Réunion publique : faire baisser le prix de l’eau à Beaucaire

Le prix de l’eau à Beaucaire n’est pas à l’honneur des programmes catalogues de nos adversaires de droite alors que ceux-ci ont reconnu publiquement la pertinence des questions soulevées par Réagir Pour Beaucaire. Le mutisme de Madame Arèse, de Messieurs André et Bourbousson en dit long sur les relations ambigües qu’ils entretiennent avec la multi-nationale.

Les deux premiers ont reconduit le contrat à VEOLIA en 2007 pour une durée de 15 ans, le maire actuel renonce à ses prérogatives en déléguant à cette même entreprise le service public du SPANC et la gestion des déchetteries. Envisage-t-il la privatisation de la collecte des ordures ménagères ?

Vous l’avez compris : il n’y a rien à attendre d’eux.

Nous démontrerons par des arguments factuels jeudi qu’il est possible d’obtenir une baisse substantielle du prix de l’eau.

Venez nombreux ! RDV jeudi 20 mars à 18H30, 12 rue de l’Hôtel de Ville.

reagir-pour-beaucaire-réunion-prix-eau

Notre réaction sur le rapport de la Chambre régionale des comptes

L’article paru dans Midi Libre ce dimanche 26 janvier (cliquer ici pour lire l’article), relatif au rapport de la Chambre régionale des comptes critiquant sévèrement la gestion de la ville, appelle quelques commentaires de notre part.

Le personnel communal est passé de 150 agents pour 13000 habitants en 1983, à l’arrivée de la droite aux affaires, à 327 agents en 2013, soit 177 agents de plus pour seulement 3000 habitants supplémentaires auxquels il faut ajouter les dizaines d’emplois transférés à la CCBTA et les multiples délégations de services publics au privé.

Depuis notre arrivée au conseil municipal en 2008 nous n’avons cessé de mettre en garde les élus de la majorité, soulignant leur naïveté face aux banquiers, leur dérive en matière d’embauche, le gaspillage de l’argent des Beaucairois, l’explosion des charges de fonctionnement : nous nous sommes heurtés à un mur.

Quelle que soit la majorité sortie des urnes en mars prochain, redresser le navire représentera un réel défi.

Claude DUBOIS

Réagir pour Beaucaire

Tract n°5 : l’éducation à Beaucaire

Réagir Pour Beaucaire 2014 vous présente son 5e tract sur le thème de l’éducation à Beaucaire, une priorité de notre liste pour les prochaines élections municipales de Beaucaire.

Consultez notre tract n°5 en cliquant sur ce lien : lire le tract n°5

 reagir-pour-beaucaire_tract_education

Lettre d’information de décembre 2013

Rappel

Mardi 31 décembre sera le dernier jour pour s’inscrire ou faire inscrire vos proches sur les listes électorales.

Le Plan local d’urbanisme (PLU)

Face à l’ampleur de la tâche et aux multiples visites qu’il a reçues, M. le commissaire-enquêteur a obtenu la prolongation de l’enquête publique sur le PLU jusqu’au 7 janvier 2014.

Le 18 décembre dernier, notre réunion publique sur ce thème a rassemblé une cinquantaine de personnes à l’école de Garrigues Planes.

Luc Perrin, Francis Foussard et Claude Dubois, après avoir expliqué les enjeux et les contraintes de ce dossier majeur, ont mis en avant les nombreuses incohérences du projet municipal :

  • En termes de création de logements, le projet du PLU dépasse les objectifs du SCOT Sud Gard (Schéma de cohérence territoriale) qui envisage, lui, 2000 logements supplémentaires à l’horizon 2025.
  • Le projet va à l’encontre de ses propres préconisations. Alors que la lutte contre l’étalement urbain et la protection des terres agricoles sont affichées comme ambition dans ce PLU, 125 ha de terres agricoles et 60 d’espaces naturels seraient sacrifiés si le projet présenté était accepté en l’état.
  • Alors que la population attendue dans les 2000 logements envisagés représente au moins 4000 habitants supplémentaires -dont de nombreux enfants- aucun emplacement réservé pour des écoles n’est prévu.
  • Le projet de PLU prône, comme ceux, antérieurs, la redynamisation du centre ancien. Pourtant, aucune révision du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du patrimoine n’a eu lieu depuis 1998. L’actualisation du PSVM aurait du être un préalable évident à la révision du PLU.
  • Alors que la Mairie actuelle a annoncé la création d’une « fondation de la tauromachie » avec de nouvelles arènes, une section sport-étude avec internat, une chapelle…, aucun emplacement réservé n’est prévu pour ce projet.
  • Bien qu’il soit prévu que la moitié des 2000 nouveaux logements envisagés ne soient pas raccordés au tout-à-l’égout, aucune étude d’aptitude des sols à recevoir l’assainissement autonome n’a été présentée dans le dossier.
  • Dans le secteur de La Tapie Sud, le projet « d’équipement structurant » sur 45 ha avec 500 logements nous semble être un projet purement spéculatif ne tenant aucun compte des intérêts de l’ensemble des Beaucairois.
  • Le projet prévoit une extension de la zone industrielle Domitia vers l’ouest, donc en zone agricole, alors que seulement 50 % de la surface de la zone industrielle actuelle est utilisée.

Notre point de vue

Force est de constater l’inadaptation flagrante entre le type de logements prévus dans le cadre de ce projet de PLU et les besoins en logements de la population de Beaucaire. En effet, les foyers beaucairois, conformément à la tendance qui touche la France depuis des décennies, sont majoritairement composés de ménages de 1 à 2 personnes. Or le projet de PLU prévoit principalement le développement d’un habitat pavillonnaire, inadapté à la réalité démographique de la ville.

Avec de nouvelles extensions vers l’ouest, le PLU n’a qu’une seule ambition : augmenter la population beaucairoise. Les réponses aux besoins en services publics des habitants actuels et futurs ne sont pas abordées, pas plus que le surcoût engendré par l’étalement urbain. Les Personnes publiques consultées (Préfet, Conseil général, SCOT…) ne s’y sont d’ailleurs pas trompées en émettant de fortes réserves, rejoignant très largement nos points de vue.

Il est évident que les concepteurs de ce projet de PLU ont éludé la question du coût de la construction de plusieurs écoles, de l’extension des réseaux d’assainissement et de toutes les autres infrastructures nécessaires à la création de ces nouveaux quartiers, sans parler de la nouvelle route nécessitant deux ponts sur le canal et de la Fondation de la tauromachie. Comment la municipalité financerait-t-elle ces travaux à l’heure où les ressources fiscales se tarissent au même rythme que les dotations de l’Etat ?

Vu le contexte économique actuel et les contraintes territoriales existantes, nous sommes opposés aux objectifs d’accroissement de la population qui fondent les orientations de ce PLU. Il nous semble préférable, en tout cas dans un premier temps, de satisfaire les besoins en logements et en services publics de la population actuelle, qu’elle réside dans le secteur sauvegardé ou dans le reste du territoire communal. C’est ainsi que nous sommes contre l’étalement urbain au-delà de la rocade à l’exception de la densification raisonnée de Garrigues Planes ouest, quartier fortement construit qui a perdu sa vocation agricole ; la restitution à Saint-Joseph de 25 ha à l’agriculture compensera cette exception.

Nous souhaitons vivement que le projet de PLU fasse l’objet de sérieuses modifications à l’issue de la transmission du rapport du commissaire-enquêteur avant de pouvoir être approuvé définitivement par l’assemblée municipale.

Ces amendements pourraient prévoir un phasage en deux temps : avant et après le renforcement des digues entre Beaucaire et Fourques.

Il nous semble raisonnable de ne tenir compte dans la révision du PLU que de la situation actuelle en termes de protection des populations face aux risques d’inondations.

La première phase, tout en autorisant une urbanisation réfléchie à l’échelle d’un quartier dans un secteur où la pertinence de la densification apparaît d’ores et déjà évidente, permettrait de pallier les carences de l’actuel document (révision du PSMV, évaluation des besoins en écoles, schéma des circulations douces etc.).

Une future révision du PLU à l’horizon 2023 tiendrait compte de la situation créée par les nouveaux aménagements sur les digues du Rhône.

Les déchetteries intercommunales privatisées

Dans la plus grande discrétion, la décision de déléguer la gestion des déchetteries des communes de la CCBTA à Veolia a été votée en Conseil communautaire le mercredi 18 décembre 2013.

Ce choix est loin de faire l’unanimité : à Beaucaire, à Vallabrègues, à Jonquières Saint-Vincent, des citoyens s’interrogent sur l’utilité et les conséquences d’une telle décision connaissant le manque de transparence de Veolia quant à la justification du prix du service rendu aux usagers (voir nos interventions sur le prix de l’eau à Beaucaire).

Cependant, en mars 2014, les élus communautaires seront élus directement par les citoyens : dès lors, une vraie opposition siégera, demandera des comptes à l’exécutif en place qui sera enfin tenu à une réelle transparence.

Le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif)

Créé en 2006 sous la présidence d’Elie Bataille et confié -une fois de plus- à Veolia en 2010 sous la présidence de Jacques BOURBOUSSON, le SPANC doit contrôler les 1400 installations d’assainissement autonome présentes sur la communauté de communes.

En 7 ans, moins de 900 installations ont été contrôlées soit 0,7 installation par jour ouvrable !

En revanche les services du SPANC et en l’occurrence son délégataire Veolia, ont été bien plus efficients pour envoyer des factures aux personnes concernées, des lettres de relance via les services fiscaux, alors même que les visites n’étaient pas ou ne sont toujours pas effectuées à ce jour. Ce procédé est contraire à la loi : une facture ne peut être émise que pour un service rendu.

Face à ce fiasco, il serait souhaitable que la nouvelle équipe sortie des urnes permette aux agents de la collectivité de reprendre véritablement le contrôle de cette mission afin d’opérer une refonte complète du fonctionnement, du financement et du service rendu aux citoyens. Un personnel aux qualifications accrues, indépendant des entreprises d’assainissement, et aux objectifs définis devrait permettre d’augmenter sensiblement le nombre de visites par an, de faire bénéficier les usagers d’une aide à la décision, de conseils techniques et d’informations sur les aides au financement des travaux de mise en conformité.

Voeux

Claude Dubois et les membres du collectif Réagir Pour Beaucaire 2014 vous souhaitent une belle année 2014 !

Réunion publique PLU – SPANC

Mercredi 18 décembre 2013, Réagir Pour Beaucaire 2014 organise une réunion publique sur le thème du SPANC (assainissement individuel – fosses septiques) et du PLU (plan local d’urbanisme).

Le rendez-vous est fixé à 18h à l’Ecole Garrigues-Planes, salle du réfectoire.

Venez nombreux !

reunion-publique_reagir-pour-beaucaire-2014

Tract n°3 : la gestion des déchets à Beaucaire

Réagir Pour Beaucaire 2014 était sur le marché de Beaucaire dimanche dernier pour distribuer une partie de nos tracts.
Le sujet : la gestion des déchets à Beaucaire, avec un bilan désastreux pour l’actuelle municipalité, et les solutions que nous proposons.

Consultez notre tract n°3 en cliquant sur le lien ci-dessous : 

TRACT n°3 : la gestion des déchets à Beaucaire

tract n3 RPB2014 la gestion des déchets à beaucaire

Urbanisme à beaucaire : 30 ans d’anarchie et de gaspillage

30 ans d’anarchie et de gaspillage

Depuis 30 ans les André père et fils, Cellier, Arèse, Bourbousson ensemble ou séparément, gèrent cette ville et notamment l’urbanisme.

Leur approche, très simpliste, s’appuie sur deux idées :
l’observation aveugle des directives du SCOT (Schéma de cohérence territoriale) pour atteindre 20 000 habitants en 2025, ce qui se traduit par l’ouverture des terrains à l’urbanisation, coûte que coûte, comme on pouvait le lire alors dans « Beaucaire Info » ou dans leurs programmes électoraux en 2008, tout en faisant plaisir aux promoteurs, les terrains agricoles en périphérie urbanisés un jour ou l’autre, ce qui se traduit par l’étalement de la zone urbaine au sud et à l’ouest. La surface urbanisée de Beaucaire fut multipliée par 2,5 en 25 ans, générant un formidable gaspillage du foncier tout en détruisant en parallèle les possibilités d’une urbanisation future harmonieuse.

Résultat : le déclin du petit commerce du centre-ville déserté par ses habitants au profit de la périphérie, l’arrivée de nouveaux résidents à faibles revenus en centre ancien, l’absence de lien entre anciens et nouveaux Beaucairois, l’environnement massacré sous l’assaut des pelleteuses en périphérie, l’augmentation de la circulation automobile, …
Dès son arrivée en 2008, le maire actuel a voulu urbaniser 240 ha au-delà de la rocade. L’Etat l’en a dissuadé.

Notre approche : que veut-on pour les Beaucairois en termes de logements, d’environnement, de commerces, de transports, de liens, … ?
Nous vous proposons une rupture avec les pratiques en cours depuis 30 ans en vue d’une utilisation harmonieuse de l’espace urbain beaucairois par ses habitants.

Cela passe par :

  • une réelle volonté de revalorisation du centre ville et son gisement de 600 logements vacants, avec l’aménagement d’espaces de détente, la création de vide,
  • le maintien et le développement des services au public, du commerce et de l’artisanat,
  • une action forte en faveur des déplacements doux (pistes cyclables, espaces piétons),
  • l’aménagement en périphérie immédiate de nombreux jardins familiaux afin de créer une ceinture verte et de lutter contre le désoeuvrement, la précarité, la malbouffe,
  • l’arrêt de l’étalement urbain afin de protéger les terres agricoles, la densification maîtrisée des secteurs ayant perdu leur vocation agricole,
  • la limitation des déplacements quotidiens grâce à la construction d’équipements publics (écoles, lieux de rencontre, …) dans les quartiers périphériques,

Toutes ces actions concourent à ouvrir de nouvelles perspectives dans une ville sclérosée par 30 ans de gestion à court terme sans vision globale des enjeux urbanistiques et de leurs effets sur le quotidien des utilisateurs.

Tract n°2 : 30 ans de privatisation à Beaucaire, ça suffit !

Depuis 30 ans, les élus en place ne s’estiment pas compétents pour gérer eux-mêmes les affaires de la commune.
Depuis 30 ans, ils délèguent aux entreprises privées sans exercer le moindre contrôle.
Réagir Pour Beaucaire pense le contraire et estime que la collectivité a les moyens humains et financiers pour agir.
30 ans de privatisation, ça suffit !

Consultez notre tract du mois de juin si vous ne l’avez pas reçu dans votre boîte aux lettres :

(clic sur le lien ci-dessous)

Réagir pour Beaucaire : tract sur la privatisation

Réagir pour Beaucaire 2014 : Stéphane Linossier, président du Collectif, et nos 3 élus d’opposition :  Rose-Marie Cardona, Christiane Rott et Claude Dubois

Réagir pour Beaucaire 2014 : Stéphane Linossier, président du Collectif, et nos 3 élus d’opposition : Rose-Marie Cardona, Christiane Rott et Claude Dubois

Inondations à Beaucaire

La chaîne d’alerte prévenant les usagers du parking du Casino d’une crue n’a pas fonctionné samedi 18 mai.

Alors que les portes de la Banquette ont été fermées vers 22 h, aucun appel téléphonique n’a été lancé par les autorités pour prévenir les automobilistes des risques d’inondation. Que faisaient le maire et ses adjoints à cette heure alors que la menace était prévisible compte-tenu du niveau exceptionnel des précipitations ?

Nous demandons qu’une enquête soit conduite par élus de la majorité afin de déterminer les raisons et les origines de ce dysfonctionnement qui a privé beaucoup de conducteurs de leur moyen de locomotion. Comment se rendront-ils sur leur lieu de travail ?

M. Bourbousson doit des réponses à ses administrés sans se défausser de sa propre responsabilité.

Inondations parking du Casino à Beaucaire, mai 2013

Inondations parking du Casino à Beaucaire, mai 2013

Inondations parking du Casino à Beaucaire, mai 2013

Inondations parking du Casino à Beaucaire, mai 2013

Inondations parking du Casino à Beaucaire, mai 2013

Politique fiction

M. Jean Belbourboul est excédé. Maire d’une petite bourgade, il est harcelé par son opposition qui demande des comptes à l’entreprise Delo qui gère son réseau d’eau et d’assainissement. Ça fait maintenant 4 ans que ça dure et il en a marre de ces conseils municipaux qui s’éternisent à discuter chiffres, objectifs non atteints. Faut dire qu’il n’entend pas grand-chose à tout cela. Lui, il est proche des gens. Il connaît la valeur d’un chèque de 15 000 € que lui verse Delo pour organiser sa grande kermesse annuelle.

Alors quand son directeur des services (celui de la communauté de communes car il préside aussi cette instance) déboule dans son bureau pour lui annoncer la fin de ses ennuis, il plisse les yeux et tend l’oreille.

Ecoute, Jean,

lui dit-il,

j’ai la solution à tes problèmes d’eau. Tu crées une SPL que tu présides, tu lui confies la gestion des services d’eau et d’assainissement au niveau intercommunal et finis les ennuis, pas d’appel d’offre, elle passe directement et de gré à gré un contrat avec Delo. C’est ce qu’ils ont fait à Brest. Terminées les questions embarrassantes au conseil municipal, tout se passera entre nous !

T’es trop fort !! Allez viens, on va manger chez Simone, depuis que je lui ai refait en enrobé son impasse privée, elle peut rien me refuser.

Lettre d’information de septembre 2012

Les démocraties en danger

Le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG), appelé aussi Pacte Budgétaire européen, est dans le droit fil du Traité de Maastricht, adopté dans la douleur voici 20 ans. Tout comme lui, il met l’accent sur des objectifs économiques et financiers qui laissent sur le bord de la route les préoccupations démocratiques et sociales des peuples.

Il a été concocté par Mme Merkel et M. Sarkozy, en collaboration avec Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, qui fut précédemment un des hauts responsables de Goldmann Sachs, la banque à l’origine de l’explosion de la bulle financière de 2008, plus spécialement chargé en ces temps-là de conseiller le gouvernement grec et dont on peut juger aujourd’hui de l’excellence des remèdes ! Il prévoit, entre autres dispositions liberticides, des amendes en cas de non-respect des nouvelles règles budgétaires (0,1% du PIB soit 2 milliards pour la France) et, en cas de récidive, la mise sous tutelle du Budget de l’Etat fautif, sous la haute autorité de la Commission de Bruxelles et de la Banque Centrale Européenne épaulée par le Fonds Monétaire International : ce serait la légalisation et la généralisation des coups d’Etat financiers qui ont conduit voici peu à l’éviction de M. Papandréou en Grèce et de Berlusconi en Italie, sans que les peuples grecs et italiens n’aient eu le moindre mot à dire !

En chassant Nicolas Sarkozy, bien des citoyens, en mai et juin derniers, pensaient aussi avoir chassé le Pacte Budgétaire, d’autant plus que François Hollande s’était engagé à le renégocier. Pas un mot, pas une ligne n’a bougé ! Et sur les 120 milliards de mesures dites de « croissance » qui accompagnent le texte, 110 avaient déjà été actées ! On aurait pu espérer un grand débat pédagogique, à la hauteur des enjeux : il n’en sera rien ! Le silence a régné sur le document ; bien des Français ignorent jusqu’à son existence : pourtant, il sera présenté aux députés dans la 1ere semaine d’octobre, pour devenir (s’il est adopté) une loi organique, c’est-à-dire une loi supérieure aux autres lois de la République, considérée comme une forme d’annexe à la Constitution mais qui ne nécessite pas la convocation du Parlement (Sénat et Assemblée siégeant ensemble), ni un referendum populaire.

Mais rien n’est joué, pour peu que les citoyens s’en mêlent, les promesses peuvent ne pas être oubliées, et l’austérité n’est pas inéluctable. Il est grand temps de construire une véritable Europe des solidarités !!!! Aussi nous vous invitons à vous rendre au plus vite sur le site ci-après afin de signer la pétition unitaire contre l’austérité.

http://www.stopausterite.org/ ?p=104

Bourbousson et Ledur couvrent Veolia

Affligeants, consternants, désolants, pitoyables : comment qualifier les propos de M. le Maire de Beaucaire lorsque l’on constate sa méconnaissance des dossiers qu’il soumet à l’avis du Conseil municipal ?

Dernier exemple en date, sa gestion du dossier Veolia : il reproche à un élu de l’opposition de gauche son mutisme lors d’une commission qui se serait tenue en présence des représentants de Veolia. D’une part, lors de ladite commission, ce n’étaient pas les représentants de Veolia qui étaient présents, mais l’expert du cabinet d’étude mandaté par la mairie pour étudier le contrat liant la commune à Veolia. D’autre part, M. le Maire assistait à cette commission et, si mutisme il y avait, c’était bien le sien. En fait, il était venu à la pêche aux infos, comme il le fait souvent, espérant piocher dans les observations des uns et des autres quelques éléments pour les intégrer ensuite dans un de ces discours confus et inaudibles fait d’approximations et d’amalgames dont il a le secret.

Pendant ce temps, Veolia boit du petit-lait, face à des élus dont on se demande désormais s’ils défendent les intérêts des Beaucairois ou ceux de Veolia. Le réseau d’eau en ville, réalisé en fonte cassante dans les années soixante, fuit comme un panier. Les quelques menus travaux réalisés pour colmater les fuites ne permettent pas à Veolia d’échapper aux pénalités prévues au contrat en cas d’objectifs de rendement du réseau non atteints. Reste à Veolia à trouver, à travers ses bilans tronqués, la possibilité d’atteindre sur le papier les objectifs de rendement jamais atteints sur le terrain. Tous les moyens sont bons : année de 342 jours, volume de service estimé depuis des années de façon constante à 65 000 m3, pompes qui consomment plus d’électricité quand elles sont au repos que lorsqu’elles fonctionnent… Et le tandem Ledur-Bourbousson qui gobe tout !

Nous ne lâcherons pas l’affaire. Veolia justifiant ses errements par des défaillances techniques, nous allons exiger qu’elle en apporte la preuve à travers les factures de réparations, les relevés de compteurs… Toutes choses qu’aurait dû faire la majorité municipale si elle avait vraiment la volonté de défendre les intérêts des Beaucairois !

2013 sera l’année où le contrat liant la commune à Veolia sera révisé. En approuvant les rapports d’activité du délégataire, malgré les défaillances que nous avons pointées du doigt, la majorité municipale s’est mise en position de faiblesse. Veolia aura beau jeu de dire qu’en approuvant chaque année la qualité de son travail, la municipalité ne peut exiger une révision à la baisse du prix de l’eau et dans cette affaire les grands perdants ce seront les Beaucairois.

(Sur) vie associative

Le site de la Ville de Beaucaire affirme :

À Beaucaire, la vie associative est très développée. L’occasion de rencontrer d’autres personnes partageant vos passions ou engagements.

RPB est d’accord : nous partageons ce point de vue et confirmons que la vie associative est indispensable à la cohésion sociale d’une commune car la vie de chacun ne peut être guidée exclusivement par des activités lucratives.

Le forum des associations est un temps fort de la vie associative. Il permet aux associations de se rencontrer et aux Beaucairois de découvrir l’offre associative sur la commune au fil des conversations ou des démonstrations, le tout dans une ambiance conviviale et bon enfant. Eh bien cela fait deux ans que la commune n’organise plus de forum des associations sous prétexte que la date prévue est la même que celle du forum de Tarascon. Si la justification frise l’absurde, le résultat n’en est pas moins navrant. Cette attitude traduit, selon nous, le peu de considération qu’accorde la majorité à tous les bénévoles qui se mobilisent sur notre commune.

Pour 2014, nous nous engageons à travailler main dans la main avec les associations et notre premier objectif à ce sujet sera la construction d’un véritable projet partagé de maison des associations au cœur de notre cité et qui soit le centre de gravité de toutes les activités citoyennes de la ville.