Notre ami et camarade, membre de RPB, Jean-François Sirven, est décédé. Les mots suivants ont été prononcés en hommage, lors de ses obsèques, le 6 juin 2023. »

Jean-François,

Te rendre hommage lorsque tu étais parmi nous allait de soi pour toutes celles et tous ceux qui avaient la chance de te côtoyer.

En effet, depuis Chamborigaud où plongent tes racines, tu avais ramené sur les bords du Rhône toutes les qualités qui caractérisent les Cévenols bâtisseurs de « faïsses » : la ténacité, le goût du travail bien fait, la modestie, la discrétion derrière lesquels s’abritaient une générosité, une humanité sans faille. S’il est un mot qui fait l’unanimité parmi tous ceux qui t’approchèrent, c’est « gentillesse ».

Ce sont ces valeurs que tu mis au service des autres, notamment des enfants, dans l’exercice de ta profession d’instituteur, en particulier à l’École de la Poste où tu fis valoir ta bienveillante autorité et ton sens de la transmission. Beaucoup d’adultes d’aujourd’hui, qui hier furent tes élèves, s’en souviennent avec émotion.

Mais c’est un autre dévouement aux autres qu’il faut aussi évoquer et qui est constitutif de qui tu fus, profondément : ton engagement politique, ton militantisme.

C’est en 1965, tu avais 23 ans, lorsque tu adhéras au Parti Communiste où beaucoup de celles et ceux qui sont ici te rencontrèrent ; certains n’en sont plus, qui depuis ont fait des choix différents et c’est leur droit. Toi, tu choisis la fidélité mais une fidélité qui n’était ni aveuglement ni dogmatisme ni sectarisme. Tu n’étais pas l’adorateur d’une idéologie ni le courtisan de quelques dirigeants. Tes seuls guides étaient ton sens de la Fraternité, ton exigence de Justice, ton besoin d’être aux côtés des plus fragiles, des plus faibles, de nos frères et sœurs en Humanité. Il y eut, au cours de ces longues années, des aléas, des tragédies de l’Histoire, des évènements désespérants qui bousculèrent nos certitudes et mirent à l’épreuve nos convictions. Mais tu gardas l’essentiel, chevillé au cœur et au corps, sachant à l’occasion faire preuve de l’esprit rébroussier des cévenols qui n’acceptent pas les vérités toutes faites ni les certitudes dictées d’en haut.

Affichage, tractage, porte à porte, tenue des bureaux de vote : rien ne te rebutait et tu ne comptais pas ton temps. Surtout, durant une quarantaine d’années, tu fus le trésorier de la Section de Beaucaire, avec une compétence jamais démentie et un sérieux souriant, avec patience et disponibilité. Jusqu’au bout tu as tenu à assumer cette difficile responsabilité et nous ne t’en serons jamais assez reconnaissants. Et c’est aussi pour toi et grâce à toi que nous continuerons… même si, sans toi, les choses seront différentes et plus difficiles.

Vincent Bouget, secrétaire fédéral et l’ensemble des amis et camarades de la Fédération partagent notre émotion et s’associent à la peine des tiens.

Permets enfin à tes camarades de faire appel à ces quelques vers d’Aragon pour cet adieu :

Il y aura toujours l’eau le vent la lumière

Rien ne passe après tout si ce n’est le passant

C’est une chose au fond que je ne puis comprendre

Cette peur de mourir que les gens ont chez eux

Comme si ce n’était pas assez merveilleux

Que le ciel un moment nous ait paru si tendre…

Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle

Qu’à qui voudra m’entendre à qui je parle ici

N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle.

EHPAD TARACON/BEAUCAIRE

Le Maire vient de présenter ses projets pour la ville. Pratiquement tous sont sous la maîtrise d’ouvrage du Conseil Régional, du Conseil Départemental ou de la Communauté de Communes. La Ville y participe financièrement, mais seulement pour une petite part ! Monsieur Sanchez n’a donc aucun mérite particulier, malgré ce qu’il voudrait faire croire.

Par exemple, pour les Écoles, les travaux annoncés se résument à des travaux d’entretien ou d’extension ; le projet de l’école de la Rue Nationale semble être tombé à l’eau, alors que la création d’un nouvel établissement est absolument indispensable pour répondre aux besoins d’une ville de plus de 16000 habitants ! On voudrait favoriser le développement des établissements privés que l’on ne s’y prendrait pas autrement ! De même, en ce qui concerne la revitalisation et la restructuration du Centre Ancien : Rien ! Nada ! Niente ! On attend que des immeubles s’effondrent (voir l’arceau de la Rue Camille Desmoulin) et, bien évidemment, on se défaussera sur « les autres » de toute responsabilité !

Les renseignements et documents cités par Midi Libre, tout comme ceux figurant dans le tract de RPB n’étaient pas « du pipeau ».

En effet, l’emplacement choisi est bien « le Petit Bois » et le terrain attenant qui appartient à la commune : l’actuelle trésorerie, de taille modeste, n’est qu’une toute petite partie du projet.

On peut déplorer que le futur établissement ne soit pas implanté sur l’emplacement choisi primitivement : les terrains de l’ancienne gare de marchandises, face au cimetière. La Municipalité préfère y bâtir son « palais » des congrès et, ainsi sacrifier « le Petit Bois ».

D’autres possibilités pourraient être recherchées. Ainsi, après la révision prochaine du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI), un terrain pourrait être réservé sur une zone désormais non inondable, à proximité de la ville : Saint Joseph, les Arves ou la Croix Couverte.

Alors que les besoins sont criants, il n’est pas du tout certain que le futur EHPAD ait une capacité équivalente aux deux appelés à disparaitre.

Il serait également indispensable d’envisager dans notre ville la création d’un foyer-logement pour personnes âgées autonomes, du type de La Margarido à Tarascon.

Paul Jallat

Quel avenir pour nos EHPAD ?

Au cours des derniers mois, l’opinion publique a été alertée à de multiples reprises par les dysfonctionnements (le mot est faible) constatés dans de nombreux Etablissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes, en particulier ceux aux mains de grands groupes privés plus soucieux du profit que du bien-être des résident.e.s.
On ne peut donc que se réjouir de la décision prise par les Hôpitaux des Portes de Camargue d’adopter, en 2017, un Schéma Directeur Immobilier visant la rénovation des établissements sous sa tutelle. Parmi ceux-ci, trois EHPAD : « Clerc de Molière » à Tarascon (où s’achèvent les travaux), « l’Oustau » et « Gaston Doumergue » à Beaucaire où, entre autres, devaient être supprimées les chambres doubles. En définitive, décision a été prise par le Conseil de Surveillance (présidé par Lucien Limousin, maire de Tarascon), en lien avec l’ARS Occitanie, le Conseil Départemental du Gard et la municipalité de Beaucaire (dont le maire est également membre du Conseil de surveillance) de regrouper les 2 établissements de notre ville sur un seul site, dans une construction nouvelle.
Un projet réjouissant, MAIS…….
La première objection porte sur la capacité envisagée : 102 lits. Or « L’Oustau », à lui seul, peut accueillir une centaine de résident.e.s, et « Gaston Doumergue » une cinquantaine. Autrement dit, alors que les demandes et besoins sont en croissance continue, les possibilités d’accueil seraient réduites.
Par ailleurs, et surtout, c’est le site envisagé qui pose problème : le choix s’oriente vers un terrain de plus de 8000m2, à l’intersection des avenues de La Moulinelle et de la Croix Blanche, au cœur de la ZUP, entre « Les Cades » et « Les Etoiles ». Un bâtiment de 2 étages s’élèverait non pas sur une friche mais en lieu et place d’un espace vert précieux et irremplaçable, un poumon au milieu du goudron et du béton, longé par l’ancien canal d’irrigation de Remoulins à la Plaine : « le petit bois », une pinède où se retrouvent personnes âgées et enfants, un lieu de convivialité, de palabres et de jeux. Sous les ombrages aussi, deux bornes milliaires de l’antique Via Domitia qui témoignent du riche passé de notre cité. Et, en contrebas, une zone enherbée qui pourrait être aménagée, plantée, pour enrichir ce lieu unique. Unique, ou presque, puisque l’autre espace naturel indispensable à la respiration des habitants de la ZUP, « Les Jardins d’Ugernum », aménagé voici plus de 40 ans par la municipalité Boyer au coeur des HLM, à proximité du Centre Commercial de La Moulinelle, a été négligé, sinon abandonné, par les différentes municipalités de Droite ou plus extrêmes qui se sont succédées depuis.

Un temps avaient couru des rumeurs selon lesquelles des terrains délaissés par la SNCF auraient pu être utilisés, route de St Gilles, non loin de l’emplacement désormais envisagé. Enfin, il n’est nulle part fait mention dans les documents consultés du devenir des deux sites actuels.
Mais, alors que les personnels des établissements commencent à être informés du projet et devraient être consultés d’ici la fin de l’année, la population, elle, est soigneusement tenue à l’écart. Pourtant, Julien Sanchez siège au Conseil de Surveillance en qualité de maire de Beaucaire et se montre d’ordinaire beaucoup plus bavard et démonstratif lorsqu’il se présente en porteur de projets pour la Ville ! Pourtant, Madame Mondet et Monsieur Fuster, conseillers départementaux de ce canton et, incidemment, de la même coloration politique que le maire, siègent tous deux dans une assemblée qui est associée au projet ! Mais, à l’exception notable des inaugurations diverses et variées et des séances photos qui les accompagnent, le duo cantonal a habitué les habitants à son absence totale d’implication dans les projets locaux et à la plus stricte discrétion s’agissant de l’information et de la concertation !
Il est pourtant urgent que la population, en particulier celle de la ZUP, soit informée et consultée sur les tenants et aboutissants de ce projet, en termes de santé publique, de capacités d’accueil, de bien-être des personnes âgées dépendantes, de choix du ou des site(s) et des retombées environnementales.
Réagir Pour Beaucaire y travaillera, avec ses moyens !

Les mégamilliardaires, plus enrichis que jamais par la pandémie de Covid-19.

D’après les calculs de l’ONG de lutte contre la pauvreté Oxfam, les patrimoines des personnes les plus fortunées de ce monde ont plus progressé depuis mars 2020 que lors des dix années précédentes.

            C’est sous cet angle que le député LFI Adrien Quatennens a interpellé les ministres et «le Président des riches», , parlant d’une pandémie «paradis pour les plus riches».

Dans sa réplique, le ministre des Comptes publics (et ancien socialiste) Olivier Dussopt a tout d’abord mis en cause la méthodologie de l’ONG tout en l’utilisant pour vanter la politique économique d’Emmanuel Macron («les rapports successifs d’Oxfam ont aussi montré que notre pays fait partie de ceux dans lesquels les mécanismes de redistribution sont les plus solides»). «La présentation qui en est faite confond la valorisation boursière d’un groupe avec la fortune personnelle des dirigeants du groupe. 2e biais : comparer la valorisation d’un groupe entre mars 2020, moment où la bourse était au plus bas dès le déclenchement du covid, et octobre 2021, moment où la bourse était au plus haut», a développé Dussopt.

          Cécile Duflot, DG d’Oxfam France, cingle en retour : «Que voulez-vous que je vous dise ? En être à recycler des pauvres éléments de langage moisis : les chiffres, c’est ceux de Forbes, c’est la méthode de calcul que lui et ses collègues ministres ont dû utiliser pour remplir leur déclaration de patrimoine. Bref c’est idiot.»

Elle ajoute : «Sur le fond, refuser de regarder la réalité de la sécession des ultra riches (en analysant seulement 1er et dernier décile), c’est passer à côté d’un risque majeur de fragmentation de la société.»

            Sur Twitter, le responsable du plaidoyer de l’ONG, Quentin Parrinello, a également contre-argumenté contre le patron du Budget, notamment sur les critiques méthodos : «C’est simplement la norme pour évaluer la fortune d’un individu. C’est d’ailleurs la norme appliquée également par l’Autorité de transparence de la vie publique.»

            Quant aux bornes temporelles choisies pour son rapport, Oxfam l’assume et le revendique : «Oui, nous comparons un point bas, mi-mars 2020, aux données fin 2021. La bourse ne s’est pas relevée magiquement, mais grâce à l’intervention publique. C’est ce phénomène qui est à l’origine de l’explosion de fortune des milliardaires. C’est ce phénomène que nous documentons.»

Projet de la mairie Sanchez d’une ZAC « Ville Sud Canal » à Beaucaire

une consultation du public est en cours sur le dossier d’autorisation environnementale.

Des membres de RPB se sont réunis pour étudier ce dossier afin de participer à l’enquête publique.

  Lisez ci-dessous leurs remarques :

Nous commençons par la remarque qu’il est scandaleux qu’une grande partie de la population soit exclue de cette enquête : en effet, elle n’est disponible que par voie électronique. Il est donc indispensable de disposer d’un ordinateur ou d’un smartphone et d’avoir accès à internet.

La mise à disposition sur support papier est proposée mais la demande doit se faire… par voie électronique : on croit rêver !

Ajoutons que devoir lire 180 pages et visualiser des cartes sur l’écran d’un smartphone ne rend pas la tâche des citoyens très facile… d’autant moins facile que les documents présentés sont parfois illisibles.

Une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté), ce n’est pas un lotissement !

* C’est urbaniser une zone de manière équilibrée, en relation avec les autres parties de la ville et susceptible d’avoir une vie sociale propre : ce n’est visiblement pas le cas.

Jeu des 7 erreurs entre le vrai projet (dessin de gauche) et le dessin de droite…

* On est tenus d’établir un budget propre et qu’il soit en équilibre à la fin, alors même que doivent y être inclus les achats de terrain, même anciens.

            Le projet :

* Une partie prévoyait une résidence senior non médicalisée de 98 logements (R+4 = 5 niveaux d’habitation, piscine, parking en sous-sol, accès sécurisé) : d’après les documents fournis, elle ne figure plus dans le projet de ZAC et semble être devenue un projet indépendant. D’ailleurs, le permis de construire a été délivré, peut être consulté en mairie et le panneau de chantier était encore en place le 2 décembre.

* Le reste du projet prévoit 450 logements et c’est là qu les choses se compliquent.

En imaginant une famille de 3 à 4 personnes par logement, cela veut dire entre 1500 et 1800 personnes nouvelles dans la ville et les véhicules leur appartenant.

Si des parkings ont bien été prévus, sous les immeubles à cause de la zone inondable, il est légitime de se demander s’ils seront en assez grand nombre quand on sait que les parkings existants, cours Sadi Carnot et Quai de la Paix, sont déjà très insuffisants.

Il est autorisé aussi de se poser des questions sur le trafic automobile qui va en résulter.                

La résidence donne sur une rue à sens unique déjà fortement empruntée et se dirigeant vers un pont métallique construit vers les années 30 du siècle dernier. Les personnes désirant se rendre à Nîmes devront l’emprunter et traverser toute la ville de l’autre côté du canal et nous savons que cet axe est déjà fortement emprunté pour ne pas dire congestionné à certaines heures. Les nombreux nouveaux usagers ne vont pas arranger les choses.

 Il est prévu une seconde sortie vers le chemin St Joseph vers une zone pavillonnaire sans vraiment de route ou de voies prévues pour un trafic important :cette circulation devenue intensive risque d’occasionner une gêne considérable aux résidents de ces lotissements. Encore faut-il que cette voie soit réalisée…

Pour permettre aux piétons d’accéder au centre ville, une seule passerelle franchit le canal à cet endroit et elle oblige les piétons, (parfois âgés puisqu’ il s’agit aussi d’une « Résidence Senior »), à traverser deux voies (le quai de la paix du côté Sadi Carnot et le quai du Général de Gaulle de l’autre) où passent, et parfois très vite, des véhicules. Pas réjouissant du tout.                                                                                                                                                                                                     Emprunter le seul autre passage piéton entre la ZAC et la ville, le long du pont métallique, oblige à un gros détour et à circuler au milieu d’un carrefour routier extrêmement dangereux.

Alors bonjour le trafic si les gens prennent leur véhicule pour déposer leurs enfants à l’école ou aller faire des courses car aucun magasin n’est prévu dans cette zone afin « de revitaliser le centre ville » dixit le maire !

Que vont devenir les bâtiments qui longent le quai (ancienne fabrique de chaises et concessionnaire Ford) ? Le nouveau projet ne le précise pas : ces bâtiments sont, d’après les plans fournis, exclus pour l’instant de la ZAC.

Les espaces verts

On prend en compte des déversoirs qui ne sont que des bacs à eau comme espace vert. Une blague ??? Une chose est sûre : en été, ils ne seront pas verts ! Aucun véritable espace vert (ombre, bancs, aire de jeux, etc) permettant la détente et la vie sociale n’est prévu.

Les piétons, toujours à la marge, même sur les projets idéalisés !

Les esquisses représentent les voies avec des voitures partout. C’est encore le 20ème siècle !!!

Et si on évoque une société sans voiture… ces projets nous font comprendre qu’il ne faut pas l’espérer à Beaucaire avant un certain temps…

Les déplacements doux


Les transports en commun
sont, en l’état actuel des choses, peu fréquents et déjà largement insuffisants (un autocar et la navette). Imaginons 1500 personnes de plus désirant éviter de prendre leur voiture…

Pour les futurs habitants de ce quartier, aller prendre le train à pied ou à vélo demanderait de circuler au milieu d’un trafic automobile dense. Il existe, au niveau de l’ancienne écluse, une petite passerelle métallique qui enjambe le canal en direction de la gare mais elle aboutit pour le moment dans un no man’s land peu avenant et qui ne permet pas de passer avec un vélo.

En outre, les abords de la gare demandent de gros travaux pour les rendre accessibles aux handicapés.

Où sont les équipements publics prévus dans cette ZAC ?

Pas de salle de réunion, pas d’aire de jeux, pas de boulodrome, pas de commerce, pas de services publics :

aucun lieu de vie…

                                                        Architecture

 Le stockage de l’eau sur les toits et dans les bassins de rétention va favoriser la prolifération de moustiques sur les lieux… tigres et autres variétés à venir….. Danger potentiel ! A vérifier si ce dispositif est toujours prévu.

Les logements vont se trouver à proximité du chemin de fer, la circulation automobile va être intense : il aurait été judicieux de procéder à une étude acoustique.                                                                                                              

 L’insonorisation prévue dans les immeubles ne peut suffire car, l’été, il est vital d’ouvrir largement les fenêtres. Les moyens anti-bruits envisagés devront être inclus dans le budget.

Il est dommage de réaliser une opération immobilière d’envergure qui aurait certes certains aspects positifs mais qui, telle que décrite dans les documents dont on dispose, présente de graves défauts de conception.

La participation du public se déroulera par voie électronique, à partir de la page internet du site de la préfecture du Gard pendant une période de 32 jours du 19 novembre 2021 ouverture au 20 décembre 2021 inclus

https://www.gard.gouv.fr/Publications/Consultation-du-Public

Non à la Guerre, à toutes les guerres !


11 novembre 2021
8ème Rassemblement Pacifiste gardois à 14h45 à Rousson
Espace Jean Jaurès, parking de la mairie de Rousson.

Nous invitons tous les citoyens à venir exprimer avec nous leur attachement à la Paix
devant le Monument pour la Paix de Rousson, seul monument pacifiste du Gard.

Ce rassemblement demande la fin de toutes les guerres et l’arrêt des productions et ventes d’armes. Il est organisé par la Libre Pensée du Gard, en collaboration avec la LDH, l’ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), le Mouvement de la Paix, l’Union Pacifiste, ainsi que d’autres associations soucieuses de Paix et les syndicats CGT et FO.

Pêcheurs en eaux troubles

La pêche aux cathos…



Les eaux, qu’elles soient naturelles, bénites, lourdes ou de Lourdes, sont de moins en moins limpides et de plus en plus troubles et nauséabondes…
Notre inénarrable Macron est allé ce vendredi 16 juillet à la pêche aux catholiques à Lourdes.
La pêche aux cathos…
Qui le sait ?

S’il n’a pas pris de gifle, cette fois, il y a eu un bel esclandre lors du bain de foule : un poisson râleur n’a pas apprécié les singeries du Tartuffe, l’a fait savoir haut et fort
et a été évacué sans tendresse par les gardiens du saint patron… dans un grand silence médiatique.


La Laïcité et lui…

On pourrait finalement en sourire tant les atteintes à la loi de laïcité, par le chanoine Macron, se sont multipliées comme les petits pains depuis son apparition sur la scène publique

Pétain et lui…

Mais, cette fois-ci, l’affront à la République Laïque est monté d’un cran. Depuis le vote de la loi de 1905, aucun Président n’était venu à Lourdes officiellement sauf… Philippe Pétain, alors le « sauveur de la France ».

C’est la deuxième fois que Macron « s’associe » avec Pétain, après le discours du 11 novembre dernier où il réhabilitait ce général de la première guerre mondiale.



Le parallèle Macron-Pétain

Pétain était Chef de l’État Français. C’est sans doute ce terme de « chef » qui plaît bien à Macron.
De fait, ce personnage public, élu (encore) au suffrage universel, prend progressivement lui aussi un rôle de chef.
Chef de guerre, c’est ainsi la posture qu’il prend dans sa politique africaine au Mali avec le succès que l’on sait.
Chef de l’État façon « Maréchal nous voilà », incontesté et gouvernant seul sans partage depuis 4 ans, il tisse sa toile antidémocratique, à coup de lois et décrets concernant autant les libertés citoyennes sanitaires, philosophiques, syndicales, religieuses…
Chef de parti, il place des pions bien serviles aux postes clés. Il pulvérise les par/s politiques d’opposition ou les fait infiltrer comme les métastases d’un cancer…



Disciples…

Malheureusement, des apprentis sorciers comme lui, fils de Pétain, faux dévots et tartuffes, ne manquent pas.

         A Beaucaire, nous avons notre spécialiste en la matière avec ses crèches coûteuses en mairie et ses procession bras dessus-bras dessous avec le curé.

          Mais notre présidente de région, Carole Delga, n’est pas très à cheval non plus sur la question laïque : en avril 2016, elle associe la Pompe République et la Pompe Catholique pour des reliques à Saint-Gilles avec messe et évêque.   



Tout cela est très grave et n’augure rien de bon pour l’avenir de notre pays. Ce qui est inquiétant n’est pas que ces personnages existent, ils ont existé de tous temps, c’est l’état d’électro-encéphalogramme plat de la société civile.
Si les citoyens ne se réveillent pas, les Droits de l’Homme disparaîtront d’un coup de balayette et hop ! à la poubelle ; même pas jaune, la poubelle, mais grise. Faut pas rêver, ça ne se recycle pas comme ça, les Droits de l’Homme acquis de haute lutte depuis plus de deux siècles.








De sac et de corde *

Il est question de « justice » façon western, avec l’avis de recherche affiché sur les murs : il ne manque plus que la somme en euros et l’image du bandit, et ça se passe de nos jours à Beaucaire, comme nous l’avons appris par l’article de Francis Foussard, sur le site « Beaucaire En Commun » : « CCBTA, Voleur un jour, voleur toujours » !

Qu’a donc fait ce « dangereux criminel » ? Il a voulu vendre des sacs poubelles de la Communauté sur un vide-grenier. Ce qui est répréhensible bien sûr, mais la chose a été jugée : il a été condamné pour ce délit en 2014 et a payé sa dette à la société.

Pourtant, tel un chasseur de primes, ou Javert poursuivant Jean Valjean, M. Martinez, président de la CCBTA, également maire de Bellegarde, poursuit cet agent de sa vindicte à l’aide d’un placard dans la presse (Midi Libre du 22 juin) et d’affiches au format géant sur la façade du siège de la CCBTA, comme, en Chine, les Dazibao dénonciateurs à l’époque de la révolution culturelle de Mao.

Non content d’user et abuser de la justice, puisqu’il a fait de nombreux appels, jusqu’au Conseil d’Etat, aux frais des contribuables, M. Martinez, insatisfait de la dernière décision prise, qui lui donne tort, se permet maintenant de critiquer publiquement les Juges et la chose jugée !

Nous avions déjà un grand cow-boy « démocrate » en la personne du maire de Beaucaire, M. Sanchez, nous en avons maintenant un deuxième et le fait que leurs noms riment n’est pas finalement leur seul point commun…

La Terre d’Argence devient terre d’Urgence pour le retour de la Raison et de la Démocratie.

* L’expression signifie qu’une personne mérite les pires sanctions. Autrefois, les hommes « de sac et de corde » désignaient les soldats qui pillaient les villes et qui auraient alors mérité d’être pendus. Cependant, on attribue également l’origine de cette expression au règne du roi Charles VI sous lequel de nombreux rebelles auraient été jetés par-dessus les ponts enfermés dans des sacs de toile fermés par des cordes.