisation des consommables et des outils informatiques, alternatives à l’abandon afin de privilégier la réutilisation, développement d’outils de tri au sein de l’administration, ces démarches doivent permettre de légitimer auprès du grand public les actions de sensibilisation et peut créer une dynamique et une mobilisation des citoyens.

Parce que la maîtrise des coûts de la collecte et du traitement des déchets devient une priorité à l’échelle nationale, il conviendra de renforcer la politique de tri sur le territoire communal (actuellement la plaine n’est pas concernée par la collecte de sacs jaunes) et d’initier à travers un plan local de prévention une réflexion sur les possibilités de réduction à la source des déchets. Il s’agit par exemple de promouvoir le compostage individuel pour celles et ceux qui le peuvent (les contraintes imposées par le stockage de poubelles pour une famille vivant en appartement ne sont pas les mêmes qu’une personne vivant seule dans un pavillon), de soutenir les initiatives et démarches exemplaires de particuliers ou de groupes appartenant à une même copropriété (avec expérimentation d’une taxe incitative récompensant les foyers qui produisent peu de déchets).

Parce qu’on ne délègue pas un service sans exercer un contrôle de l’activité du délégataire -l’exemple Veolia est un cas d’école- une attention particulière sera portée à la situation de l’entreprise Ecoval. Des solutions pour pérenniser son activité actuellement menacée devront être discutées par les acteurs (syndicat mixte et entreprise) afin qu’ils parviennent enfin à maîtriser les coûts du traitement et ainsi contenir la hausse des impôts, voire les baisser.

Caricature RPB

Lettre d’information d’octobre 2011

Grand oral

Le Maire annonçait en août dernier son entrée au conseil d’administration de BELVEDERE, groupe détenant MONCIGALE (ex-CHAIS BEAUCAIROIS) qui vient d’établir son siège social à Beaucaire. Face au déclin de MONCIGALE (depuis la prise de contrôle par BELVEDERE les effectifs sont passés de 354 à 250 personnes et les résultats de 2,6 M € de bénéfices à 7 M € de pertes), le Maire affirmait « il vaut mieux être dedans que dehors pour savoir ce qui se passe ».

Il nous a ensuite gratifiés d’une prestation orale sur ce sujet lors d’un entretien accordé à la station de radio RAJE début octobre. Ceci aura permis aux auditeurs d’apprécier sa connaissance du dossier, illustration évidente de son implication dans la défense de l’outil de travail beaucairois. Morceaux choisis : « La marque SOBRESKI la vodka, c’est 10 milliards d’euros, la dette de l’entreprise c’est 375 M d’euros ».

Après vérification, ces propos se doivent d’être rectifiés :

« SOBRESKI » : dommage, en fait le nom de la marque est SOBIESKI,

« 10 milliards d’euros » : raté, l’estimation de la valeur du groupe BELVEDERE qui détient la marque SOBIESKI ne dépasse pas 1 milliard d’euros,

« la dette de l’entreprise c’est 375 M € » : encore raté, elle approche plutôt des 600 M € d’après la dernière publication des comptes.

Communiquer de telles inexactitudes témoigne d’une profonde ignorance du dossier et de fait d’une réelle indifférence vis-à-vis des menaces qui pèsent à court terme sur les salariés de MONCIGALE. On en arriverait presque à se demander si cette désinvolture n’est pas la cause de la suspension de l’entrée de M. BOURBOUSSON au conseil d’administration de BELVEDERE. Sujet que M. TRYLINSKI, PDG du groupe, refusait étonnamment de commenter dans son entretien accordé au Midi Libre du 12 octobre.

Nos poubelles valent de l’or

Le détail des comptes de la gestion des ordures ménagères et autres déchets est-il passé à la lessiveuse géante d’Ecoval ? En tout cas pas de trace de cette synthèse dans le dernier rapport d’activités de la CCBTA, collectivité en charge de ce service, alors que la loi l’impose depuis le décret du 11 mai 2000. Dans le même temps, la taxe d’ordures ménagères a augmenté cette année de plus de 4 % à Beaucaire.

Si des agents de la CCBTA assurent le ramassage de nos poubelles (ordures ménagères et sacs jaunes), garantissent la propreté de notre ville, gèrent les déchetteries sur la communauté, c’est le syndicat mixte Sud Rhône Environnement qui a la responsabilité du traitement de nos poubelles à Beaucaire depuis 2000. Il le fait en confiant les rebuts de notre société consumériste à la très odorante usine Ecoval qui absorbe aussi les déchets de toutes les communes adhérentes aux syndicats : Uzès, Les Baux de Provence, Tarascon, etc…, alors que Fourques, Vallabrègues et Bellegarde se délestent de leurs poubelles en faisant appel au SITOM Sud Gard qui les brûle dans l’incinérateur de Nîmes. Vaste écheveau qu’il convient de démêler pour espérer comprendre tous les arcanes financiers de ce marché très juteux.

Point noir de la collecte des ordures sur le territoire de la commuté de communes : le centre-ville de Beaucaire. Malgré un passage quotidien des camions, il reste des citoyens indisciplinés qui sortent leurs poubelles à n’importe quelle heure, méprisant le travail des agents. Ce sont souvent les mêmes qui se vantent d’avoir fait sauter le procès-verbal rédigé par la Police municipale après constatation de l’infraction.

Lorsqu’en Conseil municipal, Claude Dubois évoque les immondices qui s’accumulent au coin des rues, il ne vise pas les agents de la CCBTA, mais les responsables politiques qui n’agissent pas efficacement pour circonscrire l’incivisme.

Nous invitons M. Bourbousson à plus de fermeté face à ceux qui ne respectent rien, tout en lui suggérant qu’un PV qui saute renforce l’impunité, discrédite l’action de la Police municipale, augmente la charge de travail des agents, contribue à l’augmentation de nos impôts et contrarie un très grand nombre d’électeurs…

Poubelles, rue Emile Jamais à Beaucaire

Fusion des commissariats : lettre au député Yvan Lachaud

Monsieur le Député,

La fusion des commissariats de Beaucaire et de Tarascon doit être effective à la rentrée scolaire 2011. Le commissariat de Beaucaire devrait ainsi disparaître dans sa configuration actuelle au profit de celui de Tarascon. Les effectifs globaux qui sont actuellement de 110 agents sur les deux communes devraient êtres réduits à 80.

Le niveau de satisfaction des Beaucairois vis-à-vis de la mission de service public assumée par la Police Nationale est déjà très faible. Il s’explique notamment par un nombre d’actes délictueux nettement supérieur à la moyenne et en presque constante augmentation. Ainsi, pour ne citer qu’eux, les vols avec violence et les vols de véhicules ont augmenté respectivement de 29 et 55 % entre 2010 et 2011 pour atteindre les chiffres significatifs de 44 et 128 infractions. Le nombre de cambriolages quant à lui reste relativement stable, mais à un niveau anormalement élevé, c’est à dire 155. Cette insatisfaction est aussi une conséquence de la banalisation des incivilités qui, ajoutée aux chiffres évoqués plus haut, développe un sentiment de « zone de non droit » dans certains quartiers de la commune comme le centre-ville par exemple.

L’actuel Maire, M. BOURBOUSSON, affirmait déjà dans son programme de campagne des dernières élections municipales que « nombre de Beaucairois se plaignent d’un manque évident de présence policière sur la commune. Notre objectif est de remédier à cette carence ». La situation a malheureusement continué de se dégrader depuis 2008 et, alors que l’une des attentes des Beaucairois face à ce constat reste un renforcement de la présence policière sur le terrain, l’éloignement et la réduction des effectifs est donc la réponse proposée. Beaucaire est classée en zone urbaine sensible, en zone d’éducation prioritaire, ses taux de chômage et de personnes vivant des minimas sociaux sont parmi les plus élevés de la région. C’est donc une population vulnérable qui va se retrouver plus fragilisée encore, alors qu’elle comptait fortement sur son Maire et ses relations ministérielles afin qu’il défende en haut-lieu et avec détermination le droit à la sécurité de ses administrés.

M. BOURBOUSSON a tout d’abord été fuyant en refusant d’inscrire le sujet à l’ordre du jour du conseil municipal malgré notre insistance. Puis on l’a trouvé plutôt optimiste quand il a déclaré à la presse le 17 novembre « On pourra déposer plainte à Beaucaire et le service dans la ville et à la campagne restera ». Quelques jours plus tard il affichait, en pleine page du Midi Libre, son opposition farouche au projet. Le 25 novembre, il faisait encore la une du quotidien et vantait ses mérites dans cette nouvelle cause défendue auprès de deux conseillers du cabinet du Ministre. Dans la foulée il lançait une pétition concurrente à celle circulant déjà en ville, faisait voter une motion par le conseil municipal et organisait une marche citoyenne entre la mairie et le commissariat.

Et puis lors de la réunion publique organisée à l’initiative de M. le Préfet du Gard pour présenter le projet à la population, ce dernier, pour évoquer l’implication de M. le Maire dans le dossier, l’a comparé à un « pitbull ne lâchant jamais sa proie ». Ce qui n’a pas empêché M. BOURBOUSSON de co-présider la réunion aux côtés de M. le Préfet et de ne jamais lui opposer le moindre contre-argument.

Alors comment comprendre la posture d’un homme politique qui un jour organise une manifestation d’opposition au projet et qui le lendemain siège aux côtés du préfet venu en vanter les mérites ?

Vous l’aurez compris, les Beaucairois, qui sont plus de 3000 à avoir manifesté officiellement leur opposition au projet en signant les pétitions évoquées plus haut, ont abandonné tout espoir que M. Maire les défende jusqu’au bout. Lors des questions diverses du dernier conseil municipal, ce dernier a d’ailleurs laissé entendre à demi-mot que des patrouilles de police « mixtes », avec des personnels de Beaucaire et de Tarascon circulaient déjà. Aussi les habitants ont-ils décidé, et nous nous en faisons l’écho, de s’en remettre à leurs Elus nationaux, en l’occurrence les Députés et Sénateurs du Gard.

C’est pourquoi, au nom du droit à la sécurité de tous les Beaucairois, nous sollicitons votre haute bienveillance afin que ce sujet soit évoqué à l’Assemblée Nationale lors des questions du mercredi et que toute autre action utile soit entreprise afin de maintenir, voire renforcer, les effectifs du commissariat de Beaucaire.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, l’expression de mes salutations les plus distinguées.

Le président, Francis Foussard

Communiqué de presse : réunion publique avec le préfet

Le constat des Beaucairois est unanime, les moyens humains de l’actuel commissariat sont insuffisants pour assurer de véritables missions de police de proximité et d’investigation. Or les propos de M. le Préfet tenus le 8 janvier lors de la réunion publique permettent de comprendre que les effectifs resteront les mêmes à l’échelle des deux communes, mais seront désormais basés à Tarascon et placés sous l’autorité du district d’Arles. Ne restera sur Beaucaire qu’un petit commissariat subdivisionnaire de douze personnes. Ce projet, qui éloigne les hommes et la chaîne de commandement du terrain beaucairois, nous a été présenté comme un évident moyen d’améliorer la sécurité tout en permettant de satisfaire aux exigences de rigueur budgétaire attendue par l’actuel gouvernement aux ordres de la finance internationale, sous-entendu, comme de coutume, les fonctionnaires, ça coûte trop cher… M. le Préfet s’est même irrité du scepticisme, voire de l’opposition des Beaucairois. Il semble que pour lui, ce projet soit une opportunité, un cadeau du gouvernement. Malheureusement Noël c’était le 25 décembre et M. le Préfet n’a rien d’un père Noël.

Révision du contrat d’affermage pour le service public de l’eau

Le contrat d’affermage du service public de l’eau, renouvelé en 2008 au très grand profit de Veolia, prévoit que les tarifs de base ainsi que les formules de variation pourront être soumis à révision tous les cinq ans. Cette révision pourra donc intervenir au 1er janvier 2013 et devrait permettre aux élus de la majorité de faire valoir les droits des consommateurs après des années de négligence de la part des majorités de droite et de mépris de Veolia.

Les révélations de RPB, qui dénonce depuis maintenant deux ans la gestion calamiteuse du délégataire historique, placent le maire et son équipe en position de force. Nous leur suggérons de commander un audit comptable des comptes de Veolia comme le prévoient les articles R2222-1 et R2222-4 du Code général des collectivités locales tout en convoquant la Commission consultative des services publics locaux (CCSPL) afin que cette négociation ne soit pas entachée de suspicion.

Pour attester de la nécessité de définir de nouvelles dispositions d’évolution des nouveaux tarifs de base, il suffit de rappeler que durant l’année 2009, le tarif fermier eau a augmenté de 3,9 % et que Veolia « oublie » de joindre à son rapport annuel de délégataire depuis 2008 ses comptes prévisionnels…