Lettre d’information de février 2013

Puis viendra le déluge…

Perché sur une estrade dominant le public, M. le maire tentait de prendre de la hauteur pour présenter à un maigre public ce lundi 4 février 2013 le plan d’aménagement durable de la commune de Beaucaire (PADD).

Il introduisit la réunion ainsi :

Aujourd’hui c’est le PADD, puis viendra le PLU.

C’est la première approximation de la soirée, car tout élu impliqué dans les affaires de sa commune est censé savoir que le PADD est l’une des composantes majeures du plan local d’urbanisme (PLU).

Cela commençait bien !

Il avait pris soin de s’entourer de son premier adjoint, du responsable de l’urbanisme à la mairie -qui ne pipèrent mot-, et surtout de la représentante du bureau d’étude qui a planché sur le dossier.

Elle présenta donc le projet où l’on découvrit tout et son contraire. Jugez-en vous-mêmes : « Limiter l’étalement urbain, protéger des terres agricoles » tout en urbanisant au-delà de la rocade, dans le secteur de la Tapie, tout en projetant d’étendre la carrière GSM, sur 45 ha de terres agricoles. Les objectifs du SCOT (schéma de cohérence territoriale) sont aveuglément suivis quand il s’agit d’augmentation de la population : il prévoit une agglomération de 20 000 habitants à l’horizon 2020-2025. Ils le sont beaucoup moins quand ce dernier préconise la limitation de la consommation des terres agricoles.

« Où caser ces nouveaux arrivants » semble être la seule thématique abordée par le PADD. Ainsi 2000 logements devraient sortir de terre dans les 15 ans qui viennent, quelques-uns entre le canal et la voie ferrée, d’autres à Gaudon ou à Saint-Joseph, à Garrigues Planes Est, enfin 500 constructions seraient projetées au-delà de la rocade dans le cadre d’une densification justifiée à nos yeux à Garrigues Planes Ouest, mais totalement injustifiée à La Tapie.

Le gisement que constitue le parc de logements vacants, estimé à 10 % du parc total, soit 700 sur la commune, a été occulté. Celui-ci ne nécessite aucun investissement communal, les réseaux et la voirie étant déjà en place.

Les programmes structurants furent à peine évoqués avec le projet mal engagé de parc photovoltaïque. Les équipements publics (écoles, centre social, petite enfance, lycée, équipements sportifs, …), les modes de déplacements, les liens entre les différents quartiers, … furent tout simplement oubliés.

Les nombreuses confusions sur les lieux-dits et la toponymie n’ont pas sorti le maire et son adjoint de leur léthargie, rien de bien passionnant, la ville est au point mort, Jacques Bourbousson élude les questions et donne rendez-vous aux calendes grecques pour la prochaine étape.

Si dans le public, Réagir pour Beaucaire s’est largement exprimée, contestant l’urbanisation de la Tapie, l’extension de la carrière GSM, l’absence de réflexion sur les liens inter-quartiers, la non prise en compte du parc de logements vacants, le peu d’intérêt pour la voie verte, l’absence de véritable projet de mixité sociale en centre-ville…, l’opposition de droite ne s’est pas manifestée ou était absente.

Il est certes plus facile de gesticuler sur le thème de la sécurité que d’opposer des arguments justifiés sur un projet majeur pour l’avenir de la commune.

L’expert, l’élu et le lampiste

La commission consultative des services publics locaux, qui s’est déroulée le 25 janvier 2013, avait pour objet la renégociation du contrat liant la commune à Veolia. L’enjeu est d’importance pour les Beaucairois puisqu’il s’agit, comme le précise le contrat, de réviser les tarifs à travers une modification de la formule du calcul du prix de l’eau.

Etaient réunis autour d’une table MM. Alain Ledur, premier adjoint, Jérôme Nouzaret responsable des services techniques, Christian Ferrand, auditeur en charge de l’expertise du rapport, Mme Nadine Braud, présidente du club de handball, et Claude Dubois, conseiller municipal.

La confiance aveugle accordée à Veolia par l’ancienne municipalité, dirigée par le couple Cellier/André qui a reconduit le contrat en 2007 pour 15 ans, est toujours de mise : aucun représentant de l’opposition de droite ne s’est déplacé pour assister aux débats qui ont animé cette commission.

Les diverses révélations des élus de gauche portées sur la place publique n’ont ébranlé ni M. Ledur, ni l’expert mandaté par la commune dans leurs certitudes. Ils s’accordent tous deux pour convenir des efforts de Veolia depuis quelques années dans la recherche des fuites : depuis cinq ans, précisément, et les premiers articles de Réagir Pour Beaucaire qui démontraient clairement les carences de Veolia et des élus de l’époque qui se satisfaisaient d’un rendement de réseau dépassant péniblement 50 % pour un nombre de fuites réparées ridiculement bas compte-tenu de l’importance du réseau.

Plus grave encore, les incohérences du dernier rapport 2011 d’activité du délégataire (cf. lettre d’information juillet 2012) ont échappé à notre expert. Il justifie aujourd’hui la surconsommation électrique par une panne de l’une des pompes de la station. Or, celle-ci n’est jamais mentionnée dans le rapport d’activité comme le prévoient les articles 51, 52 et 53 du contrat liant la commune à Veolia.

Un expert qui aligne en réunion les poncifs lui permettant de justifier ses émoluments payés par nos impôts, un premier adjoint qui botte en touche en reportant la responsabilité des nombreuses zones d’ombre de ce dossier sur le chef de secteur de Veolia qui devrait se préparer à endosser le costume du parfait lampiste : vous l’aurez compris, il n’y a rien à espérer de la majorité municipale.

Nous répéterons inlassablement que la commune est en position de force pour imposer une baisse conséquente du prix de l’eau. Rien n’explique la complaisance M. Ledur face à une entreprise qui produit des faux documents et se moque de lui, rien ne justifie les propos approximatifs et lacunaires de M. Ferrand qui doit rédiger un audit qui servira de base de discussion pour la renégociation.

Bienvenue chez Cro-Magnon

Assister à un conseil communautaire est une expérience singulière, elle pourrait intéresser un ethno-paléontologue ou un sociologue.

Dans cette assemblée de mâles, le mâle dominant, Alpha, doit désigner un(e) secrétaire de séance.

Après avoir cherché autour de lui un(e) élu(e), pour assurer ce rôle subalterne qui ne peut échoir dans son esprit qu’à une représentante du sexe dit communément «faible», il désigne avec un peu de gêne la seule femme présente.

Celle-ci accepte, sans y voir malice, sans percevoir que, ce faisant, elle contribue à perpétuer la dévalorisation du rôle de la femme dans la société.

La pire ennemie de la femme, c’est la femme,

me glisse souvent une amie féministe.

Bien entendu, aucun des autres mâles n’y trouve à redire et pour cause : si l’un d’entre eux venait à être désigné secrétaire de séance par le mâle Alpha, il y perdrait un peu de sa masculinité aux yeux des autres et se retrouverait dans la position de la femme soumise visée plus haut. Ouf, l’honneur est sauf : il y avait une femme dans l’assemblée !

La réunion se poursuit, le débat démocratique est totalement absent, les élus présents, censés être de tout bord politique, entérinent les délibérations les unes après les autres.

La chambre d’enregistrement fonctionne à plein régime, les décisions sont prises dans les alcôves, dans la plus totale opacité pour le public et la presse dont on se demande ce qu’elle vient encore faire là : il lui suffit de lire l’ordre du jour et de téléphoner au directeur général des services le lendemain pour savoir si l’encéphalogramme de la démocratie est toujours aussi plat.

Face à l’archaïsme de ce mode de fonctionnement, le législateur envisage de faire désigner les élu(e)s communautaires au suffrage universel direct.

La démocratie et le féminisme y gagneront certainement.

Note : pour le mâle dominant, Bêta eut été plus approprié, mais l’usage veut que ce soit Alpha.

Lettre d’information de décembre 2012

Sans vergogne …

Infatuée, drapée dans son autoproclamée noblesse d’âme, telle se montrait la B.B.B ( Bonne Bourgeoisie Beaucairoise ) lors du conseil municipal du 13 décembre.

Ces grandes âmes charitables trouvaient qu’offrir à des retraités une rémunération de 14€ bruts, pour 4 heures de surveillance des entrées et sorties des écoles, était une aubaine ( 10€ nets, soit 2,50 € de l’heure !) pour des personnes qui ont le plus souvent une pension de 600 à 800 € mensuels.

Ces « Papy-Mamy-school », âgés de 55 à 75 ans, devront être présents, par tous les temps, dès 8h00 du matin, et devront se faire obéir des bambins et, plus dur encore, des automobilistes…

Premier argument de « Saint Jacques B. » : il y aura beaucoup de candidats, c’est la preuve que 10€ sont suffisants. Dans ce cas, pourquoi ne pas baisser le montant, n’oublions pas qu’il y avait, dans l’Antiquité, des esclaves heureux…

Second argument tenu par « Sainte Véronique N. » : une somme plus élevée ferait dépasser le plafond de non-imposition de ces retraités.

Là, une telle sollicitude, un tel amour du prochain nous arrachent des larmes. Notons que c’est ce même souci qui anime la majorité des patrons d’entreprises en offrant des salaires dérisoires. On vous le dit : tous ces gens ne veulent que notre bonheur !

Mais, au fait, les indemnités versées à nos « chers » élus, Maire, Adjoints, Présidents de ceci ou de cela, en plus de leur salaire ou de leur pension, ça va chercher dans les combien ? Ils n’ont donc pas peur de changer de tranche d’imposition ?

Sans vergogne !

Ce sont les élus de gauche, par la voix de M. Dubois, qui ont tenté de montrer l’inanité de cette rémunération. Ce qui a déclenché un tollé, non contre les ridicules 10€ mais contre M.Dubois ! « Malheur à celui qui dit la vérité, il doit être exécuté », comme le chantait Guy Béart.

Cette B.B.B était si parfaite que les auréoles volaient bas, très bas : normal, Noël approchait.

Intervention Saint-Félix Conseil municipal du 13/12/2012

Je pourrais commencer mon intervention en utilisant les mots qu’affectionne Mme Arèse : « Je vous l’avais dit ».

En effet nous vous l’avions dit le 10 juillet 2009 : « garantir un emprunt peut conduire à être amené à le payer ». Nous trois, élus de gauche, avions voté contre.

Vous, les élus de droite, les Bourbousson, Ledur, Mourlot, Cellier, André père, Arèse et compagnie vous ne nous avez pas écoutés et aujourd’hui les Beaucairois vont devoir payer votre erreur. 25 000 € avec les frais de contentieux. Gaspillage  !

Quand on gère de l’argent, il faut faire preuve de pragmatisme et de sagesse, surtout lorsqu’il s’agit de l’argent des autres. Le 10 juillet 2009 vous n’étiez ni pragmatiques ni sages.

Pas plus que vous ne l’aviez été lorsque, malgré mon intervention, en juillet 2008, vous avez souscrit des emprunts à taux fixe ou variable qui se sont révélés être des emprunts toxiques.

Ces deux exemples relèvent d’une gestion irresponsable et hasardeuse de l’argent public.

Le 10 juillet 2009 M. Durand est sorti de sa réserve pour critiquer la qualité de l’enseignement public en déclarant que :

Si de plus en plus de familles mettent leurs enfants dans le privé, notamment des enseignants, c’est peut-être parce qu’elles ont un peu plus confiance dans l’enseignement qui y est donné.

Une question, M. Durand : est-ce que dans l’enseignement privé on enseigne le fait de ne pas honorer ses dettes ?

Pourquoi l’OGEC ne paie pas ce qu’elle s’est engagée à payer ?

L’OGEC ? C’est un mauvais payeur !

Que vaut la parole de Mme Cellier et M. Christophe André lorsqu’ils prétendent que la nouvelle OGEC disposerait de 12 M d’euros pour faire des travaux à Saint-Félix ?

Comment peut-on prétendre d’un côté disposer de 12 millions d’euros et de l’autre demander au crédit coopératif de réclamer le solde de la dette au contribuable beaucairois ?

Peut-on faire confiance à l’OGEC nouveau qui fonctionne sur le même principe que l’ancien quand il s’agit de recruter ses administrateurs ?

En effet ceux ci sont recrutés non pas en fonction de leurs compétences en matière de gestion mais grâce à leurs affinités avec tel ou tel ,ce qui est un peu léger ,on le voit aujourd’hui.

Lettre d’information de juillet 2012

Le conseil municipal du 3 juillet n’a pas tenu toutes ses promesses. Pourtant, l’ordre du jour était séduisant avec plusieurs rapports d’activités (CCBTA, élimination des ordures ménagères, Veolia, GrDF, GSM ) soumis à la sagacité de nos élus et du premier d’entre eux en particulier. L’occasion était excellente pour débattre des actions et compétences de la communauté de communes, de mettre à plat les dysfonctionnements de la filière de collecte et de traitement des ordures ménagères, de critiquer l’activité des délégataires Veolia et GrDF. Mais elle intervenait sûrement trop tôt après l’indigestion électorale de M. Bourbousson qui n’a répondu à aucune question. Trop tôt aussi pour une opposition de droite toujours divisée et qui n’avait manifestement pas très bien préparé ce conseil.

Deux décisions que nous jugeons positives ont cependant retenu notre attention : la déclaration du maire annonçant que ses services avaient enfin sollicité l’aide de la préfecture pour résoudre le problème des constructions sans permis. Et la création d’un café des parents proposée par l’adjointe à l’éducation Mme Navarro (rare élue de la majorité qui semble connaître les dossiers dont elle a la responsabilité) qui s’inscrit dans une réflexion indispensable à Beaucaire sur la parentalité.

Pour le reste, à vous de juger.

Veolia a-t-elle tenté de tromper les élus beaucairois ?

L’examen du rapport annuel de Veolia (p.j.) fait apparaître des incohérences lui permettant d’afficher un taux de rendement du réseau d’eau potable conforme aux objectifs fixés dans le contrat de délégation de service public et d’échapper ainsi aux pénalités prévues.

Lors du conseil municipal, nous avons pointé et explicité ces incohérences, ce qui a poussé M. le maire à reporter l’adoption du rapport du délégataire, … qu’il a ensuite soumis au vote dans un grand élan d’étourderie !!!

Très surprenante aussi l’attitude de plusieurs adjoints de la majorité qui ont essayé à travers toutes sortes d’arguments spécieux de tenter de sauver le soldat Veolia : alors que nous parlions de Kwh, l’un nous répondait «variation saisonnière des coûts», un autre évoquait «les compteurs de la station de relevage oubliés» (le rapport de Veolia précise pourtant clairement qu’il s’agit de la station de production). Bizarre, bizarre… Ne sont-ils pas là pour défendre les intérêts des Beaucairois ?

Quelques éléments de réflexion tirés du rapport de Veolia pour l’année 2011 sur la commune de Beaucaire :

  • comment expliquer qu’en 2011, alors qu’on a prélevé 10,12% d’eau en moins dans la nappe (-140 645 m3), on ait utilisé 5,74 % d’électricité en plus (17 967 Kwh) ?
  • à titre de comparaison, l’année 2006 avait connu une baisse des prélèvements du même ordre (- 144 769 m3) et une baisse induite de la consommation d’électricité (- 30 930 Kwh), ce qui est logique.
  • alors que de 2005 à 2010 il fallait utiliser entre 225 et 236 Wh pour pomper 1 m3 d’eau, comment se fait-il qu’il en faille 265 Wh en 2011 ?

N’ayant aucune confiance vis-à-vis des élus en place pour éclaircir cette situation et en tirer toutes les conséquences dans l’intérêt des Beaucairois lors de la renégociation quinquennale du contrat prévue en 2013, nous adressons un courrier à l’Agence de l’eau, partie prenante dans cette affaire, en espérant que celle-ci fera toute la lumière sur ces incohérences.

Ci-dessous les extraits des pages 27 et 39 du rapport du délégataire Véolia que nous remettons en cause

Rapport Veolia 2012 page 27

Rapport Veolia 2012 page 39

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Qui doit-on croire lorsqu’est évoquée la situation de la filière du traitement des ordures ménagères ? Hélène Deydier qui déclare dans le Midi Libre du 27 juin 2012 que le syndicat qu’elle préside n’est pas indifférent à la situation d’Ecoval 30, menacée par un dépôt de bilan ? Ou le premier adjoint de la commune de Beaucaire qui évoque (en le sortant de son chapeau) au cours du conseil municipal du 3 juillet la création d’une régie temporaire pour reprendre l’activité de l’usine défaillante ?

Une chose est sûre : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères va augmenter comme nous l’avions écrit en décembre 2011 dans notre journal : cette prévision a été confirmée par M. Ledur en conseil municipal.

On est prié de croire sur parole les propos rassurants de ce dernier lorsqu’il évoque un plan B pour pallier le retrait de Théolia, l’actionnaire majoritaire d’Ecoval 30. Sans s’étonner du mutisme nerveux d’Hélène Deydier, pourtant responsable de ce dossier en tant que présidente du syndicat mixte Sud Rhône Environnement !

Nous resterons vigilants et attentifs à la situation des salariés, aux conditions de reprise de l’usine si un dépôt de bilan était prononcé dans les mois à venir et à la sincérité de l’action des élus responsables de ce service public.

CCBTA – Ponton – GSM

L’examen du rapport annuel d’activité de la CCBTA en conseil municipal est le seul moment où la démocratie directe peut s’exercer à propos de l’intercommunalité.

Ce 3 juillet 2012, nous avons questionné son président multicartes M.Bourbousson.

Parmi les compétences obligatoires de la CCBTA figurent :

  • la mise en œuvre d’un plan d’action foncière avec la Safer, des actions de soutien aux productions agricoles et aux AOC…,
  • pour les compétences optionnelles, la construction, l’entretien, la gestion d’établissements sportifs d’intérêts communautaires, l’élimination et la valorisation des déchets ménagers et assimilés, l’étude d’une politique de gestion des espaces boisés, des zones humides

Sur tous ces points et bien d’autres encore M. Bourbousson est resté muet, s’en remettant aux réponses évasives du directeur général des Services de la CCBTA appelé en renfort sous l’orage.

Quant à l’investissement des élus dans leur délégation, jugez par vous-même :

  • aucune réunion en 2011 du groupe de travail sur les déchets ménagers et assimilés alors que ce sujet est abordé à chaque conseil municipal et que 54 des 84 employés de la CCBTA y sont affectés,
  • si l’Office de tourisme de Beaucaire fait des efforts pour attirer 5 000 à 10 000 visiteurs en plus par an, aucune réunion de la commission tourisme de la CCBTA n’a eu lieu alors que cette compétence lui a été transférée.

Au moment même où une délégation de l’Office de tourisme participait aux salons du tourisme de Bruxelles et de Berlin, se tenait à Beaucaire une enquête publique pour aménager sur le territoire beaucairois un ponton au seul profit de la commune de Tarascon. M Fabre, maire de Tarascon, en attend 100 000 visiteurs par an livrés à domicile.

Aucun élu de Beaucaire n’a émis un avis sur le registre d’enquête publique, enquête menée dans la plus grande discrétion, le conseil municipal de Beaucaire n’a pas été informé de ce projet et ne s’est donc pas prononcé.

L’extension de la carrière GSM au-delà de l’emprise de la carrière Calcia sur des terrains agricoles classés AOC Costières de Nîmes était également à l’ordre du jour du conseil municipal du 3 juillet.

Interrogé sur le fait de savoir si les agriculteurs avaient été consultés en amont, M. Bourbousson fut pris de court : lui, l’ex-syndicaliste agricole, n’y a même pas pensé !

L’agriculture locale avait consenti un gros effort à la fin des années 80 en acceptant de laisser 200 ha de terres agricoles aux carriers en échange des terrains situés au nord de la commune vers St-Roman. Cette transaction était à l’époque consentie «pour solde de tout compte».

Quelque 20 ans plus tard, les carriers reviennent à la charge et veulent 45 ha de plus, prétextant «fournir des produits locaux de qualité reconnue, limiter les distances de transports».

A l’AOC ‘graviers des costières’ en circuit court nous préférons notre vin AOC Costières de Nîmes, c’est pourquoi nous avons voté contre cette délibération.

Lettre d’information de mai 2012

Une situation troublante

Le dernier conseil municipal a été l’occasion d’une violente passe d’armes entre M. Bourbousson et l’opposition de droite. L’affrontement avait pour objet une somme de 300.000 € provisionnée par la STATIM, société immobilière qui a piloté la construction du lotissement des Caunelles, et que cette dernière aurait oublié de reverser à la commune…

Dans une intervention émaillée de sous-entendus, M. Ledur avait qualifié cette situation de très troublante.

M. André a répliqué sur le même registre en mettant en cause l’impartialité de la majorité qui n’hésiterait pas à s’engager avec la même société sur un projet d’urbanisation au-delà de la rocade (lieu-dit La Tapie). Et d’affirmer que le surcoût des travaux d’adduction d’eau pour l’alimentation de la nouvelle caserne des pompiers était en lien avec le projet d’extension de la ville derrière la caserne.

Petit rappel. Voilà ce que nous écrivions dans la lettre d’information de janvier 2010 :

Dernier avatar en cours de l’héritage André Cellier, le coût de la viabilisation de la future caserne des pompiers : 1.062.766,80 € ! Cette dépense aurait pu être évitée si la caserne des pompiers s’était implantée dans la Zac de Genestet, déjà viabilisée, lorsque le 18 juin 2007 la municipalité Cellier André a décidé d’implanter la caserne au-delà de la rocade. « Pas d’urbanisation au-delà de la rocade » telle était pourtant la doctrine de la DDE et du PLU de Beaucaire. On ne peut s’empêcher dès lors de s’interroger sur les motivations réelles de cette très coûteuse décision. Lors du dernier conseil municipal certains propos ont éveillé notre attention : une mystérieuse lettre signée par l’ancien maire, un promoteur déjà très actif sur ce secteur, un agriculteur dont les terres jouxtent la caserne… Et si l’implantation de la caserne à cet endroit résultait d’une volonté cachée d’urbaniser le secteur de Saint-Roman après avoir massacré la colline des Caunelles ?

Bonnet blanc, blanc bonnet ?

Braquages dans la ville

Ne dites plus caméras de vidéo-surveillance mais caméras de vidéo-protection. Car protéger le citoyen est la nouvelle mission de cet outil. Avec l’efficacité que l’on sait : trois commerces ont été braqués en quelques jours à Beaucaire au mois de mai…

Réagir Pour Beaucaire le dit depuis sa création : arrêtons de jeter l’argent par les fenêtres (près d’un million d’euros par an pour la maintenance et le personnel mobilisé) et redéployons les forces de police sur le terrain. C’est urgent.

Pour ou contre les Arabes ?

Plus du quart des Beaucairois a voté pour l’extrême-droite au premier tour des présidentielles. Loin des interventions télévisées policées où Marine Le Pen tentait de nous faire croire qu’elle représentait le parti du peuple, qu’en est-il des propos du Beaucairois justifiant son adhésion aux thèses du front national ? Sans vouloir tomber dans la caricature, notre expérience de terrain nous a confrontés régulièrement à ces personnes et nous permet de proposer certains éléments de réponse. Ainsi, le propos frontiste local se résume souvent à la tirade suivante :

La gauche est pour les Arabes, Marine Le Pen est contre, et les Arabes, y’en a marre !

Le débat politique se trouve ainsi réduit à un positionnement en faveur ou en défaveur d’une catégorie à caractère ethnique de la population. Le propos nous révolte naturellement et nous renvoie de fait à une autre révolution, celle de 1789 dont le premier article de son texte fondateur stipule « Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Ainsi, la rue beaucairoise est-elle capable, plus de deux siècles après la révolution française, de tenir un discours en complète contradiction avec son texte le plus républicain. Considérer que des personnes qui travaillent en France, qui paient leurs impôts en France, qui éduquent leurs enfants en France et dont certains parents ont parfois même donné leur vie pour la France (ex : contingents « indigènes » des première et seconde guerres mondiales) ne devraient pas être égales devant la Loi aux autres citoyens et ce, de par leur origine ethnique, c’est s’opposer aux fondements de la République.

Alors que ceux qui posent la question « pour ou contre les Arabes » sachent qu’en bafouant la déclaration des droits de l’Homme ils s’opposent à la patrie. Quant à nous, notre seule réponse est « Vive la République et vive la France ».

Stratégie politicienne

Un Parisien, permanent du FN ici, parachuté pour la course à la députation, s’en prend ces jours-ci à M. le maire de Beaucaire dans les colonnes de la presse régionale.

Peut-être serait-il utile au nom du devoir de mémoire, de rappeler que le FN, par la voix de son délégué départemental M. Ruty et de son responsable cantonal M. Boyer, a appelé à voter pour la liste Beaucaire Espoir conduite par M. Bourbousson en 2008, appui qui a sans doute contribué à son succès (voir document ci-dessous).

Ainsi, depuis 2008, des membres ou sympathisants du Front national sont aux manettes à Beaucaire avec l’inefficacité que l’on sait.

Manger à tous les râteliers pour assurer sa survie politique, telle est la stratégie de M. Bourbousson.

Ainsi, après avoir fait les yeux doux au FN avant les municipales, après avoir soutenu Georges Frêche aux régionales, après avoir fait des pieds et des mains pour être photographié aux côtés de Sarkozy en meeting à Montpellier avant les présidentielles, après s’être déclaré proche de Jean-Louis Borloo, nous ne serions pas étonnés de le voir faire encore une fois le grand écart en soutenant au deuxième tour des législatives la candidate du parti socialiste si celle-ci parvient à franchir le premier tour. Sans arrière-pensées évidemment…

Dernière minute : Le suspens, savamment entretenu par M. Bourbousson, est enfin levé. Dans son blog, il évoquait sa suppléante aux élections législatives sans la nommer. Désormais nous savons qu’elle se prénomme… Gérard. Du grand professionnalisme !

FN Vote Municipales 2008

Fête des Libertés 2012

Cette année RPB vous donne rendez-vous le 13 juillet à l’espace Daudet pour sa traditionnelle Fête des libertés.

Au programme, le groupe de SON cubain Conjunto Jaleo ainsi qu’un repas cubain : congris con pollo.

Lettre d’information de mars 2012

«Ça fait un an et demi qu’on travaille dessus»

Quand le Maire, répondant à une question des élus d’opposition de gauche à propos de l’augmentation régulière de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), dit :

Ça fait un an et demi qu’on y travaille

…il y a tout lieu d’être inquiets.

Depuis quelques mois, RPB s’intéresse de près à la problématique de la collecte et du traitement des ordures ménagères. La CCBTA collecte, le syndicat mixte Sud Rhône Environnement délègue le traitement des déchets à la société Ecoval et le contribuable paie la facture via la TEOM dont le coût a augmenté de 4% en 2010 et de 4,6% en 2011.

Et ça risque de flamber dans les années à venir ! Pourquoi ?

Ecoval est déficitaire à hauteur de plusieurs millions d’euros depuis son inauguration par Mme Cellier en 2007. Les actionnaires, n’acceptant plus de perdre de l’argent, souhaitent renégocier le contrat qu’ils jugent déséquilibré.

Qui est en face pour discuter ? Mme Deydier, présidente de Sud Rhône Environnement, qui confirme que le coût de la collecte ne cesse de croître, rejetant ainsi la responsabilité sur la CCBTA, ou M. Dufour, adjoint à la susnommée, qui nous renvoie au syndicat mixte, donc à Mme Deydier, pour les détails de la facture ? Et tout ça en plein Conseil municipal…

Dans ce jeu de patate chaude dont tout le monde veut se débarrasser, il n’y a que Jacques Bourbousson pour afficher sa confiance et sa sérénité. La campagne électorale grise notre homme, le transcende dans son art de la pirouette et de la dérobade.

Mais la politique n’est pas un art, encore moins un artifice.

Nous demandons d’urgence aux élus en charge de ce dossier de prendre leurs responsabilités en mettant tout en œuvre pour limiter la hausse de la TEOM. La situation l’exige.

Négligence ou incompétence ?

A l’évidence les intérêts des beaucairois ne sont pas mieux défendus aujourd’hui pour l’appontement qu’ils ne le furent naguère auprès de Veolia :

Comment les élus de la majorité municipale ont-ils pu ignorer l’enquête publique relative à l’appontement pour paquebots à passagers prévu sur les communes de Beaucaire et Tarascon, enquête qui s’est tenue pendant tout le mois de novembre en Mairie de Beaucaire ?

Aucun avis d’élu sur le registre prévu à cet effet, aucune délibération en Conseil municipal, aucune publicité de l’enquête publique sur le site officiel de la ville, plus grave encore, aucune participation à l’élaboration de ce projet qui mobilise pourtant depuis 5 ans la CNR et la Mairie de Tarascon.

Nos voisins d’outre-Rhône n’ayant visiblement pas envie de partager les retombées touristiques et donc économiques de cette halte sur le fleuve, le secret était bien gardé.

Tarascon, qui n’a pas d’accès direct au Rhône, doit traverser la partie de territoire beaucairois située en rive gauche depuis le rattachement de la Provence au Royaume de France en 1487.

Cet élément, connu de nombreux Beaucairois, nous a alertés lorsque, lors d’un passage en Mairie, nous avons découvert l’existence d’un arrêté inter-préfectoral autorisant le dit appontement sur la seule commune de Tarascon.

Alerté par nos soins, puis interrogé à ce sujet en Conseil municipal, M. le Maire de Beaucaire, après avoir consulté les services, a exhibé maladroitement une carte émanant de la CNR redéfinissant les limites départementales.

Poussé dans ses retranchements par l’opposition de gauche, il a fini par admettre qu’il y avait bien un problème et qu’il s’en était entretenu la veille avec un adjoint de la Mairie de Tarascon.

Un accord serait envisagé pour partager un peu les profits de cette halte, nous disait-il alors, avant de proposer le lendemain dans la presse la création d’une halte sur la commune de Beaucaire.

Le bras dormant du Rhône n’étant pas navigable, cette halte beaucairoise ne pourrait voir le jour qu’à proximité de la zone industrielle.

Si cette curieuse option était retenue, nous signalons à la majorité municipale qu’un appontement existe déjà sur la commune de Beaucaire, de l’autre côté du Rhône à proximité de l’usine Tembec…

Plus sérieusement : le Maire de Tarascon, qui installe son appontement sur le sol beaucairois sans autorisation, estime qu’en plus de se faire spolier, les Beaucairois devraient payer 260 000 € pour bénéficier des quelques subsides qu’il voudrait bien, dans sa grande générosité leur accorder.

Comme on peut s’en rendre compte sur la carte ci-dessous, l’appontement en cours de réalisation est bien situé dans le Gard, donc sur la commune de Beaucaire.

Projet d'appontement

Conseil municipal du 22 Mars 2012

Appontement pour paquebot : la mairie de Beaucaire en rade

Du 31 octobre au 30 novembre 2011, une enquête publique a eu lieu dans la plus grande discrétion sur la commune de Beaucaire.

A titre d’exemple celle-ci ne figurait pas sur le site internet de la commune.

Ceci s’est traduit par le fait que seulement deux observations ont été enregistrées sur le registre d’enquête publique dont l’une concernait la ferme photovoltaïque.

Les élus de Beaucaire n’ont pas été consultés, la commune n’a pas donné d’avis sur ce dossier. C’est d’autant plus regrettable que des intérêts pour la commune sont en jeu dans ce projet impactant le territoire communal sans que nous en tirions le moindre bénéfice.

Le 25 janvier 2012, un arrêté interdépartemental autorisait la réalisation d’un appontement pour paquebots à passagers sur la seule commune de Tarascon.

Cette commune n’a aucun accès direct au fleuve si ce n’est au droit de son château dont le mur ouest jouxte le Rhône.

En effet, le territoire de la commune de Beaucaire s’étend sur la rive gauche du fleuve jusqu’à la limite des plus hautes eaux soit environ une vingtaine de mètres au droit des travaux en cours.

Ceci est attesté par les documents graphiques officiels tel que cadastre et PLU (section AE de la commune de Beaucaire) et apparaît nettement au travers d’outils modernes de travail tels Google earth, Google maps.

Dans la presse locale, le 4 mars 2012, nous apprenions que ce projet « mûrit » depuis 2007 de l’autre côté du Rhône, au sein de la mairie de Tarascon. La moindre des convenances aurait été d’associer dès le départ la commune de Beaucaire à cette longue maturation sauf à vouloir bénéficier de l’exclusivité des retombées économiques de cet appontement (tourisme, taxes, indemnités compensatrices…).

Depuis environ un mois, deux énormes pelles mécaniques creusent le territoire de la commune de Beaucaire en rive gauche du Rhône sans autorisation puisque seule la commune de Tarascon est citée dans l’arrêté préfectoral n°53-2011 EA du 25 janvier 2012.

Dans l’intérêt de la commune de Beaucaire et des Beaucairois, nous vous demandons de saisir au plus tôt le Tribunal administratif afin de demander l’annulation de l’arrêté préfectoral précité. Les délais sont très courts.

Dans un deuxième temps nous vous demandons de tout mettre en œuvre pour que les retombées touristiques et financières de cet appontement soient partagées entre les deux communes.

Lettre d’information de février 2012

La politique comme on ne l’aime pas

En période électorale, les élus font toujours preuve d’une capacité d’écoute et d’action qui force le respect. Pour ne pas fâcher les parents d’élèves fréquentant l’institut d’Alzon et après le refus d’extension de ses bâtiments pour des raisons évidentes liées au risque d’inondation, la Mairie s’est empressée de racheter un terrain de 1,5 ha à côté de la nouvelle crèche qu’elle envisage de vendre à l’entreprise catholique dirigée par M. Lachaud. La belle affaire : ce dernier va acquérir un terrain au prix des domaines alors que ça lui aurait coûté quatre fois plus pour un terrain privé ! Une fois encore ce sont nos impôts qui subventionnent le privé. Il devrait en profiter pour y construire, entre autres, une… crèche. Drôle de politique de gestion du territoire où deux établissements concurrents d’accueil de jeunes enfants ne seront séparés que par quelques mètres.

Paix des braves entre deux candidats au poste de député de la première circonscription du Gard ou simple arrangement entre faux amis ? En tout cas, la bataille fait rage entre l’UMP et le Nouveau Centre qui se disputent les investitures pour les élections législatives dans le département. A Beaucaire, les représentants du parti présidentiel, Mmes Cellier et Arèse et M. André junior soutiennent le candidat du Nouveau Centre ; à Nîmes c’est l’inverse puisque des représentants de l’UMP ont assisté à l’inauguration de la permanence de M. Bourbousson.

Mais qu’adviendra-t-il du maire de Beaucaire si les deux composantes principales de la majorité présidentielle trouvent un terrain d’entente en se partageant le fromage législatif ? Il aura alors rempli son rôle de pion inoffensif sur l’échiquier politique local que certains auront instrumentalisé pour mieux le sacrifier. Beaucaire vaut mieux que cela.

Ils l’ont approuvé !

L’avait-il seulement lu, M. le Maire, le plan de prévention du risque inondation (PPRI) initié par la Préfecture et approuvé par la majorité municipale et une partie de l’opposition de droite (Mmes Cellier, Hugounenq, MM. André, Durand) ? Les deux ans de négociations Mairie / Etat n’ont-elles pas suffi à M. Bourbousson pour qu’il se rende compte qu’il vient de tirer une balle dans le pied de ses anciens collègues agriculteurs ?

En effet ce plan interdit toute construction de bâtiments agricoles dans la plaine ainsi que toute implantation de châssis et serres d’une hauteur supérieure à 1,80 m. Or la présence multiséculaire de nombreux mas témoigne du fait que dans la plaine de Beaucaire l’homme a su cohabiter avec un fleuve capricieux. Le Rhône est qualifié de fleuve à cinétique lente par les services de l’Etat, ce qui laisse la possibilité d’évacuer le matériel sur les hauteurs de la commune (ce fut le cas en 2003) y compris en cas de crue exceptionnelle.

En revanche l’implantation de ferme photovoltaïque au sol est possible partout en zone inondable. Alors là pour le coup on en est sur, M. Bourbousson était au courant et c’est certainement lui qui a négocié en personne cette dérogation. Pour notre part, nous pensons que dans le document de PPRi soumis à l’avis de la commune, les prescriptions relatives à l’activité agricole en zone inondable évoquées plus haut sont trop contraignantes pour en assurer la pérennité. C’est pourquoi nous avons voté contre.

Gens du voyage

Fraternité et humanisme, éthique individuelle, volonté de rassembler ce qui est épars, (…) former le cercle de l’union (…), sans distinction d’origine, de race ou de religion

sont les valeurs exprimées par notre Maire dans son discours de candidat à la députation.

Eviter de tomber dans le piège des discours manichéens, lesquels poussent à la démagogie ou à la pensée unique, ne pas rajouter de la polémique à la polémique au risque de paraître diffamatoire ou bien de se couper de la réalité des choses.

« Sauf pour les gens du voyage » pourrait-il rajouter, lui qui argumente en ces termes en conseil municipal:

… On le voit, dès qu’ils sont là, il y a recrudescence des vols.

Pourtant son adjoint à la sécurité témoignait hors conseil municipal du fait qu’un groupe de nomades installé en bas du pont était parti la veille après avoir nettoyé le terrain et être passé à la Mairie pour proposer de déposer une somme d’argent en compensation.

La création d’une aire d’accueil des nomades à Beaucaire est prévue dans le plan départemental élaboré par le Préfet et le Conseil général dans la cadre de la loi Besson.

Beaucaire est sollicitée pour créer 20 emplacements, ce qui correspond aux besoins identifiés. Ceux-ci sont liés à des visites relevant d’impératifs familiaux, culturels ou religieux.

Cela ne fera pas venir plus de caravanes, mais un emplacement clairement identifié éviterait les stationnements sauvages (parking du cimetière des Melettes, le Pré, zone industrielle) et la gêne procurée aux utilisateurs habituels.

L’expérience de Nîmes démontre qu’en individualisant au maximum les équipements et les aménagements, on favorise la prise en charge par chacun de son emplacement pour lequel est effectué un état des lieux à l’arrivée et au départ. Les responsabilités de chacun sont alors bien déterminées, ce qui facilite l’appropriation de l’espace par les ménages et réduit les risques de litiges et de conflits.

La droite beaucairoise, toutes tendances confondues, réunie pour une fois, a opposé un niet catégorique à ce projet. Ces élus, parfois issus d’une immigration récente, ignorent sans doute que ceux qui ont choisi de garder leur mode de vie nomade sont Français depuis bien plus longtemps que bon nombre de Beaucairois, mais sont aussi des enfants de la République.

Maison médicale

La majorité municipale ainsi que l’opposition de droite ont approuvé la vente d’une parcelle communale de 2537 m² au lieu-dit Puech Cabrier Est (à proximité de la trésorerie) pour un montant de 120 000 € soit 47 € le m², ce qui correspond à peu près au quart du prix du marché. L’acquéreur est un groupement de professions libérales (médecins généralistes, kinésithérapeutes, infirmières) qui désire y construire une maison médicale afin de regrouper leurs activités. Ils espèrent par ailleurs, en disposant de cette infrastructure, faciliter l’installation de jeunes médecins sur Beaucaire car la moyenne d’âge tend à s’élever de façon préoccupante. Si ce projet voit le jour, la principale conséquence pour le centre-ville sera que la grande majorité des médecins y exerçant fermeront leur cabinet au profit de la maison médicale.

Il en résultera un service au public de moins en centre-ville et donc une raison de plus pour ceux qui n’y résident pas de ne pas s’y rendre et pour les résidents d’aller chercher ailleurs ce qu’ils n’y trouvent plus. Sans être contre la création d’une maison médicale à Beaucaire, nous avons fait part en séance du conseil municipal de notre préoccupation relative au choix du site.
La réponse du Maire a été simple, voire simpliste :

Les médecins ne veulent pas d’une maison de santé en centre-ville.

Il a regretté à deux reprises par ailleurs qu’il n’ait pu obtenir de permanence médicale le week-end dans la future maison médicale.
La Mairie permet à un groupement d’intérêts privés d’économiser plusieurs centaines de milliers d’euros et qu’obtient-elle en retour pour l’intérêt du plus grand nombre ? Rien ! On ne pourra que se féliciter une fois encore de sa détermination et de son sens de l’intérêt général !

Nous sommes convaincus que ce projet constitue une voie d’eau supplémentaire dans le naufrage du centre-ville. De fait il est déplorable que la municipalité ne se soit pas saisie de ce dossier afin de faciliter à la fois la rénovation d’un des nombreux bâtiments inoccupés du centre-ville et son accessibilité. L’accueil d’une maison médicale exemplaire dans le centre aurait certainement permis de contribuer à changer l’image de ce dernier.

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Conseil municipal du 23 Février 2012

Diffamation

Quelle mouche a donc piqué M. Bourbousson , déjà condamné pour escroquerie , lorsqu’il a prétendu en conseil municipal « payer au noir » un de ses anciens fournisseurs ?

Sa mémoire défaillante l’a conduit à me désigner comme son complice .

Si j’ai bien fourni des abeilles au début des années 1990 pour polliniser ses abricotiers comme je le fais depuis 33 ans auprès de dizaines d’agriculteurs de la région ,j’ai toujours rédigé des factures et transmis dans le cadre des déclarations TVA ces factures à l’administration fiscale.

J’ai gardé ces documents comptables et fiscaux dans lesquels la ligne concernant la facturation à M Bourbousson apparaît chaque année .

M. Bourbousson a visiblement intérêt à me nuire .

Aurait il peur de moi dans la perspective des prochaines élections municipales ?

Claude Dubois

Lettre d’information de janvier 2012

Sarkozy adepte de la suppression des notes

TVA sociale, reconnaissance du génocide arménien, taxation des marchés financiers, mariage des homosexuels et puis patatras : déclassement de la France qui abandonne son triple A pour un énigmatique AA+. Et là on se pose et on réfléchit un peu.

La France est officiellement en récession, son économie s’essouffle, le chômage explose et le coût du crédit devrait augmenter. Dix ans de politique conduite par la droite n’ont pas convaincu les agences de notation, dix ans de libéralisation à marche forcée n’auront pas suffi. Ils en veulent toujours plus. Alors on est reparti pour un petit tour de manège démagogique dans les semaines à venir, orchestré par l’inclassable et imprévisible Sarkozy.

Soyons nombreux à ne pas nous laisser entraîner dans cette farandole et gardons l’index pointé vers la direction qui lui indique la sortie ainsi qu’à toutes celles et ceux qui se réclament de la droite et de l’extrême droite.

Réfection des rues Nationale et Ledru-Rollin

Il semble que, relativement à ce projet en tout cas, la Mairie ait enfin compris -il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis- qu’elle ne pouvait travailler dans son coin et n’impliquer la population que pour une ultime validation comme elle l’a fait pour la rénovation des « Fontêtes ». Ainsi, au dernier conseil municipal était à l’ordre du jour une délibération fixant les modalités de la concertation publique.

Ne boudons pas notre plaisir, on ne peut que se satisfaire de constater que l’équipe de conception comprend un urbaniste et un paysagiste et que la mission qui lui est confiée inclut une approche environnementale et commerciale. La mobilisation citoyenne des riverains n’aura donc pas été vaine et souhaitons qu’on leur donne l’occasion de travailler sereinement avec les concepteurs.

On peut toutefois s’interroger sur la pertinence d’une réflexion à une échelle aussi réduite que les rues Nationale et Ledru-Rollin. Ainsi pour ne citer que cet exemple, la projection d’une piétonisation ne devrait pas faire l’économie d’une réflexion globale sur les déplacements et le stationnement à l’échelle de la commune à établir dans le cadre d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU) lui-même à rattacher à la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Ferme photovoltaïque au sol en zone agricole – Avis défavorable

Nous ne sommes pas résolument opposés au projet de parc photovoltaïque géant dans la plaine de Beaucaire porté par EDF-EN car le développement des énergies —renouvelables est une nécessité si l’on veut un jour s’affranchir de la menace nucléaire et du péril climatique.

Nous étions toutefois réservés notamment de par l’absence d’évaluation de l’impact que pourrait avoir l’effet « jurisprudence » du projet sur la dynamique agricole départementale.

En effet on sait que la valeur à la vente des terres agricoles concernées peut être estimée à environ 10 000€/ha tandis que le loyer qui serait perçu par les propriétaires au titre de la location des terres par EDF-EN serait d’environ 3000€/an/ha, soit bien plus que ce que rapportent actuellement les cultures. Les revenus des bénéficiaires se trouveraient ainsi sécurisés et ce sans rien faire pendant 25 ans. Ils passeraient ainsi du statut d’agriculteur à celui de « rentiers ». N’est-ce pas contre-productif en termes d’image vis-à-vis d’une agriculture que l’on souhaite dynamique et réorientée vers les productions locales et le circuit court ? Face à une agriculture en crise, ne sera-t-il pas difficile par la suite de refuser des projets du même type, ou de taille plus réduite, dans d’autres secteurs du département après avoir accepté celui de Beaucaire ? Pourra-t-on considérer comme irrecevables les demandes d’autres agriculteurs souhaitant sécuriser leur revenu pendant 25 ans au nom de la préservation des terres agricoles quand une implantation aura été acceptée sur les terres parmi les plus fertiles du département ?

Il semble que les commissaires enquêteurs aient partagé nos craintes puisqu’ils ont rendu un avis défavorable pour la demande de permis de construire du projet au motif notamment de son impact sur l’agriculture.

Les deux sens du mot « élu » à Beaucaire

Élu :
1. personne que le cœur choisit
2. désigné par élection

Rose-Marie Cardona, Christiane Rott et Claude Dubois ont été « élus » comme conseillers municipaux de Beaucaire, le 16 mars 2008 : cela signifie qu’à l’issue d’élections républicaines et démocratiques, ils ont été choisis par 1477 citoyens de notre commune pour les représenter au Conseil municipal.

Et pourtant, ils sont considérés par le maire de Beaucaire comme quantité négligeable (et non respectable ?) puisqu’ils ne sont pas invités à des cérémonies officielles comme l’inauguration du nouveau Collège Vigne ou le repas offert par la Municipalité à l’occasion de la nouvelle année, pour ne citer que les deux dernières occasions où ils furent laissés à la porte.

Serait-ce abuser de rappeler qu’il s’agit ici d’un manque de respect, non seulement pour ces trois membres du Conseil municipal, mais aussi pour tous les citoyens — beaucairois qui les ont « élus » c’est-à-dire choisis pour les représenter ? Ce sont donc 1477 citoyens beaucairois au nez de qui M. Bourbousson vient de claquer la porte !

Serait-ce abuser également de rappeler que ces cérémonies sont organisées aux frais du contribuable et donc des Beaucairois et pas seulement de ceux qui ont élu les représentants de la majorité municipale ? Si ce n’est pas le cas et/ou qu’il faille être « élu » au sens de préféré pour être invité aux célébrations officielles de notre commune, la moindre des choses serait de le dire haut et for

Que nos trois élus n’aient pas été choisis par le cœur de M. le Maire est une évidence mais ils ont été désignés par élection et ont donc les mêmes droits que les autres élus, et notamment le droit au respect ! A moins que 1477 citoyens de cette ville n’aient pas le droit d’être représentés par leurs élus aux cérémonies qu’ils paient comme les autres !

Lettre d’information de décembre 2011

Le maire pas compétent

La question que souhaitaient poser les élus de gauche au conseil municipal sur l’installation d’une antenne relais à Beaucaire a été écartée pour des raisons de délai dépassé. Pour conclure son courrier daté du 12 décembre 2011, M. Bourbousson rappelait malicieusement un arrêt du Conseil d’Etat fixant les responsabilités de chacun et dédouanant les communes en les déclarant juridiquement incompétentes sur les dossiers de l’installation des antennes relais sur leur territoire.

Incompétence à géométrie variable quand elle est appliquée au cas de notre maire : en effet il a su trouver des arguments à opposer à l’entreprise Orange pour refuser l’implantation sur le gymnase de la Moulinelle mais se trouve tout à coup sans voix lorsqu’il s’agit de défendre les résidents d’une cité HLM concernés par le nouveau projet. Pour décrypter la pensée Bouboussonienne (ou son absence), il faut être capable d’analyser et d’expliquer une telle contradiction. A ce jour, nous n’avons pas percé le mystère.

Chronique d’un conseil ordinaire

Pouvait-on espérer une trêve des confiseurs à l’occasion du dernier conseil municipal de l’année 2011 ? Oui mais c’était sans compter la hargne, l’esprit vindicatif du Dauphin (comprendre Christophe André) pour qui la salle du conseil est et restera une arène qui doit célébrer celui qui parle le plus fort. Après les déclarations de candidature de Valérie Arèse et de notre matador de salon aux prochaines élections municipales, ces deux là s’affrontent à distance dans un combat sous-cape qui peut s’achever par une mise à mort politique. Voilà l’enjeu des deux années à venir pour les représentants de l’opposition de droite : tuer l’autre sans donner l’image d’un groupuscule désuni. On comprendra qu’avec de telles préoccupations l’avenir de Beaucaire ne constitue pas une priorité.

Et tout est bon pour se démarquer : les difficultés financières du Stade Beaucairois et l’avance versée par la mairie, la part communale consacrée à chaque enfant scolarisé, l’école de musique etc…

Christophe André n’a pas digéré le droit de réponse accordé à Georges Cornillon en conseil municipal, il s’indigne dans une déclaration où il se met en scène avec un port de micro presque parfait.

La baisse de la somme allouée par la mairie à chaque enfant scolarisé le fait hurler, qu’importe que ce monsieur soit adhérent à l’UMP et cautionne depuis plus de 4 ans les coupes dans les effectifs de l’Education Nationale (80 000 postes d’enseignants supprimés en 5 ans).

Cependant, toute la droite se retrouve lorsque l’opposition de gauche suggère une application du quotient familial pour le calcul des cotisations à l’école de musique. Tout y est passé : M. Durand parle de jeux vidéos coûtant aussi chers qu’un trimestre de cotisations, Mme Arèse d’une école accessible à tous pour peu qu’on s’en donne les moyens. Traduction : si les pauvres veulent faire de la musique, qu’ils arrêtent d’acheter des cochonneries à leurs enfants et qu’ils sortent de leur mentalité d’assistés. Les leçons gouvernementales ont été retenues.

Pendant ce temps le maire sollicite toujours ses administratifs pour répondre aux questions qui lui sont posées. Il sort de sa torpeur d’après banquet lorsqu’on parle agriculture. Un projet de ferme photo-voltaïque couvrant 700 ha de terres agricoles ? Pas de problème, il dégaine son analyse savante et parfois, il faut le dire, ésotérique. Il arriverait presque à nous faire oublier qu’il a présidé pendant de nombreuses années le très influent syndicat agricole FDSEA. Grand promoteur d’une agriculture intensive massivement subventionnée par l’Europe dont on mesure aujourd’hui les effets désastreux dans une des plaines les plus fertiles du Gard : friches, cabanisation, arrachage de vignes etc. M. Bourbousson se fâche lorsqu’on évoque cet héritage et s’en prend aux abeilles de M. Dubois. Et clos le conseil en nous souhaitant à tous de bonnes fêtes.

Belle chute non ?

Douce nuit

Après des années d’effets d’annonce une réunion publique a enfin eu lieu en décembre afin de présenter le bureau d’étude retenu pour la conception du projet de réfection des rues Nationale et Ledru-Rollin.

Il s’agit de SOGREAH (Société grenobloise d’études et d’applications hydrauliques), cabinet d’ingénierie spécialisé dans les aménagements hydrauliques. Avec une telle compétence, la Mairie ambitionne sans doute « d’endiguer » le déclin économique du centre-ville à moins qu’il ne s’agisse de faire « barrage » à la délinquance.

Quoiqu’il en soit la municipalité a indiqué qu’elle souhaitait construire le projet en concertation avec les usagers, commerçants et habitants notamment. Pensant donner du crédit à son propos, M. le Maire a fait distribuer aux participants ce qu’il a appelé un « questionnaire » mais qui n’était en fait probablement qu’un « pense-bête » permettant de faciliter la conduite de la réunion par les élus (voir document ci-dessous). Personne n’a ensuite été capable de dire : à qui serait diffusé le document, pour quelle date il fallait le retourner ni comment les décisions seraient prises à partir des réponses obtenues qui ne seront certainement pas toute convergentes. On pourra citer à titre d’exemples les questions de la piétonnisation ou du type de revêtement. Impossible non plus de savoir précisément quand ni comment le diagnostic, l’avant-projet et le projet seraient soumis à l’approbation des usagers.

En revanche l’objectif de démarrage des travaux début 2013 est dorénavant officiel. D’ici là M. Bourbousson a indiqué qu’il « avait un contact pour faire venir 15 nouveaux commerçants dans la rue ». Ces propos aussi irréalistes que fantaisistes n’auront trompé personne et nombreux sont ceux qui savent dorénavant que l’avènement d’un projet conforme aux attentes des usagers ne se fera pas sans la vigilance et la détermination de ces derniers.

Voici le document sur lequel la Mairie souhaite que les usagers du quartier de la rue Nationale s’expriment pour élaborer le projet de réfection :

Questionnaire rue Nationale

Lettre d’information de novembre 2011

Un maire en action

L’autre soir, je dis à mon épouse : « Allons au Conseil municipal. Tout citoyen doit soutenir, sinon surveiller, ses élus. Même si l’animateur a une belle voix sédative… ». Elle me répond : « Oui, d’autant qu’il n’y en a pas si souvent ».

Pendant un long moment, le Maire essaie de réveiller ou d’intéresser ses quelques colistiers, occupés avec leurs voisins ou leur téléphone portable, en faisant voter des décisions ou des crédits déjà entérinés entre eux depuis longtemps et, en outre, périmés.

Heureusement qu’il y a les oppositions.

Il y a celle de droite. On dit « de droite » non pour la distinguer de la majorité municipale, c’est la même origine politique, mais parce qu’elle s’oppose à celle de gauche. Dans ce groupe, il y avait un brillant absent, Christophe André ; toujours prêt à affronter le danger, mais à distance. En effet, il devait craindre une avoinée de la part de Georges Cornillon, venu tout exprès pour causer du tract pondu peu auparavant par M. André, tract pitoyable et mensonger, diffamant en particulier le « Stade beaucairois ». Il a été très bien, Georges : non seulement il a remis les pendules à l’heure, mais il a également fait fuir Mme Cellier qui nous a fait un joli numéro de (fausse) vertu outragée, étant elle aussi, bien sûr, à l’origine du tract.

Le principal intérêt de la soirée a résidé dans les interventions de nos élus de gauche : Christiane Rott, Rose-Marie Cardona et Claude Dubois.

Ce dernier a d’abord donné de la voix pour la défense des emplois de Moncigale, ce qui nous a offert, en réponse, une de ces belles pages lyriques dont M. le Maire a le secret et dont nous sommes si friands. En effet, dans le but d’intervenir dans le C.A. de cette entreprise, il a acheté des actions de cette société. Devinez combien ? 2 !, Quel courage ! Quelle volonté ! Cette ambition « démesurée » tiendra-t-elle encore après les élections législatives de 2012 ?

Par la suite, le débat sur le risque nucléaire a atteint des sommets. Les neutrons lents de la majorité municipale se sont un peu accélérés. Tout d’abord, ce fut M. Beltran qui s’offusqua, jouant la comédie du chef de service outragé par une « critique » de Claude Dubois qui avait osé s’étonner de recevoir une réponse du service Festivités à sa question sur le nucléaire, comme si ce n’était pas tout naturel ! Pourquoi, dans ce cas, ne pas s’adresser au rayon lingerie pour une réclamation concernant un frigo ?!! Tout s’expliqua par une omission : on avait oublié de préciser que la personne qui avait répondu portait deux casquettes, dont celle de responsable du Plan Communal de Sauvegarde.

Par ailleurs, on peut s’étonner du manque de réactivité de M. Bourbousson face à ce problème : aux interrogations des citoyens, quand il ne fait pas répondre ses administratifs à sa place, il répond systématiquement à côté ou, comme à son habitude, ses réponses sont toujours très primaires, à la limite de l’impolitesse, et il ironise sur la vie privée de ses interlocuteurs : les abeilles de M. Dubois, le chien de Mme Rott, etc… Triste spectacle, digne d’une cour d’école, et qui se renouvelle à chaque Conseil municipal.

Notre Maire a-t-il au moins une opinion sur la politique énergétique de son pays ? Et dire qu’il a des prétentions législatives !

Lettre d’information de septembre 2011

Poker Menteur

Samedi 2 septembre au matin, les salariés de MONCIGALE nous ont fait part de leurs soucis, de leurs souffrance. Ils ont pu ainsi exprimer, crier leur colère, en constatant l’absence de projets et la dégradation de leurs conditions de travail.

Petit retour en arrière, en 2006, les CHAIS BEAUCAIROIS est une entreprise qui emploient 354 personnes et génèrent 2,6M€ de profits. En 2007 le groupe BELVEDERE (BVD) rachète le groupe MARIE BRIZARD, détenteur des CHAIS BEAUCAIROIS et le rebaptise MONCIGALE pour faire plus « noble », dixit le PDG. De 2007 à nos jours, les pertes cumulées s’élèvent à 14M€, 114 personnes ont quitté l’entreprise tandis que MONCIGALE sert de réserve de « cash », comme bien d’autres filiales, pour éponger les dettes abyssales de la « holding » BVD. Qu’à cela ne tienne, cela n’empêche pas M. ROUVROY, PDG de BVD, de déclarer dans la presse en février 2011 :

Nous avons stoppé l’hémorragie […] nous sommes ambitieux pour MONCIGALE […] nous avons sauvé l’emploi de centaines de salariés dans le Gard.

Avec l’installation du siège social de BVD sur Beaucaire c’est donc la communauté locale des « décideurs-menteurs » qui devrait gagner au moins une recrue. De fait il n’y a donc rien de surprenant à voir M. BOURBOUSSON s’inviter au conseil d’administration de BVD. Ainsi, malgré les 375M€ de dette de BVD, malgré une absence de publication des comptes depuis 3 ans, malgré la condamnation de M. ROUVROY par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) pour manipulation des cours de l’action BVD, malgré l’annulation du plan de sauvegarde pour non respect du plan de désendettement, « dormez tranquille salariés et beaucairois , une nouvelle usine ultra-moderne sera bientôt construite en zone industrielle et d’ici là surtout, n’oubliez pas de voter J. BOURBOUSSON à chaque fois que vous en aurez l’occasion ».

Cette fuite en avant est suicidaire.

Il serait plus judicieux que M le Maire s’emploie à sortir MONCIGALE du giron de BVD et à lui trouver un repreneur parmi les groupes vinicoles régionaux. L’entreprise n’a en effet pas besoin de spéculateurs qui ne visent que les taux de profits à 15% à cours terme que permet de dégager le grand casino des marchés financiers au prix de la casse de l’outil industriel.

Patron de droit divin ?

Comment qualifier les méthodes employées par l’Enseignement catholique dans la solution trouvée pour « sauver St Roman » ? (cf Midi Libre des 2 et 7 septembre 2011)

Pendant des années la Direction diocésaine et l’Union Départementale des Organismes de Gestion de l’Enseignement Catholique gèrent de façon catastrophique la fusion prévue entre les deux établissements beaucairois. Et leur incompétence entraîne la mise en péril de toute la nouvelle structure. Or, l’enseignement privé scolarise en Primaire 350 enfants que la Mairie serait bien en peine d’accueillir en urgence dans de bonnes conditions : pas de locaux, pas de places en cantine… Donc d’Alzon, avec sa réputation d’efficience, est accueilli en sauveur. Qu’importe que 6 licenciements « seulement » aient été prévus, c’est 15 lettres qui sont envoyées pendant les vacances, ce sont 15 personnes qui sont traitées en parias devant les grilles de leur école. Et celles qui restent ou viennent de Nîmes, du Grau du Roi ou de Vestric et Candiac, devront savoir, au nom de Dieu, donner de leur temps pour assurer les tâches non compressibles…